Quetzal
Holofractale de l'hypervérité
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- 19/5/08
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Titre : Voudjoud dari
Substance : LSA (HBW broillées trempées dans zippo puis rincées et sechées)
Dose : 6 graines par personne(2)
Lieu : chez moi
Quand : Septembre 09
La veille je visite le musée magritte de bruxelles, on y mèle les mots et les images, la conscience et la perception, la reflexion ou la contemplation.
On a installé tout les fauteuils dans le salon a coté du piano. Les petards sont etiquetté sur la tables, on a prévu a boire. Le lapin nous surveille. On fume un premier petard tranquilement.
On mange les 12 graines ensemble dans la cuisine, avec du miel. On ère un peu, on continue les préparatifs, avant de se poser pour regarder un futurama.
H+40 minutes : les réacteurs sont allumés, la pression augmente, on va bientôt passer la barrière.
Ca opresse le corps, l'attente n'en est pas une sans le temps. Je sais que les images sont intemporelles, elles laissent libre l'esprit car elles ne contraignent pas le temps.
White rabbit : le lapin avance lentement vers nous au rithme de la musique, et se recroqueville sur lui même comme un embryon, avant de dispaitre dans sa propre naissance à l'apogée de la musique. Une phase active peut alors commencer.
Il faut prendre l'air, mais notre energie ne peut plus être focalisée ,tout se détache, les idées, les buts n'existent plus . On ère sans savoir quoi faire, même la décision de se poser dans les chaises longues est dure à prendre. Je veux faire du thé, mais cette unique action n'occupe pas assez d'espace, elle est confuse, noyée. Aprés avoir fait une ronde dans la maison, je saisis la bouilloire éléctrique, tente d'y mettre de l'eau, mais je ne peux orienter ma force et mes actes. C'est trop complexe, il me faudrait comprendre la matière , l'electricité, l'ensemble des phénomène thermiques. Je vais chercher mon syllabus de physique quantique.
Il y a 500 livres devant moi, j'en met un bon paquet a terre, cherche précipitemment ; cette confusion mentale est entrin de mettre le chaos dans la matière, ce qui contribue a m'embrouiller.
Je donne le syllabus a Victor, ce qui ne nous aidera pas à faire du thé ; la mission est un echec.
Cette phase est celle du retour au point central, au point neutre, sans orientation de la pensée, des gestes. Je sais qu'il faut passer par là, mais il est temps d'embrailler.
Par chance , j'ai trouvé le miroir de la salle de bain (aprés une éternité de recherche) , me précipite dehors et le met devant le nez de Victor. On peut commencer a construire. On aperçoit notre objectif par ce hublot ovale. A pleine puissance, le cap est donné vers notre vrai but.
Mais on ne se reconnaît pas, quelle impression d'irréel, on joue avec le reflet sans y accrocher, une image parmi d'autres. Je vais cherche le PC ; Godspeed, Chopin, Shpongle. ElectricSheep devant moi, je traverse l'écran pour y voir mon reflet, tout devient intense, rapide, je m'illumine, me vois enfin. Le reflet, les fractales, le ciel aux nuages multi dimensions, tout ça est moi. Tout est Moi.
J'arrive a communiquer le trip a mon pote, un peu perdu. Je fume un petard.
J'essaye d'accrocher les notions de base du Tout ; le temps ? Si tout est moi, alors le Tout évolue de moi-même. Et Victor, est-il partie de moi, ou existe-t-il comme entité consciente?
Il commence alors le monologue , en référence à mon monologue du trip précédent. Il parle persan, langue mélodieuse et douce. Les phrases courtes dictent une formule magique, agissant dans son ensemble. J'écoute, et part très vite en transe, mes muscles se contractent, j'essaye de crier, ne peux pas, je ne sais plus parler ; je perd la communication, même avec moi même. Je n'ai plus personne pour savoir si j'existe, donc je n'existe pas. L'état de transe s'arrête net à la fin du monologue. « Voudjoud Dari ; Tu Existes ». Je suis libéré, j'ai compris, je renait dans une sensation de bonheur infiniment distillé.
Sans la communication, l'être n'existe pas.
On est au plus haut point, allongé dans nos chaises longues, on continue a communiquer pour faire le voyage ensemble.
La nuit tombe, il pleut, on rentre manger une tartine. Ambiance chaleureuse et trippante, lampe à bulles formant un effet aquatique sur les murs ; bienvenue dans l'antre du lapin Boudha (et son gros petard de laughing boudha). Montée de satisfaction, je veux profiter de la descente et sans rien calculer, je met de la musique sauvage en lançant quake3. Dans mon fauteuil, sans tapis, jouant a même le portable sur un carré de 4cm, je ferais la plus belle performance. Tout parfait, des tirs impossibles, des rockets anticipée en plein vol, du 100% au snipe, mon pote déguste ça comme une frag movie. Pourtant je ne sais même pas ou je suis. « Tire! » dit-il.. je clic et tue systématiquement qqun... wtf!
La suite de la descente est pénible, on est crevé, mal à la tête, on décide de faire une sieste... musique peinard. Mais je me plante dans la playlist, vient s'intercaler un truc inécoutable d'hallucinogen, des voix étranges, des flutes... ça ressemble à un rite... Dans notre rêverie, on vivra une exprérience de mort et de renaissance progressive, retour à la vie à travers un rituel ou la musique est devenue visuelle. Victor vomi à la fin, d'un coup, ce qu'il voit comme une libération. (a ce propos, le LSA peut faire àa, ou mauvaise extraction ? ). On continue alors la glande en bouffant un peu avant de dormir.
Le lendemain, la semaine d'aprés, et plus encore, Voudjoud Dari est omniprésent. Tout est Moi, je cogite beaucoup, à en devenir fou et épuisé. A l'instant ou j'écris, je considère avoir bien digéré, aprés 2 mois.
Ajout : 4 mois ont passé. Peu à peu, je me suis defocalisé de l'experience, en meme temps qu'elle s'était intégré en moi, restant une référence. Je ne compte pas reprendre une « tel dose » on a peut être bien fait ça, ou on est super sensible, le fait que ca a été quand meme violent, avec 6 graines). On va revoyager, le prochain thème du voyage sera sans doute la communication,
Communication entre les gens (modes de transmissions des idées, identification, languages),
Communication entre les sens et moi même , entre le monde et moi, entre la partie occulte du Tout et ma conscience. Communication entre l'idée pure et son modèle, tel le scientifique communique avec la réalité physique via des modèles et des représentations; création d'un modèle le plus complet possible pour concrétiser une idée vers la conscience.
Voilà, j'aime pas ce trop TR, mais adoré l'expérience ^^ C'est un peu long et nianian jtrouve, mais j'ai trop du mal a faire passer, yavais une putain d'ambiance spécial tout au long.
Merci pour les courageux lecteurs
Quetzal
Substance : LSA (HBW broillées trempées dans zippo puis rincées et sechées)
Dose : 6 graines par personne(2)
Lieu : chez moi
Quand : Septembre 09
La veille je visite le musée magritte de bruxelles, on y mèle les mots et les images, la conscience et la perception, la reflexion ou la contemplation.
On a installé tout les fauteuils dans le salon a coté du piano. Les petards sont etiquetté sur la tables, on a prévu a boire. Le lapin nous surveille. On fume un premier petard tranquilement.
On mange les 12 graines ensemble dans la cuisine, avec du miel. On ère un peu, on continue les préparatifs, avant de se poser pour regarder un futurama.
H+40 minutes : les réacteurs sont allumés, la pression augmente, on va bientôt passer la barrière.
Ca opresse le corps, l'attente n'en est pas une sans le temps. Je sais que les images sont intemporelles, elles laissent libre l'esprit car elles ne contraignent pas le temps.
White rabbit : le lapin avance lentement vers nous au rithme de la musique, et se recroqueville sur lui même comme un embryon, avant de dispaitre dans sa propre naissance à l'apogée de la musique. Une phase active peut alors commencer.
Il faut prendre l'air, mais notre energie ne peut plus être focalisée ,tout se détache, les idées, les buts n'existent plus . On ère sans savoir quoi faire, même la décision de se poser dans les chaises longues est dure à prendre. Je veux faire du thé, mais cette unique action n'occupe pas assez d'espace, elle est confuse, noyée. Aprés avoir fait une ronde dans la maison, je saisis la bouilloire éléctrique, tente d'y mettre de l'eau, mais je ne peux orienter ma force et mes actes. C'est trop complexe, il me faudrait comprendre la matière , l'electricité, l'ensemble des phénomène thermiques. Je vais chercher mon syllabus de physique quantique.
Il y a 500 livres devant moi, j'en met un bon paquet a terre, cherche précipitemment ; cette confusion mentale est entrin de mettre le chaos dans la matière, ce qui contribue a m'embrouiller.
Je donne le syllabus a Victor, ce qui ne nous aidera pas à faire du thé ; la mission est un echec.
Cette phase est celle du retour au point central, au point neutre, sans orientation de la pensée, des gestes. Je sais qu'il faut passer par là, mais il est temps d'embrailler.
Par chance , j'ai trouvé le miroir de la salle de bain (aprés une éternité de recherche) , me précipite dehors et le met devant le nez de Victor. On peut commencer a construire. On aperçoit notre objectif par ce hublot ovale. A pleine puissance, le cap est donné vers notre vrai but.
Mais on ne se reconnaît pas, quelle impression d'irréel, on joue avec le reflet sans y accrocher, une image parmi d'autres. Je vais cherche le PC ; Godspeed, Chopin, Shpongle. ElectricSheep devant moi, je traverse l'écran pour y voir mon reflet, tout devient intense, rapide, je m'illumine, me vois enfin. Le reflet, les fractales, le ciel aux nuages multi dimensions, tout ça est moi. Tout est Moi.
J'arrive a communiquer le trip a mon pote, un peu perdu. Je fume un petard.
J'essaye d'accrocher les notions de base du Tout ; le temps ? Si tout est moi, alors le Tout évolue de moi-même. Et Victor, est-il partie de moi, ou existe-t-il comme entité consciente?
Il commence alors le monologue , en référence à mon monologue du trip précédent. Il parle persan, langue mélodieuse et douce. Les phrases courtes dictent une formule magique, agissant dans son ensemble. J'écoute, et part très vite en transe, mes muscles se contractent, j'essaye de crier, ne peux pas, je ne sais plus parler ; je perd la communication, même avec moi même. Je n'ai plus personne pour savoir si j'existe, donc je n'existe pas. L'état de transe s'arrête net à la fin du monologue. « Voudjoud Dari ; Tu Existes ». Je suis libéré, j'ai compris, je renait dans une sensation de bonheur infiniment distillé.
Sans la communication, l'être n'existe pas.
On est au plus haut point, allongé dans nos chaises longues, on continue a communiquer pour faire le voyage ensemble.
La nuit tombe, il pleut, on rentre manger une tartine. Ambiance chaleureuse et trippante, lampe à bulles formant un effet aquatique sur les murs ; bienvenue dans l'antre du lapin Boudha (et son gros petard de laughing boudha). Montée de satisfaction, je veux profiter de la descente et sans rien calculer, je met de la musique sauvage en lançant quake3. Dans mon fauteuil, sans tapis, jouant a même le portable sur un carré de 4cm, je ferais la plus belle performance. Tout parfait, des tirs impossibles, des rockets anticipée en plein vol, du 100% au snipe, mon pote déguste ça comme une frag movie. Pourtant je ne sais même pas ou je suis. « Tire! » dit-il.. je clic et tue systématiquement qqun... wtf!
La suite de la descente est pénible, on est crevé, mal à la tête, on décide de faire une sieste... musique peinard. Mais je me plante dans la playlist, vient s'intercaler un truc inécoutable d'hallucinogen, des voix étranges, des flutes... ça ressemble à un rite... Dans notre rêverie, on vivra une exprérience de mort et de renaissance progressive, retour à la vie à travers un rituel ou la musique est devenue visuelle. Victor vomi à la fin, d'un coup, ce qu'il voit comme une libération. (a ce propos, le LSA peut faire àa, ou mauvaise extraction ? ). On continue alors la glande en bouffant un peu avant de dormir.
Le lendemain, la semaine d'aprés, et plus encore, Voudjoud Dari est omniprésent. Tout est Moi, je cogite beaucoup, à en devenir fou et épuisé. A l'instant ou j'écris, je considère avoir bien digéré, aprés 2 mois.
Ajout : 4 mois ont passé. Peu à peu, je me suis defocalisé de l'experience, en meme temps qu'elle s'était intégré en moi, restant une référence. Je ne compte pas reprendre une « tel dose » on a peut être bien fait ça, ou on est super sensible, le fait que ca a été quand meme violent, avec 6 graines). On va revoyager, le prochain thème du voyage sera sans doute la communication,
Communication entre les gens (modes de transmissions des idées, identification, languages),
Communication entre les sens et moi même , entre le monde et moi, entre la partie occulte du Tout et ma conscience. Communication entre l'idée pure et son modèle, tel le scientifique communique avec la réalité physique via des modèles et des représentations; création d'un modèle le plus complet possible pour concrétiser une idée vers la conscience.
Voilà, j'aime pas ce trop TR, mais adoré l'expérience ^^ C'est un peu long et nianian jtrouve, mais j'ai trop du mal a faire passer, yavais une putain d'ambiance spécial tout au long.
Merci pour les courageux lecteurs
Quetzal
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