lefeusombre
Elfe Mécanique
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Récit d’une prise de LSA en plug
C’est prévu depuis longtemps, une teuf psytrance chez J. Pour moi se sera 5 graines en plug, pour les autre alcool et cannabis.
On passe l’aprem avec J a installé le matos son, electric sheep sur la télé, et j’ai rapporté des gâteaux.
7h00 : la soirée commence tout juste, le son est lancé. que du bon, que du lourd.
8h00 : Tout le monde est là, picolle tranquillement, fume des petard part-ci par-là.
direction salle de bain, je m’envoie 2.5 graines dans les fesses. Je redescend, cause du grand tout et du rien avec G.
8h15 : ah tien, je me sens bizzare là. Bon je m’allonge dans le canapé.
8h30 : l’impression d’avoir passé la partit rude de la montée, donc je replug le reste.
Je redescend danser peinard devant le son, et ça tise toujours dans la cuisine...
8h15 : ah tien, ça remonte. je m’allonge pour faire passer le truc. Je sais que ça monte, et pourtant je suis incapable de cerner les effets de ce truc, pas de deformation visuel, pas de sensation vraiment différente, juste la certitude de commencer à être un peu ailleurs que dans mes pompes habituelle...
8h45 : J, l’organisateur, commence à tirer la gueule, sur le coups je sais pas pourquoi. Et la je me retrouve contagié par son bad, incapable de m’amuser. Je lui fait savoir avec une gueule de mec qui bad. Il me dit : “tu crois que t’es le seul à bader?” oh putain, ça, ça me fait vraiment, vraiment mal.
J avait bien organisé le truc sachant que j’allais prendre du lsa, et m’avais préparé une chambre avec un casque et une bouteille d’eau. Je monte m’isoler là-haut, et met du entheogenic, cherchant désespérément un réconfort dans la musique. Rien, que dalle, nada, la musique c’est de la musique, rien de transcendant, rien de beau, mais rien de moche non plus.
Je suis toujours seul. J’ai pete le store, et ça me fait encore bader
Je passe deux heures à psychoter sur mon sort et sur le store...
J’écris sur mon portable des messages à moi-même, sans doute pour me raccrocher à moi-même...
22h56 :
“Je me sens mal.
Je sais que cela prendra fin.
Je sais ce qu’est la douleur.
Je sais que je ne sais pas.
Je ne sais pas si je serais un.
Je ne sais pas quoi écrire, car je ne sais pas ce que je ne sais pas.
Je ne sais pas grand choses.
Je saurais un jour ce qu’est la vacuité.
Peut-être suis-je, peut-être ne suis-je pas.”
J’ai l’impression d’être transpercé de et mis en broche sur un anneaux de quelque mètre de diamètre... Pas cool.
Ou encore :
“J’en chie, mais je ne fuirais pas.
Ce n’est pas un coma. Je ne veux même pas combattre le bad.
J’essaye de l’accepter, et c’est dur.
C’est un combat (bonjour la logique) pour la vie alors que je pourrais allez vers la mort.
Je veux être entendue, je veux qu’on m’écoute, que je me sente écouter, pour flatter mon ego.
Je me suis vraiment placé au-dessus des autres. Je ne vaux pas mieux que les autres.
Je ne peux affirmer que je suis.
Je tente de me rassurer en écrivant... je ne pense pas pouvoir mourir.
J’AI PEUR DE LA MORT.
Je pensais tout assumer?
laissez-moi rire.
Ah oui, je ne peux pas rire.
Je ne suis même pas sûr de pouvoir dire que je suis une merde.
J’ai l’impression que ce qui me sépare de la joie c’est une feuille de papier.
Je ne peux la traverser.”
J’étais vraiment incapable de relativiser.
Ce bad a fait remonter une peur, une vielle peur bien enfouit, je ne lui prêtais pas attention.
Cette peur je ne saurais la définir, mais ce que j’ai ressenti à ce moments je sais que c’est cette peur.
Cette peur vient de l’école primaire.
En primaire j’étais bizarre, je n’avais qu’un seul amis, et quelque copain.
J’été toujours choisi le dernier quand on faisait les groupes en sport.
Au collège ça été pire, les 3iem se moquaient de moi, mais j’ai réussi à avoir quelque bon copain, mais toujours un seul amis. Le regard des autres est plus pesant aussi. Mais toujours choisis dernier en sport. On ne veut pas trop être en binôme avec moi.
Ca a pris fin au lycée, ou je me suis fait tout plein d’amis! Grosse délivrance, et la peur je l’ai oublié, relégué au passé dont on ne parle plus...
Et elle m’est revenue en pleine gueule avec le bad...
23H30 : J’appelle augustin au secours. Un mec souriant et joyeux au possible.
Il arrive et me fait débader par sa présence. Le bad me quite quand je ne suis plus tout seul.
Il repart après une petite discussion.
Et rebad!
Je le rappelle 10 min plus tard, et cette fois à la fin de la discussion je descend en bas.
Ya plein de monde à qui parler, plein de gens qui m’aime, plein de gens que j’aime.
Fin du bad.
Je passe la fin de la fin de la soirée tranquillement, J’ai passé sa crise de je ne sais quoi, Et la soirée est repartit.
couché à 3h du mat’, endormie vers 4h...
Réveille le lendemain comme une fleurs, mais plein de doute, et l’ego plus ou moins fissuré...
J’en chie pendant quelque jour à surmonter ce bad.
Unn vrai racleur de merde ce trip.
C’est prévu depuis longtemps, une teuf psytrance chez J. Pour moi se sera 5 graines en plug, pour les autre alcool et cannabis.
On passe l’aprem avec J a installé le matos son, electric sheep sur la télé, et j’ai rapporté des gâteaux.
7h00 : la soirée commence tout juste, le son est lancé. que du bon, que du lourd.
8h00 : Tout le monde est là, picolle tranquillement, fume des petard part-ci par-là.
direction salle de bain, je m’envoie 2.5 graines dans les fesses. Je redescend, cause du grand tout et du rien avec G.
8h15 : ah tien, je me sens bizzare là. Bon je m’allonge dans le canapé.
8h30 : l’impression d’avoir passé la partit rude de la montée, donc je replug le reste.
Je redescend danser peinard devant le son, et ça tise toujours dans la cuisine...
8h15 : ah tien, ça remonte. je m’allonge pour faire passer le truc. Je sais que ça monte, et pourtant je suis incapable de cerner les effets de ce truc, pas de deformation visuel, pas de sensation vraiment différente, juste la certitude de commencer à être un peu ailleurs que dans mes pompes habituelle...
8h45 : J, l’organisateur, commence à tirer la gueule, sur le coups je sais pas pourquoi. Et la je me retrouve contagié par son bad, incapable de m’amuser. Je lui fait savoir avec une gueule de mec qui bad. Il me dit : “tu crois que t’es le seul à bader?” oh putain, ça, ça me fait vraiment, vraiment mal.
J avait bien organisé le truc sachant que j’allais prendre du lsa, et m’avais préparé une chambre avec un casque et une bouteille d’eau. Je monte m’isoler là-haut, et met du entheogenic, cherchant désespérément un réconfort dans la musique. Rien, que dalle, nada, la musique c’est de la musique, rien de transcendant, rien de beau, mais rien de moche non plus.
Je suis toujours seul. J’ai pete le store, et ça me fait encore bader
Je passe deux heures à psychoter sur mon sort et sur le store...
J’écris sur mon portable des messages à moi-même, sans doute pour me raccrocher à moi-même...
22h56 :
“Je me sens mal.
Je sais que cela prendra fin.
Je sais ce qu’est la douleur.
Je sais que je ne sais pas.
Je ne sais pas si je serais un.
Je ne sais pas quoi écrire, car je ne sais pas ce que je ne sais pas.
Je ne sais pas grand choses.
Je saurais un jour ce qu’est la vacuité.
Peut-être suis-je, peut-être ne suis-je pas.”
J’ai l’impression d’être transpercé de et mis en broche sur un anneaux de quelque mètre de diamètre... Pas cool.
Ou encore :
“J’en chie, mais je ne fuirais pas.
Ce n’est pas un coma. Je ne veux même pas combattre le bad.
J’essaye de l’accepter, et c’est dur.
C’est un combat (bonjour la logique) pour la vie alors que je pourrais allez vers la mort.
Je veux être entendue, je veux qu’on m’écoute, que je me sente écouter, pour flatter mon ego.
Je me suis vraiment placé au-dessus des autres. Je ne vaux pas mieux que les autres.
Je ne peux affirmer que je suis.
Je tente de me rassurer en écrivant... je ne pense pas pouvoir mourir.
J’AI PEUR DE LA MORT.
Je pensais tout assumer?
laissez-moi rire.
Ah oui, je ne peux pas rire.
Je ne suis même pas sûr de pouvoir dire que je suis une merde.
J’ai l’impression que ce qui me sépare de la joie c’est une feuille de papier.
Je ne peux la traverser.”
J’étais vraiment incapable de relativiser.
Ce bad a fait remonter une peur, une vielle peur bien enfouit, je ne lui prêtais pas attention.
Cette peur je ne saurais la définir, mais ce que j’ai ressenti à ce moments je sais que c’est cette peur.
Cette peur vient de l’école primaire.
En primaire j’étais bizarre, je n’avais qu’un seul amis, et quelque copain.
J’été toujours choisi le dernier quand on faisait les groupes en sport.
Au collège ça été pire, les 3iem se moquaient de moi, mais j’ai réussi à avoir quelque bon copain, mais toujours un seul amis. Le regard des autres est plus pesant aussi. Mais toujours choisis dernier en sport. On ne veut pas trop être en binôme avec moi.
Ca a pris fin au lycée, ou je me suis fait tout plein d’amis! Grosse délivrance, et la peur je l’ai oublié, relégué au passé dont on ne parle plus...
Et elle m’est revenue en pleine gueule avec le bad...
23H30 : J’appelle augustin au secours. Un mec souriant et joyeux au possible.
Il arrive et me fait débader par sa présence. Le bad me quite quand je ne suis plus tout seul.
Il repart après une petite discussion.
Et rebad!
Je le rappelle 10 min plus tard, et cette fois à la fin de la discussion je descend en bas.
Ya plein de monde à qui parler, plein de gens qui m’aime, plein de gens que j’aime.
Fin du bad.
Je passe la fin de la fin de la soirée tranquillement, J’ai passé sa crise de je ne sais quoi, Et la soirée est repartit.
couché à 3h du mat’, endormie vers 4h...
Réveille le lendemain comme une fleurs, mais plein de doute, et l’ego plus ou moins fissuré...
J’en chie pendant quelque jour à surmonter ce bad.
Unn vrai racleur de merde ce trip.