"A vous qui, dans mon berceau avez déposé un baiser glacé
Poison qui fait de moi le pinceau de vos désirs,
L'objet de vos plaisirs malsains, l'ame scarifiée
De ma naïveté vous en abusez , sans vous repentir.
A vous dont l'absence coule sur moi,
Telle une pluie dont chaque larme est un nouvel émoi,
Un idéal qui s'égare de nouveau dans une prison de soie.
A vous dont la venue sera peinte de remords
A vous dont le souvenir m'exile de ce sombre décor
Entendez ma plainte, rejoignez moi au pas de la mort."
C'est romantique et épique les textes un peu que tu écris. Ça cling et c'est vachement visuel aussi. Tiraillé, non? Le dedans, le dehors.
Pourquoi la poésie Walrus? Tu écris sous d'autres formes?
Je partage à mon tour quelques paroles de cerveau retranscrites. C'est souvent bref. Esquisses. Je commence à structurer, à jouer avec mes mots en y pensant du temps dessus.
ce morceau je l'ai dit Péniche de cadre
Simplement c’est peut-être le chemin qui montre deux voies. Que sur chaque chemin il y a un après. Que l’intersection attache un peu. Un peu beaucoup même parce qu’un point de croisé ça fait moins peur. Ca fait moins peur et c’est neutre. Parce qu’on le connait. Parce qu’il est rassurant de s’asseoir sur une berge et de prendre le temps de la regarder. De la regarder dans toutes ces approximations, ses mouvances au départ. Parce qu’après finalement on connait tout ça. On replace les objets là où ils ont pris l’habitude d’être. C’est une large vision de ce qui se fait à un endroit. Un endroit qui ne bouge du cadre de mes yeux. Du cadre des yeux d’un autre s’il est face à l’autre berge. Pour lui non plus s’il y ait depuis un moment c’est devenue commun. Les péniches sont à l’arrêt. Elles plussoient. Elles aussi elles sont là. Elles attendent que quelqu’un change leur cadre. Elles n’ont pas le choix de pouvoir avancer seule. Elles contemplent à l’arrêt et vaguent aux moteurs en marche.
Le silence nous vient d’où ?
Ah oui ça me fait penser le topic les langoureuses litanies du morse à Illusoire pachyderme aux ailes calcinées.
Ciao ! :nod: