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les habitués de ma tête, les cauchemars

Bootin Repressor

Glandeuse Pinéale
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21/6/14
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Oh, cauchemars. Après ma rupture j'angoissais de vous voir revenir, violents et moqueurs, pour couper mes nuits et les transformer en leur errance habituelle entre frigo et ordinateur, l'esprit saisi d'une image et d'une peur, une persistance rétinienne beaucoup trop longue. Mais vous n'êtes pas venus. Vous avez attendu le moment opportun, patients dans la démence, mon coeur ne quittant jamais le viseur. Vous avez attendu que je me sois relevé suffisamment pour que la chute soit grave, mais pas assez pour vous résister.
Vous êtes plus que la vision horrifique de ma virilité tombant en lambeaux de peau n'ayant même pas la décence de saigner, plus que l'onde de choc que vous me forcez à voir, vaporisant building après building en se ruant vers moi, tétanisé par la terreur d'être face à la mort arrivant dans tout ce qu'elle a d'effréné et d'annihilant, me trouvant là dans une impuissance hébétée. Plus même que l'évènement le plus traumatisant de ces derniers mois que vous m'obligez à revivre, comme si je ne le revivait pas suffisamment chaque jour. Vous êtes bien plus que tout ça. Vous êtes tel le monstre tapi sous le lit que vous me montrez: un être vicieux et malveillant aux multiples facettes toutes plus glauques les unes que les autres, dont les mauvais rêves ne sont que l'arme. Un monstre difforme qui vit à mes côtés, voire même en moi, scrutant chacune de mes pensées et actions, vos yeux machiavéliques brillant dans l'obscurité de mon subconscient, attendant votre heure. Vous n'avez pas frappé quand je me disais que, peut-être, vous ne reviendriez pas. Vous avez frappé quand je ne me souciais plus de vous. Au moment où l'ouverture me laissait le plus vulnérable possible.
Bien essayé, mais il faudra faire mieux que ça. Et ce n'est pas la réplique bravache d'un homme blessé qui trouve juste la force de dire "c'est tout c'que t'as?". Je n'ai plus peur de vous. Je vous hais, voilà tout.
 
Ouai, moi aussi je les hais, pourtant, chez moi ils sont signe que je purge, que je fait du chemin...
En ce moment, c'est chaques nuits, et je suis impreigné au réveil parfois lourdement, ils sont super réels les machins, ma cervelle parfois ne fait plus la différence, et ils restent comme de sales souvenirs de moments de vies vécus.

Je ne sais ce qui me fait le plus chier: Comprendre leurs sens parfois, ou pas du tout : Des fois, mieux vaux pas trop comprendre ou savoir...

Après, j'étais là parti à poster dans la section ''une citation une image'' : Et je la trouve pas tellement je suis feignant et pas si habitué que ça à ce forum:
Alors là voilà, elle conviens bien à mon intervention je pense :


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Who gives a rat's ass ?
 
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