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Ça fait longtemps que je voulais faire ça. Un grand retour d'expérience sur le cannabis, complété par les vôtres, si vous en avez envi. Le THC est pour moi une molécule très intéressante, que je connais très bien et que j'utilise pour pleins de raisons différentes. Je vois dans ma consommation des côtés positifs et négatifs, je vais essayer d'en faire un petit tableau.
Ce que le cannabis m'a donné
Je l'aime d'amour Marie-Jeanne, on s'entend et on se comprend si bien. Elle me donne la concentration et la détermination pour mener à bien des tâches chiantes (la vaisselle, aller en cours, faire des trucs administratifs...). Elle me donne les réponses aux questions qui me troublent. Elle me distrait, m'inspire, fait passer le temps et me défonce la gueule. Elle me détend le corps et l'esprit, elle sublime la peinture, la musique, les films, les pièces de théâtre.
À force, avec ma résistance et mon habitude, je coule dans le monde cannabique. Je maîtrise l'état de torpeur que a créé le THC et cela me permet d'orienter mon voyage comme je l'entends. Les gens remarquent moins que j'ai consommé, certe ça me pousse à consommer plus mais me permet d'être serein en société. Malgré l'addiction, rares sont les périodes ou je fume tous les jours de la semaine. Je consomme plutôt entre 4 et 6 jours de la semaine. J'utilise le cannabis pour supporter mes journées les plus longues et les plus pénibles aussi.
En fait j'ai l'impression que le THC me donne accès à mon cerveau dans son entièreté. J'arrive à mieux analyser les choses, à répondre à une question complexe. Souvent je me souviens de certains éléments utiles ou non, comme un numéro compliqué dont je serais incapable de me souvenir sans THC.
Je vois aussi d'autres avantages dans le cannabis, plus pratiques : simple à consommer, dosages relativement faciles à faire, pas d'overdose possible et un regard moins dur de la société (pas le même regard quand on fume un joint ou quand on tape une trace).
Méchante plante
Le pire de ma consommation en terme d'effets négatifs c'était pendant le lycée. Je consommais occasionnellement avant, au lycée 3 à 4 jours dans la semaine minimum. Pendant 1 an et demi/2 ans j'arrivais à m'amuser en fumant des pétards mais cette consommation me faisait taper d'énormes phases de parano quasiment systématiquement. Beaucoup de parano des flics et aussi pas mal d'anxiété sociale. J'ai persévéré dans ma consommation car j'aimais vraiment cette molécule et j'ai réussi à me défaire de la parano. Maintenant le cannabis me s'étend beaucoup plus mais l'anxiété sociale se fait toujours sentir quand je consomme beaucoup.
Avec le recul, sans certitude, je pense que ce que j'ai vécu au lycée à cause du cannabis était des moments de psychose. Un peu plus inquiétant. J'avais une impression récurrente très forte qu'on pouvait voir, entendre ou lire mes pensées. Souvent, quand j'étais entouré de monde c'était très prenant, j'essayais de penser aux choses les plus affreuses possibles pour faire sortir les gens de ma tête. Ça à duré plusieurs mois, accompagné parfois d'autres pensées obsessionnelles.
Évidemment, c'est une molécule à laquelle j'ai développé une addiction. C'est dur parfois, comme pour toutes les dépendances. La culpabilité, le regard et les remarques des autres, l'argent et le temps investi. C'est aussi un moment où j'ai réalisé que j'avais une accoutumance, que je me suis rendu compte que je sélectionnais les activités qui me permettaient de fumer, avec les gens qui fumaient avec moi. Puis si personne veut je consomme seul. Cette addiction je l'ai aussi nourrit sur le long terme, avec une utilisation thérapeutique, récréative et fonctionnelle en même temps. À force la tolérance fait qu'on n'obtient plus d'effets satisfaisants.
Le cannabis s'est également installé et est devenu normal. Je me considère très souvent comme étant sobre sous THC. C'est un traitement de fond, je fais ma vie de tous les jours avec, une vie un peu moins chiante. En fait, c'est devenu une habitude tellement installée que l'idée d'une journée sans drogue me déprime d'avance. Et quand je me réveille au milieu de la nuit, ma première pensée est l'idée que je fumerai dans quelques heures, en me levant.
Je ne suis pas un spécialiste mais le cannabis bloque en gros les récepteurs qui nous disent qu'on a plus faim. Donc à force de fumer tout le temps, j'ai tout le temps faim. Mais ça coûte cher et j'aime bien garder une alimentation correcte et saine donc c'est rare que je me mette à manger tout ce qui me passe sous la main. Je mange donc des repas normaux mais j'ai rarement une sensation de satiété. C'est vraiment désagréable d'avoir tout le temps faim.
Les différents ROA
J'ai très longtemps fumé le cannabis, principalement de la résine mais à force beaucoup de weed aussi. Je ne vais pas m'étaler sur pourquoi c'est pas le meilleur moyen de conso (avec l'oral), il ya des topics sur ça. Je passe en ce moment progressivement au vapo afin d'arrêter le tabac. Au niveau des effets je préfère 1000 fois la vaporisation. Même si ça fait moins un rush par rapport au joint classique, c'est plus psychédélique (si pas de tabac) et personnellement, paradoxalement je trouve ça moins anxiogène.
Je me suis également fait une teinture avec les restes de résine vaporisée mais elle n'est pas très puissante. J'en referai une car c'est un mode de consommation que j'aime beaucoup et qui est assez pratique : on peut en consommer partout facilement et ça permet de réutiliser les matières vaporisées.
Concernant l'oral (la teinture c'est possible en oral mais je la consomme plutôt en sublingual), c'est un mode de consommation que j'utilise mais moins souvent en raison de la durée des effets et de la fatigue que ça engendre en général.
Les cannabinoïdes semi-synthétiques
Je les mets ici parce que les expériences que j'ai eu avec se rapprocher des effets du cannabis naturel.
THCP : j'ai goûté je crois 4 THCP différents. Fumés 3 ne font presque rien voir rien. Je n'ai pas essayé d'autres ROA sauf avec un vendu comme 'THCP+' en oral, je n'ai pas tenté de fumer car j'en ai très peu. En oral avec celui là j'ai tapé un trip d'environ 24h, fin des effets planants au bout de 30h. La molécule est très sympa, la montée a mis 3h environ pour arriver à un plateau qui a duré 20h environ. Je n'ai pas consommé de tabac ou de nicotine ce jour là. On note des effets très psychédéliques, assez anxiogènes et un bodyload marqué. D'habitude le cannabis me concentre, là c'était beaucoup plus compliqué voir impossible et parler et les interactions sociales étaient également difficiles.
∆9-THC : j'en avais acheté 10 sous forme de bonbons, dosés très fort, à 50mg. J'en ai pris pas mal de fois et c'est la molécule principale qu'on a dans le cannabis naturel. J'ai eu des trips très forts avec 1 ou 1 et demi, c'est assez comparable aux space cakes qu'on peut faire soit même.
'HSD' : nul, nul, nul, ça fait rien et on sait pas ce que c'est parce que le nom est commercial et ne correspond pas à une molécule. C'est vraiment du CBD, peut être un poil plus détendant. Je vais peut-être être le faire analyser d'ailleurs par curiosité.
Je compte faire analyser plusieurs échantillons bientôt, je ferai un retour sur les effets ressentis que je suis en train de noter et les pourcentages de THC des échantillons. Toi qui était intéressé en plus Sorence
Ce que le cannabis m'a donné
Je l'aime d'amour Marie-Jeanne, on s'entend et on se comprend si bien. Elle me donne la concentration et la détermination pour mener à bien des tâches chiantes (la vaisselle, aller en cours, faire des trucs administratifs...). Elle me donne les réponses aux questions qui me troublent. Elle me distrait, m'inspire, fait passer le temps et me défonce la gueule. Elle me détend le corps et l'esprit, elle sublime la peinture, la musique, les films, les pièces de théâtre.
À force, avec ma résistance et mon habitude, je coule dans le monde cannabique. Je maîtrise l'état de torpeur que a créé le THC et cela me permet d'orienter mon voyage comme je l'entends. Les gens remarquent moins que j'ai consommé, certe ça me pousse à consommer plus mais me permet d'être serein en société. Malgré l'addiction, rares sont les périodes ou je fume tous les jours de la semaine. Je consomme plutôt entre 4 et 6 jours de la semaine. J'utilise le cannabis pour supporter mes journées les plus longues et les plus pénibles aussi.
En fait j'ai l'impression que le THC me donne accès à mon cerveau dans son entièreté. J'arrive à mieux analyser les choses, à répondre à une question complexe. Souvent je me souviens de certains éléments utiles ou non, comme un numéro compliqué dont je serais incapable de me souvenir sans THC.
Je vois aussi d'autres avantages dans le cannabis, plus pratiques : simple à consommer, dosages relativement faciles à faire, pas d'overdose possible et un regard moins dur de la société (pas le même regard quand on fume un joint ou quand on tape une trace).
Méchante plante
Le pire de ma consommation en terme d'effets négatifs c'était pendant le lycée. Je consommais occasionnellement avant, au lycée 3 à 4 jours dans la semaine minimum. Pendant 1 an et demi/2 ans j'arrivais à m'amuser en fumant des pétards mais cette consommation me faisait taper d'énormes phases de parano quasiment systématiquement. Beaucoup de parano des flics et aussi pas mal d'anxiété sociale. J'ai persévéré dans ma consommation car j'aimais vraiment cette molécule et j'ai réussi à me défaire de la parano. Maintenant le cannabis me s'étend beaucoup plus mais l'anxiété sociale se fait toujours sentir quand je consomme beaucoup.
Avec le recul, sans certitude, je pense que ce que j'ai vécu au lycée à cause du cannabis était des moments de psychose. Un peu plus inquiétant. J'avais une impression récurrente très forte qu'on pouvait voir, entendre ou lire mes pensées. Souvent, quand j'étais entouré de monde c'était très prenant, j'essayais de penser aux choses les plus affreuses possibles pour faire sortir les gens de ma tête. Ça à duré plusieurs mois, accompagné parfois d'autres pensées obsessionnelles.
Évidemment, c'est une molécule à laquelle j'ai développé une addiction. C'est dur parfois, comme pour toutes les dépendances. La culpabilité, le regard et les remarques des autres, l'argent et le temps investi. C'est aussi un moment où j'ai réalisé que j'avais une accoutumance, que je me suis rendu compte que je sélectionnais les activités qui me permettaient de fumer, avec les gens qui fumaient avec moi. Puis si personne veut je consomme seul. Cette addiction je l'ai aussi nourrit sur le long terme, avec une utilisation thérapeutique, récréative et fonctionnelle en même temps. À force la tolérance fait qu'on n'obtient plus d'effets satisfaisants.
Le cannabis s'est également installé et est devenu normal. Je me considère très souvent comme étant sobre sous THC. C'est un traitement de fond, je fais ma vie de tous les jours avec, une vie un peu moins chiante. En fait, c'est devenu une habitude tellement installée que l'idée d'une journée sans drogue me déprime d'avance. Et quand je me réveille au milieu de la nuit, ma première pensée est l'idée que je fumerai dans quelques heures, en me levant.
Je ne suis pas un spécialiste mais le cannabis bloque en gros les récepteurs qui nous disent qu'on a plus faim. Donc à force de fumer tout le temps, j'ai tout le temps faim. Mais ça coûte cher et j'aime bien garder une alimentation correcte et saine donc c'est rare que je me mette à manger tout ce qui me passe sous la main. Je mange donc des repas normaux mais j'ai rarement une sensation de satiété. C'est vraiment désagréable d'avoir tout le temps faim.
Les différents ROA
J'ai très longtemps fumé le cannabis, principalement de la résine mais à force beaucoup de weed aussi. Je ne vais pas m'étaler sur pourquoi c'est pas le meilleur moyen de conso (avec l'oral), il ya des topics sur ça. Je passe en ce moment progressivement au vapo afin d'arrêter le tabac. Au niveau des effets je préfère 1000 fois la vaporisation. Même si ça fait moins un rush par rapport au joint classique, c'est plus psychédélique (si pas de tabac) et personnellement, paradoxalement je trouve ça moins anxiogène.
Je me suis également fait une teinture avec les restes de résine vaporisée mais elle n'est pas très puissante. J'en referai une car c'est un mode de consommation que j'aime beaucoup et qui est assez pratique : on peut en consommer partout facilement et ça permet de réutiliser les matières vaporisées.
Concernant l'oral (la teinture c'est possible en oral mais je la consomme plutôt en sublingual), c'est un mode de consommation que j'utilise mais moins souvent en raison de la durée des effets et de la fatigue que ça engendre en général.
Les cannabinoïdes semi-synthétiques
Je les mets ici parce que les expériences que j'ai eu avec se rapprocher des effets du cannabis naturel.
THCP : j'ai goûté je crois 4 THCP différents. Fumés 3 ne font presque rien voir rien. Je n'ai pas essayé d'autres ROA sauf avec un vendu comme 'THCP+' en oral, je n'ai pas tenté de fumer car j'en ai très peu. En oral avec celui là j'ai tapé un trip d'environ 24h, fin des effets planants au bout de 30h. La molécule est très sympa, la montée a mis 3h environ pour arriver à un plateau qui a duré 20h environ. Je n'ai pas consommé de tabac ou de nicotine ce jour là. On note des effets très psychédéliques, assez anxiogènes et un bodyload marqué. D'habitude le cannabis me concentre, là c'était beaucoup plus compliqué voir impossible et parler et les interactions sociales étaient également difficiles.
∆9-THC : j'en avais acheté 10 sous forme de bonbons, dosés très fort, à 50mg. J'en ai pris pas mal de fois et c'est la molécule principale qu'on a dans le cannabis naturel. J'ai eu des trips très forts avec 1 ou 1 et demi, c'est assez comparable aux space cakes qu'on peut faire soit même.
'HSD' : nul, nul, nul, ça fait rien et on sait pas ce que c'est parce que le nom est commercial et ne correspond pas à une molécule. C'est vraiment du CBD, peut être un poil plus détendant. Je vais peut-être être le faire analyser d'ailleurs par curiosité.
Je compte faire analyser plusieurs échantillons bientôt, je ferai un retour sur les effets ressentis que je suis en train de noter et les pourcentages de THC des échantillons. Toi qui était intéressé en plus Sorence
