- Inscrit
- 30/10/11
- Messages
- 7 466
Cannabis
Le cannabis est une plante psychotrope principalement utilisée par l’humain en tant que drogue récréative dont on retrouve des traces d’utilisation par l’humain jusqu'en -3000 ans avant JC [1].
Connus sous plusieurs appellations tels que: weed, beuh, ganja, marijuana (et bien d’autres), le cannabis est composé de 483 éléments actifs différents [2]. Parmi ceux là, 85 sont des cannabinoïdes comme le tétrahydrocannabinol (THC), le cannabidiol (CBD) et le cannabinol (CBN).
Selon l’OFDT, le cannabis est de loin la substance illicite la plus consommée en France. En 2014, parmi les 18-64 ans, 42 % l’ont déjà expérimenté et 11 % déclarent en avoir consommé au cours de l’année . La proportion d’usagers au cours du mois atteint 6 %, ces usages étant principalement le fait des plus jeunes générations : 17 % des 18-25 ans ont fumé du cannabis au cours du dernier mois, 8 % en sont usagers réguliers et 4 % quotidiens.[3]
Sous-espèces
Il existe 2 sous-espèces psychotropes de cannabis, les sativas et les indicas. Chacunes possèdent des panels d’effets différents.
Formes:
Le cannabis se présente et se consomme sous plusieurs formes différentes. Chacune à ses particularités et concentrations de THC différentes. Il faut par contre garder à l’esprit, que ce sont des valeurs maximales qui sont présentés ici et non pas une moyenne.
Modes de consommations:
Fumer du cannabis:
Vaporiser du cannabis:
La vaporisation, qui est un mode de consommation sans combustion, consiste à faire chauffer du cannabis jusqu'à ce que les principes actifs se libèrent sous forme de vapeur. Pour cela on utilise un vaporisateur qui peut être méchanique (en utilisant d’une surface que l’on chauffe manuellement avec une source de chaleur, comme un briquet) ou électronique comme le Volcano. L’avantage d’un vaporisateur électronique est de pouvoir contrôler la température et ainsi rester en dessous des températures de combustions.
C’est le mode de consommation par voies aériennes le plus sûr en terme de risques sanitaires.
Attention cependant les effets sont différents d’un joint, plus intenses et plus longs.
Le taux d'absorption du THC se situe autour des 80% avec de grosses variations en fonction de la qualité des vaporisateurs.[ref]https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4718604/[/ref]
Manger du cannabis:
L'ingestion de cannabis est une des voies d'admission les moins toxiques. Les effets diffèrent, seront plus intenses, plus longs, et avec une tendance psychédélique plus marquée. Cela s'explique par la métabolisation du THC en 11-hydroxy-THC après son passage dans le foie.
Pour ce faire il est commun d’extraire le THC des plantes vers un corps gras, souvent du lait, du beurre (beurre de Marrakech) ou de l’huile (à ne pas confondre avec l’huile de cannabis) qui seront ajoutés à une préparation culinaire.
Il est important de noter que les effets peuvent parfois arriver au bout de deux heures
Le taux d'absorption du THC est d'environ 4−20%.[ref]https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC2689518/[/ref]
Dosages tête séchée à environ 20% de THC dans un joint
Dosage pour des variétés fortes en THC (Girl scoot cookies, Amnesia Haze, Purple Kush ….)
Dosages tête séchée à environ 20% de THC Vaporisée
Dosage pour des variétés fortes en THC(Girl scoot cookies, Amnesia Haze, Purple Kush ….)
Dosages tête séchée à environ 20% de THC Ingérées
Dosage pour des variétés fortes en THC(Girl scoot cookies, Amnesia Haze, Purple Kush ….)
Pour avoir une approximation de la teneur en THC de votre variété de cannabis, vous pouvez consulter ce site:
https://www.wikileaf.com/
Durée des effets
La durée des effets varie en fonction des doses consommées et de la puissance du produit utilisé ainsi que du métabolisme de chacun;
Par manques de données fiables au sujet de la vaporisation il est difficile de donner des chiffres pour la durée des effets. Cependant, beaucoup de consommateurs ont noté une montée plus longue parfois jusqu’à 15-20 minutes. Le plateau est souvent rapporté comme beaucoup plus long. avec des effets pouvant durer plus d’une heure avant de commencer à descendre. Le tableau sera cependant mis à jour dès que plus d’informations solides à ce sujet seront disponibles.
Effets
Le cannabis a beaucoup d'effets sur le corps et il est difficile d'en faire une liste exhaustive.
Il existe beaucoup de variétés différentes et chacune a ses spécificités. L'une pourra induire de l'anxiété et une autre la réduire. D’autant plus que les modes de consommations influencent grandement les effets. Le cannabis vaporisé sera plus puissant que le cannabis fumé. Et il sera aussi plus fréquent d’avoir des effets forts et psychédéliques avec le cannabis ingéré qu’avec les autres modes de consommation.
Sachant que chacun réagit différemment, certains effets peuvent paraître contradictoires, ou ne jamais apparaître pour un utilisateur, alors qu’ils serait fréquents pour un autre.
Effets physiques:
Conseils de réduction des risques lié à la consommation du cannabis
Interactions
Très Dangereuses:
Dangereuses
Risques modérés:
Faible risques et atténuation des effets
Faible risques et synergies
Statut légal
France:
Le cannabis est classé comme un stupéfiant, au même titre que la cocaïne ou l'héroïne. Son utilisation et sa possession sont passibles de 3750€ d'amende et d'un an d'emprisonnement [6]
Suisse:
Le cannabis contenant plus de 1 % de THC est considéré comme un stupéfiant au niveau fédéral.
La possession de moins de 10g de cannabis n’est pas considéré comme une infraction pénale. Elle est cependant punie d’une amande de 100 CHF. Le commerce de cannabis est passible de 3 ans d’emprisonnement et d’une amende. [7]
Belgique:
La détention, par un majeur (plus de 18 ans), de cannabis pour un usage personnel (au maximum trois grammes), ou d'une plante cultivée, doit constituer le degré le plus bas de la politique des poursuites. Sauf circonstances aggravantes ou trouble à l’ordre public.
Malgré cette faible priorité, un procès-verbal sera systématiquement dressé pour toute constatation de détention de cannabis [8]
Canada:
En cours de légalisation.
Nous vous invitons à vous renseigner par vous-même sur la légalité de ce produit dans votre pays et déclinons toutes responsabilités quant à l'utilisation de ces informations.
Addiction et tolérance:
Addiction physique:
Contrairement à une fausse idée souvent répandue, le cannabis n’est pas une drogue physiquement très addictive. Moins addictogène que le tabac, la caféine ou l’alcool elle n’est pas pour autant exempt de risques d’addiction [].
Une consomation exésive va habituer les récepteur cannabinoïdes à un apport constant en phytocannabinoïde, le THC par exemple. L’arrêt de la consommation privera ces récepteurs de phytocannabinoïdes. Ces derniers devront donc revenir à une production normale d’endocannabinoïde.
Il est important de noter qu’en France, il est très fréquent de mélanger du tabac avec le cannabis. Cette association peut provoquer une addiction physique à la nicotine chez les utilisateurs réguliers. Le consommateur risque alors d’associer son addiction à la consommation cannabis, tout particulièrement si chaque cigarette de la journée contient du cannabis. Si vous n'êtes pas un fumeur de tabac, il est mieux de consommer du cannabis sans tabac pour éviter de développer une addiction à la nicotine.
Il est important aussi de noter que le cannabis est une drogue qui rentre facilement dans les habitudes du consommateur, ce qui peut engendrer une dépendance psychologique chez les fumeurs réguliers. Se fixer des règles afin d'éviter de l'intégrer dans la vie de tous les jours permet de garder contrôle et recul sur sa consommation.
Tolérance:
La tolérance au cannabis s’installe rapidement, l’utilisation prolongée du cannabis incite les utilisateurs à augmenter leurs dosages afin d’obtenir les mêmes effets.
La tolérance commence à réduire au bout de 3 jours sans consommation. Elle sera divisée de moitié au bout d’une à deux semaines d'abstinence, et atteindra son niveau le plus bas à partir de 3 semaines. Certains utilisateurs font régulièrement des pauses de 3 semaines afin de pouvoir baisser leur tolérance et prendre du recul avec leur consommation. [9]
Sevrage
Il n’y a pas de risques physiques à stopper d’un coup sa consommation de cannabis.
Chez certains utilisateurs réguliers, des effets de sevrages peuvent se faire ressentir à l’arrêt de la consommation tels que:
Toxicité:
La vaporisation, bien que meilleure pour la santé peut provoquer des toux si les inhalations sont trop rapides, trop chaudes et trop denses en fumée.
Il peut parfois arriver qu’un utilisateur ressente des douleurs à la poitrine suite à de très longues inhalations ou le fait de garder la fumée pendant un temps trop long. Cela peut cependant aussi venir de la présence de coupe dans le produit consommé, ou de contaminations. De même ce peut aussi venir d’un manque d’hygiène envers les ustensile de consommation (pipe, bang, vaporisateur …).
Si ce genre de douleurs est intense il est conseillé de consulter un médecin, de même pour le manque de souffle, les tachycardie et les battement de cœurs irréguliers.
Pour l’instant peut d’études sont disponibles sur les effets du cannabis consommé seul a long terme. La vaporisation étant une pratique récente et encore peu répandu devrait permettre dans les années à venir d’avoir plus d’information sur ce sujet. Actuellement la meilleure recommandation possible pour un consommateur de cannabis soucieux de sa santé à long terme est de passer à la vaporisation, ou l’ingestion.
En outre, depuis 2004, la consommation régulière de cannabis (à partir d'une fois par semaine) sur plusieurs mois ou années est connue pour provoquer des symptômes tels que nausée, haut-le-cœur, vomissements, douleurs abdominales, le tout de façon cyclique et pouvant être temporairement calmé par une douche ou un bain chaud, mais les anti-émétiques seraient peu efficaces. Il s'agit d'hyperémèse cannabinoïde.
Peu de données épidémiologiques semblent disponibles en France, cependant un tiers des utilisateurs de plus de vingt jours par mois expérimentaient des symptômes, d'après un rapport des États-Unis. [ref]https://onlinelibrary.wiley.com/doi/full/10.1111/bcpt.12962[/ref]
Le syndrome n'est dans l'écrasante majorité des cas pas mortel, cependant deux cas de décès imputés à l'hyperémèse cannabinoïde sont à ce jour recensés.
Il est recommandé de beaucoup s'hydrater pour compenser les pertes lors des vomissements et des douches chaudes.
Les symptômes peuvent perdurer plusieurs semaines à quelques mois après l'arrêt complet de la consommation, qui reste le meilleur remède. Pourtant certains consommateurs non au courant de ce syndrome augmentent leur consommation lorsque les crises surviennent, pensant soulager la douleur mais accentuant le problème à terme.
De la capsaicine est parfois appliquée sur le ventre lors des crises, mais avec peu de preuves d'efficacité.
Des études de cas de traitements à l'haloperidol et olanzapine ont supprimé les symptômes. [ref]https://www.oiiq.org/syndrome-d-hyp...bi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC5851514/[/ref]
LD50 du THC:[11]
A ce jour, aucun décès impliquant une overdose de cannabis n’a été rapporté chez l’humain.
On estime qu’il faudrait consommer plus de 600kg de cannabis en 15 minutes.
Chimie et pharmacologie:
Le cannabis contient de nombreuses substances, mais seuls la pharamcologie du THC, du CBD et du CBN sera abordée.
Histoire:
On suppose que le cannabis à été l’une des première plantes domestiquée par l’humain. Des traces de son utilisations remontent à plus de 5000 ans en Roumanie. Il est très probable que la découverte de ses effets psychoactifs n’ait pas été par la consommation de cannabis, mais sous forme d’encens en le jetant dans du feu. Dans la même époque il semblerait qu’il ait été utilisé aussi en Chine pour luter contre la Malaria et les crampes menstruelles.
La transition entre l'encens et la pipe est très récente, elle date à peine de la fin du 15e siècle lorsque les Européens découvrirent la pratique de consommation de tabac des Indiens d’Amérique. La consommation de cannabis grâce à la pipe devint ainsi populaire, et cela prit donc peu de temps pour que l’humain s’en serve afin de consommer du cannabis.
Mais ce n’est que quelques siècles plus tard que la prohibition du cannabis fit ses premiers pas.
Entre les années 20 et les années 30, les États-Unis faisaient face à un marché noir florissant, et à l’échec de la prohibition de l’alcool. Harry Anslinger, supporté de près par les lobbies religieux, décide alors de s’attaquer au cannabis et lança une campagne massive de propagande sur fond de diffamation et de racisme. Il fût d’ailleurs rapidement rejoint par les lobby du coton et des textiles synthétiques.
Les journaux reprirent rapidement les arguments de cette campagne, et les consommateurs furent au final perçus comme des personnes violentes et psychologiquement incontrôlables.
En parallèle, la convention de Genève commence des 1925 à combattre le trafic de drogue à l’échelle mondiale, notamment l’opium, et le cannabis devient de plus en plus mentionné particulièrement par la Turquie et L’Égypte.
Puis en 1937, les États-Unis mirent en place le Marihuana Tax Act afin de combattre la hausse de popularité du cannabis, rendant sa possession illégale et criminelle à l’exception de l’utilisation médicale et industrielle.
Par la suite, en juillet 1971, les États-Unis dirigés par Nixon déclareront la guerre à la drogue. Le pays entreprend alors une démarche de répression intense contre les consommateurs de drogues illégales, et le cannabis devient alors une substance classé dans l’annexe I. Ce qui signifie qu’elle n’a aucune propriété médicale et un potentiel d’abus avéré malgré ses millénaires d’utilisation.
Rapidement le reste du monde emboîte le pas, la Guerre contre la drogue fut déclarée.
Pourtant, 5 ans plus tard en 1976, la Hollande est le premier pays d’Europe à décriminaliser le cannabis. Son utilisation à titre personnel devient ainsi légale dans les coffee shops.
Voyant que la guerre contre les drogues n’améliorait en rien sa progression et son contrôle, le Colorado légalise l’utilisation récréationnelle du cannabis et crée le premier marché récréationnel de cannabis légal pour adultes.
De nos jours de nombreux pays légalisent et sont en cours de légalisation du cannabis. Que ce soit à usage récréatif ou médical, force est de reconnaître que sa popularité ne cesse de grandir et qu’il ne peut être contrôlé efficacement par une prohibition. D’autant plus que les recherches actuelles des vertus médicales du cannabis en font un élément de plus en plus difficile à ignorer en médecine.
Trip reports:
http://www.psychonaut.com/thc/42824-mini-tr-explorer-les-limites-du-thc-gouter-au-bad.html
http://www.psychonaut.com/thc/57301-vaporisation-le-calme-apres-la-tempete.html
http://www.psychonaut.com/thc/56523-amnesia-pure-pure-angoisse.html
http://www.psychonaut.com/thc/57629-tr-space-cakes-surprenants-indomptables.html
http://www.psychonaut.com/thc/47456-un-salut-venu-dailleurs.html
Pour plus de récits et de trips reports sur le cannabis:
- Cannabis
Liens et sources:
Le cannabis est une plante psychotrope principalement utilisée par l’humain en tant que drogue récréative dont on retrouve des traces d’utilisation par l’humain jusqu'en -3000 ans avant JC [1].
Connus sous plusieurs appellations tels que: weed, beuh, ganja, marijuana (et bien d’autres), le cannabis est composé de 483 éléments actifs différents [2]. Parmi ceux là, 85 sont des cannabinoïdes comme le tétrahydrocannabinol (THC), le cannabidiol (CBD) et le cannabinol (CBN).
Selon l’OFDT, le cannabis est de loin la substance illicite la plus consommée en France. En 2014, parmi les 18-64 ans, 42 % l’ont déjà expérimenté et 11 % déclarent en avoir consommé au cours de l’année . La proportion d’usagers au cours du mois atteint 6 %, ces usages étant principalement le fait des plus jeunes générations : 17 % des 18-25 ans ont fumé du cannabis au cours du dernier mois, 8 % en sont usagers réguliers et 4 % quotidiens.[3]
Sous-espèces
Il existe 2 sous-espèces psychotropes de cannabis, les sativas et les indicas. Chacunes possèdent des panels d’effets différents.
- Les sativas: possèdent des effets que l'on qualifie de « high ». Ils sont plus énergétiques et cérébraux et possèdent une tendance psychédélique plus marquée. Exemple de variétés: Sour diesel, Jack Herer, Durban Poison
- Les indicas: possèdent des effets que l'on qualifie de « stone ». Ils sont plus physiques et relaxants. La plupart du temps les variétés à fort taux de CBD sont des indicas. Exemple de variétés: Northern Light, Master Kush, Purple Kush
Formes:
Le cannabis se présente et se consomme sous plusieurs formes différentes. Chacune à ses particularités et concentrations de THC différentes. Il faut par contre garder à l’esprit, que ce sont des valeurs maximales qui sont présentés ici et non pas une moyenne.
- Fleurs séchées: aussi appelées têtes, sont la forme brute de cannabis. Peut atteindre jusqu'à 30% de THC
- Pollen: aussi appellé skuff ou kief, ce sont des petit cristaux qui contiennent une grande quantité de terpènes et cannabinoïdes. Peut atteindre jusqu'à 60% de THC
- Haschisch: aussi appelé shit, c’est une pâte à base de résine de cannabis qui est fabriqué à base de têtes séchées et tamisées afin de récupérer la résine contenue dans le pollen pour en former un bloc. Peut atteindre jusqu'à 60% de THC /!\ Le haschisch est la forme de cannabis le plus souvent coupé avec différents agents parfois très toxiques, comme le cirage, le henné ou la paraffine /!\
- Huile de de cannabis: elle est issue d'une extraction chimique à l'aide d’un solvant ou d’un gaz. L’huile une fois cristallisée (Shatter) devient la forme la plus concentrée en THC. Peut atteindre jusqu'à 90% de THC sous forme cristallisée
- Les spices et autres alternatives“légales” au cannabis ne sont en rien du cannabis. Ce sont des cannabinoïdes de synthèse qui ne sont pas sans dangers ! Leurs dosages et leurs effets sont différents du cannabis.
Modes de consommations:
Fumer du cannabis:
- Le joint: c’est la forme la plus classique et rependu pour consommer du cannabis. C'est une cigarette à base de têtes séchées ou de haschisch, à laquelle du tabac est souvent ajouté afin de faciliter la combustion et augmenter sa vitesse d'absorption. L'ajout de tabac augmente fortement les risques sanitaires et d'addiction. Le taux d'absorption du THC est d'environ 25–30% . [ref]https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4718604/[/ref]
[*]La pipe: Elle peut être utilisé pour fumer le cannabis avec ou sans tabac. Le taux d'absorption du THC est d'environ 30%.[ref]https://bit.ly/2GbVvkJ[/ref]
[*]Chillum: traditionnellement fait d’argile (mais aussi de bois ou de pierre). C’est une pipe conique avec un pierre insérée à l’intérieur en guise de filtre. Le taux d'absorption du THC est le même que pour la pipe, soit 30%
[*]La pipe à eau: aussi appelée bang/bong ou douille, la fumée est filtrée et refroidie en passant dans l'eau. Cette méthode favorise de grandes quantités de fumée absorbée par une seule inhalation, ce qui provoque un “rush” des effets. Les risques sanitaires de ce moyen de consommation sont accrus. Le taux d'absorption du THC est d'environ 20%.[ref]https://archives.drugabuse.gov/sites/default/files/monograph99.pdf[/ref]
[/ref][/ref][/ref]
Vaporiser du cannabis:
La vaporisation, qui est un mode de consommation sans combustion, consiste à faire chauffer du cannabis jusqu'à ce que les principes actifs se libèrent sous forme de vapeur. Pour cela on utilise un vaporisateur qui peut être méchanique (en utilisant d’une surface que l’on chauffe manuellement avec une source de chaleur, comme un briquet) ou électronique comme le Volcano. L’avantage d’un vaporisateur électronique est de pouvoir contrôler la température et ainsi rester en dessous des températures de combustions.
C’est le mode de consommation par voies aériennes le plus sûr en terme de risques sanitaires.
Attention cependant les effets sont différents d’un joint, plus intenses et plus longs.
Le taux d'absorption du THC se situe autour des 80% avec de grosses variations en fonction de la qualité des vaporisateurs.[ref]https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4718604/[/ref]
Manger du cannabis:
L'ingestion de cannabis est une des voies d'admission les moins toxiques. Les effets diffèrent, seront plus intenses, plus longs, et avec une tendance psychédélique plus marquée. Cela s'explique par la métabolisation du THC en 11-hydroxy-THC après son passage dans le foie.
Pour ce faire il est commun d’extraire le THC des plantes vers un corps gras, souvent du lait, du beurre (beurre de Marrakech) ou de l’huile (à ne pas confondre avec l’huile de cannabis) qui seront ajoutés à une préparation culinaire.
Il est important de noter que les effets peuvent parfois arriver au bout de deux heures
Le taux d'absorption du THC est d'environ 4−20%.[ref]https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC2689518/[/ref]
Dosages tête séchée à environ 20% de THC dans un joint
Dosage pour des variétés fortes en THC (Girl scoot cookies, Amnesia Haze, Purple Kush ….)
Dosages tête séchée à environ 20% de THC Vaporisée
Dosage pour des variétés fortes en THC(Girl scoot cookies, Amnesia Haze, Purple Kush ….)
Dosages tête séchée à environ 20% de THC Ingérées
Dosage pour des variétés fortes en THC(Girl scoot cookies, Amnesia Haze, Purple Kush ….)
Pour avoir une approximation de la teneur en THC de votre variété de cannabis, vous pouvez consulter ce site:
https://www.wikileaf.com/
Durée des effets
La durée des effets varie en fonction des doses consommées et de la puissance du produit utilisé ainsi que du métabolisme de chacun;
Par manques de données fiables au sujet de la vaporisation il est difficile de donner des chiffres pour la durée des effets. Cependant, beaucoup de consommateurs ont noté une montée plus longue parfois jusqu’à 15-20 minutes. Le plateau est souvent rapporté comme beaucoup plus long. avec des effets pouvant durer plus d’une heure avant de commencer à descendre. Le tableau sera cependant mis à jour dès que plus d’informations solides à ce sujet seront disponibles.
Effets
Le cannabis a beaucoup d'effets sur le corps et il est difficile d'en faire une liste exhaustive.
Il existe beaucoup de variétés différentes et chacune a ses spécificités. L'une pourra induire de l'anxiété et une autre la réduire. D’autant plus que les modes de consommations influencent grandement les effets. Le cannabis vaporisé sera plus puissant que le cannabis fumé. Et il sera aussi plus fréquent d’avoir des effets forts et psychédéliques avec le cannabis ingéré qu’avec les autres modes de consommation.
Sachant que chacun réagit différemment, certains effets peuvent paraître contradictoires, ou ne jamais apparaître pour un utilisateur, alors qu’ils serait fréquents pour un autre.
Effets physiques:
- Euphorie
- Relaxation
- Stimulation de l’appétit
- Suppression de l’appétit
- Réduction de certaines douleurs comme les maux de tête ou les maux de dos
- Sédation
- Légère stimulation
- Vasodilatation
- Augmentation légère du rythme cardiaque
- Tachycardie (surtout mélangé avec du tabac)
- Nausées
- Suppression des nausées
- Difficulté à coordonner des mouvements
- Toux
- Sensations tactiles modifiées
- Bouche sèche
- Yeux rouges
- Pupilles dilatées.
- Tremblements
- Sueurs
- Modification intense de la gravité
- Spasmes
- Stimulation de la créativité
- Changement dans l’organisation des pensées
- Facilité d’introspection
- Changement dans la perception des sens
- Fou rire
- Réduction de l’anxiété et du stress
- Augmentation de l’anxiété et du stress
- Association plus fluide des idées
- Mémoire moins performante et fil des pensées plus long
- Immersion plus facile dans les activités
- Confusion
- Envie de dormir
- Risques de précipiter des troubles psychologiques latents ou déjà existants
- Dilatation temporelle
- Paranoïa
- Crises de panique
- Déréalisation
- Dépersonnalisation
- Sentiment d’oppression
- Vision troublée
- Augmentation de la sensibilité à la lumière
- Changements dans la perception des couleurs
- Hallucinations dans la vision périphérique
- Visuels les yeux fermés (CEV)
- Patterns géométriques en 2D
- Synesthésies
Conseils de réduction des risques lié à la consommation du cannabis
- La consommation de cannabis avant 25 ans peut avoir des conséquences sur le cerveau. Consommer régulièrement avant cet âge-là peut nuire à son développement, particulièrement pour les moins de 20 ans chez qui les effets négatifs risquent de ne pas être réversibles à long terme (contrairement aux adultes).
- Fumer du cannabis endommage les poumons même en l’absence de tabac. La vaporisation réduit considérablement ces risques.
- Évitez d’utiliser le Bang à cause des dangers sanitaires accrus avec ce mode de consommation. Si vous souhaitez tout de même consommer ainsi, pensez à régulièrement nettoyer votre bang et changer l’eau à chaque session.
- Ne conduisez pas sous l'emprise de psychotropes, en plus du danger que cela représente pour vous et les autres usagers de la routes, la conduite sous stupéfiant en France est interdite et lourdement sanctionnée.
- Lors d'un contrôle routier par les forces de l'ordre, le cannabis est détectable dans la salive jusqu'à 24 heures après la dernière consommation pour un fumeur régulier. Même si vous n'êtes plus sous l'emprise de la drogue et que vous passez un test de dépistage positif, vous serez quand même sanctionné.
- Si vous avez une prédisposition ou souffrez de maladie psychiatrique (vous-même ou un membre de votre famille), l'utilisation de cannabis pourrait précipiter une maladie latente ou amplifier une maladie déjà existante.
- Espacez vos prises et surveillez vos dosages. Posez vous des limites pour ne pas développer de tolérance ou de dépendance. Pensez à faire des pauses de quelques semaines régulièrement.
- Ne consommez pas des drogues par pression sociale.
- Afin que vos expériences soient les plus positives possibles, évitez de consommer si vous n'êtes pas avec des personnes de confiance, ou si le lieu et le moment ne vous paraissent pas appropriés.
Interactions
- Psychédéliques: les psychédéliques ont une forte synergie avec le cannabis. Les effets visuels seront alors plus intenses et le cannabis risque d’augmenter la confusion et l'anxiété. Il est préférable de ne pas consommer de cannabis en même temps que la découverte d’un psychédélique. Exemples de psychédéliques: LSD, Champignons à psilocybine, 2C-B, Mescaline, DMT …
- Dissociatifs : les dissociatifs ont une relation synergique avec le cannabis. Il faut s'attendre à une augmentation de la confusion, de l'anxiété, des visuels et de la dissociation. Exemples de dissociatifs: Ketamine, PCP, MXE, DXM, DCK ….
- Stimulants : mélangé avec des stimulants, le cannabis a tendance à augmenter l'anxiété et les boucles de pensées. Vouloir fumer un joint pour calmer les effets de stimulants un peu trop forts peut s'avérer être une mauvaise idée. Exemples de stimulants: Cocaine, Amphétamine(speed), MDMA, 4-FA, 3-MMC …
Très Dangereuses:
- Aucune
Dangereuses
- Aucune
Risques modérés:
- Champignons : synergie forte et imprévisible entre les psychédélique et le cannabis.
- LSD : synergie forte et imprévisible entre les psychédélique et le cannabis.
- DMT : synergie forte et imprévisible entre les psychédélique et le cannabis.
- Mescaline : synergie forte et imprévisible entre les psychédélique et le cannabis.
- DOx : synergie forte et imprévisible entre les psychédélique et le cannabis.
- NBOMes : synergie forte et imprévisible entre les psychédélique et le cannabis.
- 2C-x : synergie forte et imprévisible entre les psychédélique et le cannabis.
- 2C-T-x : synergie forte et imprévisible entre les psychédélique et le cannabis.
- αMT : synergie forte et imprévisible entre les psychédélique et le cannabis.
- 5-MeO-xxT : synergie forte et imprévisible entre les psychédélique et le cannabis.
- Amphétamines : les stimulants augmentent l'anxiété et les boucles de pensées.
- Cocaine : les stimulants augmentent l'anxiété et les boucles de pensées
- Tabac : léger effet stimulant du tabac, augmente le rythme cardiaque et provoque un léger flash. Augmente grandement les risques d’addictions
Faible risques et atténuation des effets
- Benzodiazépines
Faible risques et synergies
- Kétamine : augmentation de la confusion, de l'anxiété, des visuels et de la dissociation.
- MXE : augmentation de la confusion, de l'anxiété, des visuels et de la dissociation.
- DXM : augmentation de la confusion, de l'anxiété, des visuels et de la dissociation.
- PCP : augmentation de la confusion, de l'anxiété, des visuels et de la dissociation.
- N2O : des hallucinations sonores et visuelles peuvent se produire, ainsi qu’une désorientation et une perte d’équilibre.
- MDMA : les grosses quantités de cannabis en combinaison avec de la MDMA peuvent provoquer des expériences fortes et imprévisibles. Il est préférable d’utiliser le cannabis vers la fin des effets de la MDMA.
- Alcohol : en excès ce combo peut provoquer des nausées.
- GHB/GBL
- Opioides
- Tramadol
- MAOIs
Statut légal
France:
Le cannabis est classé comme un stupéfiant, au même titre que la cocaïne ou l'héroïne. Son utilisation et sa possession sont passibles de 3750€ d'amende et d'un an d'emprisonnement [6]
Suisse:
Le cannabis contenant plus de 1 % de THC est considéré comme un stupéfiant au niveau fédéral.
La possession de moins de 10g de cannabis n’est pas considéré comme une infraction pénale. Elle est cependant punie d’une amande de 100 CHF. Le commerce de cannabis est passible de 3 ans d’emprisonnement et d’une amende. [7]
Belgique:
La détention, par un majeur (plus de 18 ans), de cannabis pour un usage personnel (au maximum trois grammes), ou d'une plante cultivée, doit constituer le degré le plus bas de la politique des poursuites. Sauf circonstances aggravantes ou trouble à l’ordre public.
Malgré cette faible priorité, un procès-verbal sera systématiquement dressé pour toute constatation de détention de cannabis [8]
Canada:
En cours de légalisation.
Nous vous invitons à vous renseigner par vous-même sur la légalité de ce produit dans votre pays et déclinons toutes responsabilités quant à l'utilisation de ces informations.
Addiction et tolérance:
Addiction physique:
Contrairement à une fausse idée souvent répandue, le cannabis n’est pas une drogue physiquement très addictive. Moins addictogène que le tabac, la caféine ou l’alcool elle n’est pas pour autant exempt de risques d’addiction [].
Une consomation exésive va habituer les récepteur cannabinoïdes à un apport constant en phytocannabinoïde, le THC par exemple. L’arrêt de la consommation privera ces récepteurs de phytocannabinoïdes. Ces derniers devront donc revenir à une production normale d’endocannabinoïde.
Il est important de noter qu’en France, il est très fréquent de mélanger du tabac avec le cannabis. Cette association peut provoquer une addiction physique à la nicotine chez les utilisateurs réguliers. Le consommateur risque alors d’associer son addiction à la consommation cannabis, tout particulièrement si chaque cigarette de la journée contient du cannabis. Si vous n'êtes pas un fumeur de tabac, il est mieux de consommer du cannabis sans tabac pour éviter de développer une addiction à la nicotine.
Il est important aussi de noter que le cannabis est une drogue qui rentre facilement dans les habitudes du consommateur, ce qui peut engendrer une dépendance psychologique chez les fumeurs réguliers. Se fixer des règles afin d'éviter de l'intégrer dans la vie de tous les jours permet de garder contrôle et recul sur sa consommation.
Tolérance:
La tolérance au cannabis s’installe rapidement, l’utilisation prolongée du cannabis incite les utilisateurs à augmenter leurs dosages afin d’obtenir les mêmes effets.
La tolérance commence à réduire au bout de 3 jours sans consommation. Elle sera divisée de moitié au bout d’une à deux semaines d'abstinence, et atteindra son niveau le plus bas à partir de 3 semaines. Certains utilisateurs font régulièrement des pauses de 3 semaines afin de pouvoir baisser leur tolérance et prendre du recul avec leur consommation. [9]
Sevrage
Il n’y a pas de risques physiques à stopper d’un coup sa consommation de cannabis.
Chez certains utilisateurs réguliers, des effets de sevrages peuvent se faire ressentir à l’arrêt de la consommation tels que:
- Crises d’anxiété
- Sueurs
- Pertes d’appétit
- Somnolences
- Baisses de motivation
- Insomnies
- Tremblements
- …
Toxicité:
- Court terme:
La vaporisation, bien que meilleure pour la santé peut provoquer des toux si les inhalations sont trop rapides, trop chaudes et trop denses en fumée.
Il peut parfois arriver qu’un utilisateur ressente des douleurs à la poitrine suite à de très longues inhalations ou le fait de garder la fumée pendant un temps trop long. Cela peut cependant aussi venir de la présence de coupe dans le produit consommé, ou de contaminations. De même ce peut aussi venir d’un manque d’hygiène envers les ustensile de consommation (pipe, bang, vaporisateur …).
Si ce genre de douleurs est intense il est conseillé de consulter un médecin, de même pour le manque de souffle, les tachycardie et les battement de cœurs irréguliers.
- Long terme:
Pour l’instant peut d’études sont disponibles sur les effets du cannabis consommé seul a long terme. La vaporisation étant une pratique récente et encore peu répandu devrait permettre dans les années à venir d’avoir plus d’information sur ce sujet. Actuellement la meilleure recommandation possible pour un consommateur de cannabis soucieux de sa santé à long terme est de passer à la vaporisation, ou l’ingestion.
En outre, depuis 2004, la consommation régulière de cannabis (à partir d'une fois par semaine) sur plusieurs mois ou années est connue pour provoquer des symptômes tels que nausée, haut-le-cœur, vomissements, douleurs abdominales, le tout de façon cyclique et pouvant être temporairement calmé par une douche ou un bain chaud, mais les anti-émétiques seraient peu efficaces. Il s'agit d'hyperémèse cannabinoïde.
Peu de données épidémiologiques semblent disponibles en France, cependant un tiers des utilisateurs de plus de vingt jours par mois expérimentaient des symptômes, d'après un rapport des États-Unis. [ref]https://onlinelibrary.wiley.com/doi/full/10.1111/bcpt.12962[/ref]
Le syndrome n'est dans l'écrasante majorité des cas pas mortel, cependant deux cas de décès imputés à l'hyperémèse cannabinoïde sont à ce jour recensés.
Il est recommandé de beaucoup s'hydrater pour compenser les pertes lors des vomissements et des douches chaudes.
Les symptômes peuvent perdurer plusieurs semaines à quelques mois après l'arrêt complet de la consommation, qui reste le meilleur remède. Pourtant certains consommateurs non au courant de ce syndrome augmentent leur consommation lorsque les crises surviennent, pensant soulager la douleur mais accentuant le problème à terme.
De la capsaicine est parfois appliquée sur le ventre lors des crises, mais avec peu de preuves d'efficacité.
Des études de cas de traitements à l'haloperidol et olanzapine ont supprimé les symptômes. [ref]https://www.oiiq.org/syndrome-d-hyp...bi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC5851514/[/ref]
LD50 du THC:[11]
- Rats: 666mg/kg (oral) - 29mg/kg (intraveinal)
- Souris: 482mg/kg (oral) - 42mg/kg (intraveinal)
- Singe: 3150mg/kg (oral) - 125mg/kg (intraveinal)
- Humain: ???mg/kg
- Chien: 525mg/kg (oral)
A ce jour, aucun décès impliquant une overdose de cannabis n’a été rapporté chez l’humain.
On estime qu’il faudrait consommer plus de 600kg de cannabis en 15 minutes.
Chimie et pharmacologie:
Le cannabis contient de nombreuses substances, mais seuls la pharamcologie du THC, du CBD et du CBN sera abordée.
- Le THC se fixe en tant qu’agoniste principalement sur les récepteurs CB1 (Ki de 10 nM), mais également sur les récepteurs CB2, bien que l’affinité soit plus faible (Ki de 24 nM). Aucune affinité avec d’autres récepteurs n’est connue. L’activation de ces récepteurs par le THC entraine un flot de dopamine. Le THC influence aussi les récepteurs opioides mu et sigma, même s’il n’a pas d’affinité directe avec. Il s’agit donc d’un modulateur allostérique.
- Le CBD quant à lui se fixe sur les récepteurs CB1 et CB2 avec une affinité bien plus faible (Ki introuvable), mais agit comme antagoniste, et c’est pour cela qu’il est considéré comme anti-psychotique. Malgré cela, le CBD pourrait se fixer à d’autres récepteurs cannabinoides (notamment le GPR55) et augmenter la densité et la quantité des récepteurs CB1, ce qui pourrait donc améliorer les effets du THC, même si ce mécanisme n’est pas encore très clair. Le CBD est également un inhibiteur de certaines enzymes dans le foie et augmente donc la durée d’action du THC. Il a aussi un effet sur les récepteurs 5-HT1a, ce qui explique sa neuroprotectivité et son action anxiolytique.
- Le CBN est un agoniste partiel des récepteurs CB1 (Ki de 261) et CB2 (Ki de 120 nM), qui a cependant une affinité bien plus faible que le THC. Il est considéré comme ayant peu ou pas d’effet psychotrope.
Histoire:
On suppose que le cannabis à été l’une des première plantes domestiquée par l’humain. Des traces de son utilisations remontent à plus de 5000 ans en Roumanie. Il est très probable que la découverte de ses effets psychoactifs n’ait pas été par la consommation de cannabis, mais sous forme d’encens en le jetant dans du feu. Dans la même époque il semblerait qu’il ait été utilisé aussi en Chine pour luter contre la Malaria et les crampes menstruelles.
La transition entre l'encens et la pipe est très récente, elle date à peine de la fin du 15e siècle lorsque les Européens découvrirent la pratique de consommation de tabac des Indiens d’Amérique. La consommation de cannabis grâce à la pipe devint ainsi populaire, et cela prit donc peu de temps pour que l’humain s’en serve afin de consommer du cannabis.
Mais ce n’est que quelques siècles plus tard que la prohibition du cannabis fit ses premiers pas.
Entre les années 20 et les années 30, les États-Unis faisaient face à un marché noir florissant, et à l’échec de la prohibition de l’alcool. Harry Anslinger, supporté de près par les lobbies religieux, décide alors de s’attaquer au cannabis et lança une campagne massive de propagande sur fond de diffamation et de racisme. Il fût d’ailleurs rapidement rejoint par les lobby du coton et des textiles synthétiques.
Les journaux reprirent rapidement les arguments de cette campagne, et les consommateurs furent au final perçus comme des personnes violentes et psychologiquement incontrôlables.
En parallèle, la convention de Genève commence des 1925 à combattre le trafic de drogue à l’échelle mondiale, notamment l’opium, et le cannabis devient de plus en plus mentionné particulièrement par la Turquie et L’Égypte.
Puis en 1937, les États-Unis mirent en place le Marihuana Tax Act afin de combattre la hausse de popularité du cannabis, rendant sa possession illégale et criminelle à l’exception de l’utilisation médicale et industrielle.
Par la suite, en juillet 1971, les États-Unis dirigés par Nixon déclareront la guerre à la drogue. Le pays entreprend alors une démarche de répression intense contre les consommateurs de drogues illégales, et le cannabis devient alors une substance classé dans l’annexe I. Ce qui signifie qu’elle n’a aucune propriété médicale et un potentiel d’abus avéré malgré ses millénaires d’utilisation.
Rapidement le reste du monde emboîte le pas, la Guerre contre la drogue fut déclarée.
Pourtant, 5 ans plus tard en 1976, la Hollande est le premier pays d’Europe à décriminaliser le cannabis. Son utilisation à titre personnel devient ainsi légale dans les coffee shops.
Voyant que la guerre contre les drogues n’améliorait en rien sa progression et son contrôle, le Colorado légalise l’utilisation récréationnelle du cannabis et crée le premier marché récréationnel de cannabis légal pour adultes.
De nos jours de nombreux pays légalisent et sont en cours de légalisation du cannabis. Que ce soit à usage récréatif ou médical, force est de reconnaître que sa popularité ne cesse de grandir et qu’il ne peut être contrôlé efficacement par une prohibition. D’autant plus que les recherches actuelles des vertus médicales du cannabis en font un élément de plus en plus difficile à ignorer en médecine.
Trip reports:
http://www.psychonaut.com/thc/42824-mini-tr-explorer-les-limites-du-thc-gouter-au-bad.html
http://www.psychonaut.com/thc/57301-vaporisation-le-calme-apres-la-tempete.html
http://www.psychonaut.com/thc/56523-amnesia-pure-pure-angoisse.html
http://www.psychonaut.com/thc/57629-tr-space-cakes-surprenants-indomptables.html
http://www.psychonaut.com/thc/47456-un-salut-venu-dailleurs.html
Pour plus de récits et de trips reports sur le cannabis:
- Cannabis
Liens et sources:
- https://books.google.fr/books?id=Mjn6sCiHoFIC&pg=PA36&redir_esc=y#v=onepage&q&f=false
- https://books.google.co.uk/books?id=qH-2Lj9x7L4C&pg=PP28&redir_esc=y&hl=fr#v=onepage&q&f=false
- Cannabis - Synthèse des connaissances - OFDT
- https://archives.drugabuse.gov/pdf/monographs/42.pdf
- http://cannakb.com/assets/articles/...ss cannabis delivery system a pilot study.pdf
- https://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006072665&idArticle=LEGIARTI000006688171&dateTexte=&categorieLien=cid
- https://www.admin.ch/opc/fr/federal-gazette/2012/7539.pdf
- https://justice.belgium.be/fr/themes_et_dossiers/securite_et_criminalite/drogues/cannabis
- https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/21747398
- http://tabacologie-fnrs.be/files/Tabacetreponsesimmunitaires.pdf
- https://chem.nlm.nih.gov/chemidplus/name/thc
- http://www.psychonaut.com/cannabis-fr/54187-terpenoides-flavonoides-et-temperature-de-vapes.html
- https://www.zamnesia.fr/blog-presentation-des-terpenes-myrcene-n1067
- https://www.zamnesia.fr/content/284-temperatures-de-vaporisation-pour-le-cannabis
- https://www.psychoactif.org/forum/t...des-les-flavonoides-terpenes-terpenoides.html
- https://www.medicalmarijuana.com/expert/cannabinoid-compounds/
- Terpenes and Terpenoids in CANNABIS - Info