M
Monsieur Mouette
Guest
Un samedi. Un event Trance annulé. Un appart'. Sludge, moi, Ma, Ca, Co, et ?.
? est une personne, juste je me rappelle pas de comment elle s'appelle. Bref, Sludge avait brillamment prévu du carburant ; ça s'est répartis dans nos gosiers comme suit.
Sludge : 70 mg.
Moi : 70 mg.
Ca : 50 mg.
Co : 50 mg.
? : 30 mg. (35 ?)
S&S : un appartement, de la Trance à faible volume, des lumières tamisées, de la (super bonne) bouffe, des gens qui aiment se marrer.
Je vais pas faire une grosse tartine pour ce TR ; j'ai pas grand chose à raconter, j'ai oublié les trois quarts de toutes les conneries qu'on a racontées, juste c'était vraiment, vraiment ultra-drôle. Récréatif, pour sûr ; bref. On va trier un peu.
VISUS :
A 1h après la prise, ça commençait salement à se préciser. Je me souviens surtout de belles vagues véloces en vision périphériques, aux couleurs ondoyantes, chaudes, qui correspondaient à une sensation de mouvement sur les pores de ma peau, presque une humanisation de la molécule, comme ce qui peut avoir lieu avec Sally, mais en beaucoup beaucoup moins flagrant. Cependant, l'impression d'être "drivé" est quand même bien présente. Je n'ai réellement pas su orienter mon trip, je me suis complètement laissé dominer. Bref, pour clore sur les visus, ça donne des OEV colorés, rien de trop franc sur ce qu'on regarde directement mais en périphérie ça bave de partout, ça fonce, ça tourne, ça recule, les couleurs miroitent, ne changent pas mais s'accentuent, se nuancent, se mélangent un poil. Les CEV... Oh la vache. J'ai pas eu l'occasion de fermer beaucoup les yeux, mais à chaque fois c'était grosse balle. Ultra-précis, en haute définition si j'ose dire ; plein de motifs variés, plein de couches en surimpression, des scènes extrêmement riches de motifs (pour ma part) complètement abstraits, très géométriques. Voilà pour les visus.
MENTAL :Rien d'introspectif. Pas du tout coupé de la réalité. Mais je tournais quand même en bourrique. Deux possibilités, sous 2C-D, si je décidais de parler pour raconter une connerie.
1 : la molécule est d'accord. Je fais ma sortie, qui tombait trop bien, juste là où il fallait, j'explose de rire, c'est un win.
2 : la molécule n'est pas d'accord. Je commence à parler, et finis comme ça : "Nan mais en fait... Ouais... Pasque tu vois, c'est, euuuh.... Enfin c'est bien, quoi. - ............... (BLANC DE LA HONTE)" Game over.
Mais à part l'effet boucle qui me coupait des fois totalement des discussions en cours, Sludge m'avait prévenu, c'est pas l'intérêt premier de cette molécule.
PHYSIQUE :
C'est le gros défaut de la substance. Putain qu'est-ce que ça tend. Pas possible de rester à sa place trop longtemps, pas possible de détendre son corps, j'ai eu des grosses crispations toute la soirée, pendant tout le processus montée-plateau-descente c'était pas grave pour quelqu'un qui a décidé que c'était pas grave, mais putain ça peut vite casser le truc, j'ai eu aucun repos physique pendant toute la durée du trip. Alors bon, ça dure pas long, on a mangé les paras vers 23h, à 5-6h tout le monde dormait. Et c'est ça l'avantage : vache qu'est-ce que j'ai bien dormi après ! Aucune envie de redrop, une descente clean, tu sens que ça s'en va, mais c'est pas grave, la fatigue prend le dessus, et boum, dodo. Je dirais peut-être même que quand la fin arrive, c'est bienvenu, et ça soulage. On sent pas mal le côté amphétaminique.
Bref, en conclusion, je dirais que le 2C-D est une substance intéressante visuellement et pour le potentiel de discussions complètement barrées ; de plus, elle est "safe" en sortie. Dehors, j'ai toujours regardé gauche-droite avant de traverser, évité les coins où ça me faisait chier d'aller, ça pose aucun problème (bon, quand même quelques petites complpications des fois, notamment pour descendre CE PUTAIN D'ESCALIER QUI S'ARRETAIT JAMAIS dans l'immeuble, alors qu'il y avait à peine trois étages. C'était une galère pas possible.).
Par contre, à ne pas mettre dans toutes les mains. ?, qui avait pris 30 mg (35 ?), nous a lâchés justement dans la descente infernale d'escalier, et Co l'a ramenée à l'appart ensuite. Donc bien garder à l'esprit qu'au final, il y a un décalage certain entre les visus, qui sont intéressants et chouettes sans être bouleversants, et le côté physique, où on ne se relâche vraiment jamais mais en même temps on n'est pas non plus à bloc avec son corps, prêts à danser, à courir, à sauter partout. Toujours entre. C'est jamais clair. Donc ça peut griller la résistance de quelqu'un de pas trop initié aux psychés assez vite. Voilà pour la RDR.
Quelques petits souvenirs, comme ça :
En fin de soirée, on rentre dans l'ascenseur. Je vois une étiquette avec marqué "6 personnes, 400 kgs" ou un truc comme ça, et je m'exclame : " - 400 kgs ?? C'est pas moi !!"
Co qui mime une intro d'Alea Jacta Est. "EN FORMATIOOOOONNNNNN !!!! ....... to-rtue." A voir, c'était... priceless.
Tout ce trip autour des situations de teuf vécues, la Guerre du Hadra 2012, la boue, le dégueu, le sale, le speed-bière con qui fait "BIMBIMBIM OUAAAAAISSS BOUAAA ALLLLEZZZ ARKOOOOR" et qui te gerbe dessus la minute d'après, tous les mimes, les grimaces pas possibles qu'on a pu faire, ça, c'était cool. Bon allez je me casse, j'ai fini le taf ; je rééditerai quand je pourrais, avec les ordi du taf c'est une galère pas possible, 'fin comme d'hab, on commence à le savoir depuis le temps que je le dis. Sonne boirée !
? est une personne, juste je me rappelle pas de comment elle s'appelle. Bref, Sludge avait brillamment prévu du carburant ; ça s'est répartis dans nos gosiers comme suit.
Sludge : 70 mg.
Moi : 70 mg.
Ca : 50 mg.
Co : 50 mg.
? : 30 mg. (35 ?)
S&S : un appartement, de la Trance à faible volume, des lumières tamisées, de la (super bonne) bouffe, des gens qui aiment se marrer.
Je vais pas faire une grosse tartine pour ce TR ; j'ai pas grand chose à raconter, j'ai oublié les trois quarts de toutes les conneries qu'on a racontées, juste c'était vraiment, vraiment ultra-drôle. Récréatif, pour sûr ; bref. On va trier un peu.
VISUS :
A 1h après la prise, ça commençait salement à se préciser. Je me souviens surtout de belles vagues véloces en vision périphériques, aux couleurs ondoyantes, chaudes, qui correspondaient à une sensation de mouvement sur les pores de ma peau, presque une humanisation de la molécule, comme ce qui peut avoir lieu avec Sally, mais en beaucoup beaucoup moins flagrant. Cependant, l'impression d'être "drivé" est quand même bien présente. Je n'ai réellement pas su orienter mon trip, je me suis complètement laissé dominer. Bref, pour clore sur les visus, ça donne des OEV colorés, rien de trop franc sur ce qu'on regarde directement mais en périphérie ça bave de partout, ça fonce, ça tourne, ça recule, les couleurs miroitent, ne changent pas mais s'accentuent, se nuancent, se mélangent un poil. Les CEV... Oh la vache. J'ai pas eu l'occasion de fermer beaucoup les yeux, mais à chaque fois c'était grosse balle. Ultra-précis, en haute définition si j'ose dire ; plein de motifs variés, plein de couches en surimpression, des scènes extrêmement riches de motifs (pour ma part) complètement abstraits, très géométriques. Voilà pour les visus.
MENTAL :Rien d'introspectif. Pas du tout coupé de la réalité. Mais je tournais quand même en bourrique. Deux possibilités, sous 2C-D, si je décidais de parler pour raconter une connerie.
1 : la molécule est d'accord. Je fais ma sortie, qui tombait trop bien, juste là où il fallait, j'explose de rire, c'est un win.
2 : la molécule n'est pas d'accord. Je commence à parler, et finis comme ça : "Nan mais en fait... Ouais... Pasque tu vois, c'est, euuuh.... Enfin c'est bien, quoi. - ............... (BLANC DE LA HONTE)" Game over.
Mais à part l'effet boucle qui me coupait des fois totalement des discussions en cours, Sludge m'avait prévenu, c'est pas l'intérêt premier de cette molécule.
PHYSIQUE :
C'est le gros défaut de la substance. Putain qu'est-ce que ça tend. Pas possible de rester à sa place trop longtemps, pas possible de détendre son corps, j'ai eu des grosses crispations toute la soirée, pendant tout le processus montée-plateau-descente c'était pas grave pour quelqu'un qui a décidé que c'était pas grave, mais putain ça peut vite casser le truc, j'ai eu aucun repos physique pendant toute la durée du trip. Alors bon, ça dure pas long, on a mangé les paras vers 23h, à 5-6h tout le monde dormait. Et c'est ça l'avantage : vache qu'est-ce que j'ai bien dormi après ! Aucune envie de redrop, une descente clean, tu sens que ça s'en va, mais c'est pas grave, la fatigue prend le dessus, et boum, dodo. Je dirais peut-être même que quand la fin arrive, c'est bienvenu, et ça soulage. On sent pas mal le côté amphétaminique.
Bref, en conclusion, je dirais que le 2C-D est une substance intéressante visuellement et pour le potentiel de discussions complètement barrées ; de plus, elle est "safe" en sortie. Dehors, j'ai toujours regardé gauche-droite avant de traverser, évité les coins où ça me faisait chier d'aller, ça pose aucun problème (bon, quand même quelques petites complpications des fois, notamment pour descendre CE PUTAIN D'ESCALIER QUI S'ARRETAIT JAMAIS dans l'immeuble, alors qu'il y avait à peine trois étages. C'était une galère pas possible.).
Par contre, à ne pas mettre dans toutes les mains. ?, qui avait pris 30 mg (35 ?), nous a lâchés justement dans la descente infernale d'escalier, et Co l'a ramenée à l'appart ensuite. Donc bien garder à l'esprit qu'au final, il y a un décalage certain entre les visus, qui sont intéressants et chouettes sans être bouleversants, et le côté physique, où on ne se relâche vraiment jamais mais en même temps on n'est pas non plus à bloc avec son corps, prêts à danser, à courir, à sauter partout. Toujours entre. C'est jamais clair. Donc ça peut griller la résistance de quelqu'un de pas trop initié aux psychés assez vite. Voilà pour la RDR.
Quelques petits souvenirs, comme ça :
En fin de soirée, on rentre dans l'ascenseur. Je vois une étiquette avec marqué "6 personnes, 400 kgs" ou un truc comme ça, et je m'exclame : " - 400 kgs ?? C'est pas moi !!"
Co qui mime une intro d'Alea Jacta Est. "EN FORMATIOOOOONNNNNN !!!! ....... to-rtue." A voir, c'était... priceless.
Tout ce trip autour des situations de teuf vécues, la Guerre du Hadra 2012, la boue, le dégueu, le sale, le speed-bière con qui fait "BIMBIMBIM OUAAAAAISSS BOUAAA ALLLLEZZZ ARKOOOOR" et qui te gerbe dessus la minute d'après, tous les mimes, les grimaces pas possibles qu'on a pu faire, ça, c'était cool. Bon allez je me casse, j'ai fini le taf ; je rééditerai quand je pourrais, avec les ordi du taf c'est une galère pas possible, 'fin comme d'hab, on commence à le savoir depuis le temps que je le dis. Sonne boirée !
