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L'ADDICTION 9 - Adolescence et anxiété

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Deleted-1

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VIS A VIS DES ADOLESCENTS, DE L’ANXIÉTÉ ET DU STRESS
Cet article est une recomposition de paragraphes prélevés dans différents articles, dont les sources sont dans l'introduction.


Après avoir mis l’accent sur l’importance des relations primaires de la mère et de son bébé dans l'article sur les origines de l'addiction, notons que nous ne devons pas perdre de vue le fait que les addictions ont souvent à voir avec les crises de l’adolescence. Les adolescents, tout comme les jeunes adultes, sont non seulement exposés aux vicissitudes qu’impose la consolidation de leur identité avec leur groupe social mais, de plus, ils se trouvent confrontés à des exigences sociales hautement contradictoires : d’un côté, il y a l’encouragement verbal des parents à « se libérer » (y compris sexuellement, lesquels, dans certains cas, couvrent secrètement ce qu’ils n’ont pas eux-mêmes vécu !) ; d’un autre côté, les adolescents d’aujourd’hui, pour des raison s financières, se voient obligés de rester longtemps dépendants de leurs parents. Rappelons aussi qu'à l'adolescence, s'opère une reviviscence naturelle des angoisses du passé, ce qui rajoute une complication à l'équation des addictions.

Les néo-besoins, que cherchent-ils à accomplir ?

Si la solution addictive est une tentative d’auto-guérison face à la menace de stress psychique, les états psychiques qui conduisent à l’addiction peuvent se résumer en quatre catégories :

- Une tentative d’éviter les angoisses névrotiques
- Une tentative de combattre des états d’angoisse sévères – parfois avec une tendance paranoïde – ou bien la dépression, qui s’accompagne souvent de sentiments de mort interne
- Une tentative d’échapper aux angoisses psychotiques telles que la peur d’une fragmentation corporelle ou psychique, ou même à la terreur de se trouver devant le vide, là où le sens de l’identité subjective elle-même est ressenti comme compromis (quand on est paumé dans sa vie, dans ses choix d'orientation, de relation, etc)

La compulsion comme solution

Comme aucun élément ou objet appartenant au monde réel ne peuvent réparer des manques dans le monde psychique interne, le comportement addictif souffre inévitablement d’une dimension compulsive. En plus du besoin désespéré de se débarrasser du fardeau des pressions affectives, toutes les formes que prend l’addiction ont pour but non seulement de réparer l’image endommagée de soi-même (estime de soi) mais aussi de régler des comptes avec les figures parentales du passé. Il y a donc, d’abord, une défiance devant l’objet maternel interne (ressenti comme absent ou incapable de consoler l’enfant perturbé qui se cache à l’intérieur de soi). Les substituts addictifs seront toujours là pour compenser les fonctions maternelles défaillantes et le message de base est : « Vous ne pouvez plus m’abandonner parce que maintenant, c’est moi qui vous contrôle. » La preuve étant que les parents n'ont aucun contrôle sur l'addiction de leurs enfants.

Le problème de l’addiction étant que le sujet est contrôlé par l’objet drogue et doit s’y soumettre selon sa tolérance et sa dépendance

Mais l'adolescent dénie ce fait en clivant l’objet drogue comme un bon objet lui apportant satisfaction (idéalisation de la drogue, clivée comme un bon objet), omettant ainsi toutes les conséquences néfastes d’une addiction (jusqu'à ce que la réalité des excès le rattrape). En parallèle opère une deuxième défiance devant le père interne, ressenti comme défaillant dans ses fonctions paternelles et, par conséquent, déchu (déception quand à l'idéal que l'enfant se faisait de son père tout puissant). Sur le plan manifeste, la dépendance addictive renforce la dépendance affective, mais elle la pousse à ses limites par l’excès, par la caricature (les engueulades parents/adolescents typiques).

Enfin, la défiance finale est à la mort elle-même et celle-ci prend deux directions : la première proclame crânement « rien ne me touche, la mort c’est pour les autres ! » ; mais lorsque cette bruyante forme de défense s’effondre et que la sensation de mort interne ne peut plus être déniée, on découvre une soumission devant les pulsions de mort (« le prochain shoot sera peut-être l’overdose, mais je m’en fous »). On retrouve toute la dimension nihiliste post désillusion, quand les idéaux sont tombés et que l'individu n'en a plus rien à faire de sa santé et de son intégrité, c'est la recherche du néant dans l'auto-destruction délibérée (certains se l'avouent, d’autres non, certains la proclament, quand d'autres la cachent).

Reprocher à ses parents de ne pas correspondre à son idéal parental

Quand l'adolescent trouve dans des tiers personnes une écoute attentive et compréhensive, il a la rage contre ses parents qui le critiquent et lui font la morale. Et par l'action de sa culpabilité, on retrouve un retournement contre soi de l’agressivité, l’accroissement de la dépression, de l’autocritique, et des positions masochistes d'auto-destruction ou de prise de risques. Et, si la dépendance addictive peut avoir pour visée première l’affranchissement vis-à-vis d’une dépendance affective aux parents, elle est aussi un moyen de les protéger de la violence pulsionnelle primaire localisée dans l’addiction. En s'en prenant à lui-même, l'adolescent protège ses parents de sa violence nihiliste, de sa rage qu'il éprouve à son égard (problématique de la haine de soi).

Une autre problématique adolescente serait le facteur stress, lorsque l'anxiété pousse le jeune à des réactions de combat, de déni ou de fuite. Mais l'anxiété a plus d'un tour dans son sac pour influencer sur nos comportements dans le cas d'addiction et de sevrage, en bien comme en mal. Voyons ça plus en détails.


L'ADDICTION, UNE SOURCE D'ANXIÉTÉ ?

Si une anxiété préexistante à toutes les échelles – anxiété généralisée, phobie sociale, trouble panique, syndrome post traumatique – peut expliquer le recours à l’usage de drogues ou l’entrée dans la dépendance, il est tout aussi indéniable que la conduite addictive va devenir source d’anxiété. C’est d’évidence le cas pour les formes de dépendance à faible dose de benzodiazépines, qui sont utilisées comme anxiolytiques ou hypnotiques, mais qui, tolérance oblige, finissent par ne plus remplir leur rôle, alors que le patient en est devenu dépendant. Il devient, avec le temps, difficile de faire la part de ce qui relève du syndrome anxieux initial, et de ce qui est directement dû aux signes de sevrage. L’anxiété, la nervosité, les insomnies, les manifestations de « stress », font partie de tous les syndromes de sevrage, quel que soit l’objet de l’addiction. Ainsi, paradoxalement ce qui initialement, peut avoir fonction de rassurement, devient en soi source d’anxiété. Les modèles explicatifs des addictions font une large place à ce style de cercle vicieux, dans lequel ce qui initialement apaisait ou procurait du plaisir, en vient peu à peu à aggraver le malaise initial.

L’addiction, une automédication ?

Cette automédication peut, à court terme, correspondre à l’effet direct des produits : l’alcool peut avoir une fonction désinhibante, les opiacés sont de formidables anesthésiques qui calment toutes les formes de douleurs et d’angoisses, les stimulants et les empathogènes redonnent confiance en soi. Il existe donc une rationalité dans l’usage de substances, tant de façon positive (recherche de plaisir) que négative (évitement de la souffrance et de l’angoisse).

Mais l’automédication n’est jamais si simple et logique : les excitants et le jeu, qui ne sont pas du tout sédatifs, peuvent être utilisés dans le même but de lutte contre l’anxiété. L’habitude, le caractère éminemment prévisible des séquences addictives, joue le rôle de rassurement, et ce même dans le cas de conduites transgressives et risquées. S’il est possible de voir surtout la recherche de risque et de sensations dans le fait de jouer, ou de prendre des drogues, l’engagement dans la dépendance confère à la drogue ou à la conduite une autre valeur : l’aventure se transforme en routine dans le passage de l’abus à la dépendance. Ceci explique les discordances régulièrement retrouvées en matière de recherche de sensations, entre les « usagers fréquents » et les « dépendants », ces derniers apparaissant comme moins preneurs de risque et moins chercheurs de nouveauté en s'en tenant à une consommation régulière et routinière structurant un cadre de vie défini.


LE STRESS - Stress et addiction, de multiples facteurs causales

Le stress aigu ou chronique est un facteur pivot dans plusieurs théories sur la motivation dans le domaine des abus de substances. Par exemple, une hypothèse suggère que l'utilisation de substances addictives sert à réduire les affects négatifs, à favoriser les affects positifs, renforçant ainsi la prise de substances comme stratégie de fuite en avant efficace, mais inadaptée. Ce type d'hypothèse postule que la motivation à améliorer l'humeur est plus importante lors d'états de stress aigus ou chroniques. Une substance peut être utilisée initialement pour moduler une tension ou un désagrément ; par la suite la prise de substance peut devenir une réponse généralisée pour soulager le stress, mais aussi pour favoriser les effets euphorisants.

L'exposition à certains types de stresseurs augmente la probabilité d'auto-administration de substances comme la cocaïne, l'alcool ou la nicotine chez l'animal. Certaines études chez l'homme ont confirmé ces observations (problèmes au travail, problèmes familiaux, relationnels, financiers, etc). Chez des «buveurs sociaux», l'exposition à des stresseurs tels que la peur de l'évaluation interpersonnelle, la colère due à des provocations et l'exposition à des problèmes insolubles, peut être associée à une augmentation de la quantité d'alcool consommée (comparée aux quantités consommées en situations non stressantes). Les patients alcoolodépendants sont aussi connus pour augmenter leur consommation d'alcool lors de situations stressantes, et les fumeurs leur consommation de tabac dans des situations anxiogènes. Ceci peut être accompagné par une appétence intense (craving) pour la substance et par une activation physiologique. Les procédures de désintoxication et les symptômes de sevrage constituent aussi des stresseurs, provoquant une activation sympathique, mesurable, entre autres, par une augmentation de la fréquence cardiaque et de la pression artérielle.

Stress et rechute

L'exposition au stress a été associée à la réactivation de comportements de recherche de substance chez l'animal précédemment désaccoutumé, ainsi qu'à des rechutes chez l'homme. Le stress est même considéré comme l'un des facteurs prédicteurs majeurs de rechute (le stress fait perdre ses moyens, ses repères temporels et nuit à son cadre de vie bien établi, que l'individu cherche à retrouver dans des consommations pour gagner en stabilité). La capacité de gestion du stress, par contre, semble être un bon facteur protecteur contre la rechute chez le fumeur, chez le sujet alcoolodépendant ou héroïnodépendant ainsi que chez les abuseurs de cocaïne. Des stratégies considérées moins efficaces, comme celle de l'évitement, semblent finalement particulièrement fréquentes chez les patients toxicodépendants (solution de facilité).

Les données épidémiologiques

Les données, en matière d’usage et d’abus d’alcool, mais aussi de substances illicites, tendent à confirmer les hypothèses théoriques, et montrent aussi qu’il n’existe pas un modèle unique de lien entre anxiété et addictions. Elles montrent en effet une forte augmentation des troubles anxieux (anxiété généralisée, phobie sociale, agoraphobie, trouble panique, syndrome de stress post-traumatique) chez les alcoolodépendants comme chez les toxicomanes. Mais elles soulignent aussi que les syndromes anxieux précèdent souvent la survenue des troubles addictifs : elles ne tranchent donc pas sur le sens d’une causalité entre les deux catégories de troubles. Dans le cas de sujets présentant des troubles « externalisés » (conduites antisociales, hyperactivité…), l’anxiété serait un facteur de moindre risque d’abus ou de dépendance (la crainte des dommages ou de l’interdit social jouant un rôle protecteur).

Que traiter en priorité ?

Ces données montrent bien qu’il convient de ne pas sous-estimer les divers syndromes anxieux préexistants, et valident donc, au moins partiellement, une vision de l’abus et de la dépendance comme automédication. Mais elles montrent aussi, notamment quant aux différences entre usage d’alcool et de drogues illicites, que l’anxiété peut être un facteur de protection contre les formes les plus transgressives et les plus explosives d’usage de substances psychoactives (pratique RdR par peur du risque de se faire du mal en consommant).

Faut-il donc, en cas de coexistence d’un syndrome anxieux et d’une addiction, traiter préférentiellement l’un ou l’autre ?

Contrairement à la vision théorique, selon laquelle il faudrait traiter le « problème de fond » sans trop se préoccuper du « symptôme » addictif, le traitement de l’addiction doit, le plus souvent, être considéré comme prioritaire. Il est par exemple généralement illusoire de traiter pour anxiété un patient alcoolodépendant qui continue à consommer.

Mais un schéma qui consisterait en une séquence simple où alterne un premier temps de type sevrage ou, (dans le cas des opiacés) traitement de substitution, puis un second temps de thérapie adaptée au syndrome anxieux, serait, lui aussi, trop simpliste. C’est le plus souvent de façon globale qu’il convient d’agir, en prenant en compte parallèlement addiction et anxiété, dans le cadre d’approches thérapeutiques « multimodales ». Chaque avancée dans le soin de l’addiction diminuera les causes d’anxiété, et, dans le cadre d’un accompagnement au long cours, la dynamique du cercle vicieux pourra s’inverser en un « cercle vertueux ».
 
Tant qu'il y a une action, tout peux etre interprété psychologiquement.

Le but de la psycho au final, c'est de tuer le fait d'agir ainsi que ses but interieur. Le probleme en faisant perseverer du Freud jusqu'au bout, c'est qu'il y a un fuckton de sujet qui ne sont pas abordé, et on a l'impression que l'etre humain devient réduit a peu de chose.


Pas si loin finalement que la finalité des comportement addictif dont tu parle. Mais pas sur que ce ne soit pas non plus un comportement de nature "comme ça"

Perso je veux clairement me détacher de ce tout psychologique, ca rend la vie impossible. C'étais un de mes but en lycée, mais le probleme si on veux parler "mental" et que depuis Jung en gros il n'y a plus de grosse marge de manoeuvre, c'est comme si il avait découvert ce que freud avait laissé plus ou moins inconsciement de coté, bref, fini. Mon cousin me disait, "laisse tomber, l'homme, on le connais depuis des millénaire, ca sert a rien de l'analyser". Sur le moment, je n'ai pas aimé ce qu'il a dit, ca me parassait un peu "décadent" pour ne pas trouver de meilleur mot, cela dit il avait tout de meme un peu raison.

Au lieu de chercher a mettre un mot sur la plus petite distinction d'emotions, ne ferait on pas mieux de viser plus large en terme d'expression ? 



Derriere cette psychologisation des choses, il y a une volonté de "changer". Deja, est ce possible, comment ? Prenons aussi les description psycho telle quelle, comme description. Comment faire pour qu'une personne plus sujette au stress puisse vivre a peut pres convenablement dans la société ? c'est bien beau d'analyser qu'est ce qu'on peut faire pour elle ?
On a tendance a analyser les abus comme si ils étaient "de facto" mal et indésirable, mais la plupart des gens que je vois qui sont dépendant a un truc pour supporter la vie, quand je vois leurs vie, je comprend. Souvent les gens vont vers des but qui leurs "mettrons la vie dure". Y compris moi, et d'ailleurs c'est quelque chose qui pose quand meme la question de l'utilisation raisonnée de drogue, vais je sacrifier les choses que j'aime juste parce que je n'ai pas assez de "jus" pour les faire, alors qu'avec un peu de speed, ca passe ? Au final la traduction humaine du futurisme des années passée, ce n'est pas l'homme machine mais l'homme drogué ?


blablablabliblibliblou



Pour ajouter vraiment une donnée à la conv, j'ai effectivement toujours cru en un lien de causalité net entre drogue et prob psychique, mais les deux sens sont bel et bien possible : le plus courant est fragilité->drogue->probleme psy, mais on peut trouver aussi deshinibition ("je fais ce qui est fun")->drogue->probleme psy. 
Drogue->probleme psy existe aussi sans fragilité, une personne qui se laisse avoir par le groupe et qui n'est pas spécialement fixé mentalement sur si il est ok avec les drogues ou pas : dans le moment, il n'aura pas le temps de penser au conséquence, il se laisse juste porter par les event. Ce n'est pas spécialement "fragile", juste une erreur un peu inconsciente de jeunesse qui peux couter cher.

Sachant que la case probleme psy n'est pas systématique, certain s'en sorte sans probleme.
Et meme les plus fort peuvent tomber au niveau psy (j'en connais un, le contraire de moi le mec, robuste, il fait des crise d'angoisse, peur de l'abandon, ect, c'est en partie due a ses prise de MD je pense sinon il aurai été plus solide)
 
L'homme drogué est une machine, un produit du consumérisme ambiant qui use comme carburant de nombreux objets d'addiction, ça sera le sujet du prochain article.

Maintenant pour ce qui est de l'introspection, si t'es fatigué de penser, lassé de toi même parce que tu te saoules à trop te déprécier en pensée, tu peux choisir de ne plus penser (en te droguant notamment), c'est ce qu'on appelle le nihilisme passif, qui sera lui aussi dans la suite logique des articles.

Maintenant si tu décides de prendre ton esprit en main, de faire un travail de revalorisation de soi en t'estimant plus positivement, tu peux te poser les bonnes questions au lieu de généraliser le monde comme une fatalité, et répondre à ses questions de manière à ce qu'elles ne te minent plus le moral. C'est le plus grand dépassement de soi, aller au delà de son nihilisme, de ses culpabilités qui font que tu te déprécies, et que tu abdiques face à toi même. Allez une dernière trace, un dernier achat compulsif pour être sur de m'oublier encore et encore, c'est triste. L'humain vaut mieux que ça.
 
Je te remercie de tes conseil, en ce moment c'est plus expérimental qu'autre chose, je diminue le sub et je suis juste tout le temps de mauvais humeur (le speed c'est qu'un exemple ca fait un bail que je n'ai rien prix d'autre que du sub,  et en réalité je compte bien faire mes activité sans le peps).

Générallement tu ne choisi pas de ne plus penser : c'est ce qui t'a cultivé (pas au sens physique) qui t'ammene la. Je ne dis pas que c'est la fin, je dis juste qu'il vaut mieux exprimer ce que t'a a dire dans n'importe quel cas pour trouver des points +.

Le truc le plus chaud au final c'est comment revaloriser son esprit sans faire un nihilisme "quelque part".  J'aurais bien aimer pouvoir dire "ne pas se mentir" comme impératif, mais tu vois, le prob c'est qu'on est dans un changement de culture tel que c'est difficile de tenir, les connaissances et les valeurs on pas mal changé depuis l'age de nos grand parents, parents, on est toujours en train de voir une "erreur possible" en nous qqpart. Et en ce moment, j'ai pas spécialement l'impression que la culture joue en notre faveur, due justement par ex à l'over-consommation érigé en normalité, de nouvelle personne prenne le dessus, qui sont carrement apte à le supporter, ect


PS : pendant que tu postait j'avais ajouté une fin quand meme, avec assez peu de valeur cela dit, c'est juste toute les permut de ce qui peux exister rien de plus, du moins ce que j'ai vu, ce que je peux imaginer. Quelque part ca laisse a supposer que la "fragilité" est nécessairement une cause à la drogue, mais je pense que la réponse a ca n'est pas nécessairement vouloir plus moins de fragilité, c'est impossible. On a tous une certaine fragilité quelque part, comme je disais j'ai meme vu des gens que je n'aurai jamais soupconné tomber plus bas que moi par le passé.
 
Oui on appelle ces gens là des hautes estime de soi fragile, ils sont forts jusqu'à ce qu'un simple évènement les fasse s'effondrer mentalement, question d'orgueil jusqu'à ce que son image de soi idéalisée tombe, c'est une problématique narcissique, quand t'es blessé dans ton for intérieur, mais que tu ne te l'avoues pas ou que t'arrive pas à faire face.

Sinon je suis d'accord avec ce que tu dis sur le changement de paradigme dans la société, je vais développer ça dans la série d'article à venir, en dressant un portrait au vitriol de l'occidental lambda, expliquer les nuances du nihilisme, et proposer d'éventuelles solutions, j'écris tout ça et je réfléchis à comment trouver des solutions pratiques pour sortir de son addiction, et de son pessimisme, sa déprime.

Ne pas se mentir c'est une bonne idée théorique, mais bon l'ego met un nouveau voile à chaque masque qui tombe, donc on se ment tout le temps, comme si c'était une nécessité. Je dirais que la solution c'est d'appliquer des idées dans des faits concrets, qui nous redonnent du baume au cœur, plutôt que de croire qu'on a changé, alors qu'en fait pas du tout,, surtout si c'est pour s'en rendre compte X temps après, ça déprime d'autant plus...

L'idée c'est d'éviter l'idée, de se raconter des histoires ou s'imaginer des trucs sur soi. Le seul truc qui vaille, c'est l'agir, le fait concret, genre j'ai fais ça, c'était une bonne chose, j'ai eu des retours positifs, et ça me réconforte. Reste à voir comment on peut être utile aux autres, ce qui revient à être utile à soi. Quand tu te drogues comme un connard, non seulement tu te fais du mal, mais ça blesse tes proches directement, qui pâtisse de ton auto destruction. Quand t'as compris ça, tu vois les choses différemment.
 
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