Stylo 2.0
Holofractale de l'hypervérité
- Inscrit
- 11/5/13
- Messages
- 1 001
Salut à tous les loulous de la fractale multidimensionnelle !
Ça fait un moment que ça me trotte par la tête, surtout depuis que j'ai un pote qui s'est mis à beaucoup parler de suicide, jusqu'à nous foutre les boules. Il m'a sérieusement poussé au bout de mes réflexions, et du coup j'ai trouvé quelques conclusions.
Jusque là, comme tout le monde, j'avais tendance à opposer les concepts de vie et de mort. La mort, c'est le contraire de la vie. N'est-ce pas ?
Le souci, c'est que cette vision dualiste des choses ne marche pas du tout, mais alors pas du tout, si on creuse. La vie, ça serait quelque chose de positif, de vivant, de chaud, de coloré, tendis que la mort ne serait qu'une sorte de grande faucheuse toute noire avec des reflets argentés (surtout au clair de lune), un grand vide bien froid et glauque ?
ÇA NE MARCHE PAS !
Mais alors, qu'est-ce que la mort si elle n'est pas le contraire de la vie ?
Et bien, si on prenait les choses dans l'autre sens : Quel est le contraire de la mort ?
Et là, la réponse est toute trouvée : le contraire de la mort, c'est la naissance.
Mourir, c'est quitter le matériel, sortir du corps, se détacher de la souffrance en même temps que les frontières disparaissent.
Naître, c'est rejoindre la matière, rentrer dans le corps, affronter la réalité et affirmer les frontières.
Les deux processus sont inverses, mais ils ne s'opposent pas vraiment comme on pourrait opposer le bien et le mal. Ce sont plutôt des processus complémentaires. Tout ce qui est né doit mourir, tout ce qui est mort doit naître. La naissance et la mort s'interpénètrent comme s'interpénètrent le jour et la nuit. (Le Coran en parle, sourate 57:6)
Qu'est-ce que la vie, alors, si on ne meurt que pour renaître, et inversement, si l'on ne naît que pour mourir ?
Et bien, mon pote Jésus en parle. Une nuit, un intello bien instruit vient le voir et lui dit : "OK, j'admet, tu viens de Dieu". Et Jésus, complètement off topic comme d'habitude, et bien perché par-dessus le marché, lui rétorque : "Personne, à moins de naître d'en haut, ne peut voir le royaume de Dieu". Et c'est parti pour un discours bien chép', je vous laisse déguster, Évangile de Jean chapitre 3.
Qu'est-ce que la vie, si on passe son temps à mourir, et à naître, à quitter la matière et à la rejoindre ?
Et bien, la vie, c'est justement cette succession de processus interdépendant, interpénétrés. La vie ne s'arrête jamais, elle est éternelle. La vie éternelle, mon pote (Jésus passe-moi le joint).
Voilà, la vie n'a pas de contraire. Mourir n'est qu'une étape, et on n'est pas obligé d'attendre que le corps meure pour s'entraîner à mourir. D'ailleurs, la vie nous invite à naître, encore et encore, toujours plus. Nous sommes comme des fleurs qui s'épanouissent, qui s'ouvrent toujours plus, au soleil de l'amour de Dieu (Jésus, ta weed elle défonce).
Voilà, j'avais ça en moi, fallait que je le partage.
La vie n'a pas de contraire,
C'est la vie éternelle.
(poil aux aisselles)
Ça fait un moment que ça me trotte par la tête, surtout depuis que j'ai un pote qui s'est mis à beaucoup parler de suicide, jusqu'à nous foutre les boules. Il m'a sérieusement poussé au bout de mes réflexions, et du coup j'ai trouvé quelques conclusions.
Jusque là, comme tout le monde, j'avais tendance à opposer les concepts de vie et de mort. La mort, c'est le contraire de la vie. N'est-ce pas ?
Le souci, c'est que cette vision dualiste des choses ne marche pas du tout, mais alors pas du tout, si on creuse. La vie, ça serait quelque chose de positif, de vivant, de chaud, de coloré, tendis que la mort ne serait qu'une sorte de grande faucheuse toute noire avec des reflets argentés (surtout au clair de lune), un grand vide bien froid et glauque ?
ÇA NE MARCHE PAS !
Mais alors, qu'est-ce que la mort si elle n'est pas le contraire de la vie ?
Et bien, si on prenait les choses dans l'autre sens : Quel est le contraire de la mort ?
Et là, la réponse est toute trouvée : le contraire de la mort, c'est la naissance.
Mourir, c'est quitter le matériel, sortir du corps, se détacher de la souffrance en même temps que les frontières disparaissent.
Naître, c'est rejoindre la matière, rentrer dans le corps, affronter la réalité et affirmer les frontières.
Les deux processus sont inverses, mais ils ne s'opposent pas vraiment comme on pourrait opposer le bien et le mal. Ce sont plutôt des processus complémentaires. Tout ce qui est né doit mourir, tout ce qui est mort doit naître. La naissance et la mort s'interpénètrent comme s'interpénètrent le jour et la nuit. (Le Coran en parle, sourate 57:6)
Qu'est-ce que la vie, alors, si on ne meurt que pour renaître, et inversement, si l'on ne naît que pour mourir ?
Et bien, mon pote Jésus en parle. Une nuit, un intello bien instruit vient le voir et lui dit : "OK, j'admet, tu viens de Dieu". Et Jésus, complètement off topic comme d'habitude, et bien perché par-dessus le marché, lui rétorque : "Personne, à moins de naître d'en haut, ne peut voir le royaume de Dieu". Et c'est parti pour un discours bien chép', je vous laisse déguster, Évangile de Jean chapitre 3.
Qu'est-ce que la vie, si on passe son temps à mourir, et à naître, à quitter la matière et à la rejoindre ?
Et bien, la vie, c'est justement cette succession de processus interdépendant, interpénétrés. La vie ne s'arrête jamais, elle est éternelle. La vie éternelle, mon pote (Jésus passe-moi le joint).
Voilà, la vie n'a pas de contraire. Mourir n'est qu'une étape, et on n'est pas obligé d'attendre que le corps meure pour s'entraîner à mourir. D'ailleurs, la vie nous invite à naître, encore et encore, toujours plus. Nous sommes comme des fleurs qui s'épanouissent, qui s'ouvrent toujours plus, au soleil de l'amour de Dieu (Jésus, ta weed elle défonce).
Voilà, j'avais ça en moi, fallait que je le partage.
La vie n'a pas de contraire,
C'est la vie éternelle.
(poil aux aisselles)