Prophète
Neurotransmetteur
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- 1/12/21
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Et non pas Ava cuitée !
Le Noble Bodhisattva Avalokitésvara se mouvait dans le cours profond de la Perfection de Connaissance Transcendante. Il regarda attentivement et vit cinq agrégats d’existence, vides dans leur nature propre.
Voici Sāriputra, forme est vacuité et vacuité est forme - forme n’est autre que vacuité, vacuité n’est autre que forme - là où il y a forme, il y a vacuité, là où il y a vacuité, il y a forme - ainsi en est-il des sensations, des notions, des facteurs d’existence et de la connaissance discriminative.
Voici Sāriputra, tous les phénomènes (dharma : phénomènes conditionnés et inconditionnés) ont pour caractéristique la vacuité - ils sont sans naissance, sans annihilation, sans souillures et sans pureté, sans déficience et sans plénitude.
C’est pourquoi, Sāriputra, dans la vacuité, il n’y a ni forme, ni sensation, ni notion, ni facteur d’existence ni connaissance discriminative - ni œil, ni oreille, ni langue, ni corps, ni mental - ni formes, ni sons, ni odeurs, ni goûts, ni objets tangibles, ni objets mentaux - ni élément de la vue jusqu’à ni élément de la connaissance mentale - ni absence de Vue, ni cessation de l’absence de Vue jusqu’à ni déclin et mort, ni cessation du déclin et mort - ni souffrance, ni origine, ni extinction, ni Sentier - ni connaissance, ni obtention, ni absence d’obtention.
(extrait du Sūtra du Cœur)
Nous qui vivons en tant qu'entités, ainsi donc ayant pris conscience de notre soi disant individualité par la présence même de "nos" pensées. Notre conscience est constamment charriée de celles-çi, naviguée, parfois coulée, souvent perdue dans un brouillard compact (comme du houmous !). Le vide nous prend alors, incapables de rien de plus que d'être allongé sur son lit, léthargiques. N'y a t il donc vraiment rien à faire, dire, penser ? Ces drôles d'idées qui me traversent m'appartiennent elles ? Ont elles déjà une réalité tangible ?
Howard bloom les comparent à des organismes à part entières qui tentent de s'approprier l'espace disponible et d'entretenir leur présence dans la société à travers nous autres ! Comme des petits parasites, elles vous susurrent à l'oreille, vous cajole et vous annoncent qu'elles existent. Constamment. A part quand on fait dodo ce qui relève d'un certain plaisir pris à l'inconscience. Serait il plus prudent de ne pas exister ? Toutes réalités qui passent dans ma tête sont elles aussi fausses les unes que les autres ? A quoi me fier, quand même le corps nous trompe ? A l'impermanence, à la vacuité ? Mais alors "je" ne suis plus ? Comment ? "Je" n'a jamais été ? Mais malgré mes tracas et mes plaintes j'aime bien la vie moi ! j'aime bien me raccrocher à "ça". Pourtant tout m'indique à croire qu'il n'y a rien à faire. Notre société tombe dans le panneau et le fait que j'écrive ces lignes au détour d'une insomnie prouve bien que je suis aussi près du gouffre. Il n'y a rien à faire. Absolument rien. Rien à faire donc tout à tester !
Tout est disponible, notre cerveau est capable de se plier à nos propres patterns de pensées répétés, plions la réalité, amusons nos sens, tirons la langue aux passants. Il est déjà trop tard.
D'ailleurs pour ceux que ce vide personnel ne relève plus de la déprime hivernale mais bien d'un dérèglement chimique interne, est ce que les prescriptions médicamenteuses qu'on vous a filées fonctionnent ? Et jusqu'à quelle mesure ? Avez-vous essayé des méthodes plus "douces" (pas être shooté H24 avec des décoctions médicinales), et si oui même question ?
En me relisant je me rends compte que mon message lui aussi manque de profondeur, peut-être est ce seulement mon enthousiasme à faire partie de la commu' qui me pousse à écrire des lignes blêmes, sans liens pour pouvoir justement en créer !
C'est pas comme ça qu'on se fait des amis ? En racontant les âneries qui nous passent par la tête et en trouvant de jolis équidés pour les continuer ?
J'essaierai de créer un topic qui tient la route un de ces 4 !
Le Noble Bodhisattva Avalokitésvara se mouvait dans le cours profond de la Perfection de Connaissance Transcendante. Il regarda attentivement et vit cinq agrégats d’existence, vides dans leur nature propre.
Voici Sāriputra, forme est vacuité et vacuité est forme - forme n’est autre que vacuité, vacuité n’est autre que forme - là où il y a forme, il y a vacuité, là où il y a vacuité, il y a forme - ainsi en est-il des sensations, des notions, des facteurs d’existence et de la connaissance discriminative.
Voici Sāriputra, tous les phénomènes (dharma : phénomènes conditionnés et inconditionnés) ont pour caractéristique la vacuité - ils sont sans naissance, sans annihilation, sans souillures et sans pureté, sans déficience et sans plénitude.
C’est pourquoi, Sāriputra, dans la vacuité, il n’y a ni forme, ni sensation, ni notion, ni facteur d’existence ni connaissance discriminative - ni œil, ni oreille, ni langue, ni corps, ni mental - ni formes, ni sons, ni odeurs, ni goûts, ni objets tangibles, ni objets mentaux - ni élément de la vue jusqu’à ni élément de la connaissance mentale - ni absence de Vue, ni cessation de l’absence de Vue jusqu’à ni déclin et mort, ni cessation du déclin et mort - ni souffrance, ni origine, ni extinction, ni Sentier - ni connaissance, ni obtention, ni absence d’obtention.
(extrait du Sūtra du Cœur)
Nous qui vivons en tant qu'entités, ainsi donc ayant pris conscience de notre soi disant individualité par la présence même de "nos" pensées. Notre conscience est constamment charriée de celles-çi, naviguée, parfois coulée, souvent perdue dans un brouillard compact (comme du houmous !). Le vide nous prend alors, incapables de rien de plus que d'être allongé sur son lit, léthargiques. N'y a t il donc vraiment rien à faire, dire, penser ? Ces drôles d'idées qui me traversent m'appartiennent elles ? Ont elles déjà une réalité tangible ?
Howard bloom les comparent à des organismes à part entières qui tentent de s'approprier l'espace disponible et d'entretenir leur présence dans la société à travers nous autres ! Comme des petits parasites, elles vous susurrent à l'oreille, vous cajole et vous annoncent qu'elles existent. Constamment. A part quand on fait dodo ce qui relève d'un certain plaisir pris à l'inconscience. Serait il plus prudent de ne pas exister ? Toutes réalités qui passent dans ma tête sont elles aussi fausses les unes que les autres ? A quoi me fier, quand même le corps nous trompe ? A l'impermanence, à la vacuité ? Mais alors "je" ne suis plus ? Comment ? "Je" n'a jamais été ? Mais malgré mes tracas et mes plaintes j'aime bien la vie moi ! j'aime bien me raccrocher à "ça". Pourtant tout m'indique à croire qu'il n'y a rien à faire. Notre société tombe dans le panneau et le fait que j'écrive ces lignes au détour d'une insomnie prouve bien que je suis aussi près du gouffre. Il n'y a rien à faire. Absolument rien. Rien à faire donc tout à tester !
Tout est disponible, notre cerveau est capable de se plier à nos propres patterns de pensées répétés, plions la réalité, amusons nos sens, tirons la langue aux passants. Il est déjà trop tard.
D'ailleurs pour ceux que ce vide personnel ne relève plus de la déprime hivernale mais bien d'un dérèglement chimique interne, est ce que les prescriptions médicamenteuses qu'on vous a filées fonctionnent ? Et jusqu'à quelle mesure ? Avez-vous essayé des méthodes plus "douces" (pas être shooté H24 avec des décoctions médicinales), et si oui même question ?
En me relisant je me rends compte que mon message lui aussi manque de profondeur, peut-être est ce seulement mon enthousiasme à faire partie de la commu' qui me pousse à écrire des lignes blêmes, sans liens pour pouvoir justement en créer !
C'est pas comme ça qu'on se fait des amis ? En racontant les âneries qui nous passent par la tête et en trouvant de jolis équidés pour les continuer ?
J'essaierai de créer un topic qui tient la route un de ces 4 !