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La surveillance numérique dans le projet de loi "narcotratic"

Sorence

zolpinaute de la sapience
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11/10/22
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On ne répétera jamais que la guerre aux drogues sert de prétexte à la réduction des libertés publiques.
Ces jours-ci, c'est la Quadrature du Net qui dénonce les atteintes aux libertés numériques dans le projet de loi contre le narcotrafic.


En particulier :
Les sénateurs ont ensuite continué leur festival en élargissant la possibilité pour les policiers de Pharos de censurer les contenus liés aux stupéfiants (voir l’amendement). Les Sénateurs ont ainsi voté un amendement du Gouvernement élargissant cette censure, jusqu’à présent « limitée » aux contenus faisant référence à la vente de drogue, pour englober les contenus concernant toutes les infractions liées au trafic de stupéfiants. Cette volonté de verrouiller Internet ne peut que mener à des abus au regard du volume de contenus concerné, et au cadre extra-judiciaire de ces censures. Comment les policiers sauront-ils faire la différence entre des mèmes ou des blagues sur la drogue ou encore des extraits de films ou de clips sortis de leur contexte ? Et surtout, en quoi le retrait de ces contenus auraient véritablement un impact sur la problématique sociale de la consommation de drogues, qui repose sur tellement d’autres facteurs ? Les décennies passent et pourtant le réflexe inutile et dangereux de censurer et verrouiller les moyens de communication ne s’est manifestement pas perdu.

Que faire ? Peut-être un début de réponse ici :
Alerter les élu.es et responsables politiques


Vous pouvez contacter les député·es, les sénateur·ices et les eurodéputé·es pour leur faire part de vos inquiétudes et leur demander de soutenir ou de s’opposer à certains projets législatifs. C’est surtout utile durant une campagne.

Vous pouvez trouver une démonstration de ParlementaireJS, un outil de notre cru pour obtenir les contacts de député·es, par ici.
 
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