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[font=Calibri, Helvetica, sans-serif,]Article précédent : LES PRINCIPAUX MÉCANISMES DE DÉFENSE
[/font]
[font=Calibri, Helvetica, sans-serif,]LES DIFFÉRENTS TYPES DE DÉLIRE PARANOÏAQUE [/font]
[font=Calibri, Helvetica, sans-serif,] Six principaux types de délire paranoïaque, que sont :[/font]
[font=Calibri, Helvetica, sans-serif,] - Les délires de relation[/font]
[font=Calibri, Helvetica, sans-serif,]- Les délires d’imagination[/font]
[font=Calibri, Helvetica, sans-serif,]- Les délires de revendication (comparable au délire de combat)[/font]
[font=Calibri, Helvetica, sans-serif,]- Les délires de persécution[/font]
[font=Calibri, Helvetica, sans-serif,] - Les délires d'interprétation[/font]
[font=Calibri, Helvetica, sans-serif,] - Les délires de relation spécifiques des caractères sensitifs[/font]
[font=Calibri, Helvetica, sans-serif,]ORIGINES ET PRINCIPAUX FACTEURS DU DÉLIRE PARANOÏAQUE[/font]
[font=Calibri, Helvetica, sans-serif,]Le délire est relié à un état antérieur de la personnalité, faisant suite à une période d'incubation méditative. S'il parait parfois se déclencher subitement, il relève souvent d'une longue construction à partir des tendances plus anciennes du caractère, en lien avec son tempérament (la part innée en soi). Aussi le délire s'élabore intellectuellement, de manière logique et cohérente, et sans contradictions évidentes entre ses traits anciens et sa personnalité récente (il y a une continuité dans l'émergence du délire entre l'évolution de sa personnalité et de ses caractères (acquis), sur la base de son tempérament). Le délire se reconnait lorsqu'il présente une exacerbation de certains traits de caractère, et de certaines tendances préexistantes (hypertrophie du moi dans le cas d'un caractère orgueilleux par exemple, d'où des comportements égocentrés et narcissiques).[/font]
[font=Calibri, Helvetica, sans-serif,]Les principales causes déterminantes du délire paranoïaque sont, selon Kretschmer :[/font]
[font=Calibri, Helvetica, sans-serif,] - Le caractère du sujet[/font]
[font=Calibri, Helvetica, sans-serif,] - Les évènements vécus[/font]
[font=Calibri, Helvetica, sans-serif,] - Le milieu social et l'environnement dans lequel il évolue[/font]
[font=Calibri, Helvetica, sans-serif,]LES THÈMES DU DÉLIRE - C’est le sujet sur lequel porte le délire. [/font]
[font=Calibri, Helvetica, sans-serif,]Les thèmes du délire peuvent être très variés, et selon les délires, s’associer les uns aux autres autour de noyaux concentriques. Les plus fréquents sont les thèmes mystiques, de persécution, de préjudice, ou à connotation sexuelle. L'individu atteint de délire y adhère pleinement, il ne simule pas, et la souffrance existe au point d'être reconnaissable et palpable. Les thèmes délirants renvoient à la blessure narcissique et à sa compensation mégalomaniaque.[/font]
[font=Calibri, Helvetica, sans-serif,]LES MÉCANISMES DU DÉLIRE DANS LA PSYCHOSE PARANOÏAQUE - Le point de vue psychanalytique.[/font]
[font=Calibri, Helvetica, sans-serif,] Dans les psychoses, le moi prend le parti du ça pour détruire la réalité du surmoi (le but est de jouir en surpassant tous ses interdits). Il la remplacera par une néo-réalité qui est le délire, et qui sera bâti sur les exigences du ça (principe de plaisir). Le délire est donc une tentative de reconstruction de la réalité perdue. Il y a toujours un aspect négatif que sont le déni et la dissociation, et un aspect positif qui est le délire. Il existe quatre principaux mécanismes :[/font]
[font=Calibri, Helvetica, sans-serif,] - Les interprétations qui sont des pensées dont le point de départ est réel et avéré, mais dont le raisonnement qui en découle est erroné (discursif). Il s’agit de donner un sens différent à quelque chose de réel, un sens arrangeant l'individu ayant besoin de se rassurer, de se leurrer dans quelques illusions. Le délire interprétatif peut être visible dans la paranoïa (avec souvent un thème de persécution).[/font]
[font=Calibri, Helvetica, sans-serif,] - Le mécanisme imaginatif, plus rare, consiste en l’élaboration de scénarios fictifs, sans aucune base de départ.[/font]
[font=Calibri, Helvetica, sans-serif,] - Le mécanisme intuitif, où l’individu comprend soudainement quelque chose qui devient limpide à ses yeux, mais qui ne repose sur aucun support objectif. L'intuition accentue la certitude paranoïaque de l'individu, dont les croyances sont renforcées par ses interprétations.[/font]
[font=Calibri, Helvetica, sans-serif,]- Les hallucinations sont des perceptions sans objet à percevoir. Elles font appel aux organes des sens, principalement auditifs et visuels (surtout dans les états confusionnels), elles peuvent être également cénesthésiques (perceptions émanant de l'ensemble des sensations internes, exemple des sensations tactiles de fourmillement par exemple). Il y a aussi des hallucinations d’ordre psychique, comme lorsque l’on entend des voix dans sa tête (perçues le plus souvent comme intrusives). Ces voix volent la pensée et ordonnent de dire certaines choses, ou d’agir d’une certaine manière. Les hallucinations traduisent la présence d'une faille dans le système symbolique du malade. Les voix qu'il entend, les visions qui s'imposent à lui signifient quelque chose de son histoire, un vécu qui n'a pas été symbolisé et que le sujet ne peut garder en lui, donc il les fait revenir du dehors, sous la forme d'une hallucination (problématique du double, quand une partie de soi ne s'étaye sur aucun objet psychique, sans investissement de cette part on ne peut la reconnaitre, voir psychose).[/font]
[font=Calibri, Helvetica, sans-serif,]L'ORGANISATION DU DÉLIRE - Différence entre délire non systématisé et systématisé.[/font]
[font=Calibri, Helvetica, sans-serif,] On parle de délire systématisé quand le délire se tient, qu’on peut suivre la logique, le raisonnement du sujet délirant. On parle de délire non systématisé (ou paranoïde), quand il n’y a aucune logique, aucun lien dans le raisonnement. Les illusions de la mémoire jouent un rôle important dans la construction du délire.[/font]
[font=Calibri, Helvetica, sans-serif,] On remarque deux grands types d'orientations opposées du délire, qui se combinent fréquemment l'une à l'autre, dans des liaisons étroites entre leurs manifestations :[/font]
[font=Calibri, Helvetica, sans-serif,] - L'orientation vers le délire de préjudice (regroupant les délires de persécution, de jalousie, d’hypocondrie sur fond d'interprétations délirantes)[/font]
[font=Calibri, Helvetica, sans-serif,] - L'orientation vers le délire de grandeurs (regroupant les délires des inventeurs, des interprétateurs filiaux, des mystiques, des érotomanes, se traduisant par des rêves d'évasion, des ambitions et prétentions souvent démesurées, des intuitions vagues d'avoir à remplir une grande mission sociale, des identifications idéalisées à des personnages célèbres)[/font]
[font=Calibri, Helvetica, sans-serif,]En parallèle de ces deux grandes orientations du délire, se retrouve deux principales formes symptomatiques de délire :[/font]
[font=Calibri, Helvetica, sans-serif,] - Les symptômes oniriques avec leur lot de rêverie, de fantasme et d'ivresse psychique (s'y retrouvent les expériences visionnaires, sous la forme de rêve, d'inspirations intuitives délirantes, ou d'auto-représentations sur la base d'identification à tendance mégalomaniaque).[/font]
[font=Calibri, Helvetica, sans-serif,] - Les symptômes psychasthéniques avec les troubles d'ordre psychiques et organiques (de type névrotique, absence d'attention, fatigue chronique et angoisse)[/font]
[font=Calibri, Helvetica, sans-serif,]LES DÉLIRES DE RELATION[/font]
[font=Calibri, Helvetica, sans-serif,] Le délire de relation s'organise autour d'une importante quantité d'idées de relation, abondant dans l'esprit. Les interprétations et associations d'idées proposent des combinaisons infinies de rapports causaux, de correspondances ingénieuses ou farfelues à propos de faits ou de conversations tout ce qu'il y a de plus banals. L'individu croit que l'autre a dit ceci parce qu'il pensait cela en rapport avec telles données relatives à ce souvenir d'un dire ancien, mais n'ayant aucun lien avec la situation présente, à part dans son imagination délirante. Les associations et relations d'idées dans l'esprit de l'individu se retrouvent dans ses relations sociales pouvant être très compliquées, comme sont difficiles ses relations avec lui-même (le paranoïaque se prenant beaucoup la tête, il n'est pas serein, mais plutôt régulièrement inquiet).[/font]
[font=Calibri, Helvetica, sans-serif,]LES DÉLIRES DE REVENDICATION - Le délire de revendication (idée d'un préjudice et exaltation hypomaniaque) s'oppose au délire de persécution.[/font]
[font=Calibri, Helvetica, sans-serif,] Délire de revendication et obsessions passionnelles[/font]
[font=Calibri, Helvetica, sans-serif,] Un des mécanismes les plus significatifs dans le délire de revendication est la façon dont le sujet se focalise sur une ou plusieurs idées fixes, qui vont s'imposer à son esprit de manière obsessionnelle. Ses obsessions orientent le délire et exalte passionnément l'individu à chaque obstacle rencontrés, lorsque la confrontation lui permet de se reconnaitre dans un problème relationnel, où son implication le définira sur les plans identitaires et existentielles. A partir de cette exaltation dans la confrontation (la contradiction pour gagner la raison), l'on distingue deux formes de délire de revendication dont les préjudices sont réels ou prétendus :[/font]
[font=Calibri, Helvetica, sans-serif,] - Le délire de revendication égocentrique (c'est toujours la faute des autres)[/font]
[font=Calibri, Helvetica, sans-serif,] - Le délire de revendication (pseudo)altruiste (mise au service d'autrui pour s'identifier à de nobles causes)[/font]
[font=Calibri, Helvetica, sans-serif,] Deux manières dont s'accroisse le délire de revendication, à partir de ses idées obsédantes :[/font]
[font=Calibri, Helvetica, sans-serif,] - Par diffusion, lorsque les interprétations s'enchainent les unes aux autres en se consolidant mutuellement (au travers d'associations d'idées justificatives)[/font]
[font=Calibri, Helvetica, sans-serif,] - Par rayonnement, lorsque des systèmes interprétatifs aberrants se forment à distance du noyau principal, puis s'y rallient par gravitation (recoupements d'idées systématisant le délire)[/font]
[font=Calibri, Helvetica, sans-serif,] A propos de l'idéalisme passionnée, différence entre interprétation délirante et idéalisation passionnée[/font]
[font=Calibri, Helvetica, sans-serif,] La réaction passionnelle est un mécanisme réactionnel de la paranoïa. Mais l'idéalisation d'un objet est différente du fait de délirer à propos d'un objet, vis à vis de l'interprétation qu'en fait le paranoïaque. Il faut donc distinguer interprétation délirante et idéalisation passionnée. Les interprétations passionnées et délirantes ont toutes deux des bases affectives, mais sont différentes en s'opposant dans leur genèse intellectuelle. Aussi les délires passionnels sont distincts de la paranoïa. De Clérambault distingue de la paranoïa le délire de revendication, l'érotomanie et le délire de jalousie, en les incluant dans les délires passionnels. Toutes idéations et comportements anormaux s’apparentant à un caractère passionnée, a pour base un complexe idéo-affectif (les mécaniques psychiques liant idées et affects).[/font]
[font=Calibri, Helvetica, sans-serif,] - Les délires de relation[/font]
[font=Calibri, Helvetica, sans-serif,]- Les délires d’imagination[/font]
[font=Calibri, Helvetica, sans-serif,]- Les délires de revendication (comparable au délire de combat)[/font]
[font=Calibri, Helvetica, sans-serif,]- Les délires de persécution[/font]
[font=Calibri, Helvetica, sans-serif,] - Les délires d'interprétation[/font]
[font=Calibri, Helvetica, sans-serif,] - Les délires de relation spécifiques des caractères sensitifs[/font]
[font=Calibri, Helvetica, sans-serif,]ORIGINES ET PRINCIPAUX FACTEURS DU DÉLIRE PARANOÏAQUE[/font]
[font=Calibri, Helvetica, sans-serif,]Le délire est relié à un état antérieur de la personnalité, faisant suite à une période d'incubation méditative. S'il parait parfois se déclencher subitement, il relève souvent d'une longue construction à partir des tendances plus anciennes du caractère, en lien avec son tempérament (la part innée en soi). Aussi le délire s'élabore intellectuellement, de manière logique et cohérente, et sans contradictions évidentes entre ses traits anciens et sa personnalité récente (il y a une continuité dans l'émergence du délire entre l'évolution de sa personnalité et de ses caractères (acquis), sur la base de son tempérament). Le délire se reconnait lorsqu'il présente une exacerbation de certains traits de caractère, et de certaines tendances préexistantes (hypertrophie du moi dans le cas d'un caractère orgueilleux par exemple, d'où des comportements égocentrés et narcissiques).[/font]
[font=Calibri, Helvetica, sans-serif,]Les principales causes déterminantes du délire paranoïaque sont, selon Kretschmer :[/font]
[font=Calibri, Helvetica, sans-serif,] - Le caractère du sujet[/font]
[font=Calibri, Helvetica, sans-serif,] - Les évènements vécus[/font]
[font=Calibri, Helvetica, sans-serif,] - Le milieu social et l'environnement dans lequel il évolue[/font]
[font=Calibri, Helvetica, sans-serif,]LES THÈMES DU DÉLIRE - C’est le sujet sur lequel porte le délire. [/font]
[font=Calibri, Helvetica, sans-serif,]Les thèmes du délire peuvent être très variés, et selon les délires, s’associer les uns aux autres autour de noyaux concentriques. Les plus fréquents sont les thèmes mystiques, de persécution, de préjudice, ou à connotation sexuelle. L'individu atteint de délire y adhère pleinement, il ne simule pas, et la souffrance existe au point d'être reconnaissable et palpable. Les thèmes délirants renvoient à la blessure narcissique et à sa compensation mégalomaniaque.[/font]
[font=Calibri, Helvetica, sans-serif,]LES MÉCANISMES DU DÉLIRE DANS LA PSYCHOSE PARANOÏAQUE - Le point de vue psychanalytique.[/font]
[font=Calibri, Helvetica, sans-serif,] Dans les psychoses, le moi prend le parti du ça pour détruire la réalité du surmoi (le but est de jouir en surpassant tous ses interdits). Il la remplacera par une néo-réalité qui est le délire, et qui sera bâti sur les exigences du ça (principe de plaisir). Le délire est donc une tentative de reconstruction de la réalité perdue. Il y a toujours un aspect négatif que sont le déni et la dissociation, et un aspect positif qui est le délire. Il existe quatre principaux mécanismes :[/font]
[font=Calibri, Helvetica, sans-serif,] - Les interprétations qui sont des pensées dont le point de départ est réel et avéré, mais dont le raisonnement qui en découle est erroné (discursif). Il s’agit de donner un sens différent à quelque chose de réel, un sens arrangeant l'individu ayant besoin de se rassurer, de se leurrer dans quelques illusions. Le délire interprétatif peut être visible dans la paranoïa (avec souvent un thème de persécution).[/font]
[font=Calibri, Helvetica, sans-serif,] - Le mécanisme imaginatif, plus rare, consiste en l’élaboration de scénarios fictifs, sans aucune base de départ.[/font]
[font=Calibri, Helvetica, sans-serif,] - Le mécanisme intuitif, où l’individu comprend soudainement quelque chose qui devient limpide à ses yeux, mais qui ne repose sur aucun support objectif. L'intuition accentue la certitude paranoïaque de l'individu, dont les croyances sont renforcées par ses interprétations.[/font]
[font=Calibri, Helvetica, sans-serif,]- Les hallucinations sont des perceptions sans objet à percevoir. Elles font appel aux organes des sens, principalement auditifs et visuels (surtout dans les états confusionnels), elles peuvent être également cénesthésiques (perceptions émanant de l'ensemble des sensations internes, exemple des sensations tactiles de fourmillement par exemple). Il y a aussi des hallucinations d’ordre psychique, comme lorsque l’on entend des voix dans sa tête (perçues le plus souvent comme intrusives). Ces voix volent la pensée et ordonnent de dire certaines choses, ou d’agir d’une certaine manière. Les hallucinations traduisent la présence d'une faille dans le système symbolique du malade. Les voix qu'il entend, les visions qui s'imposent à lui signifient quelque chose de son histoire, un vécu qui n'a pas été symbolisé et que le sujet ne peut garder en lui, donc il les fait revenir du dehors, sous la forme d'une hallucination (problématique du double, quand une partie de soi ne s'étaye sur aucun objet psychique, sans investissement de cette part on ne peut la reconnaitre, voir psychose).[/font]
[font=Calibri, Helvetica, sans-serif,]L'ORGANISATION DU DÉLIRE - Différence entre délire non systématisé et systématisé.[/font]
[font=Calibri, Helvetica, sans-serif,] On parle de délire systématisé quand le délire se tient, qu’on peut suivre la logique, le raisonnement du sujet délirant. On parle de délire non systématisé (ou paranoïde), quand il n’y a aucune logique, aucun lien dans le raisonnement. Les illusions de la mémoire jouent un rôle important dans la construction du délire.[/font]
[font=Calibri, Helvetica, sans-serif,] On remarque deux grands types d'orientations opposées du délire, qui se combinent fréquemment l'une à l'autre, dans des liaisons étroites entre leurs manifestations :[/font]
[font=Calibri, Helvetica, sans-serif,] - L'orientation vers le délire de préjudice (regroupant les délires de persécution, de jalousie, d’hypocondrie sur fond d'interprétations délirantes)[/font]
[font=Calibri, Helvetica, sans-serif,] - L'orientation vers le délire de grandeurs (regroupant les délires des inventeurs, des interprétateurs filiaux, des mystiques, des érotomanes, se traduisant par des rêves d'évasion, des ambitions et prétentions souvent démesurées, des intuitions vagues d'avoir à remplir une grande mission sociale, des identifications idéalisées à des personnages célèbres)[/font]
[font=Calibri, Helvetica, sans-serif,]En parallèle de ces deux grandes orientations du délire, se retrouve deux principales formes symptomatiques de délire :[/font]
[font=Calibri, Helvetica, sans-serif,] - Les symptômes oniriques avec leur lot de rêverie, de fantasme et d'ivresse psychique (s'y retrouvent les expériences visionnaires, sous la forme de rêve, d'inspirations intuitives délirantes, ou d'auto-représentations sur la base d'identification à tendance mégalomaniaque).[/font]
[font=Calibri, Helvetica, sans-serif,] - Les symptômes psychasthéniques avec les troubles d'ordre psychiques et organiques (de type névrotique, absence d'attention, fatigue chronique et angoisse)[/font]
[font=Calibri, Helvetica, sans-serif,]LES DÉLIRES DE RELATION[/font]
[font=Calibri, Helvetica, sans-serif,] Le délire de relation s'organise autour d'une importante quantité d'idées de relation, abondant dans l'esprit. Les interprétations et associations d'idées proposent des combinaisons infinies de rapports causaux, de correspondances ingénieuses ou farfelues à propos de faits ou de conversations tout ce qu'il y a de plus banals. L'individu croit que l'autre a dit ceci parce qu'il pensait cela en rapport avec telles données relatives à ce souvenir d'un dire ancien, mais n'ayant aucun lien avec la situation présente, à part dans son imagination délirante. Les associations et relations d'idées dans l'esprit de l'individu se retrouvent dans ses relations sociales pouvant être très compliquées, comme sont difficiles ses relations avec lui-même (le paranoïaque se prenant beaucoup la tête, il n'est pas serein, mais plutôt régulièrement inquiet).[/font]
[font=Calibri, Helvetica, sans-serif,]LES DÉLIRES DE REVENDICATION - Le délire de revendication (idée d'un préjudice et exaltation hypomaniaque) s'oppose au délire de persécution.[/font]
[font=Calibri, Helvetica, sans-serif,] Délire de revendication et obsessions passionnelles[/font]
[font=Calibri, Helvetica, sans-serif,] Un des mécanismes les plus significatifs dans le délire de revendication est la façon dont le sujet se focalise sur une ou plusieurs idées fixes, qui vont s'imposer à son esprit de manière obsessionnelle. Ses obsessions orientent le délire et exalte passionnément l'individu à chaque obstacle rencontrés, lorsque la confrontation lui permet de se reconnaitre dans un problème relationnel, où son implication le définira sur les plans identitaires et existentielles. A partir de cette exaltation dans la confrontation (la contradiction pour gagner la raison), l'on distingue deux formes de délire de revendication dont les préjudices sont réels ou prétendus :[/font]
[font=Calibri, Helvetica, sans-serif,] - Le délire de revendication égocentrique (c'est toujours la faute des autres)[/font]
[font=Calibri, Helvetica, sans-serif,] - Le délire de revendication (pseudo)altruiste (mise au service d'autrui pour s'identifier à de nobles causes)[/font]
[font=Calibri, Helvetica, sans-serif,] Deux manières dont s'accroisse le délire de revendication, à partir de ses idées obsédantes :[/font]
[font=Calibri, Helvetica, sans-serif,] - Par diffusion, lorsque les interprétations s'enchainent les unes aux autres en se consolidant mutuellement (au travers d'associations d'idées justificatives)[/font]
[font=Calibri, Helvetica, sans-serif,] - Par rayonnement, lorsque des systèmes interprétatifs aberrants se forment à distance du noyau principal, puis s'y rallient par gravitation (recoupements d'idées systématisant le délire)[/font]
[font=Calibri, Helvetica, sans-serif,] A propos de l'idéalisme passionnée, différence entre interprétation délirante et idéalisation passionnée[/font]
[font=Calibri, Helvetica, sans-serif,] La réaction passionnelle est un mécanisme réactionnel de la paranoïa. Mais l'idéalisation d'un objet est différente du fait de délirer à propos d'un objet, vis à vis de l'interprétation qu'en fait le paranoïaque. Il faut donc distinguer interprétation délirante et idéalisation passionnée. Les interprétations passionnées et délirantes ont toutes deux des bases affectives, mais sont différentes en s'opposant dans leur genèse intellectuelle. Aussi les délires passionnels sont distincts de la paranoïa. De Clérambault distingue de la paranoïa le délire de revendication, l'érotomanie et le délire de jalousie, en les incluant dans les délires passionnels. Toutes idéations et comportements anormaux s’apparentant à un caractère passionnée, a pour base un complexe idéo-affectif (les mécaniques psychiques liant idées et affects).[/font]