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La N.Zélande légalise les RC!?

  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion Quetzal
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Quetzal

Holofractale de l'hypervérité
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19/5/08
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La Nouvelle-Zélande va légaliser certaines drogues de synthèse

Cette semaine, la nouvelle loi sur les substances psychoactives
arrive en 3ème et dernière lecture à l'Assemblée Nationale
néo-zélandaise. Cette loi doit permettre de légaliser certains « legal
high », ces nouveaux produits de synthèse créés pour imiter les effets
des drogues illicites et échapper à tout contrôle.

Selon le rapport mondial sur les drogues 2013,
alors que les drogues traditionnelles telles que l'héroïne ou la
cocaïne sont stables, la consommation de nouveaux produits de synthèse
(NPS) se répand sur tous les continents. Les États membres de l’ONUDC en
ont signalé 251 mi-2012 contre 166 fin 2009 soit une augmentation de
plus de 50 %. Le nombre de NSP a, pour la première fois, dépassé le
nombre total de substances sous contrôle international (234). Il nous
faut prendre la mesure de ce qui est entrain de débuter, et pour cela
nous rappeler l’histoire des drogues, leur apparition, celle du café,
celle du tabac ou leur transformation, comme celle de l’héroïne avec
l’invention de la seringue et les progrès de la chimie. Nous sommes
probablement à l’orée d’une nouvelle page de cette histoire, qui se fera
avec les réseaux sociaux, le livre électronique, avec le streaming des
sons et des images, avec l’e-cigarette, etc…

Les NPS représenteraient déjà un marché important. Dans l’Union
européenne, près de 5 % des personnes âgées de 15 à 24 ans en ont déjà
consommées, soit l’équivalent d’un cinquième des personnes ayant déjà
pris du cannabis et d’environ la moitié des personnes ayant déjà
consommé d’autres drogues. Près des trois quarts de l’ensemble des
usagers européens de NPS se concentrent dans cinq pays: le Royaume-Uni
(23 % du total de l’Union européenne), la Pologne (17 %), la France (14
%), l’Allemagne (12 %) et l’Espagne (8 %). Aux USA, la consommation de
NPS est plus fréquente que celle de n’importe quelle autre drogue,
cannabis excepté. Internet semble jouer un rôle important dans le
commerce des NPS: 88 % des pays ayant répondu à l’enquête de l’ONUDC ont
déclaré qu’ils représentaient la principale source d’approvisionnement
de leurs marchés.

Le système de contrôle des drogues traditionnelles est pris en défaut
par cette modernisation des substances. Mettre sous contrôle est un
processus long et coûteux, les autorités devant prouver que la substance
est nocive pour l'interdire. Cela affecte aussi le travail de la
police, des douanes, des laboratoires judiciaires, des autorités
d'import / export et des autorités de santé. L'ONUDC note que ces
processus peuvent dépasser les capacités de certains Etats d’autant
« qu'étant donné l'infinie possibilité d'altération de la structure
chimique des NSP, les nouvelles formules apparaissent plus vite que les
efforts visant à imposer un contrôle international. ».

En l’absence d’une coordination mondiale chaque Etat expérimente ses
modalités de contrôle. Certains Etats comme le Royaume-Uni ont
provisoirement classé les nouvelles molécules comme médicaments, ce qui
en restreint la vente, l'importation, la distribution, mais ne pénalise
pas le consommateur. D'autres comme la France avec les cathinones (dont
la méphédrone) commencent à adopter des classements analogiques, toutes
les molécules d'une même famille sont alors interdites, élargissant la
prohibition et la pénalisation des usagers. La Nouvelle Zélande a opté
pour une approche originale, en rompant avec le contrôle des drogues
traditionnelles et en voulant réguler l'usage, la vente et la
production, à l’instar de ce qui s’est fait en France lors de la
régularisation des jeux de hasard et d’argent en ligne.

Une loi de régulation

Le projet de loi neozelandais sur les substances psychoactives vise
une industrie légale mais incontrôlée qui aurait engrangé 250 millions
de dollars en 10 ans en vendant des produits imitant les effets des
substances illégales comme le cannabis et l'ecstasy.

Le but premier de cette loi est de protéger les jeunes. Mr Dune, le
ministre de la santé a déclaré : "Je suis tout à fait sans complexe sur
ces grands changements qui rendent les choses plus sûr pour les jeunes
Néo-Zélandais... Le problème dans le passé a été que nous avons eu un
marché totalement non régulé avec qui sait quelles substances contenues
dans ces produits."

Le projet de loi est aussi un projet de réduction des risques. Il y a
un retournement de la preuve : l’Etat n’a plus à prouver que les
substances sont dangereuses, mais le fabricant doit prouver par des
études sur les humains et les animaux, coûtant jusqu'à 2 million de
dollars chacune et dont il assume le coût, que ses produits sont à
« faible risque » (et non pas « sans risque »).

Chaque industriel devra ensuite obtenir une licence de fabrication
qui respecte cette norme avant de distribuer son produit sur le marché à
travers un canal limité par des restrictions de la vente : interdiction
de la vente aux mineurs ou dans des magasins non spécialisés. Les
produits emballés contiendront des conseils tels que les coordonnées
pour le Centre national des Poisons. Les collectivités locales auront
une plus grande latitude pour contrôler et interdire ses substances.

Selon les documents publiés par le bureau de M. Dune, les
responsables de la santé estiment que 10 demandes seraient faites pour
que des substances soient classées dans la première année
. Les
licences concernant ses nouveaux produits de synthèse concerneront
d'abord les cannabis de synthèse (mais pas seulement). Les industriels
des legal high sont déjà en train de faire des tests préliminaires concernant des vaporisateurs,
un dispositif utilisé pour inhaler la substance psychoactive semblable
aux cigarettes électroniques, mais qui délivrerait des cannabinoïdes de
synthèse. Cette proximité doit d’autant plus nous interroger que ce même
pays, la Nouvelle Zélande, est un de ceux où se discute une
interdiction complète du tabac.

Face au défi des NPS, nous ne pouvons plus faire comme avant. Les NPS
questionnent une nouvelle fois l’inadaptation d’un cadre légal pensé à
une autre époque et pour d’autres problèmes. Elles soulignent la vétusté
de ce système qui a plus de 40 ans, élaboré quand il n'y avait pas
Internet, à l'aube de la société addictogène. La Nouvelle-zélande en a
pris conscience et va créer l'un des premiers marchés ouverts et
réglementés de drogues récréatives dans le monde. Mais sans aller
jusque là, les NPS offrent une opportunité de tester de nouvelles
solutions de régulation qui ne passeraient plus par la pénalisation de
l’usage et de l’usager. Et c'est déjà beaucoup.

Pierre Chappard et Jean-Pierre Couteron
source : La Nouvelle-Zélande va légaliser certaines drogues de synthèse | Un monde cent drogues ; Stratégie du moins pire... Bonne chance ; saluons ce pragmatisme, et soyons attentif au déroulement de l'affaire, car le sujet est très délicat et complexe (l'usage des RC est très très casse gueule... Légal ou pas, c'est un foutoir pas possible)
 
Quetzal a dit:
source : La Nouvelle-Zélande va légaliser certaines drogues de synthèse | Un monde cent drogues ; Stratégie du moins pire... Bonne chance ; saluons ce pragmatisme, et soyons attentif au déroulement de l'affaire, car le sujet est très délicat et complexe (l'usage des RC est très très casse gueule... Légal ou pas, c'est un foutoir pas possible)
Hahaha Pierre Chappard "le coordinateur francais de la R.D.R" son fofo est plein de mecs qui s'injectent des R.C a tout va,sans balance et sans test d'allergie,bref....
La RDR ou "comment des injecteurs de sub et de synthacaine se retrouve en tête d'affiche" grace a leur collaboration avec l'OFDT...
 
yoshinabis a dit:
Hahaha Pierre Chappard "le coordinateur francais de la R.D.R" son fofo est plein de mecs qui s'injectent des R.C a tout va,sans balance et sans test d'allergie,bref....
La RDR ou "comment des injecteurs de sub et de synthacaine se retrouve en tête d'affiche" grace a leur collaboration avec l'OFDT...
haha ya un forum fr avec des gens encore plus ouvertrement autodestructeur qu'ici ? :D faudra que j'aille voir ca :p ; dsolé pour le doublon avec l'autre post actualité, j'avai pas vu ;)
 
Quetzal a dit:
haha ya un forum fr avec des gens encore plus ouvertrement autodestructeur qu'ici ? :D faudra que j'aille voir ca :p ; dsolé pour le doublon avec l'autre post actualité, j'avai pas vu ;)
Ouaip Quetzal PSYCHOACTIF....
 
La particularité de la Nouvelle-Zélande c'est qu'il s'agit d'un des tous premiers pays ayant connu l'émergence de Research Chemicals vendus ouvertement, pour le "grand public", et en dehors d'Internet. Par exemple cet article (PDF), écrit en 2007, met en garde que des party pills au BZP sont, depuis 1999, de plus en plus populaires en Nouvelle-Zélande. Il affirme de plus que 5 millions de party pills ont été vendues dans le pays en 2007. Pour ceux qui veulent en savoir un peu plus, cherchez des infos sur ce gars, qui a en quelque sorte lancé le marché des party pills en Nouvelle-Zélande, mais sa particularité c'est que sont but n'était pas uniquement de se faire de l'argent mais aussi de faire une sorte de RDR en proposant des alternatives légales et moins dangereuses à des produits tels que la méthamphétamine (qui dans ce pays se retrouve fréquemment dans des comprimés vendus sous le nom de "ecstasy"). Cet article (de 2006 !) en dit un petit peu à ce sujet.

Donc, alors que moi personnellement en 1999 je ne savais même pas c'était quoi un Research Chemical, et en 2007 je commençais seulement à les découvrir, et bien en Nouvelle-Zélande une véritable industrie autour de ces produits s'était déjà développée (pour comparer, l'hystérie de la méphédrone au Royaume-Uni c'était seulement en 2010, donc bien après).

Toutes ces choses prises en compte je ne suis pas tellement étonné que la Nouvelle-Zélande soit un des premiers pays à finalement se dire "peut-être est-ce une mauvaise idée d'interdire chaque nouvelle drogue faisant son apparition". Nous en France, ce n'est que beaucoup plus récemment que le grand public et les médias parlent de RCs, et donc on en est encore à l'étape "ça va tuer nos enfants, vite, interdisons". En fait je pense que la démocratisation des RCs, malgré tous les problèmes qu'elle risque d'amener, servira aussi de cheval de Troie pour relancer le débat sur la prohibition.

D'ailleurs je prévois de faire un article sur mon blog à propos des party pills en Nouvelle-Zélande, ça me semble être une bonne idée vu qu'il n'y a pas beaucoup d'infos en français sur le sujet, et qu'on peut y voir un lien avec l'actualité récente.
 
Je suis d'accord qu'il est difficile de cerner les intentions de ce gars vu que son portefeuille a profité du succès des party pills en NZ (je suppose que c'est ça la raison de ce sarcasme), mais dans ce cas, sa compagnie a explicitement demandé confirmation auprès du ministère NZ de la santé de la légalité de ses produits avant de les mettre en vente, et apparemment un membre de sa famille est mort d'une overdose d'ecstasy (à ce qu'il dit, peut être qu'il ment, je ne sais pas) et ce serait suite à ça qu'il aurait décidé de concurrencer le marché des ecstasys au moyen des party pills.

Donc j'ai l'impression que ce "Matt Bowden" se trouve à cheval entre d'une part le business des party pills et d'autre part un honnête activisme anti-prohibitionniste (après tout, l'un n'empêche pas l'autre). Dans tous les cas je pense que ça reste un cas très différent de celui de tous ces entrepreneurs web qui se sont mis à vendre des "plant food" au méphédrone en 2010 pour profiter du buzz, et qui avant ça ne connaissaient rien de ces drogues et vendaient probablement du viagra contrefait ou d'autres conneries dans le genre.

Maintenant, les party pills au BZP c'était pas safe non plus bien au contraire (jamais essayé, mais j'en ai entendu que du mal), donc je ne sais pas s'il s'agissait vraiment d'une amélioration comparé aux ecstasys traditionnelles (j'ai quand même des doutes là-dessus). Mais en Europe il y a le Benelux qui est le premier producteur de MDMA au monde (je crois). La NZ par contre est proche de l'Asie du Sud-Est, qui est plutôt spécialiste de la production de méthamphétamine. Donc ça suggère que leurs ecstasys étaient très différentes des notres.

Il est aussi intéressant de voir comment les différents médias traitent de cette régularisation des RCs en NZ. Les médias français, donc provenant d'un pays aux lois très strictes en matière de drogues, parlent d'une légalisation des NPS. Par contre certains médias néo-zélandais parlent plutôt d'une interdiction de la vente des RCs dans les supermarchés, bureaux de tabac, etc (car dans ce pays les party pills se vendaient vraiment n'importe où et n'importe comment). Les deux points de vue sont exact mais ça illustre bien que la même information peut être rapportée de manières très différentes selon le média.
 
PPLH a dit:
mais dans ce cas, sa compagnie a explicitement demandé confirmation auprès du ministère NZ de la santé de la légalité de ses produits avant de les mettre en vente
Il a prit cette décision suite a la fermeture temporaire de tous ses shops pour pouvoir reprendre son activité!Bref ce mec est un homme d'affaire génial et un super retourneur de cerveau,mais il a le mérite d'être un pionnier,et les pionniers ont des erreurs a leur actif c'est normal...
Mais a mon avis ses bénefs passe avant son fameux combat pour les drogues safes..(y'as qu'a voir son projet de e-cigarette chargée en noids...)
 
Je doute fortement du résultat, ils n'arrivent déjà pas à discuter ouvertement du cannabis.....
 
Bonne nouvelle alors ?
Mais quand on permet de vendre des e-cigs aux cannabinoïdes, on peut difficilement argumenter contre le cannabis non ? Surtout qu'il y a les effets secondaires qu'on sait à propos des noïds...
Sûrement du fait que le cannabis apparait sur une liste internationale que la NZ se doit de respecter contrairement à tout ce qui va se retrouver en vente, ce qui lui laisse la liberté de choisir à propos des substances en zone grise seulement non ?
Enfin c'est quand même tiré par les cheveux jusqu'au scalp tout ça !
 
yoshinabis a dit:
Hahaha Pierre Chappard "le coordinateur francais de la R.D.R" son fofo est plein de mecs qui s'injectent des R.C a tout va,sans balance et sans test d'allergie,bref....
La RDR ou "comment des injecteurs de sub et de synthacaine se retrouve en tête d'affiche"

Plus que ça, je trouve qu'ils veulent trop cloisonner l'info sur ce forum:
Cannabinoïdes synthétiques : 16 cas d


http://lucid-state.org/forum/showth...ur-un-myopathe?p=337583&viewfull=1#post337583
 
Suite à des discussions sur un forum néo-zélandais, ainsi que la lecture de quelques articles de presse néo-zélandaise, voilà ce que j'ai (vite fait) récolté comme infos sur cette loi Néo-Zélandaise (mais c'est probablement plein d'erreurs et imprécisions) :


  • La loi est passée, ce n'est plus un simple projet, c'est maintenant effectif.
  • Avant ça, c'était la jungle : tout ce qui n'est pas listé par la loi était "légal", et donc vendu n'importe comment par n'importe qui. Donc comme en Europe, mais en pire, avec des sachets de "bath salts" contenant on ne sait quoi et vendus dans les nightshops.
  • Maintenant par contre, tous les RCs non listés par la loi sont par défaut interdits à la vente (mais je ne sais pas si leur détention ou consommation est interdite).
  • Et donc, bien entendu, tous les RCs disponibles actuellement dans le commerce vont être retirés de la vente.
  • MAIS, si une compagnie parvient à prouver scientifiquement que son produit est "safe", il reçoit une autorisation de mise sur le marché.
  • Aussi, certains magasins tels que les stations-services, nightshops, bureaux de tabac, n'auront plus le droit de vendre des RCs (et ça, je suis tout à fait d'accord, si la régularisation des RCs c'est des sachets de MDPV au supermarché dans le rayon biscuits&chocolat, alors moi je suis contre la régularisation). En fait les RCs pourront seulement être vendus dans les smartshops/headshops.

Jusqu'ici ça me semble très raisonnable : en gros les RCs sont traités presque comme des médicaments : ça se vend pas n'importe comment et ça se vend pas n'importe où.


Maintenant, beaucoup critiquent cette loi, et ils ont de bonnes raisons de le faire :


  • La procédure pour qu'une compagnie obtienne une autorisation de mise sur le marché pour un RC est très compliquée et surtout très couteuse (plusieurs millions de dollars NZ), beaucoup de gens voient donc cette loi comme une manière déguisée d'interdire TOUS les RCs (car le gouvernement a bien compris que faire à chaque fois une loi pour interdire un nouveau produit, avec des mois ou années de retard, bah ça sert à rien).
  • Aussi, "prouver que c'est safe", ça reste subjectif... Connaissez-vous un seul psychotrope (pas forcément un RC) pour lequel on puisse dire qu'il n'y a absolument aucun risque sur la santé (physique et mentale), aucun risque de dépendance, aucun risque de faire une connerie sous son effet ? Que signifie "safe" dans le cadre de cette loi ?
  • Et surtout, cette loi concerne uniquement les RCs, donc les NPS inconnus de la loi. Les produits illicites déjà listés dans la loi ne peuvent pas bénéficier de cette "autorisation de mise sur le marché". Donc, le cannabis, maintes et maintes fois prouvé plus safe que l'alcool, restera illégal et pénalisé. Des cannabinoïdes, cathinones, etc pourront être commercialisés (si jugés safe), mais le cannabis, ça jamais. Donc c'est complètement ridicule, mais bon ça c'est la faute de l'ONU et pas de la NZ.
  • Puis il y a aussi les casse-couilles antidrogues qui trouvent qu'il faudrait envoyer à l'armée ces paresseux fumeurs de pétards afin de leur apprendre la vie. Mais bon ceux-là leur avis compte pas.


Donc voilà, c'est quand même pas aussi simple que "La Nouvelle-Zélande va légaliser certaines drogues de synthèse" comme le proclame le blog du mec de Psychoactif.fr. Bah tant mieux, ça me donne une occasion de faire un autre article sur mon blog, pour essayer d'expliquer tout ça (quand j'aurai lu un peu plus de trucs).


Sinon pour ce qui est de mon opinion sur cette loi, je trouve que ça reste un pas dans la bonne direction, et même un assez grand pas. Même si au final le but de la loi est de rendre l'accès aux RCs plus difficile (pas une mauvaise idée en soi, tant que c'est pas les criminaliser complètement), et qu'elle est loi d'être parfaitement et sera surement pas implémentée comme on l'espère, le truc génial c'est que cette fois un gouvernement dit clairement laissons les scientifiques décider si une drogue devrait être légale ou pas, plutôt que de laisser cette décision à des politiciens (et en plus, ça augmentera nos connaissances au sujet de ces produits). Mais bon, faut encore voir si ça va vraiment se faire, et s'ils vont pas envoyer chier le scientifique dès lors qu'il pond pas les résultats qu'on attend de lui...

EDIT : Bon voilà, pour ceux qui ont envie de lire exactement la même chose que dans ce topic mais présenté sous une forme un peu plus propre, j'ai écrit un article sur le sujet. Cette discussion (en anglais) sur Reddit est aussi intéressante et permet de connaître le point de vue néo-zélandais sur la question.
 
Très bonne reflexion !! En effet, dans ce cas, le problème retombe sur l'évalutation des risques... Or, d'après moi, cette évaluation doit etre un "équilibre" entre avantages (plutot subjectif et dépendant du type d'utilisation) et les risques, car rien n'est "sans risques". Or, le calcul des avantages, de l'apport de la drogue, reste COMPLETEMENT TABOU ; on considère AU MIEUX la drogue comme un mal a gérer dans le moins pire des cas... Je précise que je ne sais pas comment on peut sortir de cette situation, mais si on légifère comme des scientifiques, on sera forcèment débile...
 
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