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La MDMA, c'est un psychédélique ?

  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion sinhay
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sinhay

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7/5/15
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Bonjour, 

Je suis un passionner des substances psychédéliques qui essaye de se donner des limites sur ces substances voulais savoir si pour vous la MDMA et toutes les molécules qui sen rapprochent font partie de cette catégorie de drogue.
 
normalement non sauf à haut dosage càd quand c'est limite l’hémorragie interne... Tu as un vaisseau capillaire qui pète dans la tête et tu deviens hémiplégique ou paralysé... Mais bon faut bourrer la chnouff déjà... Comme déjà dit moi je suis klkun avec qui on peut papoter librement (je traine là pck je kiff l'odeur de l'éther déjà... je décollerai pas) en attendant un pro qui viendra te répondre avec des notions garanties par la profession hein...
 
Hehe lol sacrer perche.... Yep quand on en abuse sa donne des allu. Mais on intègre la MDMA au psychédéliques car c'est une molécule empathogene et pour certain les empathogene sont des psyché personnes je trouve que c faut. Un empathogene change ton comportement quand je prend un psyché j'ai l'impression d'être plus moi que moi et d'apprendre des chose sur moi. J'aurai voulu avoir l'avis de chaqu un sur ce sujet. J'utilise les psyché pour me sevrer des stimulant je me suis fixer comme règle de me limiter que au psyché maintenant je cherche à délimiter les limite du terme psychédélique. Déjà niveau alucinogene pure je me fixe comme limite les delirogenes.
 
Généralement on classe les hallucinogènes en 3 groupes selon leur action sur le cerveau, c'est le plus simple je trouve :

Les dissociatifs style keta, dxm, mxe, 3-meo-pcp etc... qui sont sont souvent des molécules qui touchent aux récepteurs NMDA (pour faire court).
Les délirogènes style scopolamine, mandragore, noix de muscade, doxylamine et autres joyeusetés trouvable en pharmacie qui sont la plupart du temps des anticholinergiques.
Et les psychédéliques qui sont principalement des agonistes des récepteurs seroto, donc LSD, champi, mesca etc... tout le monde connait la liste.

Après évidemment c'est pas aussi simple, le cannabis est souvent considéré comme psychédélique par exemple (même si j'ai jamais vraiment compris pourquoi), y'a des plantes style amanite tue mouche qui sont classées dans les délirogènes même si leur mode de fonctionnement n'est pas pareil que les autres, et y'a carrement des molécules inclassable style salvia ou iboga, bien trop compliqué pour être rangé dans une case :D

Pour la MD je trouve que ne pas la mélanger avec les psychédéliques est une bonne chose, parce que ça reste un dérivé d'amphétamine bien plus dangereux que les psychédéliques à cause de sa pharmacologie et les risques d'addictions qui peuvent avoir lieu (ce qui est quand même bien plus rare avec les psychédéliques).
Et même je trouve que les empathogènes style MD ou 6-apb ont des effets bien à eux, différents des psyché, donc je les mettrais pas dans la case "psychédélique".

Mais bon tout les monde à sa petite définition j'imagine... en tout cas si la question c'est "est-ce une bonne idée de me sevrer des stim avec de la MD ?" la réponse est clairement non :D
 
Hehe nickel ce que je voulais entendre. Bon niveau amphétamines je me limiterai au doc dob ect qui sont psychédelique. Ma définition des psyché intégré ce qui pour moi les psyché de base comme : lsa, lsd, mesca, champis et DMT. Avec leurs Rc. Après les particuliers: cannabis, Salvia, iboga. Le reste faut plus que j'y touche trop contre productif pour ma part. Pour l'instant j'ai réussi à trouver des peutri léger qui garde bien éveiller et qui monte asser vite sûrement pas de l'acide. Mais ça me permet de dire Nan au stimulant quand j'y suis confronter en soirée.
 
Salut,

J'approuve le post de trickster et je passe mon tour pour faire un pavé sur ta question, pas ce soir en tout cas :D Je jette au passage ce petit diagramme assez intéressant.

Attention avec les DOX (autant qu'avec n'importe quelle drogue en fait) ... Ce sont mes molécules préférées, j'en ai pris plus que de raison...  Je suis passé pas loin de la fracture mentale à plusieurs reprises.

Fais gaffe à toi, 

Ihkar

Drug_Chart_Color.jpg
 
J'ai du mal a classer la MD en psychédélique à part entière.
Pour moi c'est plus un stimulant empathogène qu'un psyché, mais bon, c'est personnel. D'ailleur il me semble que dans la même classe, le 6-Apb et la MDA sont plus proches des psyché que la MDMA

En revanche, le 2cb est le psychédélique qui se rapproche le plus de la MDMA a mon gout.
 
Trickster a dit:
le cannabis est souvent considéré comme psychédélique par exemple (même si j'ai jamais vraiment compris pourquoi)

T'as jamais tripé à la weed ? Ressentis tes sensations/émotions décuplées, tapé de délire un peu mystique sur la musique ? T'es jamais resté scotché devant un film avec l'impression de voir des connexions foireuses/sens caché un peu partout dans le scénario. ca donne un humour absurde aussi, des images souvent décalées dans les conversations.

Et à forte dose, dans le noir par exemple, vu des couleurs et l'impression de vraiment partir loin ?

A l'inverse on peut aussi bader sous weed...

Ou alors on à pas la même définition de "psychédélique" ce qui est somme toute possible.
 
La MDMA c'est un peu "l'amphet psychédélique" à peu près au même titre qu'on surnomme la kéta "la rabla psychédélique" donc ça tient à pas grand chose en fait, c'est plus une appellation commune qu'un fait catégorique, après il y a quelques chose qui me gène avec l'appellation psychédélique (qui veut dire "révélateur d'âme") car pour moi ça peut regrouper limite toutes les substances et même un état à-jeun dans lequel on a des réflexions sur soi-même qui créent une brèche dans la conscience de soi et du monde, je préfère le terme enthéogène, parce que déjà ça limite clairement le nombre de substances qu'on "peut" classer comme tel pour les raisons évoquées plus haut. Perso je peut considérer une amphet comme pychédélique, et ce sans même à avoir à pousser la dose jusqu'à l'hallu, parce que ça peut me faire prendre conscience de chose sur moi-même et donc sur le monde, à commencer par ma consommation proprement dite, mais jamais je la qualifierait d'enthéogène. Après je suis sûr qu'il y a moyen de s'arranger pour pouvoir mettre aussi le terme enthéogène sur beaucoup d'états psychiques et donc de substances ! ^^
 
Je trouve la MDA psyché, et vu que c'est un métabolite de la MDMA je considère la MDMA comme un psyché aussi. Les visuels peuvent vraiment être assez incroyables à haute dose (néanmoins les répercussions sur le cerveau sont assez lourdes). Après le côté mental sous MD c'est pas un truc de fou, n'empêche que sous 4-ho-met c'est pareil (absence de réflexions bonjour) et je le considère quand-même comme un psyché.
Il serait intéressant d'essayer de la MDA pure, il me semble que ça se trouve (difficilement) sur le deepweb ^^
Donc yep pour moi la MDMA est un psychédélique, vu les trips que j'ai pu faire avec.
 
Perso c'est pas du tout mental uhu, la psilocybine c'est largement plus introspectif à mon goût. La 4-ho-met est vraiment visuelle et euphorique, après en forçant les doses j'ai pu avoir du mental mais ça se rapprochait plus de la schizophrénie que de l'introspection safe ^^"
 
Mr Sandman a dit:
Trickster a dit:
le cannabis est souvent considéré comme psychédélique par exemple (même si j'ai jamais vraiment compris pourquoi)

T'as jamais tripé à la weed ? Ressentis tes sensations/émotions décuplées, tapé de délire un peu mystique sur la musique ? T'es jamais resté scotché devant un film avec l'impression de voir des connexions foireuses/sens caché un peu partout dans le scénario. ca donne un humour absurde aussi, des images souvent décalées dans les conversations.

Et à forte dose, dans le noir par exemple, vu des couleurs et l'impression de vraiment partir loin ?

A l'inverse on peut aussi bader sous weed...

Ou alors on à pas la même définition de "psychédélique" ce qui est somme toute possible.

Maintenant que tu le dis c'est vrai que j'ai quelques souvenirs à mes débuts dans la fumette de moments bien psyché où je suis parti bien loin avec beaucoup de weed, comme une petite dose de champi, mais ça date et ça reste trop léger pour que je range la weed dans les psyché...
Dans mon esprit (donc ça vaut pas grand chose) un psyché provoque obligatoirement des hallus à partir d'une certaine dose dû a son effet seroto -je sais que certains rapportent des hallu après avoir ingéré du cannabis mais ça reste très rare quand même- et surtout c'est un produit non addictif.
C'est quand même plus rare de croiser des mecs qui gobent des toncar tous les jours que des mecs accro à la weed...

Mais après dans le fond je suis d'accord avec toi, on pourrait le ranger dans les psyché "léger" malgrès les risques de bad trip.

Cookies a dit:
C'est fou quand même, justement je l'avais choisis pour sa réputation euphorique avec peu de headspace. On à tous été sans exceptions projetés dans l'espace x) Pourtant on était entre 8 et 12 mg chacun

T'as fait qu'un seul trip ou plusieurs avec ? Peut être que l'effet de groupe a fait que vous êtes tous partie dans un trip "mental", parce que effectivement c'était pas de grosses doses en plus !
Après faut dire qu'on réagit pas tous pareil, moi j'ai toujours trouvé le 4-aco-dmt particulièrement désagréable que ce soit physiquement ou mentalement et je le place tout en bas des trypa que j'ai testé alors que pour d'autre c'est le saint graal... on est pas tous fait pareil quoi :D
 
La MDMA n'est pas un psychédélique comme le sont par exemple le L ou le THC, néanmoins c'est un stimulant qui donne une palette d'effets un peu psychédéliques, surtout quand on se rapproche de la surdose vu que là on commence à se prendre des visuels. C'est un prod à mi-chemin entre un stimulant et un hallucinogène/un psyché à mes yeux, ça te booste tout en t'envoyant des teintes colorées, avec en prime des effets propres aux stims dans son genre comme le fait d'être super heureux et de vouloir faire plein de câlins aux gens.
 
Trickster a dit:
Cookies a dit:
C'est fou quand même, justement je l'avais choisis pour sa réputation euphorique avec peu de headspace. On à tous été sans exceptions projetés dans l'espace x) Pourtant on était entre 8 et 12 mg chacun

T'as fait qu'un seul trip ou plusieurs avec ? Peut être que l'effet de groupe a fait que vous êtes tous partie dans un trip "mental", parce que effectivement c'était pas de grosses doses en plus !
Après faut dire qu'on réagit pas tous pareil, moi j'ai toujours trouvé le 4-aco-dmt particulièrement désagréable que ce soit physiquement ou mentalement et je le place tout en bas des trypa que j'ai testé alors que pour d'autre c'est le saint graal... on est pas tous fait pareil quoi :D

Pour l'instant seulement 3 trips au 4 ho, mais c'est clair qu'on est tous différents ! Après c'est sur que ça reste moins psyché que le lsd. Mais par contre  beaucoup plus que la MD chez moi (qui elle j'ai pu la voir de long en large)

De mon expérience elle est vraiment plus proche des stims que des psychés
 
Trickster a dit:
un psyché provoque obligatoirement des hallus à partir d'une certaine dose dû a son effet seroto

Je profite que tu me réponde pour aborder une petite réflexion. 

Oui je remarque que pas mal de gens s'attachent au visuels, et pas forcemment à certaines formes de ressentis ou de réminiscences dans la vie quotidienne.

C'est dommage parce que en dehors du visu que tu éprouve pendant le trip, ce que je trouve le plus intéressant c'est cette capacité en dehors de l’expérience que tu as de faire poper des perceptions (subtiles certes, on va plutôt ranger ça du coté de la sensibilité) dans ta vie quand tu est sobre.

Vu que la weed est plus légère, ses prises en général sont plus répétés, et je trouve qu'elle à donc plus d'impact sur la sensibilité quotidienne. Pour le meilleur et pour le pire.

On pourrait considérer tous les changements de perceptions au même titre. Les endorphines par exemples, ou même le tabac qui finit vicieusement par avoir une forme de prise plus concrète sur ta vie que pourrait avoir un trip lsd.

A quel moment, de quel degré et surtout quel forme précise doit avoir un changement de perceptions pour qu'il soit jugé "psychédélique" par les gens qui l'éprouve.

J'ai l'impression que certains voie le trip comme une sorte de scénario déjà préconçu : exposition (montée), début du voyage (danse, musique, batifolage), introspection du voyageur (la réalité c'est l'autre, la connexion), entré de l'antagoniste (bad)/twist (la réalité est un choux de bruxelles)/retour à la maison (descente).

Si on sort du setting, du scénario, le changement perceptif encore un potentiel réel ? Auquel cas c'est plus flippant presque. Tu expose ton cerveau à des changements permanents.
Peut on qualifier la dépression d'état psychédélique permanent ? Ou l'orgasme d'état psychédélique rapide ?

Il ne s'agit pas de relativiser un trip au même titre que des changements quotidien évidemment. Mais si on prend du recul, cela permet peut être de mettre en lien des attitudes dans la vie qui peuvent être exacerbé par la prise de psychés (devenir mystique ou écolo par exemple ^^).
 
C'est vrai que c'est quand même sacrément délicat de définir le psychédélisme, surtout quand il est léger, surtout que c'est quelque chose de vécu de façon uniquement personnelle, et le partage de l'expérience ne fait que tenter de mettre des mots sur des sensations perçu par une seule personne.

Dans le fond, tout peut être psychédélique j'ai l'impression. Tout comme un psychédélique avéré peut ne pas l'être ressentit comme tel.
Apres je suis personellement sensible aux changements psychédéliques, pour moi c'est déjà un changement clairement visible chez moi a 20ug de LSD. Mais est ce parce-que je le cherche et que je le trouve ? Et qu'a l'inverse d'autres le cherchent (ou non) et ne le trouvent pas.

Tiens ça pourrait faire un bon prochain sujet de la semaine :D (oui je m'acharne avec ce concept)
 
Définition stricte de "psychédélique" = "qui révèle l'âme" . Si on s'en tient à cette définition stricte, un grand nombre de substance et d'expériences sont psychédéliques oui.

Après c'est vrai que presque tout le monde fait le raccourci "psychédélique = LSD champignons DMT et compagnie". Moi le premier. Et c'est vrai qu'aufond çaveut pas dire grand chose.

Perso j'aime bien dire "hallucinogène" mais c'est aussi un raccourci et ça définit pas vraiment non plus la famille de prod en question.
 
Ce doit être la force ineffable de l'Union qui tend à abolir les clivages engendrés par la catégorisation, ou plus crument : la Division. Dans un sens comme dans l'autre on peut faire dire aux concepts à peu près ce qu'on veut par association, ressemblance, différence ou paradoxe.
 
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