Amiantex
Matrice Périnatale
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- 13/1/14
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Bonsoir !
Je sais bien que les TR sur la MD sont omniprésents, je ne ferai donc pas dans l'originalité. A vrai dire, c'est bien plus un besoin viscéral qu'une envie quelconque qui me pousse à raconter cette première expérience ; un besoin de se confier que je n'ai pas encore eu l'occasion d'évacuer dans mon entourage.
21 h _ Je me tourne les pouces. On est vendredi, je bosse le Weekend et je n'ai même pas quelque chose de prévu pour me détendre avant les deux longues nuits qui m'attendent. C'est chiant.
22h30 - Une amie me propose spontanément de l'accompagner à une teuf en périphérie de Toulouse. J'hésite un peu, je réfléchis puis je me dis que j'ai tout à gagner. J'accepte, je la retrouve 20 minutes plus tard.
00h00 - Après moult évènements (La billetterie ne prends pas de CB... Hop, un kilomètre aller, on retire, un kilomètre retour), on entre enfin. La musique (de la dubstep) est bien lancée, ça tonne d'une bonne façon.
00h30 - Une demie-heure d'attente devant les vestiaires pendant que mon amie part trier ses "Paras" aux toilettes. La populace est vraiment sympa et l'ambiance conviviale. Tout débute vraiment sur des chapeaux de roue, je rentre dans la salle principale et me plonge doucement dans l'atmosphère du DJ.
01h00 - Mon amie revient, elle a terminé. Elle me propose un "Para", je prends.
Petit aparté : à ce moment là, j'avais beau savoir ce qu'était la MD, un para ne me disait absolument rien. N'étant pas un grand initié aux drogues, j'ai avalé ce qu'elle m'a donné sans oser lui poser de questions au risque de paraître complètement débile (Second aparté : il s'agit d'une amie de grande confiance, qui m'encadre vraiment bien dans ce monde que je ne connais pas précisément et qui se régule très bien elle-même. J'avais beau ignorer ce que je gobais, je savais pertinemment que ce n'était pas une indicible merde comme on peut en voir dans ce genre de soirée). Bref, elle me dit que les effets apparaissent entre 30 minutes et une heure et me quitte en me lançant un "Prêt pour la meilleure soirée de ta vie ?". Je ne sais donc pas ce qu'il va m'arriver dans une heure, ni les effets qui s'imposeront à moi. Reprenons.
01h10 - Changement de DJ, je peux commencer à vraiment plonger dans l'ambiance. Le son est parfait, les couleurs se reflétant sur le grand lion en papier derrière le DJ sont psychédéliques.
02h00 - Mes mouvements suivent la dub', qui est alors vraiment parfaite. Je n'arrête pas de me demander quand viendra le moment du grand bouleversement, quitte à même penser que ce que j'ai pris n'aura aucun effet sur moi. Tan pis, je passe un très bon moment, c'est le principal.
De 02h00 à 02h15 - La montée n'est pas encore arrivée, mais j'ai l'impression que certaines sensations précurseurs s'installent : mes mouvements sont exactement calés sur la musique (toujours, quoi !), mais j'ai une irrépressible envie de fermer les yeux et de calquer les allers-retours de ma tête sur l'atmosphère.
02h15 - Simplement incroyable. Je crois que je n'ai même pas senti la montée. Je suis bien comme jamais auparavant. En fait, j'ai l'impression de n'avoir jamais été que comme ça, dans une plénitude complète. C'est un changement tellement étonnant qu'une pensée désagréable s'immisce dans mon esprit : "Et si ça dégénérait ? Si je continue à être si bien, ça va obligatoirement céder, non ? Vais-je vomir, là, devant tout le monde ?". Cependant, de par l'expérience d'un seul bad fait sous hash, je me concentre aussitôt sur des pensées positives (puisque j'étais, et suis toujours, persuadé que la drogue c'était avant tout psychologique) : "Non, ça ne peut pas aller mal, vois comme tout est calme, comme tout semble normal. Tu vois, tu surf sur la musique... NON, tu es la musique". Et c'est vrai qu'à ce moment, j'avais l'impression de transcender toutes les barrières et d'incarner ce que j'entendais ; ou même d'en être à l'origine. Et de cette pensée m'est apparue une seconde chose, encore plus primordiale à mon sens : je sentais la séparation de mon être physique et de mon moi psychique. En fait, je ne contrôlais plus mon corps, il était lancé sur le son et comme tout bon robot, il ne s'arrêterait pas. Je pouvais donc véritablement "m'accorder" la dissociation de mon esprit.
Et là, j'en reviens d'ailleurs à vous qui me lisez, je me demande si il s'agissait d'une hallucination ou d'une autre chose. Sachant que j'ai gardé les yeux fermés pendant TOUT mon trip (en ne les ouvrant que 5 secondes à chaque fois que le DJ s'amusait à arrêter le son... Une horreur, y a pas pire pour casser l'euphorie croissante qu'on ressent dès lors) : je ne sais pas au bout de combien de temps est venue mon introspection, mais à partir de la dissociation de mes deux "moi" tout est d'abord devenu noir (j'ai pensé que c'était l'effet "Yeux clos", pour finalement me dire que c'était incomparable). Cependant, pas un noir oppressant ; plutôt une noirceur reposante, sans aucun son. Parmi ce "noir total" m'est alors apparu une sorte de cœur blanc géant dont les contours s'illuminaient de toutes les couleurs de l'arc-en-ciel. Sur ce cœur s'affichaient respectivement toutes les choses auxquelles je pensais.
C'est vraiment difficilement explicable : je ne pouvais plus penser qu'à une seule chose à la fois, et cette même chose s'affichait aussitôt sur ce tableau en forme de cœur et devenait ma préoccupation première, comme si il s'agissait de la plus importante des choses qui régissaient ma vie. Puis elle disparaissait pour qu'une autre apparaisse et devienne à son tour ma raison de vivre. C'était incroyable, surtout en pensant au nombre de choses futiles qui sont devenus temporairement les rêves d'une vie. Le cœur agissait comme un vieux rétroprojecteur qui me permettait de voir ma vie d'une façon plus externe, plus objective.
Un certain temps après - La première descente. Sûrement la plus déroutante, car je ne pouvais m'attendre à ça. Un retour à la réalité brutal, quelques frissons. Je me dis, encore complètement perché, que je devrais chercher mon amie et en reprendre. Mais non, on n'abuse pas des bonnes choses... Et de toute façon, ça repart. Génial. Peut-être que, cette fois, ça ne s'arrêtera pas. Du moins, pas avant longtemps.
04h15 - Après une seconde montée tout aussi prenante que la première, deuxième et dernière chute. Moins difficile, mais toujours aussi étrange. Au fond de moi, je sais que je ne repartirai plus. De toute façon, j'ai les jambes en bouillie. Ça fait deux heures que je danse sur un rythme effréné sans même y avoir pensé. Mon esprit entre en communion avec mon corps, je retrouve la capacité de me mouvoir. Je continue à danser, j'attends le changement de DJ afin de faire une pause, une vraie.
04h30 - C'est bon, je bouge. J'ai l'impression que c'est la première fois que je marche. C'est un mouvement tellement étrange, cette alternance "Jambe gauche, jambe droite". Sorti de la salle, je m'allume une clope, j'en ressens un besoin immense. Je tire deux-trois lattes, puis je m'aperçois que j'ai la bouche sèche comme jamais. Je crois que je n'ai jamais eu aussi soif, c'est incroyable. Je jette ma cigarette à peine entamée, je fonce aux toilettes pour finalement boire un demi litre d'eau. Ça fait du bien. Je me regarde dans le miroir : jamais je ne m'étais vu aussi relaxé et heureux.
05h00 - 06h30 - je fume trois cigarettes, clope sur clope, je bois encore, je retrouve mon amie, je discute avec des gens, je prends des photos. Avec qui ? Aucune idée. La soirée se termine, on sort, il n'y a plus personne. Mon amie a rencontré un mec super sympa. On l'accompagne jusqu'à sa camionnette, il nous propose un joint. Soyons fous, on accepte ! On parle, on fume, c'est fort. Je lui demande si c'est un pur, il me dit que oui. Au bout de 5 lattes, je suis défoncé. Mais de la meilleure des façons qui soit. J'ai l'impression d'être apaisé comme jamais, et très joyeux. Un peu fatigué, mais rien de grave. Jamais encore la beuh ne m'avait provoqué une telle sensation de bien être, c'est bon.
06h30 - 09h00 -On petit-déjeune au centre ville avec mon amie. On est bien. On reste 1h30 dans la boulangerie. Je me cale, je ne bouge plus, je ferme les yeux : j'ai l'impression de repartir, comme un début de montée. C'est étrange mais tellement bon. Je le dis à mon amie, elle me répond que c'est sûrement le joint. Oui, peut-être. C'est très agréable, qu'importe le reste.
Voilà voilà. Je sais que c'est un peu long, mais j'avais beaucoup à relater. Je n'ai pas précisé que cette plénitude que j'ai ressenti me paraît désormais comme étant le bonheur absolu.
Tout ça s'est donc déroulé dans la nuit de vendredi à samedi. En parallèle de mes études, je travaille les samedi et dimanche soirs en tant que veilleur de nuit. Du coup, je me suis réveillé samedi après-midi avec une sensation de manque. Ça s'est vite transformé en vide, et sachant que dans mon boulot je suis seul et que je rentre chez moi pour être seul également, la période post-MD est assez rude. Il est 5h du matin, là, et le manque de contact me déprime un peu. Je sais qu'en rentrant, et comme je l'ai fait hier matin, je fumerai un bon joint pour être complètement out et oublier un peu cette sensation ; et pour pouvoir dormir. Je sais que ce n'est pas ce qu'il y a de plus recommandé, mais ça me permet de surmonter un peu tout ça. Surtout que ma prochaine petite soirée se déroule mercredi. Ça me paraît si loin...
Enfin, le trip vaut très largement cette légère dépression. Je ne regrette rien !
Simplement, une petite question : après quelques heures de recherches sur tout ce qui entoure la MD, je sais bien que la pause idéale entre deux prises est de 6 semaines, minimum un mois. Cependant, si je prend d'une façon exceptionnelle dans deux semaines, serait-ce problématique ? Et retrouverai-je les mêmes effets avec la même intensité ?
Merci à tous ceux qui sont arrivés au bout de mon récit !
Je sais bien que les TR sur la MD sont omniprésents, je ne ferai donc pas dans l'originalité. A vrai dire, c'est bien plus un besoin viscéral qu'une envie quelconque qui me pousse à raconter cette première expérience ; un besoin de se confier que je n'ai pas encore eu l'occasion d'évacuer dans mon entourage.
Vendredi soir, le 10
A Toulouse, Le Bikini
21 h _ Je me tourne les pouces. On est vendredi, je bosse le Weekend et je n'ai même pas quelque chose de prévu pour me détendre avant les deux longues nuits qui m'attendent. C'est chiant.
22h30 - Une amie me propose spontanément de l'accompagner à une teuf en périphérie de Toulouse. J'hésite un peu, je réfléchis puis je me dis que j'ai tout à gagner. J'accepte, je la retrouve 20 minutes plus tard.
00h00 - Après moult évènements (La billetterie ne prends pas de CB... Hop, un kilomètre aller, on retire, un kilomètre retour), on entre enfin. La musique (de la dubstep) est bien lancée, ça tonne d'une bonne façon.
00h30 - Une demie-heure d'attente devant les vestiaires pendant que mon amie part trier ses "Paras" aux toilettes. La populace est vraiment sympa et l'ambiance conviviale. Tout débute vraiment sur des chapeaux de roue, je rentre dans la salle principale et me plonge doucement dans l'atmosphère du DJ.
01h00 - Mon amie revient, elle a terminé. Elle me propose un "Para", je prends.
Petit aparté : à ce moment là, j'avais beau savoir ce qu'était la MD, un para ne me disait absolument rien. N'étant pas un grand initié aux drogues, j'ai avalé ce qu'elle m'a donné sans oser lui poser de questions au risque de paraître complètement débile (Second aparté : il s'agit d'une amie de grande confiance, qui m'encadre vraiment bien dans ce monde que je ne connais pas précisément et qui se régule très bien elle-même. J'avais beau ignorer ce que je gobais, je savais pertinemment que ce n'était pas une indicible merde comme on peut en voir dans ce genre de soirée). Bref, elle me dit que les effets apparaissent entre 30 minutes et une heure et me quitte en me lançant un "Prêt pour la meilleure soirée de ta vie ?". Je ne sais donc pas ce qu'il va m'arriver dans une heure, ni les effets qui s'imposeront à moi. Reprenons.
01h10 - Changement de DJ, je peux commencer à vraiment plonger dans l'ambiance. Le son est parfait, les couleurs se reflétant sur le grand lion en papier derrière le DJ sont psychédéliques.
02h00 - Mes mouvements suivent la dub', qui est alors vraiment parfaite. Je n'arrête pas de me demander quand viendra le moment du grand bouleversement, quitte à même penser que ce que j'ai pris n'aura aucun effet sur moi. Tan pis, je passe un très bon moment, c'est le principal.
De 02h00 à 02h15 - La montée n'est pas encore arrivée, mais j'ai l'impression que certaines sensations précurseurs s'installent : mes mouvements sont exactement calés sur la musique (toujours, quoi !), mais j'ai une irrépressible envie de fermer les yeux et de calquer les allers-retours de ma tête sur l'atmosphère.
02h15 - Simplement incroyable. Je crois que je n'ai même pas senti la montée. Je suis bien comme jamais auparavant. En fait, j'ai l'impression de n'avoir jamais été que comme ça, dans une plénitude complète. C'est un changement tellement étonnant qu'une pensée désagréable s'immisce dans mon esprit : "Et si ça dégénérait ? Si je continue à être si bien, ça va obligatoirement céder, non ? Vais-je vomir, là, devant tout le monde ?". Cependant, de par l'expérience d'un seul bad fait sous hash, je me concentre aussitôt sur des pensées positives (puisque j'étais, et suis toujours, persuadé que la drogue c'était avant tout psychologique) : "Non, ça ne peut pas aller mal, vois comme tout est calme, comme tout semble normal. Tu vois, tu surf sur la musique... NON, tu es la musique". Et c'est vrai qu'à ce moment, j'avais l'impression de transcender toutes les barrières et d'incarner ce que j'entendais ; ou même d'en être à l'origine. Et de cette pensée m'est apparue une seconde chose, encore plus primordiale à mon sens : je sentais la séparation de mon être physique et de mon moi psychique. En fait, je ne contrôlais plus mon corps, il était lancé sur le son et comme tout bon robot, il ne s'arrêterait pas. Je pouvais donc véritablement "m'accorder" la dissociation de mon esprit.
Et là, j'en reviens d'ailleurs à vous qui me lisez, je me demande si il s'agissait d'une hallucination ou d'une autre chose. Sachant que j'ai gardé les yeux fermés pendant TOUT mon trip (en ne les ouvrant que 5 secondes à chaque fois que le DJ s'amusait à arrêter le son... Une horreur, y a pas pire pour casser l'euphorie croissante qu'on ressent dès lors) : je ne sais pas au bout de combien de temps est venue mon introspection, mais à partir de la dissociation de mes deux "moi" tout est d'abord devenu noir (j'ai pensé que c'était l'effet "Yeux clos", pour finalement me dire que c'était incomparable). Cependant, pas un noir oppressant ; plutôt une noirceur reposante, sans aucun son. Parmi ce "noir total" m'est alors apparu une sorte de cœur blanc géant dont les contours s'illuminaient de toutes les couleurs de l'arc-en-ciel. Sur ce cœur s'affichaient respectivement toutes les choses auxquelles je pensais.
C'est vraiment difficilement explicable : je ne pouvais plus penser qu'à une seule chose à la fois, et cette même chose s'affichait aussitôt sur ce tableau en forme de cœur et devenait ma préoccupation première, comme si il s'agissait de la plus importante des choses qui régissaient ma vie. Puis elle disparaissait pour qu'une autre apparaisse et devienne à son tour ma raison de vivre. C'était incroyable, surtout en pensant au nombre de choses futiles qui sont devenus temporairement les rêves d'une vie. Le cœur agissait comme un vieux rétroprojecteur qui me permettait de voir ma vie d'une façon plus externe, plus objective.
Un certain temps après - La première descente. Sûrement la plus déroutante, car je ne pouvais m'attendre à ça. Un retour à la réalité brutal, quelques frissons. Je me dis, encore complètement perché, que je devrais chercher mon amie et en reprendre. Mais non, on n'abuse pas des bonnes choses... Et de toute façon, ça repart. Génial. Peut-être que, cette fois, ça ne s'arrêtera pas. Du moins, pas avant longtemps.
04h15 - Après une seconde montée tout aussi prenante que la première, deuxième et dernière chute. Moins difficile, mais toujours aussi étrange. Au fond de moi, je sais que je ne repartirai plus. De toute façon, j'ai les jambes en bouillie. Ça fait deux heures que je danse sur un rythme effréné sans même y avoir pensé. Mon esprit entre en communion avec mon corps, je retrouve la capacité de me mouvoir. Je continue à danser, j'attends le changement de DJ afin de faire une pause, une vraie.
04h30 - C'est bon, je bouge. J'ai l'impression que c'est la première fois que je marche. C'est un mouvement tellement étrange, cette alternance "Jambe gauche, jambe droite". Sorti de la salle, je m'allume une clope, j'en ressens un besoin immense. Je tire deux-trois lattes, puis je m'aperçois que j'ai la bouche sèche comme jamais. Je crois que je n'ai jamais eu aussi soif, c'est incroyable. Je jette ma cigarette à peine entamée, je fonce aux toilettes pour finalement boire un demi litre d'eau. Ça fait du bien. Je me regarde dans le miroir : jamais je ne m'étais vu aussi relaxé et heureux.
05h00 - 06h30 - je fume trois cigarettes, clope sur clope, je bois encore, je retrouve mon amie, je discute avec des gens, je prends des photos. Avec qui ? Aucune idée. La soirée se termine, on sort, il n'y a plus personne. Mon amie a rencontré un mec super sympa. On l'accompagne jusqu'à sa camionnette, il nous propose un joint. Soyons fous, on accepte ! On parle, on fume, c'est fort. Je lui demande si c'est un pur, il me dit que oui. Au bout de 5 lattes, je suis défoncé. Mais de la meilleure des façons qui soit. J'ai l'impression d'être apaisé comme jamais, et très joyeux. Un peu fatigué, mais rien de grave. Jamais encore la beuh ne m'avait provoqué une telle sensation de bien être, c'est bon.
06h30 - 09h00 -On petit-déjeune au centre ville avec mon amie. On est bien. On reste 1h30 dans la boulangerie. Je me cale, je ne bouge plus, je ferme les yeux : j'ai l'impression de repartir, comme un début de montée. C'est étrange mais tellement bon. Je le dis à mon amie, elle me répond que c'est sûrement le joint. Oui, peut-être. C'est très agréable, qu'importe le reste.
Voilà voilà. Je sais que c'est un peu long, mais j'avais beaucoup à relater. Je n'ai pas précisé que cette plénitude que j'ai ressenti me paraît désormais comme étant le bonheur absolu.
Tout ça s'est donc déroulé dans la nuit de vendredi à samedi. En parallèle de mes études, je travaille les samedi et dimanche soirs en tant que veilleur de nuit. Du coup, je me suis réveillé samedi après-midi avec une sensation de manque. Ça s'est vite transformé en vide, et sachant que dans mon boulot je suis seul et que je rentre chez moi pour être seul également, la période post-MD est assez rude. Il est 5h du matin, là, et le manque de contact me déprime un peu. Je sais qu'en rentrant, et comme je l'ai fait hier matin, je fumerai un bon joint pour être complètement out et oublier un peu cette sensation ; et pour pouvoir dormir. Je sais que ce n'est pas ce qu'il y a de plus recommandé, mais ça me permet de surmonter un peu tout ça. Surtout que ma prochaine petite soirée se déroule mercredi. Ça me paraît si loin...
Enfin, le trip vaut très largement cette légère dépression. Je ne regrette rien !
Simplement, une petite question : après quelques heures de recherches sur tout ce qui entoure la MD, je sais bien que la pause idéale entre deux prises est de 6 semaines, minimum un mois. Cependant, si je prend d'une façon exceptionnelle dans deux semaines, serait-ce problématique ? Et retrouverai-je les mêmes effets avec la même intensité ?
Merci à tous ceux qui sont arrivés au bout de mon récit !