Ceux qui sous estiment les dangers du canna sont aussi les gros consommateurs bien illuminés, souvent.
La page du Figaro ne m'apparait pas trop choquante personnellement, pourtant j'avais sorti mon sabre et posé mes testicules sur la table pour être prêt à vomir du dégout à la pelle, mais y'a bien pire et ici il ne s'agit pas vraiment de faire de la désinformation puisqu'il semblerait que l'écrit soit basé sur des études récentes.
Bon par contre:
Il y a quelques mois des chercheurs de l'université de Bristol ont mis en évidence des perturbations cérébrales majeures chez le rat soumis à des substances de type cannabis: sous l'effet de la drogue, certains circuits neuronaux se déconnectent et l'animal devient incapable de retrouver un chemin qu'il connaissait cinq minutes avant l'administration de la substance.
Là on essaye de nous faire chier dans notre froc mais on peut prétendre que cette découverte n'est pas très récente puisque l'on sait de base que le cannabis altère potentiellement gravement la mémoire.
Nuance certes car l'animal connaissait le chemin
avant la consommation, ce qui est différent d'un témoin qui aurait apprit l'information deja raide et dont ici il serait normal que celui-ci à qui ont a injecté une quantité non négligeable de drogue n'assimile aucune donnée.
Ensuite:
Outre ses conséquences psychiatriques et cérébrales, des travaux récents ont identifié des complications cardio-vasculaires. Ainsi en mars 2012, une équipe française a découvert que le cannabis était un facteur causal dans les accidents vasculaires cérébraux chez des jeunes. Des travaux publiés dans la revue The Lancet ont conclu que cette substance multiplierait par cinq le risque d'infarctus du myocarde.
Sans les détails il est compliqué d'interpréter ça.
Qu'est-ce-qu'ont fumés les sujets dans l'étude ? Du cannabis pur, du shit de rue, à la pipe, en gros joints, avec quelle quantité de tabac, etc...
Y'a quand même énormément de variables à prendre en compte. De la résine coupé va contenir tels produits nocifs d'une manière, le tabac lui présente divers dangers, et même le papier utilisé ou la manière de rouler peut faire varier les résultats d'une étude.
Après ces interrogations il me parait totalement subjectif d'en conclure quelque chose si on a pas les données les plus précises possibles.
Je dis pas qu'on nous ment, mais je dis pour ma part que je ne prends pas en compte cette partie de l'article pour les motifs mentionnés précédemment mais en revanche, le cannabis seul agit en effet bien sur le cœur et les vaisseaux sanguins, dès lors je conçois qu'une toxicité à ce niveau soit tout à fait probable.
Pour conclure:
Enfin des données présentées à l'Assemblée nationale le 28 février 2012 ont avancé que le cannabis agirait comme un perturbateur endocrinien avec des troubles de la sexualité et de la reproduction.
Là on avait deja des études qui faisaient le constat d'une diminution de la fertilité, c'est en lien même si la phrase est ambiguë car une perturbation endocrinienne peut résulter en des troubles de la reproduction, comme donc une diminution de la fertilité prouvée par d'anciennes expérimentations.
*retombe sur ses pattes de fruit*
Ici aussi, le manque crucial de détails fait qu'on peut sans problème disserter une phrase d'un compte rendu bref de travaux, alors qu'un fait est de part sa nature indiscutable.
En conclusion de la conclusion, pas mal de consommateurs se voilent la face de la même façon que le poivrot ne pourrait avouer qu'il a 3 grammes dans chaque bras tous les matins, et de plus, le cannabis tend de nos jours à être devenu une réelle drogue dure, mmm... oui dure, très dure.
Il est loin le temps DES CATHÉDRALES où l'on consommait pas DE L'HYDROPONIQUE NÉGRO mais bien de l'herbe sauvage contenant des cannabinoïdes multiples et variés contrastant avec la teneur quasi unique en cannabinoïde THC des variétés chimikamort actuelles.