Sludge
Holofractale de l'hypervérité
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Depuis tout gosse je sais que le destin de prolétaire qui m'attend ne me correspond pas. Arrivé à la trentaine, m'enfonçant tristement dans celui-ci, la confirmation est évidente. M'attachant à des chimères, je ne suis plus que l'ombre de moi-même. Là où je suis d'habitude passionné, lumineux, électrique, fou, je deviens vide, mou, triste, incapable de parler aux autres. Pire, je deviens irritable, agressif, et sujet aux addictions.
Je n'écris pas pour demander des conseils, tout est très clair pour moi. J'ai envie de vivre avec quelqu'un de tout autre, quelqu'un de calme, quelqu'un qui aime le calme, la tranquillité, que l'agitation fatigue. Elle essaie de me proposer des activités, mais celles-ci m'ennuient rapidement. On se retrouve chacun de notre coté, moi à larver devant le PC, elle à tisser. Ou chacun à discuter avec nos différentes tribus sur Internet. Ma tribu je dois rassembler ou rejoindre.
Les teufs et festivals me manquent. J'en prévois quelques-uns. Au travail, j'écoute en boucle des chansons festives ou d'autres révolutionnaires. Je ne me sens vivant qu'éclaté ou dans les émeutes. Le chaos ne prend pas la forme romantique que j'espère, les réactionnaires mettent le monde à feu quand j'aimerais voir les dominés mettre les villes à sac dans de grands éclats de rire, sans haine, si ce n'est celle des structures qui nous dominent et leurs agents. Mais plutôt que voir les pavés voler, les vitrines éclater, les comico cramer, on voit des innocents égorgés, des enfants bombardés, des riches s'empiffrer.
Vidé, broyé, étouffé, limité, humilié, insulté... Je veux courir dans les rues la nuit, bourré, et faire peur aux passants. Je veux BAISER, m'éclater avec d'autres gens, explorer nos êtres, nos corps, nos âmes. J'en ai marre des rageux, j'en ai marre des réacs, j'en ai marre des défenseurs d'une réalité qui PUE LA MERDE. Je veux renouer avec l'odeur de la terre, l'odeur de la sueur, l'odeur de la bière froide sur le tapis, l'odeur du bon bédaut, l'odeur des sexes mouillés.
Ces cris que je profère sont une incantation, une invocation, un crachat dans la soupe. Nique sa mère la défaite.
[video=youtube;UUHwpdESupA]
Je n'écris pas pour demander des conseils, tout est très clair pour moi. J'ai envie de vivre avec quelqu'un de tout autre, quelqu'un de calme, quelqu'un qui aime le calme, la tranquillité, que l'agitation fatigue. Elle essaie de me proposer des activités, mais celles-ci m'ennuient rapidement. On se retrouve chacun de notre coté, moi à larver devant le PC, elle à tisser. Ou chacun à discuter avec nos différentes tribus sur Internet. Ma tribu je dois rassembler ou rejoindre.
Les teufs et festivals me manquent. J'en prévois quelques-uns. Au travail, j'écoute en boucle des chansons festives ou d'autres révolutionnaires. Je ne me sens vivant qu'éclaté ou dans les émeutes. Le chaos ne prend pas la forme romantique que j'espère, les réactionnaires mettent le monde à feu quand j'aimerais voir les dominés mettre les villes à sac dans de grands éclats de rire, sans haine, si ce n'est celle des structures qui nous dominent et leurs agents. Mais plutôt que voir les pavés voler, les vitrines éclater, les comico cramer, on voit des innocents égorgés, des enfants bombardés, des riches s'empiffrer.
Vidé, broyé, étouffé, limité, humilié, insulté... Je veux courir dans les rues la nuit, bourré, et faire peur aux passants. Je veux BAISER, m'éclater avec d'autres gens, explorer nos êtres, nos corps, nos âmes. J'en ai marre des rageux, j'en ai marre des réacs, j'en ai marre des défenseurs d'une réalité qui PUE LA MERDE. Je veux renouer avec l'odeur de la terre, l'odeur de la sueur, l'odeur de la bière froide sur le tapis, l'odeur du bon bédaut, l'odeur des sexes mouillés.
Ces cris que je profère sont une incantation, une invocation, un crachat dans la soupe. Nique sa mère la défaite.
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