MindWalker
Neurotransmetteur
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Substance consommée : Kétamine
Qualité : Type "needle". Qualité inconnue, obtenue auprès d'un très gros dealer d'une métropole mais certainement sous-dosée
Fiche Erowid : Erowid Kétamine
Fiche Psychonaut : Psychonaut Kétamine
Fiche Psychoactif : Psychoactif Kétamine
Expérience :
Date : 12.08.2024
Age : 28ans
Poids : 90kg
Heure de consommation : vers minuit
Quantité : inconnue mais certainement très élevée
Redosage : Beaucoup, environ huit
ROA : Voie nasale (sniff)
Qualité : Type "needle". Qualité inconnue, obtenue auprès d'un très gros dealer d'une métropole mais certainement sous-dosée
Fiche Erowid : Erowid Kétamine
Fiche Psychonaut : Psychonaut Kétamine
Fiche Psychoactif : Psychoactif Kétamine
Expérience :
Date : 12.08.2024
Age : 28ans
Poids : 90kg
Heure de consommation : vers minuit
Quantité : inconnue mais certainement très élevée
Redosage : Beaucoup, environ huit
ROA : Voie nasale (sniff)
***
Contexte : Le premier dissociatif
Je suis à une rave dans un champ dans la banlieue avec quelques potes qui me rejoindront au bout de quelques temps. Je suis assez anxieux à l'idée de prendre pour la première fois un dissociatif, n'ayant quasiment aucune expérience avec un hallucinogène. Je me maintiens à l'eau pour rester clean. Le K-hole n'est ni un objectif ni une option.
T+0mn : Première prise
Je sniffe toute ma capsule qui contenait 60mg. Les éclats de cristaux mal broyés me brûlent la narine mais le "goût" n'est pas non plus désagréable.
T+30mn : On plane un peu
Les effets arrivent plutôt vite dans une montée un peu anxieuse. Je me sens planer comme après un joint très fort. Je deviens décalé par rapport à la musique et ne marque plus les temps comme avant, je me laisse juste bercer. Les effets descendent aussi vite qu'ils sont apparus.
T+1h : Ca marche pas cette merde ou quoi ?
S'en suit pendant les 2 à 3 prochaines heures des tentatives désespérées de ma part d'aller plus loin que cet "état de beuh". Mais peu importe le nombre de clés, non seulement je ne parviens pas à dépasser cet état ressenti il y'a plusieurs dizaines de minutes mais je suis en plus incapable de m'y rapprocher ! Juste une légère détente passagère. C'est donc ça LA kétamine ? Le fameux anesthésiant pour cheval ? La drogue au monstrueux K-hole mystique ? Quelle déception putain ! J'en viens presque à me demander si on m'a pas vendu du CBD en cristaux bleus aromatisé au citron.
Je discute en même temps avec quelqu'un sur Discord qui fait partie de la communauté Delta Plane. Fin gourmet de la kétamine, il m'explique qu'en microdosant, j'aurais fait monter ma tolérance très rapidement, éloignant à chaque clé les effets tant recherchés. Je suis un peu sceptique : la tolérance n'est-elle pas censée monter en plusieurs prises répétées en plusieurs sessions ? Là, on parle de deux heures... Pourtant force est de constater qu'il a raison : chaque clé est plus décevante que la précédente alors que selon mes calculs, les précédentes clés devraient toujours être dans mon corps. Je raconte tout à la personne qui me file un protocole à suivre.
T+4h30 : C'est la guerre...molle !
Je laisse passer deux bonnes heures pour que ma tolérance redescende péniblement. Je décide pour ça de me laisser emporter dans une discussion sur le conflit israélo-palestinien sur fond de riddim dubstep. Bref, l'extase pure. Le set change, mes amis vont pas tarder à vouloir y retourner et je décide de me démonter la tête à la kétamine, dussé-je passer les trente prochaines minutes à sniffer tout ce qui bouge. La RDR meurt dans mon esprit. Je m'enquille donc clés sur clés, ne laissant qu'à peine 3 minutes entre elles, attendant un buzz, une montée, quelque chose quoi. Petit à petit, je sens enfin que je monte au bout de la 4ème clé. Sentant que l'expérience se réussit, moi et mes amis nous dirigeons vers le set et je m'arrête en chemin avec un mec camé comme moi, qui cherchait à me racheter ma kétamine plus tôt. Ensemble, on se raconte nos vies et on se tape de nouveau clés sur clés. Je dois en avoir six en moi en ce moment en 15 à 20 minutes.
Je me sens devenir mou, une fraie flaque. J'ai l'impression qu'on a retiré mes os tellement je me sens désarticulé comme un pantin. Après avoir vendue ma kétamine à ce brave homme qui cherchait ouvertement à me draguer, je rejoins en titubant mes potes qui sourient à me voir arraché avec un bon sourire benêt. C'est le set de drum'n'bass neurofunk mais bizarrement, je ne ressens pas les grosses basses mais que les accords. J'ai l'impression de "comprendre" la mélodie, d'être plus en phase avec elle sans non plus parler de synesthésie. A nouveau, je me détache de la rythmique qui fait bouger la tête à tous ces mâchouilleurs d'ecstasy pour me balancer mollement de gauche à droite. Les yeux fermés, je vois de très faibles hallucinations psychédéliques. Le temps s'étire et se contracte en même temps : j'ai eu l'impression d'être resté de longues minutes dans cet état mais eu quand même l'impression que ce fut bref. Très étrange.
T+5h : Fin de la mollasitude
Je reviens à ma baseline en moins de 30mn. Pas de lourdeur, de bodyload ou d'inconfort. Je me sens bien et le lendemain était tranquille.
Je suis à une rave dans un champ dans la banlieue avec quelques potes qui me rejoindront au bout de quelques temps. Je suis assez anxieux à l'idée de prendre pour la première fois un dissociatif, n'ayant quasiment aucune expérience avec un hallucinogène. Je me maintiens à l'eau pour rester clean. Le K-hole n'est ni un objectif ni une option.
T+0mn : Première prise
Je sniffe toute ma capsule qui contenait 60mg. Les éclats de cristaux mal broyés me brûlent la narine mais le "goût" n'est pas non plus désagréable.
T+30mn : On plane un peu
Les effets arrivent plutôt vite dans une montée un peu anxieuse. Je me sens planer comme après un joint très fort. Je deviens décalé par rapport à la musique et ne marque plus les temps comme avant, je me laisse juste bercer. Les effets descendent aussi vite qu'ils sont apparus.
T+1h : Ca marche pas cette merde ou quoi ?
S'en suit pendant les 2 à 3 prochaines heures des tentatives désespérées de ma part d'aller plus loin que cet "état de beuh". Mais peu importe le nombre de clés, non seulement je ne parviens pas à dépasser cet état ressenti il y'a plusieurs dizaines de minutes mais je suis en plus incapable de m'y rapprocher ! Juste une légère détente passagère. C'est donc ça LA kétamine ? Le fameux anesthésiant pour cheval ? La drogue au monstrueux K-hole mystique ? Quelle déception putain ! J'en viens presque à me demander si on m'a pas vendu du CBD en cristaux bleus aromatisé au citron.
Je discute en même temps avec quelqu'un sur Discord qui fait partie de la communauté Delta Plane. Fin gourmet de la kétamine, il m'explique qu'en microdosant, j'aurais fait monter ma tolérance très rapidement, éloignant à chaque clé les effets tant recherchés. Je suis un peu sceptique : la tolérance n'est-elle pas censée monter en plusieurs prises répétées en plusieurs sessions ? Là, on parle de deux heures... Pourtant force est de constater qu'il a raison : chaque clé est plus décevante que la précédente alors que selon mes calculs, les précédentes clés devraient toujours être dans mon corps. Je raconte tout à la personne qui me file un protocole à suivre.
T+4h30 : C'est la guerre...molle !
Je laisse passer deux bonnes heures pour que ma tolérance redescende péniblement. Je décide pour ça de me laisser emporter dans une discussion sur le conflit israélo-palestinien sur fond de riddim dubstep. Bref, l'extase pure. Le set change, mes amis vont pas tarder à vouloir y retourner et je décide de me démonter la tête à la kétamine, dussé-je passer les trente prochaines minutes à sniffer tout ce qui bouge. La RDR meurt dans mon esprit. Je m'enquille donc clés sur clés, ne laissant qu'à peine 3 minutes entre elles, attendant un buzz, une montée, quelque chose quoi. Petit à petit, je sens enfin que je monte au bout de la 4ème clé. Sentant que l'expérience se réussit, moi et mes amis nous dirigeons vers le set et je m'arrête en chemin avec un mec camé comme moi, qui cherchait à me racheter ma kétamine plus tôt. Ensemble, on se raconte nos vies et on se tape de nouveau clés sur clés. Je dois en avoir six en moi en ce moment en 15 à 20 minutes.
Je me sens devenir mou, une fraie flaque. J'ai l'impression qu'on a retiré mes os tellement je me sens désarticulé comme un pantin. Après avoir vendue ma kétamine à ce brave homme qui cherchait ouvertement à me draguer, je rejoins en titubant mes potes qui sourient à me voir arraché avec un bon sourire benêt. C'est le set de drum'n'bass neurofunk mais bizarrement, je ne ressens pas les grosses basses mais que les accords. J'ai l'impression de "comprendre" la mélodie, d'être plus en phase avec elle sans non plus parler de synesthésie. A nouveau, je me détache de la rythmique qui fait bouger la tête à tous ces mâchouilleurs d'ecstasy pour me balancer mollement de gauche à droite. Les yeux fermés, je vois de très faibles hallucinations psychédéliques. Le temps s'étire et se contracte en même temps : j'ai eu l'impression d'être resté de longues minutes dans cet état mais eu quand même l'impression que ce fut bref. Très étrange.
T+5h : Fin de la mollasitude
Je reviens à ma baseline en moins de 30mn. Pas de lourdeur, de bodyload ou d'inconfort. Je me sens bien et le lendemain était tranquille.
***
Conclusion : Une drogue anesthésiante mais pas non plus pour chevaux
J'ai trouvé que c'était finalement une assez bonne expérience moi qui prenait plutôt des stimulants. J'ai bien aimé être en phase de la musique, d'être détendu et bien, d'avoir une durée d'action assez brève ce qui fait qu'on ne panique pas trop. C'était à la fois décevant et cool mais le côte décevant est clairement dû à la qualité de la kétamine plus qu'aux effets en eux-mêmes. La kétamine fait donc officiellement partie d'une des seules drogues dont j'aurai un plaisir à redécouvrir en me faisant plus confiance.