J'approuve moult et avec force ardeur et entrain ce topik. J'y trouve mon compte, ça me permettra de mettre en ordre mes notions mutilées par mon planning über-füll et mes promenades buissonières des jours de pluie.
Alors.
CI-GISENT LES GÉNÉRALITÉS ET AUTRES BASES NEUROLOGIQUES.
[ I ] GÉNÉRALITÉS SUR LE SYSTÈME NERVEUX, MERVEILLE DE LA NATURE ET ORGANE CHÉRI DES BONS TOXICOS QUE NOUS SOMMES :
Nous possédons donc un système nerveux plus ou moins fonctionnel, gentiment offert par maman.
Il se compose de :
A) Système nerveux central - SNC:
Cerveaux + Moelle épinière.
B) Système nerveux périphérique - SNP:
? Partie somatique :
- [lien nerveux entre le centre -cerveaux et moelle- et la périphérie -le reste du corps, peau, mucles, yeux, etc.-]
? Partie système nerveux Autonome - SNA :
- [gère les organes internes - viscères, coeur, reins, glandes...].
- Comme son nom l'indique, il ne dépend pas de ta Gränt et Souferaine Folonté.
- Deux sous systèmes qui fonctionnent de pair, en concert, en choeur, main dans la main mais en équilibre : le système
Sympathique [SS] et Parasympathique [SP].
L'un domine toujours l'autre, l'un ayant un effet excitateur, l'autre un effet inhibiteur.
Ex : Le coeur : excité par SS, inhibé par SP [tachycardie : SS dominant. Bradycardie : SP dominant).
Ex 2 : L'acte sexuel masculin : Gentille et valeureuse érection déclenchée et entretenue par SP. Ejaculation et orgasme déclenché par le SS.
Complication : En cas de stress, le SS prend le dessus dès le départ. Ce qui peut rendre épique failante notre érection [impuissance/précocité].
[ II ] LES MERVEILLEUX NEURONES
GENTIL NEURONE.
Un neurone, c'est :
- Un corps cellulaire (le soma, avec noyau et tout le tralala)
- Une/des dendrite(s)
- Un axone(s)
Dendrites et axones sont deux types différents de prolongements du neurone par delà vents et montagnes pour pécho l'information ou la transmettre au neurone suivant, ou à qui de droit. Les prolongements se terminent
par des synapses.
Les neurones sont donc organisés en réseau, connectés, COMME-LE-WAIB-LACH'-TES-COMS', y'en a plein plein, et se transmettent entre eux des informations par les synapses.
GENTILLE SYNAPSE.
L'information circule sous forme d'influx électrique dans les terminaisons [du corps cellulaire du neurone à ses axones et dendrites].
CEPENDANT, elle est convertie en signal chimique au niveau des synapses [quand il faut transmettre à un autre neurone, donc].
Joli schéma d'une charmante synapse.
La synapse c'est :
- Une fente synaptique [zone qui sépare les membranes des deux terminaisons nerveuses]
- Un élément pré-synaptique [qui émet].
- Un élément post-synaptique [qui reçoit].
ECHANGE DE LACH'TES'COMS AU NIVEAU SYNAPTIQUE.
L'élement pré-synaptique :
- Grossomodo le lieu de synthèse et d'accumulation des neurotransmetteurs, qui attendent au chaud qu'on leur demande de taffer.
L'élément post-synaptique :
- Sur sa membrane, nous trouverons des récepteurs, plein, divers et variés. Un récepteur spécifique ne pourra recevoir qu'un type particulier de neurotransmetteur.
L'échange :
1) L'influx nerveux qui arrive dans l'élement pré-synaptique provoque un lâcher de neurotransmetteurs dans la fente synaptique.
2) Des neurotransmetteurs se fixent aux récepteurs concernés de l'élement post synaptique.
3) Puis l'élement pré-synaptique recapture les neurotransmetteurs qui restent dans la fente, pour les réutiliser ultérieurement.
MOLECULES AGONISTES DE :
Ca correspond à toute substance chimique capable de se lier à un récepteur X donné, et qui va entraîner une action biologique de même nature que le neurotransmetteur naturel.
A titre d'exemple de substance agoniste de :
L'héroïne est un agoniste des récepteurs opiacé-µ.
Par sa ressemblance moléculaire formidable et époustouflante avec les neurotransmetteurs endorphines, elle va se substituer à elles pour provoquer les mêmes effets. Trögüt.
Le problème étant que, par rapport à la morphine, elle passe très vite la barrière hémato-encéphalique [filtre entre le réseau sanguin du corps et celui du cerveau, pour pas laisser passer trop de cochonneries], les effets sont plus précoces, plus intenses donc induit une pharmacodépendance. Et c'est pas güt, n'est-il-pas.
MOLECULES ANTAGONISTES DE :
Elles occupent des récepteurs X donnés SANS engendrer d'action.
Elles sont dites COMPETITIVES si elles se fixent mieux, plus vite, que les neurotransmetteurs naturels.
Exemple d'antagoniste :
Le
curare.
Antagoniste des récepteurs nicotiniques
[récepteur spécifique à l'acétylcholine - ACH-, neurotransmetteur capital et essentiel et vital pour le SNA, qui contrôle les organes internes comme expliqué ci dessus]
.
Le curare se fixe sur les récepteurs nicotiniques à la place de l'ACH.
Effet : bloque la transmission des signaux du SNA. Paralysie musculaire.
Effet Kiss-Cool : Mort (défaillance respiratoire).
Exemple d'antagoniste compétitif :
Anexate :
C'est filé en milieu hospitalier en cas d'intoxications aux benzos.
Elle déloge les benzos des récepteurs et occupe leur place sans engendrer d'action [donc arrêt de l'effet benzo].
INHIBITION DE LA RECAPTURE DE :
Lorsqu'on inhibe la recapture, par exemple, de la sérotonine, on fait en sorte que la sérotonine reste plus longtemps dans la fente synaptique en empêchant le bouton pré-synaptique de recapturer la sérotonine restant dans la fente.
Ça permet à un plus grand nombre de molécules de sérotonine de se fixer aux récepteurs spécifiques.
C'est ce que sont censés faire certains antidépresseurs (prozac, deroxat, etc.).
Et, ce sera tout pour aujourd'hui, mais je reviendrai.
Si j'ai, dans ma frénésie et mon enthousiasme, commis par mégarde des erreurs, veuillez m'en informer, et je me flagellerai dru.
*sautille en coin*