K
kroko
Guest
Salut,
Je viens de m'inscrire, je visite ce forum régulièrement et je viens vous écrire ici car j'avais pas envie de me retrouver sur un truc genre doctissimo/psychologies. Ca a pas vraiment de rapport avec la drogue.
tite description pour commencer : 16 ans, parisien, passioné par la musique , j'ai arreté les cours ya peu , j'avais 2 ans d'avance jusqu'a cque je redouble au college, j'me considère comme ouvert, en tout cas j'essaye de l'être.
Donc ça fait pas mal de temps que je sens un truc, que je ressasse, que je déprime, comme un voile qui s'installe petit a petit. Un voile entre moi et la réalité. Ca devient difficile. Meme avec mes meilleurs potes, ca devient chiant. J'ai l'impression d'être un fou, d'être a part. J'ai du mal a me faire de nouveau potes, jveux dire de nouveaux VRAIS potes, des gens avec qui t'as pas besoin de te forcer, ou le temps passe tout seul, tout ça c'est plus qu'un souvenir lointain.
Mais je suis loin d'être associal. J'ai pas mal d'amis , mais combien de vrais ? Combien avec qui je peux rigoler/discuter sincèrement ? Pas beaucoup, ils doivent se compter sur les doigts de la main.
Plus le temps passe, plus j'ai le sentiment que je fais semblant, que les autres font semblant, plus je sens ce truc, cette pierre, au fond, ce truc relou, je sais pas trop comment expliquer. Comme si j'avais peur de l'autre, alors que ce n'est pas du tout moi.
Au college j'étais très grande gueule, extraverti, fouteur de merde, j'étais un con, mais vous savez quoi ? Au moins j'étais heureux, je me marrais, enfin c'est le souvenir que j'ai gardé en tout cas. Je me suis fait viré de mon bahut. Je suis passé par un internat de merde, un autre collège de merde, j'ai redoublé.
Je suis toujours ouvert, mais c'est plus pareil. Avant j'étais provocateur, j'aimais faire ressortir les obssesions des personnes et se foutre (parfois méchamment) d'eux avec, mais au moins j'étais sincère avec la personne en face de moi. Je crois que j'ai changé petit a petit.
Jme sens désabusé et relou a présent. Je suis toujours indécis, fatigué (je dors peu), tatillon.
Pour vous présentez un peu "le cadre" : je vis dans une banlieue grisatre, une ville dortoire, je suis très distant avec mon père, je ne supporte pas ma mère (enfin 2/3 jours de temps en temps je m'entend bien mais plus ça dérape). J'ai toujours eu des envies suicidaires ; "ah quoi bon ?", et comme beaucoup de gens j'ai l'abjecte habitude de m'apitoyer sur mon sort de temps a autre.
J'ai 16 ans mais on me dit toujours que j'en fait 20/25, j'ai des pensées a des années lumières des pensées de la plupart des gens qui m'entourent.
Comme un carré dans un rond.
Bref je m'enferme sur moi même mais d'un coté j'ai pas vraiment envie de m'ouvrir a des gens qui me blasent,. Mais cette façon de vivre "zéro prise de risques" qui prend le pas sur ma personne chaque jour me soule.
Exemple : rien que tout l'heure, j'arrive chez une copine, peu de monde que je connais vraiment, je vois sa grande soeur (pas beaucoup plus vieille et super mignonne) qui vient me dire bonjour. Je lui fait la bise, la elle se souvient de moi (on s'est vu 2/3 fois) on se parle un peu genre "ah oui c'était toi qui était la quand machin avait machin blablabla", et la, comme un connard, au lieu d'être "moi-même", je ne trouve rien d'autre a dire que faire un petit rire d'abruti, on se regarde, et la elle se barre, sans dire bonjour a mes potes qui venait d'arriver avec moi.
Et la je me dis : 'chié
Rigoler, passer du bon temps vraiment sincèrement devient de plus en plus rare, et je me dis putain je suis jeune si je suis comme ça a cet age a la, qu'est ce que ce sera a 70 piges.
Maintenant les seuls fois ou je me sens un peu moi même c'est dans les grosses soirées sur paris :
La musique, divine, celle qui est là quand il n'y a plus personne, a toujours le même gout délicieux (j'adore la techno et la musique éléctronique en général), 1 ou 2 potes, toujours avec qui je partage beaucoup de trucs , les meufs, l'ambiance (la md de temps en a autre), danser, planer toute une nuit, j'adore ça, c'est un des rares trucs qui me fait sentir vivant.
Voilà pour le pavé
Donc je viens vous demander des axes de reflexion, des avis, des point de vues, pour m'aider a reflechir et a trouver la cause du malaise.
Vivre sans ce foutu truc, ça serait carrément ouf.
Merci d'avance et merci d'avoir lu
Je viens de m'inscrire, je visite ce forum régulièrement et je viens vous écrire ici car j'avais pas envie de me retrouver sur un truc genre doctissimo/psychologies. Ca a pas vraiment de rapport avec la drogue.
tite description pour commencer : 16 ans, parisien, passioné par la musique , j'ai arreté les cours ya peu , j'avais 2 ans d'avance jusqu'a cque je redouble au college, j'me considère comme ouvert, en tout cas j'essaye de l'être.
Donc ça fait pas mal de temps que je sens un truc, que je ressasse, que je déprime, comme un voile qui s'installe petit a petit. Un voile entre moi et la réalité. Ca devient difficile. Meme avec mes meilleurs potes, ca devient chiant. J'ai l'impression d'être un fou, d'être a part. J'ai du mal a me faire de nouveau potes, jveux dire de nouveaux VRAIS potes, des gens avec qui t'as pas besoin de te forcer, ou le temps passe tout seul, tout ça c'est plus qu'un souvenir lointain.
Mais je suis loin d'être associal. J'ai pas mal d'amis , mais combien de vrais ? Combien avec qui je peux rigoler/discuter sincèrement ? Pas beaucoup, ils doivent se compter sur les doigts de la main.
Plus le temps passe, plus j'ai le sentiment que je fais semblant, que les autres font semblant, plus je sens ce truc, cette pierre, au fond, ce truc relou, je sais pas trop comment expliquer. Comme si j'avais peur de l'autre, alors que ce n'est pas du tout moi.
Au college j'étais très grande gueule, extraverti, fouteur de merde, j'étais un con, mais vous savez quoi ? Au moins j'étais heureux, je me marrais, enfin c'est le souvenir que j'ai gardé en tout cas. Je me suis fait viré de mon bahut. Je suis passé par un internat de merde, un autre collège de merde, j'ai redoublé.
Je suis toujours ouvert, mais c'est plus pareil. Avant j'étais provocateur, j'aimais faire ressortir les obssesions des personnes et se foutre (parfois méchamment) d'eux avec, mais au moins j'étais sincère avec la personne en face de moi. Je crois que j'ai changé petit a petit.
Jme sens désabusé et relou a présent. Je suis toujours indécis, fatigué (je dors peu), tatillon.
Pour vous présentez un peu "le cadre" : je vis dans une banlieue grisatre, une ville dortoire, je suis très distant avec mon père, je ne supporte pas ma mère (enfin 2/3 jours de temps en temps je m'entend bien mais plus ça dérape). J'ai toujours eu des envies suicidaires ; "ah quoi bon ?", et comme beaucoup de gens j'ai l'abjecte habitude de m'apitoyer sur mon sort de temps a autre.
J'ai 16 ans mais on me dit toujours que j'en fait 20/25, j'ai des pensées a des années lumières des pensées de la plupart des gens qui m'entourent.
Comme un carré dans un rond.
Bref je m'enferme sur moi même mais d'un coté j'ai pas vraiment envie de m'ouvrir a des gens qui me blasent,. Mais cette façon de vivre "zéro prise de risques" qui prend le pas sur ma personne chaque jour me soule.
Exemple : rien que tout l'heure, j'arrive chez une copine, peu de monde que je connais vraiment, je vois sa grande soeur (pas beaucoup plus vieille et super mignonne) qui vient me dire bonjour. Je lui fait la bise, la elle se souvient de moi (on s'est vu 2/3 fois) on se parle un peu genre "ah oui c'était toi qui était la quand machin avait machin blablabla", et la, comme un connard, au lieu d'être "moi-même", je ne trouve rien d'autre a dire que faire un petit rire d'abruti, on se regarde, et la elle se barre, sans dire bonjour a mes potes qui venait d'arriver avec moi.
Et la je me dis : 'chié
Rigoler, passer du bon temps vraiment sincèrement devient de plus en plus rare, et je me dis putain je suis jeune si je suis comme ça a cet age a la, qu'est ce que ce sera a 70 piges.
Maintenant les seuls fois ou je me sens un peu moi même c'est dans les grosses soirées sur paris :
La musique, divine, celle qui est là quand il n'y a plus personne, a toujours le même gout délicieux (j'adore la techno et la musique éléctronique en général), 1 ou 2 potes, toujours avec qui je partage beaucoup de trucs , les meufs, l'ambiance (la md de temps en a autre), danser, planer toute une nuit, j'adore ça, c'est un des rares trucs qui me fait sentir vivant.
Voilà pour le pavé
Donc je viens vous demander des axes de reflexion, des avis, des point de vues, pour m'aider a reflechir et a trouver la cause du malaise.
Vivre sans ce foutu truc, ça serait carrément ouf.
Merci d'avance et merci d'avoir lu
