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Je vais faire une cure

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Psycho disparu·e
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3/1/13
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et une post cure. Pour arreter le sub. 

Vous pourriez me détailler un peut comment ca se passe ? surtout la cure. On m'a parlé de 3 semaine, ca me parait cours. Si vous avez des retour d'XP de cure, je suis preneur, pour voir a quoi m'attendre. 

Vraiment pas moyen d'emmener des dissociatifs pour les nuit la haut ? Il laisse les gens ne pas dormir ou ils donne des truc ? si possible j'aimerais eviter antipsychotique/antihistaminique pour dormir, si il me file ca je vais etre encore plus mal. Ils filent des benzo pour dormir ? Dans quel dose ? J'aimerai eviter les benzo si possible aussi, car je me souviens que pour dormir je n'avais pas d'autre choix que de m'assommer (3+mg de xanax), ca pourrait provoquer une autre dependance...
 
je ne vois ni n'entend jamais le terme "correctif" de nos jours. J'avais un cocktail de pilules de toutes les couleurs avec certaines comme correctif des autres pour des résultats de ciblages au milipoil. Mais cela a duré des mois... Tu es sûr que tu ne passes pas d'abord un "stage"?
 
On m'a parlé de 3 semaine, ca me parait cours. Si vous avez des retour d'XP de cure,

3 semaines de cure à paul brousse pour la mdpv + shit, c'étatit telement long que j'ai signé une decharge 1 jours avant de partire en poste cure.

la bouffe étatit pas bonne, les activité presque inexistante, on se faisais bien chier/ennnuis, les infirmière sont blaser, et suspicieuse, voir invasive

j'ai arrèter la mdpv plusieurs mois apres je suis toujours dans le shit.


franchement bon courrage pour ta cure .

 
no_id a dit:
et une post cure. Pour arreter le sub. 

Vous pourriez me détailler un peut comment ca se passe ? surtout la cure. On m'a parlé de 3 semaine, ca me parait cours. Si vous avez des retour d'XP de cure, je suis preneur, pour voir a quoi m'attendre. 

Vraiment pas moyen d'emmener des dissociatifs pour les nuit la haut ? Il laisse les gens ne pas dormir ou ils donne des truc ? si possible j'aimerais eviter antipsychotique/antihistaminique pour dormir, si il me file ca je vais etre encore plus mal. Ils filent des benzo pour dormir ? Dans quel dose ? J'aimerai eviter les benzo si possible aussi, car je me souviens que pour dormir je n'avais pas d'autre choix que de m'assommer (3+mg de xanax), ca pourrait provoquer une autre dependance...

Tu vas la faire où ta cure ? 

Pour ce qui est d’emmener des disso je ne te le conseille franchement pas, ce serait bête de foutre en l’air ta cure en te faisant virer car tu as consommer autre chose que le traitement qui te sera prescrit. Et pour parler de ce dernier je ne peux te dire ce qu’il vont te donner, car déjà je ne sais pas où tu vas être hospitalisé, et quand bien même c’est souvent au cas par cas. 
En général ils ne laissent pas les gens sans dormir et le traitement se discute entre toi le concerné et le médecin addictologue qui s’occupera de toi. Il ne faut pas hésiter à dialoguer en toute sincérité, à dire ce que tu siuhaiterait où ce que tu refuses catégoriquement. Normalement ils sont censés être à l’écoute... Du moins pour avoir fait de nombreuses cures à l’hôpital Marmottan il était vraiment très bien et très ouvert au dialogue et ne faisaient rien sans que ce soit un accord mutuel passé entre toi et eux.

Il faut savoir que le temps de la cure est vraiment consacré au sevrage physique, il y a peu d’activité et on s’y fait chier.

La post-cure elle, est donc là dans un second temps, une fois le sevrage physique effectué (condition souvent obligatoire et demandée pour y entrer), pour réapprendre à vivre sans le produit. Généralement c’est un temps beaucoup plus long et bien plus rempli, structuré par des activités (physiques, suivi psychologique, ateliers divers comme de l’art-thérapie, de la sophrologie, des groupes de paroles, ect). 

Après les activités diffèrent d’une post-cure à l’autre, tout comme sa durée (il y a des post-cures comme celle du CRT -Centre residentiel Therapeutique- le Kaïros dans le 78 qui ont un programme sur 5 semaines, ce qui est relativement court par rapport à d’autres où ça part plutôt sur une base de 3 mois, renouvelable ou non, selon le projet thérapeutique qui est le tien et qui se discute toujours avec l’équipe soignante). La post-cure du Kaïros si ça t’interesse Je pourrais t’en parler pour l’avoir faite. 
Sais-tu déjà où tu iras en post-cure d’ailleurs ? Ou est-ce que cela se décidera durant ta cure ?

En tous cas je te souhaite vraiment beaucoup de courage car c’est quelque chose de difficile que de prendre la décision d’aller En cure/post-cure, mais c’est aussi une décision très courageuse alors courage et ne lache rien ;)

Ceci dit je dis ça mais il se peut aussi que tu te rendes compte que ce n’est pas le bon moment encore, que tu n’es pas prêt ou autre, et que tu décides de stopper en cours de route. Si tel est le cas surtout il ne faudra pas le prendre comme un échec loin de là, mais comme une étape, parfois nécessaire, pour recommencer un peu plus tard ;)
 
Vu que tu sembles completement obsedé par quelle drogue va remplacer ton sub, quelle drogue va te faire dormir, quelle drogue on va te donner... l'ennui va rien arranger

Ca existe pas des cures par le boulot plutot que par l'inactivité et l'ennui au fond d'un lit?
 
oui, les cures c'est la thérapie par l’ennuie, plus on se fait chier et mieux on gerrie ^^c'est en gros ce que mon dit un infirmier.
 
Donc en cure :

- c'est cour, c'est normal, t'en ressort pas 100% bien c'est juste pour le sevrage physique
- peux d'activité
- on est bel est bien médicamenté, il ne nous laisse pas à nous même ? Meme pour un sevrage opiacé ? Ce point m'ennuie un peu, on peut discuter et être informé de sous quoi on sera mis ?
 
pour ma par, niveau medoc j'ai rien eu à par de l'atarax, car j'ai eu la franchise de dire qu'il m'arrivais de jouer avec du rivotril, du coup pas de benzo, mais les autres patients etait médicamenté.

Ce point m'ennuie un peu, on peut discuter et être informé de sous quoi on sera mis ?

oui je pense (pour l'info), perso, j'ai pas penser à demander avant.
 
j'avais du tramadol. On est défoncé et placide mais l'initiative d'action marche aussi !!! Tout marche mais c'est comme avec une inertie à bouger. Parfois on marche à donf dans les couloirs. Ou alors on dort et normalement les lits en hosto sont spécialement très chaud dans le dos pour mieux diffuser les coktails de prod jusqu'au bout des ongles.
 
Je vais demander si je peut avoir des anti hypertenseur anti adrenergique, il y en a un qui marche bien pour les sevrages, quand je retrouve le nom je vous le met ici.




Le médoc dont je parle c'est celui ci :

- clonidine

Il parait que c'est assez efficace contre beaucoup de symptomes du sevrage opiacé, et ca permet de dormir. Je vais demander qu'on me prescrive ca si possible (de mémoire, les antihistaminique genre théralene ou les antipsycho me mete plus mal, et les benzo il faudrait que j'en prenne trop de toute facon pour commencer a avoir un effet positif. Je demanderais expressement a eviter le tramadol, je suis la pour arreter les opi, pas qu'on m'en represcrive d'autre...).
 
Comme le dit une psychonaute plus haut, pourquoi vouloir à tout prix remplacer une drogue par une autre ?

De plus, la thérapie par l’ennui est-elle une approche pertinente dans le cas d’une cure ou d’une post-cure ?

N’existerait-il pas une approche un peu plus dynamique, afin de permettre à un sujet en quête de sevrage, de se dégager, même temporairement, de ses conduites addictives ?

L’ennui, pour le peu que j’aie pu en constater, me semble plutôt être un facteur aggravant, voire étiologique, (parmi d’autres), dans le recours à la mise en place de conduites addictives, qui possèdent toutes des fonctions et des rôles.

Enfin, à vous de voir, à réfléchir et à étudier. Le problème étant que nous ne sommes pas là pour servir de cobaye soumis à diverses expérimentations plus ou moins sadisantes.

Ce type de cure est-il à même de permettre à un sujet en souffrance, englué dans des conduites addictives souvent assez sauvages, de prendre un peu de distance, un peu de recul, afin de parvenir à une réelle resubjectivation, voie essentielle pour destituer le produit drogue de la place que le sujet consommateur lui a attribué, (plus ou moins consciemment), ?

Je ne suis pas convaincu par le bien fondé de ce genre de dispositif et de proposition institutionnelle.

Qui l’institution se propose t-elle de soigner, dans une pratique dite de cure ?

Le sujet intoxiqué, en souffrance et demandeur d’une diminution, voire d’une suppression, même momentanée, de sa consommation ?

Ou le corps social, économique et politique, qu’il s’agirait de protéger ? De quoi, la question est ouverte...

La notion et la pratique de la cure, version 3eme millénaire, mérite t-elle vraiment son nom de cure ?

Ne sentez-vous, ce reliquat d'odeur de souffre, jamais bien loin en embuscade, dans ce type de propositions ?

A près un certain nombre de tentatives de cure, nous en reparlerons. 

Peut être.
 
Le problème étant que nous ne sommes pas là pour servir de cobaye soumis à diverses expérimentations plus ou moins sadisantes.

Pourtant tester des drogues n'ayant aucune historique de recherche sur soi même, c'est un peu une expérimentation plus ou moins sadisante non ?
 
Une drogue par une autre ? J'ai bien fais comprendre que l'histoire des dissociatif c'est mon coté con/second degré qui revennait, je l'aurais fais il y a 2 ans, je suis plus serieux que ca maintenant. Pour la clonidine, ici on fait quand meme pas mal la diff entre médoc et drogue...

Pour info, au final je vais faire une cure et une post cure. J'ai rdv dans la semaine pour voir de quoi il s'agit.
 
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