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Je me suis cassé de l'hôpital psychiatrique

  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion mohamed chirac
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mohamed chirac

Alpiniste Kundalini
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9/6/22
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Ça m'avait soulé. J'en avais marre de voir les raideurs de mon compagnon sous loxapac. Du coup c'est le soir je vais sur la terrasse. Il y a en hauteur un trou minuscule. J'ai empilé trois tables et je me suis faufilé. Je passai les épaules en premier car si je ne t'irais pas les bras c'était trop fin. Ça faisait flipper, mais mon seigneur m'a protègé. Je me retrouve dans la nuit noir, en train de longer un mur hyper fin au dessus du vide.
Puis je marche sur la cage d'un autre service, je me tire dans la forêt, je traverse l'autoroute, j'arrive en ville. 
Dehors je trouve un pote sdf. Il veut m'emmener chez une prostituée, mais je suis fauché. Du coup il me fait boire. Ensuite je vais sur la plage. Je trouve une bouteille de vin et de gin, je mélange et je bois. Je me trouve des potes allemands qui sont drunks. 
Je suis en route, puis je vomis ma mixture dégueulasse et je rebois ensuite, et je revomis 15minutes plus tard. Et je rebois et je revomis. Après je pouvais plus vomir parce que j'avais tout fini. 
Les jeunes allemands que j'ai rencontré commencent à baiser sur la plage. Je m'en vais il est 5h du matin. 
Voilà je voulais regarder un porno, mais les portes d'immeubles environnantes sont fermés, du coup je peux pas et je prends le tram. 
J'arrive en ville et je m'achète des croissants. Je nourris les pigeons et la clique arrive rapidement envahir la boulangerie. Du coup je me fais virer, et plus tard une dame me donne encore des croissants car j'étais sdf. 
Chez mon amie, j'arrive, elle me passe une housse pour dormir, mais mon père m'a tracé sur Instagram et à fait appeler la police qui me ramènent à l'hôpital psychiatrique. 
C'est dommage, j'aurai voulu faire avenir à Marseille, puis à Paris en tant que vagabond austère. Les flics étaient des bâtards en passant.
 
Morale de l’histoire : quand on s’échappe d’un hôpital psychiatrique, il ne faut pas raconter sa vie sur Instagram.
 
tu m'as bien fait rire mais arrêtes de déconner et prends soin de toi :).
 
Courage ça a pas l'air facile .
Ça t'empêchèrent pas de partir sur Marseilles plus tard ^^
 
mohamed chirac a dit:
Il y a en hauteur un trou minuscule. J'ai empilé trois tables et je me suis faufilé. Je passai les épaules en premier car si je ne t'irais pas les bras c'était trop fin. Ça faisait flipper, mais mon seigneur m'a protègé. Je me retrouve dans la nuit noir, en train de longer un mur hyper fin au dessus du vide.
Puis je marche sur la cage d'un autre service, je me tire dans la forêt, je traverse l'autoroute, j'arrive en ville.

Ecris un livre au lieu de faire des bêtises. T'as un style tu tiens un truc.

J'sais pas quoi dire d'autre. J'ai connu une meuf comme ça qui vivais sa vie de manière yolo l'aventure au jour le jour et qui semblait se réjouir parfois d'une liberté acquise envers et contre tous...

Généralement ça cache un truc. Disons que ça occupe l'esprit plutôt que s'occuper des vrais problèmes.

Bref arrête de faire du souci à ton pauvre père... :-D
 
Pour tous ceux qui se sont fait hospitaliser sous contrainte par leur famille : en dernier recours vous pouvez changer de pays, testé et approuvé, ils viendrons pas vous chercher même si votre famille sais où vous êtes. Sauf si c'est les flics qui vous forcent aux soins, là je sais pas c'est un autre level ça marche peut-être pas.
 
forêt a dit:
Pour tous ceux qui se sont fait hospitaliser sous contrainte par leur famille : en dernier recours vous pouvez changer de pays, testé et approuvé, ils viendrons pas vous chercher même si votre famille sais où vous êtes. Sauf si c'est les flics qui vous forcent aux soins, là je sais pas c'est un autre level ça marche peut-être pas.

J'étais placé par le préfet
 
Aïe... Là il vaut mieux bien connaître ses droits.
Par exemple, j'ai connu une personne sous SPDRE dont le psychiatre n'acceptait de baisser sa dose de neuroleptique qu'à la condition qu'elle coupe ses dreads.
Elle s'est renseignée et même en SPDRE elle avait le droit de changer de psy. Une fois chose fait elle a pu voir sa dose de neuroleptique baissée de moitié sans couper ses cheveux.
Si vous aussi êtes tombé sur un psy aux critères hautement arbitraire sachez le.
Voici une asso qui peut vous renseigner sur vos droits : https://psychiatrie.crpa.asso.fr/
 
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