Morning Glory
Holofractale de l'hypervérité
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- 13/10/12
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(Oui "je vais bien", enfin, si on veut, si j'allais bien j'aurais pas fini là-bas, mais c'était une expression quoi, enfin vous voyez >.<)
J’avais dit il y a de ça un moment que je ferais un récap de mon expérience en HP, qui fût globalement très positive et comme on manque de ce genre de témoignages concernant ces hospitalisations… Je pensais le faire publier de façon anonyme mais de toute façon j’ai déjà une réputation auprès de certaines personnes ici lol et plus grand-chose à perdre, donc ‘bats les ovaires. Vouai jsuis une folle furieuse bonne à enfermer, j’assume mouhahaha :devil:
Par contre du coup je me sens moyen de dire où c’était, en tout cas en public, même si c’était pas tout à côté de chez moi non plus mais bon…
Je me suis donc retrouvée à l'hosto suite à une crise suicidaire un peu plus chiante que les autres, ou plutôt à un épuisement à force de les enchaîner. Le travail en usine n’a pas du tout aidé, non décidément je ne suis pas faite pour ça.
Je suis allée moi-même aux urgences en conduisant sous tramadol, super la RdR, moi encore bof… mais les autres usagers de la route… Ma phobie du téléphone et la peur du regard des voisins si les pompiers se ramenaient chez moi, ça m’a pas aidée… Bref.
Sur place on a réagit immédiatement. Je n’ai pas eu le temps de poser mes fesses sur un banc de la salle d’attente, que j'étais mise d’office sous surveillance, en pleine crise COVID. Ré-a-cti-vi-té.
J'étais assez terrorisée, syndrome de l’imposteur powa, mais le personnel m'a fait comprendre que j'étais en terrain ami. Malgré des flics qui amenaient des gens menottés dans les couloirs… Bouerf.
Ils ont vraiment été géniaux. Pas jugeants sur ma conso de tramadol. Grimaçant sur ma conduite sous substance et en état suicidaire, mais ça s'est arrêté là. On a prit un peu le temps de discuter avec moi alors qu’ils étaient vraisemblablement débordés, on me répèta d’un ton plein de compassion que ça allait aller… Rien que ça franchement, ça m'a fait du bien !
Scanner cérébral évidemment normal, le médecin un peu perplexe du coup, avisant l'état de mes avant-bras me proposa d’aller au centre psychothérapeutique de la région. Au début je refusai et puis, après une nuit en observation à l’hosto, bien que me sentant déjà moins un danger pour moi-même, au point où j’en étais… autant prendre toutes les aides possibles ?
Le chauffeur du taxi-ambulance essaya de mettre de l’ambiance en mettant du Gims à fond. Il était super ce gars, en plus il a facturé ma mutuelle deux fois moins cher que le taxi normal qui me ramènera chez moi une semaine plus tard… à se demander pourquoi ils font appel à des taxis normaux du coup...
Moi j’ai eu du mal à sourire malgré la crise passée, je me suis sentie un peu désolée pour lui…
En entrant dans l’enceinte de l’hosto, je notai que c’était franchement beau, un grand parc plein de verdure, excentré de la petite ville à laquelle on l’associe. Ils se sont plutôt appliqués! Le chauffeur s’extasia devant des animaux dans un grand enclos.
Le petit bâtiment dans lequel on me reçu était moderne, plutôt bien pensé car sans étage lol… Bon à se demander cette fois, pourquoi y avait des barreaux aux fenêtres… Décorés certes mais…
J’ai entendu plein de mal de ces structures un peu partout, alors je m’attendais au pire. En fait le personnel était adorable, et cette fois pas débordé vraisemblablement. C’était le service d’accueil, d’évaluation et d’orientation des patients. Je resterai ici jusqu’au bout, je m’attendais à un séjour de deux jours max, le temps que la crise soit vraiment complètement passée mais on m'a fait comprendre qu’il vallait mieux en discuter un peu plus, bien que j'étais libre : j’avais mon badge électronique, j'allais et venais comme bon me semblait pour peu qu’il n'était pas l’heure du repas ou d’une visite médicale.
Ha, parlons-en du repas. C’était dégueulasse. x'D Frugal, ils n’avaient rien de végétarien, et très déséquilibré. Il y avait peu de fruits et légumes, les seules protéines disponibles étaient la viande et parfois un bout de fromage, rien pour les remplacer… C’était moins bien qu’une cantine ! Moi, je me retrouvais qu’avec des féculents ou presque, à me gaver de pain blanc tout ce qu'il y a de plus anti-nutritif. Pourtant j’avais exceptionnellement accepté de manger des trucs au lait… Sinon je serais morte de faim mdr.
Non mais, ça c’est la merde par contre parce que les aliments, notamment les protéines et les fibres, sont extrêmement importants pour l’équilibre mental ! J'étais un peu hébétée.
Les deux médecins de garde qui se sont succédés ne savaient pas ce qu’ils faisaient. Ils m'ont changé mes médicaments sans explication, ni concertation avec moi-même… Je refusai la venlafaxine. Le valium c’est cool, moins bourrin que le xanax, ça endort moins et donne un effet toudoux, j’ai bien aimé :3
La médecin padegarde qui revint lundi me dit qu’en effet c’était pas ouf ce qu’ils ont fait les deux zigotos, elle m'a remise sous mon traitement de base et m'a dit que vu qu’un suivi était déjà en cours avec un psychiatre libéral et que le courant semblait bien passer, autant le poursuivre.
J’eu rdv chaque jour avec elle, elle sortait du rôle de simple prescriptrice dans lequel la plupart des médecins se cloisonnent pour vraiment prendre le temps de discuter, évaluer ma situation, comprendre mes souffrances avec une acuité qui laissait penser que elle, sa place elle ne l’a pas volée.
Tout le reste du personnel (à une ou deux exceptions près comme partout…) était bienveillant, très à l’écoute. On ne m’obligea pas tout de suite à aller manger au réfectoire, les premiers jours on m’a apporté mon plateau repas dans ma chambre. D’ailleurs ils ont tenté d’arranger ma nourriture mais avec les moyens du bord, c'était vraiment pas leur faute, ils étaient presque aussi dépités que moi à ce sujet. Comme je ne parlais pas par moi-même avec une tendance à l'isolement, certains sont venus de temps en temps me faire un peu la causette dans ma chambre, j'ai pu me livrer sans crainte, il n’y avait aucun jugement sur aucun sujet et beaucoup d’ouverture d’esprit.
On m'a fait passer une batterie de tests, l’ECG était bon, ça me rassure vu les douleurs thoraciques que je me chope en descente d’empathogènes depuis mon OD de 6-APB.
Suite à une mésaventure par le passé, je n’osais plus parler d’arrêt de travail de peur de me faire incendier, qu’on me prenne de haut parce que je suis qu’une toxico qui veut profiter du système et qui fait du chantage, et autres joyeusetés.
C’est ma médecin qui a amené le sujet sur la table, me demandant comment ça se passe à ce niveau etc, puis me déclara que pour elle non, prendre de la drogue pour pouvoir aller bosser ce n’est pas ça, être apte au travail. Le soulagement .____. Merci Madame.
Le parc animalier était juste à côté du bâtiment, une chance quand on voit la taille du complexe hospitalier. Rempli de daims je crois, surtout des biches. Il y avait aussi un point d’eau blindé de gros poissons, quelques canards, une oie et deux chèvres. D’habitude je me sens mal à voir des animaux en cage, mais là c’est vraiment un grand enclos. Certes ils sont assez nombreux dedans, mais ils ont de la place vraiment, ils n’ont pas l’air mal. Il y a même un chêne (je crois, je l’ai vu de loin) dont ils peuvent manger les glands.
C’était super thérapeutique. Je restais de très longs moments là à les contempler, sans la culpabilité que je ressens habituellement dans les zoos délabrés, ignorant les gens qui allaient et venaient autour de moi.
La nature très proche aussi c'était super, pour aller se dégourdir les jambes, observer un lapin et deux écureuils, le monde sembla un peu plus calme, un peu moins triste.
La cafet’ par contre était pas ouffe, très peu de choix, la gérante vraiment pas cordiale… Je me dis qu’elle non plus ne doit pas apprécier son métier
Au final la stimulation magnétique transcranienne m’a été refusée par le médecin en charge, que je ne verrai jamais. Ma psychiatre non plus d’ailleurs, du coup elle n’a pas pu m’en dire plus lol.
Elle m'a donné les coordonnées de cliniques qui le font, au cas où, et aussi un rdv en CSAPA pour suivre mes consos qui étaient devenues quotidiennes avec le taff. Elle a bien fait, parce que c’est peu après que je suis tombée accro, donc… bon timing.
J’aurais pu rester plus longtemps, pour obtenir de l’aide niveau TCC etc, mais problème : l’ocytocine que je prenais alors allait, au terme de la semaine, commencer à faire parler d’elle, ou plutôt de son absence. Et oui : pas le droit de l’avoir car pas un médoc en règle, et obligation de la garder au froid donc pas possible de la cacher.
A la fin j’ai eu un questionnaire de satisfaction lol, le personnel m’a encouragée à me plaindre de la bouffe pour leur donner une prise sur laquelle s’appuyer face à la direction
Huuum, voilou. Je crois que c’est pas trop mal résumé.
Malgré certains défauts, une expérience franchement positive du coup hein, clairement. Là je n'ai fait qu'énumérer les évènements donc le négatif ressort pas mal, mais en termes d'occurence et de ressenti le positif prédominait complètement. Je sais que dans certains centres, en ville notamment, ils sont surchargés et donc parfois maltraitants sans le vouloir (iatrogénie relationnelle), enfin sans le vouloir j'espère en tout cas... Mais là, en tout cas dans ce service précis, pas du tout. Au contraire même
Bon j’ai été réveillée un matin par un gars faisant une crise de pleurs incontrôlable, sinon pas vraiment d’incident notoire. Il a été vite pris en charge par le personnel, franchement je suis admirative des nerfs qu’ils doivent avoir pour faire face à ce genre de situation avec sang froid.
C’est pour ça qu’avec quelques membres on s’est dit que ce serait pas mal que j’écrive dessus, parce que comme je disais c’est rare, des bonnes expériences en hôpital psy. Enfin après, comme pour tout on donne surtout son avis sur ce qui ne va pas, beaucoup de gens ayant eu une expérience similaire à la mienne sont sûrement juste pas motivés à le faire faute d’éléments sur lesquels se plaindre, j’imagine^^
Enfin en tout cas une chose est sure: les hopitaux psys humains et aidants, ça existe
J’avais dit il y a de ça un moment que je ferais un récap de mon expérience en HP, qui fût globalement très positive et comme on manque de ce genre de témoignages concernant ces hospitalisations… Je pensais le faire publier de façon anonyme mais de toute façon j’ai déjà une réputation auprès de certaines personnes ici lol et plus grand-chose à perdre, donc ‘bats les ovaires. Vouai jsuis une folle furieuse bonne à enfermer, j’assume mouhahaha :devil:
Par contre du coup je me sens moyen de dire où c’était, en tout cas en public, même si c’était pas tout à côté de chez moi non plus mais bon…
Je me suis donc retrouvée à l'hosto suite à une crise suicidaire un peu plus chiante que les autres, ou plutôt à un épuisement à force de les enchaîner. Le travail en usine n’a pas du tout aidé, non décidément je ne suis pas faite pour ça.
Je suis allée moi-même aux urgences en conduisant sous tramadol, super la RdR, moi encore bof… mais les autres usagers de la route… Ma phobie du téléphone et la peur du regard des voisins si les pompiers se ramenaient chez moi, ça m’a pas aidée… Bref.
Sur place on a réagit immédiatement. Je n’ai pas eu le temps de poser mes fesses sur un banc de la salle d’attente, que j'étais mise d’office sous surveillance, en pleine crise COVID. Ré-a-cti-vi-té.
J'étais assez terrorisée, syndrome de l’imposteur powa, mais le personnel m'a fait comprendre que j'étais en terrain ami. Malgré des flics qui amenaient des gens menottés dans les couloirs… Bouerf.
Ils ont vraiment été géniaux. Pas jugeants sur ma conso de tramadol. Grimaçant sur ma conduite sous substance et en état suicidaire, mais ça s'est arrêté là. On a prit un peu le temps de discuter avec moi alors qu’ils étaient vraisemblablement débordés, on me répèta d’un ton plein de compassion que ça allait aller… Rien que ça franchement, ça m'a fait du bien !
Scanner cérébral évidemment normal, le médecin un peu perplexe du coup, avisant l'état de mes avant-bras me proposa d’aller au centre psychothérapeutique de la région. Au début je refusai et puis, après une nuit en observation à l’hosto, bien que me sentant déjà moins un danger pour moi-même, au point où j’en étais… autant prendre toutes les aides possibles ?
Le chauffeur du taxi-ambulance essaya de mettre de l’ambiance en mettant du Gims à fond. Il était super ce gars, en plus il a facturé ma mutuelle deux fois moins cher que le taxi normal qui me ramènera chez moi une semaine plus tard… à se demander pourquoi ils font appel à des taxis normaux du coup...
Moi j’ai eu du mal à sourire malgré la crise passée, je me suis sentie un peu désolée pour lui…
En entrant dans l’enceinte de l’hosto, je notai que c’était franchement beau, un grand parc plein de verdure, excentré de la petite ville à laquelle on l’associe. Ils se sont plutôt appliqués! Le chauffeur s’extasia devant des animaux dans un grand enclos.
Le petit bâtiment dans lequel on me reçu était moderne, plutôt bien pensé car sans étage lol… Bon à se demander cette fois, pourquoi y avait des barreaux aux fenêtres… Décorés certes mais…
J’ai entendu plein de mal de ces structures un peu partout, alors je m’attendais au pire. En fait le personnel était adorable, et cette fois pas débordé vraisemblablement. C’était le service d’accueil, d’évaluation et d’orientation des patients. Je resterai ici jusqu’au bout, je m’attendais à un séjour de deux jours max, le temps que la crise soit vraiment complètement passée mais on m'a fait comprendre qu’il vallait mieux en discuter un peu plus, bien que j'étais libre : j’avais mon badge électronique, j'allais et venais comme bon me semblait pour peu qu’il n'était pas l’heure du repas ou d’une visite médicale.
Ha, parlons-en du repas. C’était dégueulasse. x'D Frugal, ils n’avaient rien de végétarien, et très déséquilibré. Il y avait peu de fruits et légumes, les seules protéines disponibles étaient la viande et parfois un bout de fromage, rien pour les remplacer… C’était moins bien qu’une cantine ! Moi, je me retrouvais qu’avec des féculents ou presque, à me gaver de pain blanc tout ce qu'il y a de plus anti-nutritif. Pourtant j’avais exceptionnellement accepté de manger des trucs au lait… Sinon je serais morte de faim mdr.
Non mais, ça c’est la merde par contre parce que les aliments, notamment les protéines et les fibres, sont extrêmement importants pour l’équilibre mental ! J'étais un peu hébétée.
Les deux médecins de garde qui se sont succédés ne savaient pas ce qu’ils faisaient. Ils m'ont changé mes médicaments sans explication, ni concertation avec moi-même… Je refusai la venlafaxine. Le valium c’est cool, moins bourrin que le xanax, ça endort moins et donne un effet toudoux, j’ai bien aimé :3
La médecin padegarde qui revint lundi me dit qu’en effet c’était pas ouf ce qu’ils ont fait les deux zigotos, elle m'a remise sous mon traitement de base et m'a dit que vu qu’un suivi était déjà en cours avec un psychiatre libéral et que le courant semblait bien passer, autant le poursuivre.
J’eu rdv chaque jour avec elle, elle sortait du rôle de simple prescriptrice dans lequel la plupart des médecins se cloisonnent pour vraiment prendre le temps de discuter, évaluer ma situation, comprendre mes souffrances avec une acuité qui laissait penser que elle, sa place elle ne l’a pas volée.
Tout le reste du personnel (à une ou deux exceptions près comme partout…) était bienveillant, très à l’écoute. On ne m’obligea pas tout de suite à aller manger au réfectoire, les premiers jours on m’a apporté mon plateau repas dans ma chambre. D’ailleurs ils ont tenté d’arranger ma nourriture mais avec les moyens du bord, c'était vraiment pas leur faute, ils étaient presque aussi dépités que moi à ce sujet. Comme je ne parlais pas par moi-même avec une tendance à l'isolement, certains sont venus de temps en temps me faire un peu la causette dans ma chambre, j'ai pu me livrer sans crainte, il n’y avait aucun jugement sur aucun sujet et beaucoup d’ouverture d’esprit.
On m'a fait passer une batterie de tests, l’ECG était bon, ça me rassure vu les douleurs thoraciques que je me chope en descente d’empathogènes depuis mon OD de 6-APB.
Suite à une mésaventure par le passé, je n’osais plus parler d’arrêt de travail de peur de me faire incendier, qu’on me prenne de haut parce que je suis qu’une toxico qui veut profiter du système et qui fait du chantage, et autres joyeusetés.
C’est ma médecin qui a amené le sujet sur la table, me demandant comment ça se passe à ce niveau etc, puis me déclara que pour elle non, prendre de la drogue pour pouvoir aller bosser ce n’est pas ça, être apte au travail. Le soulagement .____. Merci Madame.
Le parc animalier était juste à côté du bâtiment, une chance quand on voit la taille du complexe hospitalier. Rempli de daims je crois, surtout des biches. Il y avait aussi un point d’eau blindé de gros poissons, quelques canards, une oie et deux chèvres. D’habitude je me sens mal à voir des animaux en cage, mais là c’est vraiment un grand enclos. Certes ils sont assez nombreux dedans, mais ils ont de la place vraiment, ils n’ont pas l’air mal. Il y a même un chêne (je crois, je l’ai vu de loin) dont ils peuvent manger les glands.
C’était super thérapeutique. Je restais de très longs moments là à les contempler, sans la culpabilité que je ressens habituellement dans les zoos délabrés, ignorant les gens qui allaient et venaient autour de moi.
La nature très proche aussi c'était super, pour aller se dégourdir les jambes, observer un lapin et deux écureuils, le monde sembla un peu plus calme, un peu moins triste.
La cafet’ par contre était pas ouffe, très peu de choix, la gérante vraiment pas cordiale… Je me dis qu’elle non plus ne doit pas apprécier son métier
Au final la stimulation magnétique transcranienne m’a été refusée par le médecin en charge, que je ne verrai jamais. Ma psychiatre non plus d’ailleurs, du coup elle n’a pas pu m’en dire plus lol.
Elle m'a donné les coordonnées de cliniques qui le font, au cas où, et aussi un rdv en CSAPA pour suivre mes consos qui étaient devenues quotidiennes avec le taff. Elle a bien fait, parce que c’est peu après que je suis tombée accro, donc… bon timing.
J’aurais pu rester plus longtemps, pour obtenir de l’aide niveau TCC etc, mais problème : l’ocytocine que je prenais alors allait, au terme de la semaine, commencer à faire parler d’elle, ou plutôt de son absence. Et oui : pas le droit de l’avoir car pas un médoc en règle, et obligation de la garder au froid donc pas possible de la cacher.
A la fin j’ai eu un questionnaire de satisfaction lol, le personnel m’a encouragée à me plaindre de la bouffe pour leur donner une prise sur laquelle s’appuyer face à la direction
Huuum, voilou. Je crois que c’est pas trop mal résumé.
Malgré certains défauts, une expérience franchement positive du coup hein, clairement. Là je n'ai fait qu'énumérer les évènements donc le négatif ressort pas mal, mais en termes d'occurence et de ressenti le positif prédominait complètement. Je sais que dans certains centres, en ville notamment, ils sont surchargés et donc parfois maltraitants sans le vouloir (iatrogénie relationnelle), enfin sans le vouloir j'espère en tout cas... Mais là, en tout cas dans ce service précis, pas du tout. Au contraire même
Bon j’ai été réveillée un matin par un gars faisant une crise de pleurs incontrôlable, sinon pas vraiment d’incident notoire. Il a été vite pris en charge par le personnel, franchement je suis admirative des nerfs qu’ils doivent avoir pour faire face à ce genre de situation avec sang froid.
C’est pour ça qu’avec quelques membres on s’est dit que ce serait pas mal que j’écrive dessus, parce que comme je disais c’est rare, des bonnes expériences en hôpital psy. Enfin après, comme pour tout on donne surtout son avis sur ce qui ne va pas, beaucoup de gens ayant eu une expérience similaire à la mienne sont sûrement juste pas motivés à le faire faute d’éléments sur lesquels se plaindre, j’imagine^^
Enfin en tout cas une chose est sure: les hopitaux psys humains et aidants, ça existe
