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Improvisation

  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion forêt
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forêt

Sakura
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14/5/23
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Coucou,

J'ouvre ce topic spécial improvisation. Le but est que nous construisions des histoires, les uns après les autres, de manière collective mais ouverte : ce n'est pas un cadavre exquis dans lequel on ne sais pas la prédécétion ni la suite.

Chacun peut poursuivre l'histoire comme bon lui semble ou presque. Voici les règles :

- Pas plus de quelque lignes : monopoliser le cour de l'histoire est interdit. Cependant, si personne ne répond dans les trois jours, on a le droit de faire la suite même si on est le dernier a avoir posté

- Refus interdit : pas le droit de tuer le personnage créé juste avant votre intervention, ou alors il faut que ça apporte un intérêt réel à l'histoire. Pas le droit de d'ajouter "en fait le perso ne fait pas comme écrit avant, il fait ci". On DOIT accepter les idées des autres

- Pas le droit aux clichés : on ne doit pas citer des choses existante. Par exemple "et là le type va chez carrefour" c'est interdit. "Et là le type va chez
farcour" par contre est autorisé. Pas le droit non plus de faire dire des phrases connues aux perso. On peut par contre déformer une phrase connue pour la ref

- On ne poursuit pas l'histoire quand une fin acceptable est trouvé par quiconque. C'est pas obligé que les histoire fassent 50 pages. Ou alors on a un bon rebondissement... Dans la même ligné que l'obligation d'acceptation quand c'est la fin c'est la fin.

- Quand on a un commentaire à faire sur l'histoire, on le fait entre crochet [], pour que ça reste lisible

- Amusez-vous : le but n'est as d'être l'ecrivain·e de l'année, le but c'est de s'amuser. Soyez spontanées, n'ayez pas peur de l'absurde qui peut être très rigolo au final



Je commence :


Nous étions perdus depuis vingt jours. Déjà deux jours sans eau... Nous venions juste de vider la dernière gourde.

Après avoir marché sur des kilomètres, j'aperçevais enfin une fontaine quand soudain
 
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...cette dernière fit entendre un petit crachottement, dégorgea un verte d'eau, et se tarit. N'y croyant pas, on s'est précipités vers la vasque. C'était pourtant réel, et l'humidité à la surface commençait déjà à s'évaporer. J'étais outré.
 
Un trou derrière relâcha une gerbe. J'avais l'impression de voir un évent 🐳🐳🐳🐳🐳🐳🐳. On était arrivés sur le dos d'une baleine. J'hallucinais, je délirais, la soif, je criais à mon compagnon
 
Accrochez-vous mon capitaine ! Harponnons ce monstre et trouvons dans sa gueule de quoi nous abreuver ! Sitôt prononcés ces mots la vision se dissipa et nous nous retrouvâmes tous deux dans la fontaine, gisants et hagards, pataugeant dans une eau saumâtre. Assoiffés, faisant fi de l'apparence repoussante nous trempâmes nos lèvres dans le limon gluant. C'est contaminé me dit-il. Injecte toi une autre dose d'anticorps. À peine eu t'on le temps de boire quelques gorgées que l'air vibra et que nous entendîmes résonner l'alarme. Mon camarade porta son regard sur l'horizon et cracha : Ils nous ont tracés, trouvons de l'eau potable avant que les drones ne contaminent la dernière source.
 
Nous repartimes alors d'un bon pas, malgré la fatigue et la déshydratation.
L'adrénaline nous permettait de supporter le rythme infernal de la marche dans le désert sans eau, mais nous commençâmes à venir à bout de nos réserves. Nos muqueuses desséchées nous brûlaient. Nous essorrions alors régulièrement nos habits tachés de sueur et goutions le liquide chaud avec grand plaisir et le goût de trop peu.
Je pensais encore à la mort qui nous attendait sûrement, que je me donnerais peut être, quand une forme lointaine émergeat. Une ville peut être? De quoi nous redonner du courage en tout cas.
 
Une ville ou un mirage ? Je regardai avec angoisse la forme indéfinissable qui tremblotait dans la chaleur, inquiète de la voir disparaitre en approchait
 
Les derniers cinq kilomètres nous séparant de la ville se firent dans l'assoiffement le plus total. Un fennecha nous dévisagea avec ses caméras thermiques, mais il s'éloigna avant de nous reconnaître et trahir notre position.
L'accès au centre-ville était bloqué par un gigantesque marché rempli d'étals de puces électroniques, circuits imprimés et d'implants nanophériques. Nous y trouvâmes un peu d'ombres, mais la gorge encore pleine de sable, nous pensions à voix haute : "qui pourrait nous vendre de l'eau ?"
 
Nous réussîmes, en troquant quelques seringues d'anticorps à nous procurer un brouilleur. Les batteries de l'appareil étaient quasiment à plat. Ici et la des vendeurs de toiles nous taillèrent des capuches et des foulards pour passer inaperçus. Au loin le son de l'alarme paraissait plus faible, néanmoins les rumeurs paranoïaques semblaient faire l'écho anxiogène de l'état d'urgence. Nous vîmes passer un chameau, bardé de matériel à bas coût : filtre à eau contaminé hors d'usage, gourde en kevlar.
Soudain, le bruit insectoïde d'un drone nous força à contourner le marché par une ruelle moins fréquentée.
 
Et là, nous attendait un de ces chats bionique qui communiquent d'un simple regard. Il nous recommanda la plus extrême prudence. Il fuyait ses créateurs qui le recherchais pour avoir decidé de ne plus servir les humains. Ces même créateur nous cherchaient nous !

Avions nous été créé ? Nos souvenir pourtant nous fesaient nous voir jeunes, grandir avec des parents aimants... Nous songions à tous ceux qui s'aperçoivent que leur mémoire a été falsifiée, sans comprendre quelles preuves avaient-ils pu produire.
 
Penser à ceux, ou ce, qui nous traquaient et à ce qu'il pourrait nous arrivez si l'on nous trouvait ne quittait plus nos pensées. Pourtant la soif et la fatigue nous habitaient. Je fis signe de me suivre à mon compagnon et m'avançai d'un pas chancelant mais décidé vers un troquet. Ce dernier à l'air sale et peu sympathique nous laissait penser que personne ne nous y chercherait.
 
Dernière édition:
Accueillis par le délicat son du déclic de la sécurité sur le fusil à ions du propriétaire des lieux, notre séjour ne dura que quelques secondes. Nous voici désormais pourchassés par un drone et un aubergiste qui avait définitivement quelque chose contre les HGM [humains génétiquement modifiés]. En même temps, vu la troisième oreille qui dépassait du turban à Skink, la discrétion n'était pas notre fort.
Il nous fallu courir une bonne dizaine de minutes, se cachant sous les canaux solaires, rampant sous les batteries sodium et se planquant à l'ombre des grandes tours. L'aubergiste ne suivait plus, mais on entendait encore le bourdonnement du drone lorsque l'on ralentissait. À bout de souffle, une plaque d'égoût nous faisait l'oeil.
"On la tente ?" demanda Skink.
Je hochai de la tête.
Il souleva la plaque, la tira sur le bord, posa son pied sur le premier barreau de l'échelle et cria avant de s'étaler lamentablement sur le sol. Il s'était pété la jambe ce con...
 
[Ah yes enfin un nom pour un des deux perso principaux. Je rappelle que l'une des deux est une femme grâce à sorence

La plupart de nos perso secondaires n'ont servis qu'une fois. N'hésitez pas à vous en resservir. Il y a :
- le fennec au service de ceux qui les poursuivent
- un chameau, bardé de matériel à bas coût
- le chat bionique qui fuit ses createurs
- le drone doit être piloté par quelque-chose, quand on saura par qui on ne sera plus loin de la resolution
- l'aubergiste ]

Je portais Shink sur mon dos dans la gallerie. Quand je pissai pour la dernière fois, des cristaux d'urée surnageaient dans la flaque.

Je m'ecroulai au sol car je n'y tenais plus. Je m'apercevais alors qu'il ne respirait plus. Son coeur battait au ralenti. "Là c'est sûr, on va y passer..." Dis-je tout en lui inculquant les gestes qui sauvent.

Et là, le chat qui nous mis le doute quand à l'authenticité de nos mémoires nous attira vers un campement où nous fûmes pris en charge. L'eau des égouts y était distillée grâce au détournement du réseau protonique gouvernementale !
 
Après réhydratation par intraveineuse, le chat nous submergea de questions très bizarres censé soulever chez nous une réponse émotionnelle.

Il affirmait avoir la preuve par interrogatoire que nous avions été conçu cellules après cellules. Nous nous rappelions tous deux pourtant avoir inhaler un virus pour changer d'ADN. D'après lui, nous ne serions donc jamais né.

Shink défit son turban et afficha sa troisième oreille : il se rappelait le jour où elle avait poussé, après l'absorption du virus...

Le chat nous proposa un test génétique pour prouver par la biologie notre provenance

Les résultats étaient encore plus troublants pour tout le monde. En effet,
 
[Oui ben faut du temps un peu pour faire évoluer l'histoire, on a pas forcément tous que ça à faire, et en plus t'as ruiné la fin, Skink avait une deuxième tête dans l'entrejambe, coagule super vite mais se suicide par amour de voisine refaite au plutonium.

Et puis normal qu'il y ait des personnages uniques, surtout quand ils n'ont pas de noms. C'est pas une histoire pour enfants.

Et le mot par mot ça va me soûler perso, c'est trop long]
 
[CONCLUSION :
- déjà l'impro sur un forum n'en n'est pas car on a tous réfléchi avant d'écrire
- ensuite ça a donné un beau bordel, on a eu beaucoup de mal à nous écouter
- résultats plein de détails qui tombent dans l'oubli]



Bon j'vous sens pas chaud mais essayons un truc : cette fois-ci c'est UN MOT par personne. Parviendrons-nous à terminer la première phrase ?
[-Ben c'est évident. Tu fais rien sans réfléchir. Mais perso c'est venu comme ça sur le moment. J'ai pas réfléchi pendant 1/4 heure avant d'écrire (après faut compter sur la bonne foi de ceux qui postent).
-Perso je trouve que ça tenait bien la route. En vrai c'était même plutôt solide. J'ai déjà tenté l'expérience sur un autre médium et je peux t'assurer que ça part en bordel bien plus que ça.
-Le but c'est que l'histoire avance et que chacun(e)s s'exprime, pas de faire un scénario hyper cohérent, ou tous les éléments seraient réutilisés.

Sinon oui parfois l'histoire s'arrête car plus personne ne poste, mais ça ne veux pas dire qu'elle restera incomplète, faut savoir patienter, les gens ne postent pas tous les jours.

Et pareil que Snap, le truc d'un mot par personne je trouve ça un peu long.

J'pense tu te prend la tète pour rien, j'trouve ton idée très bonne et ça manquait sur le forum. MAIS effectivement je comprend ta frustration et si tu trouve que ça prend trop de temps on peut se dire qu'on a le droit de terminer l'histoire pour en commencer une autre au bout d'un délai que t'auras fixé si l'histoire n'avance plus.]
 
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[Bon, je comprends que je suis trop impatient. Du coup j'ai delet ma fin à la con. Vous pouvez poursuivre quand bon vous semble à la vitesse qui vous sciera

Et j'ajoute une règle : si personne ne répond dans les trois jours, on a le droit de faire la suite même si on est le dernier a avoir posté]
 
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@forêt [Ha super mais t'avais pas besoin de delet ta fin, en vrai c'était pas mal comme ça et t'as raison faut pas que ça s'éternise trop ^^

En tout cas c'est cool que tu impose un délai, après réflexion c'est vrai qu'au bout d'un moment si l'histoire n'avance plus vaut mieux passer à autre chose. J'ai bien kiffé infuser de la sf dystopique dans l'histoire en tout cas ^^]
 
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[Vu que l'histoire semble s'être arrêtée je propose une nouvelle impro]

J'avais entendu parler, par le bouche-à-oreille d'initiés de cette nouvelle tryptamine : la "Dioxuryltryptamétamine" (DXLTM). Une molécule d'une puissance effrayante, incomparable même avec la DMT. D'après les trois pauvres posts sur Reddit, la connexion avec des entités était d'une force inouïe et ceux et celles qui revenaient du trip garderaient un lien secret et permanent avec elles.
J'avoue que la nouveauté m'a attirée. En tant que jeune adulte ayant l'impression que mes aînées avaient déjà tout défriché. L'idée d'être pour une fois à l'avant-garde, de marquer l'histoire des aventuriers de l'esprit par mon témoignage, d'être un pionnier...Tout cela m'est monté à la tête.
N'ayant qu'une connaissance très approximative du dosage je décidais malgré tout d'en commander quelques microgrammes au seul contact sur Telegram que je trouvais sur.
 
J'étais stressé en attendant le courrier qui devait me permettre d'oublier le moment, de ne plus être et de succomber aux délices. Je ne me souviens plus combien de temps j'ai attendu entre le paiement, très système D -j'ai plusieurs fois expérimenté avec ce contact, et la livraison. L’excitation, l'envie, j'étais pressé. Mais j'avais déjà décidé de procéder méthodiquement, je voulais faire test (est-ce possible, dans des temps raisonnables avec cette toute nouveauté ?), j'avais prévenu un ami, Borix, qui devait me trip sitter pour la première fois. Je voulais partager cette découverte.
 
J'arrivais près de ma fausse boîte-aux-lettres, dans la ville d'à côté, pour recueillir ma lettre d'amour avec mes mains gantées.

Depuis que le gouvernement avait interdit toute molécules non-pourvues d'un CAS nous autres les junkies de l'avant-garde avions trouvés des combines, de même que les shops se faisaient plus prudents et camouflaient systématiquement chaques paquets.

Quand j'ouvris la boîte, j'aperçus mon enveloppe, elle n'avais pas été ouverte ! la pression redscendra enfin quand je serais rentré chez moi. Je connaissais l'emplacement de chaques caméra, savais mon trajet par cœur et n'avais pas emporté mon smartphone que j'avais programmé pour streamer plusieurs films d'affilée, j'avais donc un alibi en cas de coup dur.

Je n'avais plus qu'à tirer cinquante bornes en stop (qui restait le moyen de transport le plus anonyme et le plus pratique) pour enfin pouvoir ouvrir mon pacson.

J'avais troouvé une asso doté d'une hplc pour l'analyse, mais celle-ci
 
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