Coffea
Matrice Périnatale
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Bonsoir. Je viens d'avoir 18 ans et j'ai un "problème" avec l’héroïne (ouais, je sais, ca fait presque titre d'une émission voyeuriste et tape-a-l'oeuil style "c'est ma vie" ou "confessions intimes") Je ne consomme que depuis quelques mois mais comme j'ai longtemps eus des comportements addictifs (TCA) et une personnalité extrême, tout est allé très vite .... Aujourd'hui, je consomme quotidiennement (shoot et sniff) , et je ne vois pas le bout de tout ca.
J'suis suivie pour ça et sous TSO depuis peu : bupré+naloxone (le fameux suboxone, pour réduire les possibilités d'injé) J'suis pas mal dosée mais niveau psycho c'est dur à gérer , en mode "craving" non-stop , et forcément comme j'ai de la came à côté, je craque. J'dois refaire le point avec ma doc dans quelques semaines, je verrais si je passe sous métha (ce qu'elle voulait faire au début mais comme elle n'était pas dispo je ne pouvais être sous ttt dans l'immédiat) mais il faut que je me pose la question à savoir si je suis vraiment motivée à décrocher....
Je souhaiterais juste avoir un avis sur la question, sur le traitement, l'attitude a adopter, de la part de personnes concernée car dans mon entourage , personne n'a ce genre de problématique.
Je vis avec mon copain, c'est avec lui que j'ai pris ma première dose, mais il s'est arrêté la et je suis devenue dépendante .
Il est confronté aux problèmes pratiques (l'argent , aller chercher la dope) mais peut difficilement comprendre le reste..
Ma situation n'est pas objectivement désespérée, mais moi, je le suis, un peu. Ma toxicomanie n'est que le prolongement de 7 années de troubles en tout genre.
J'cherche pas a me faire plaindre, déjà parce que c'est certainement pas ca qui réglera mon problème et ensuite parce que j'en assume l'entière responsabilité. Personne ne m'a incitée en quoi que ce soit ou forcée a injecter ma première dose. Je l'ai fait parce que j'étais poussée par un besoin de combler mon vide existentiel autrement et par mes tendances certaines a l'auto-destruction. Je me suis mis dans la merde absolument toute seule .
Mais maintenant que c'est fait, voila, la question c'est de savoir comment gérer le truc. J'en ai pas encore parlé à ma famille , j'ai honte et puis j'ignore quel peut être leur regard la dessus, ils ont déjà souffert des autres pbs (TCA) mais la drogue ça a quand même une connotation plus hard, plus trash, et puis c'est illégal. (Et puis bon, euh, ils ne savent même pas que je fumes du shit, le choc serait dur)
J'en ai marre de tromper mon monde. Mais après l'anorexique puis la boulimique de service, j'ai pas envie d'être considérée comme une tox"
Je vous remercie de votre attention .
PS : Avez vous déjà vécu les "poussières" ou choc septique (injection d'un corps étranger, bactérie etc... lors de l'IV) ? J'ai fais une crise hier soir qui a duré plusieurs heures et j'ai peur que cela se reproduise.
J'suis suivie pour ça et sous TSO depuis peu : bupré+naloxone (le fameux suboxone, pour réduire les possibilités d'injé) J'suis pas mal dosée mais niveau psycho c'est dur à gérer , en mode "craving" non-stop , et forcément comme j'ai de la came à côté, je craque. J'dois refaire le point avec ma doc dans quelques semaines, je verrais si je passe sous métha (ce qu'elle voulait faire au début mais comme elle n'était pas dispo je ne pouvais être sous ttt dans l'immédiat) mais il faut que je me pose la question à savoir si je suis vraiment motivée à décrocher....
Je souhaiterais juste avoir un avis sur la question, sur le traitement, l'attitude a adopter, de la part de personnes concernée car dans mon entourage , personne n'a ce genre de problématique.
Je vis avec mon copain, c'est avec lui que j'ai pris ma première dose, mais il s'est arrêté la et je suis devenue dépendante .
Il est confronté aux problèmes pratiques (l'argent , aller chercher la dope) mais peut difficilement comprendre le reste..
Ma situation n'est pas objectivement désespérée, mais moi, je le suis, un peu. Ma toxicomanie n'est que le prolongement de 7 années de troubles en tout genre.
J'cherche pas a me faire plaindre, déjà parce que c'est certainement pas ca qui réglera mon problème et ensuite parce que j'en assume l'entière responsabilité. Personne ne m'a incitée en quoi que ce soit ou forcée a injecter ma première dose. Je l'ai fait parce que j'étais poussée par un besoin de combler mon vide existentiel autrement et par mes tendances certaines a l'auto-destruction. Je me suis mis dans la merde absolument toute seule .
Mais maintenant que c'est fait, voila, la question c'est de savoir comment gérer le truc. J'en ai pas encore parlé à ma famille , j'ai honte et puis j'ignore quel peut être leur regard la dessus, ils ont déjà souffert des autres pbs (TCA) mais la drogue ça a quand même une connotation plus hard, plus trash, et puis c'est illégal. (Et puis bon, euh, ils ne savent même pas que je fumes du shit, le choc serait dur)
J'en ai marre de tromper mon monde. Mais après l'anorexique puis la boulimique de service, j'ai pas envie d'être considérée comme une tox"
Je vous remercie de votre attention .
PS : Avez vous déjà vécu les "poussières" ou choc septique (injection d'un corps étranger, bactérie etc... lors de l'IV) ? J'ai fais une crise hier soir qui a duré plusieurs heures et j'ai peur que cela se reproduise.