Dimanche, il m'est arrivé des trucs incroyables, mon esprit à été totalement balayé, j'ai eu la peur de ma vie...
D'abord je croyais tout connaître du LSA, que je trouvais fun, très agréable. C'était faux, en réalité j'ai pris la claque de l'année.
Ce dimanche matin donc, soit quelques jours après avoir lu l'expérience, de Kid_A., je décide de prendre cinq graines de HBW dans la perspective de réfléchir un peu sur moi et le monde qui m'entoure.
Après avoir limé l'écorce, je les mâche une vingtaine de minutes, et avale. Il est 7h37, encore 20 minutes plus tard apparaissent les premières nausées, très supportables, elles ne durent pas longtemps. Puis, les premiers effets, je me sens rempli d'un amour sans borne pour le monde tel qu'il est, avec tous ses défauts ; à 9h je descends déjeuner, j'ai le sourire jusqu'aux oreilles, que le monde est beau, les premières déformation visuelles arrivent. D'habitude avec le LSA, pour moi ça s'arrête là.
Mais lorsque que je retourne dans ma chambre, je commence à éclater de rire pour tout et n'importe quoi, que le monde est drôle, comment se fait il que je ne l'ai jamais remarqué, c'est incontrôlable. Ça dure au moins 2 heures et demi.
J'ai d'ailleurs encore les zygomatiques légèrement tendus.
A 11h30 je m'allonge et essaye de réfléchir, les crises de rire se calment peu à peu. Moi qui ne sourit pas souvent au quotidien, et qui rit avec cynisme, la majorité du temps, j'ai expérimenté la joie à l'état brut, la plus pure, le rire des enfants.
Maintenant je commence à penser, les idées s'enroulent, se déroulent et serpentent dans ma tête, des tourbillons se forment pendant que je regarde les patterns blancs, du plafond. Mes yeux se ferment d'eux même, et le tourbillon de mes pensées m'emporte, je suis loin, très loin. L'album Powertrip de l'aimant monstrueux, est dans la chaine, et me guide. J'expérimente des centaines de points de vue sur le monde. D'abord, j'ai le point de vue objectif suprême, puis j'ai l'impression d'être une femme (si, si), ces deux là m'ont particulièrement marqués, les autres sont plus anecdotiques. Mes pensées tournent, encore et encore, ça deviens mauvais, des crois lumineuses scintillent au plafond, la chanson Your lies become you commence, et je décide d'aller au toilettes; grosse erreur que j'ai fait là, les chiottes se sont transformées en trou béant, sans fond, et lorsque je pisse le bruit est assourdissant, j'ai l'impression de me noyer, et en plus la molécule me parle...
Tu nous croyais fun ? Espèce de con , TU NOUS CROYAIS VRAIMENT FUN ? NE PARLE PAS DE CE QUE TU NE CONNAIS PAS A FOND ! Une image s'impose en a moi, ma tête vue du dessus, scalpée, on voit le cerveau, et de petits points brillants s'y déplacent, figurant mes pensées, la molécule m'a scalpé, et castré...La faucheuse est la aussi, je la sens, elle surveille, souriante, bienveillante, cette phrase connue me reviens en tête; que désire la moisson, sinon l'attention du faucheur...
Je m'allonge à nouveau sur mon lit, je repars dans le tourbillon de pensées qui se chassent et s'entrainent mutuellement. Heureusement à ce moment là musique s'arrête, je m'étonne de me retrouvé assis, je ne fais qu'un tout avec mon lit, avec la terre, se ne sont que des prolongement de moi-même...Puis des flots de questions me submergent, des flots de réponses arrivent aussitôt. Une se résume à : Les sourires ?, la réponse était extraordinairement compliqué et complète. Ce moment m'a semblé durer des années, en réalité seulement un quart d'heure s'est écoulé.
Je suis très impressionné, je commence à cogité sur les points de vues – anecdote, la chaise de mon bureau trouve mon lit très sexy, et il existe des querelles intestines, entre une paire de chaussette qui traine sur un fauteuil, et un vieux catalogue qui en cale occasionnellement le pied.
J'ai aussi l'impression de ne pas être dans mon corps mais un peu à coté, je pense au principe d'incertitude sur la position, ce n'est que probabilité, il est juste plus probable que je me trouve à coté de moi, et je le sens, la mécanique quantique n'est pas qu'une vue de l'esprit, et fonctionne à mon échelle.
Je décide d'aller manger, les aliments n'ont pas mauvais gout, ni bon goût d'ailleurs, j'ai à nouveau (ce que je ressens comme) le point de vue objectif, mon frère est là aussi, j'ai l'impression de saisir directement les idées qu'il exprime, elles s'échappent des mots, malgré tout il m'est difficile de m'exprimer, et de suivre une idée relativement complexe. Le repas à duré des années (35 min ?), je le vois manger une bouché après l'autre c'est presque écœurant. Je m'allonge un peu dans l'herbe du jardin, je me sens vide, je crois que le trip est fini. En fait non, tout l'après midi je navigue encore, au grès de mes pensées, qui passent à la vitesse de la lumière dans ma tête, toujours impossible de faire quelques chose de suivit, genre passez l'aspirateur.
Par moment il se passe des choses que je comprends pas, dans mon délire je me dis que ça doit être une descente, que j'irai mieux après, mais le flot de pensée continue à tourbillonner, encore et encore., d'autres patterns colorés ou non m'emportent. Je parcours une galerie de « moi » en photo, ça me rend infiniment triste, mon activité cérébrale est à son maximum je crois. Je regarde par la fenêtre, sur le ciel bleu des milliers d'étoiles commencent à bouger et à s'agiter, c'est joli comme effet, elles côtoient la lune, la vraie. Ça me gêne. Régulièrement, j'espère que l'expérience est finie, mais chaque fois je repars dans ma tête aussi fort et loin qu'avant.
Vers 19h30, je me sens beaucoup plus « normal », mes pensées ne s'enroulent plus, je crois que c'est fini, en réalité le trip avait juste baissé d'un cran en intensité. Je mange prend une douche et décide de me coucher, il est 21h40, je m'endors presque aussitôt, j'étais épuisé.
Enfin, dernière partie, à trois heure du matin je me réveille, je me sens étrange, j'ai l'impression que j'ai laissé une partie de moi même quelque part, je ne sais pas ce qui m'arrive.
A cet instant précis tout bascule, je crois devenir fou, je perds mon identité, mon esprit est totalement soufflé et balayé, je deviens tout ce que je ne veux pas être, c'est la peur de ma vie, alors la attention, on prend des mega guillemets, les formulations son pas intelligentes, mais c'est comme ca que c'est venu : je deviens pédé comme un phoque, croyant investi d'une mission quelconque, accomplissant des choses au nom d'un truc, gourou, homophobe, et j'en passe et des meilleurs, des centaines des milliers, à la fois, ensemble, ah oui je dois aussi préparer la terre pour l'arrivée des ovnis.
Le pire c'est que je dois satisfaire toutes ses aspirations contradictoires, pour être heureux, je panique, je ne peux pas vivre comme ça, et en plus je crois que je ne suis plus sous les effets de la molécule. Putain de bordel de dieu mais que vais je faire alors ? Me dis je. Vite, vite vite, faut que je mette un veto, que j'occupe mon esprit, que je les arrête, c'est ingérable..Je sais compulsivement le premier livre qui me tombe sous la main, MacBeth, rien à faire, je ne peux pas lire, toutes ces voix sont encore là, c'est horrible, ce n'est plus mon corps il est à eux. Putain, putain, putain, vite, vite, qu'est ce qui me plaisait le plus...avant ?...Les jolies filles, oui c'est ça, les filles charmantes...Raaa, mais j'ai personne sous la main, il est 3h30 du matin...J'allume l'ordinateur, merde...merde...comment je fais pour en trouver, je peux pas rester comme ça...raaa merde j'ai plus 14 ans...Ah oui je me souviens, playboy, c'est ça, j'ai regardé ces images pendant une demi heure, et progressivement, j'ai repris possession de moi-même. Puis je suis revenu à la normale, là j'ai senti que le trip était vraiment fini, il était presque 4 heure du matin.
Un soulagement et une joie sans bornes m'ont envahis. J'ai eu l'impression que la molécule, me rendait ce qu'elle m'avait pris ; me disant d'un ton maternelle, que j'avais voulu voir et que du coup elle m'avait montrée et que si l'on a pas as accès à certains mécanismes de notre pensée, c'est tout bonnement car la sélection naturelle à fait son office.
Toute la journée le sourire ne m'a plus quitté j'aurai embrassé mon reflet dans le miroir comme dirait un Dave Wyndorf, de retour d'une overdose. Je comprends presque exactement ce qu'il a du ressentir en revenant : Oh i'm just a man and i trust in my own two hands !
En tous les cas prendre le RER ce matin m'a enchanté, manger une part de pizza réchauffé aussi. J'ai l'impression d'être revenu de loin, 2000 millions d'années lumière de chez moi – Oh putain la vie est belle !
D'abord je croyais tout connaître du LSA, que je trouvais fun, très agréable. C'était faux, en réalité j'ai pris la claque de l'année.
Ce dimanche matin donc, soit quelques jours après avoir lu l'expérience, de Kid_A., je décide de prendre cinq graines de HBW dans la perspective de réfléchir un peu sur moi et le monde qui m'entoure.
Après avoir limé l'écorce, je les mâche une vingtaine de minutes, et avale. Il est 7h37, encore 20 minutes plus tard apparaissent les premières nausées, très supportables, elles ne durent pas longtemps. Puis, les premiers effets, je me sens rempli d'un amour sans borne pour le monde tel qu'il est, avec tous ses défauts ; à 9h je descends déjeuner, j'ai le sourire jusqu'aux oreilles, que le monde est beau, les premières déformation visuelles arrivent. D'habitude avec le LSA, pour moi ça s'arrête là.
Mais lorsque que je retourne dans ma chambre, je commence à éclater de rire pour tout et n'importe quoi, que le monde est drôle, comment se fait il que je ne l'ai jamais remarqué, c'est incontrôlable. Ça dure au moins 2 heures et demi.
J'ai d'ailleurs encore les zygomatiques légèrement tendus.
A 11h30 je m'allonge et essaye de réfléchir, les crises de rire se calment peu à peu. Moi qui ne sourit pas souvent au quotidien, et qui rit avec cynisme, la majorité du temps, j'ai expérimenté la joie à l'état brut, la plus pure, le rire des enfants.
Maintenant je commence à penser, les idées s'enroulent, se déroulent et serpentent dans ma tête, des tourbillons se forment pendant que je regarde les patterns blancs, du plafond. Mes yeux se ferment d'eux même, et le tourbillon de mes pensées m'emporte, je suis loin, très loin. L'album Powertrip de l'aimant monstrueux, est dans la chaine, et me guide. J'expérimente des centaines de points de vue sur le monde. D'abord, j'ai le point de vue objectif suprême, puis j'ai l'impression d'être une femme (si, si), ces deux là m'ont particulièrement marqués, les autres sont plus anecdotiques. Mes pensées tournent, encore et encore, ça deviens mauvais, des crois lumineuses scintillent au plafond, la chanson Your lies become you commence, et je décide d'aller au toilettes; grosse erreur que j'ai fait là, les chiottes se sont transformées en trou béant, sans fond, et lorsque je pisse le bruit est assourdissant, j'ai l'impression de me noyer, et en plus la molécule me parle...
Tu nous croyais fun ? Espèce de con , TU NOUS CROYAIS VRAIMENT FUN ? NE PARLE PAS DE CE QUE TU NE CONNAIS PAS A FOND ! Une image s'impose en a moi, ma tête vue du dessus, scalpée, on voit le cerveau, et de petits points brillants s'y déplacent, figurant mes pensées, la molécule m'a scalpé, et castré...La faucheuse est la aussi, je la sens, elle surveille, souriante, bienveillante, cette phrase connue me reviens en tête; que désire la moisson, sinon l'attention du faucheur...
Je m'allonge à nouveau sur mon lit, je repars dans le tourbillon de pensées qui se chassent et s'entrainent mutuellement. Heureusement à ce moment là musique s'arrête, je m'étonne de me retrouvé assis, je ne fais qu'un tout avec mon lit, avec la terre, se ne sont que des prolongement de moi-même...Puis des flots de questions me submergent, des flots de réponses arrivent aussitôt. Une se résume à : Les sourires ?, la réponse était extraordinairement compliqué et complète. Ce moment m'a semblé durer des années, en réalité seulement un quart d'heure s'est écoulé.
Je suis très impressionné, je commence à cogité sur les points de vues – anecdote, la chaise de mon bureau trouve mon lit très sexy, et il existe des querelles intestines, entre une paire de chaussette qui traine sur un fauteuil, et un vieux catalogue qui en cale occasionnellement le pied.
J'ai aussi l'impression de ne pas être dans mon corps mais un peu à coté, je pense au principe d'incertitude sur la position, ce n'est que probabilité, il est juste plus probable que je me trouve à coté de moi, et je le sens, la mécanique quantique n'est pas qu'une vue de l'esprit, et fonctionne à mon échelle.
Je décide d'aller manger, les aliments n'ont pas mauvais gout, ni bon goût d'ailleurs, j'ai à nouveau (ce que je ressens comme) le point de vue objectif, mon frère est là aussi, j'ai l'impression de saisir directement les idées qu'il exprime, elles s'échappent des mots, malgré tout il m'est difficile de m'exprimer, et de suivre une idée relativement complexe. Le repas à duré des années (35 min ?), je le vois manger une bouché après l'autre c'est presque écœurant. Je m'allonge un peu dans l'herbe du jardin, je me sens vide, je crois que le trip est fini. En fait non, tout l'après midi je navigue encore, au grès de mes pensées, qui passent à la vitesse de la lumière dans ma tête, toujours impossible de faire quelques chose de suivit, genre passez l'aspirateur.
Par moment il se passe des choses que je comprends pas, dans mon délire je me dis que ça doit être une descente, que j'irai mieux après, mais le flot de pensée continue à tourbillonner, encore et encore., d'autres patterns colorés ou non m'emportent. Je parcours une galerie de « moi » en photo, ça me rend infiniment triste, mon activité cérébrale est à son maximum je crois. Je regarde par la fenêtre, sur le ciel bleu des milliers d'étoiles commencent à bouger et à s'agiter, c'est joli comme effet, elles côtoient la lune, la vraie. Ça me gêne. Régulièrement, j'espère que l'expérience est finie, mais chaque fois je repars dans ma tête aussi fort et loin qu'avant.
Vers 19h30, je me sens beaucoup plus « normal », mes pensées ne s'enroulent plus, je crois que c'est fini, en réalité le trip avait juste baissé d'un cran en intensité. Je mange prend une douche et décide de me coucher, il est 21h40, je m'endors presque aussitôt, j'étais épuisé.
Enfin, dernière partie, à trois heure du matin je me réveille, je me sens étrange, j'ai l'impression que j'ai laissé une partie de moi même quelque part, je ne sais pas ce qui m'arrive.
A cet instant précis tout bascule, je crois devenir fou, je perds mon identité, mon esprit est totalement soufflé et balayé, je deviens tout ce que je ne veux pas être, c'est la peur de ma vie, alors la attention, on prend des mega guillemets, les formulations son pas intelligentes, mais c'est comme ca que c'est venu : je deviens pédé comme un phoque, croyant investi d'une mission quelconque, accomplissant des choses au nom d'un truc, gourou, homophobe, et j'en passe et des meilleurs, des centaines des milliers, à la fois, ensemble, ah oui je dois aussi préparer la terre pour l'arrivée des ovnis.
Le pire c'est que je dois satisfaire toutes ses aspirations contradictoires, pour être heureux, je panique, je ne peux pas vivre comme ça, et en plus je crois que je ne suis plus sous les effets de la molécule. Putain de bordel de dieu mais que vais je faire alors ? Me dis je. Vite, vite vite, faut que je mette un veto, que j'occupe mon esprit, que je les arrête, c'est ingérable..Je sais compulsivement le premier livre qui me tombe sous la main, MacBeth, rien à faire, je ne peux pas lire, toutes ces voix sont encore là, c'est horrible, ce n'est plus mon corps il est à eux. Putain, putain, putain, vite, vite, qu'est ce qui me plaisait le plus...avant ?...Les jolies filles, oui c'est ça, les filles charmantes...Raaa, mais j'ai personne sous la main, il est 3h30 du matin...J'allume l'ordinateur, merde...merde...comment je fais pour en trouver, je peux pas rester comme ça...raaa merde j'ai plus 14 ans...Ah oui je me souviens, playboy, c'est ça, j'ai regardé ces images pendant une demi heure, et progressivement, j'ai repris possession de moi-même. Puis je suis revenu à la normale, là j'ai senti que le trip était vraiment fini, il était presque 4 heure du matin.
Un soulagement et une joie sans bornes m'ont envahis. J'ai eu l'impression que la molécule, me rendait ce qu'elle m'avait pris ; me disant d'un ton maternelle, que j'avais voulu voir et que du coup elle m'avait montrée et que si l'on a pas as accès à certains mécanismes de notre pensée, c'est tout bonnement car la sélection naturelle à fait son office.
Toute la journée le sourire ne m'a plus quitté j'aurai embrassé mon reflet dans le miroir comme dirait un Dave Wyndorf, de retour d'une overdose. Je comprends presque exactement ce qu'il a du ressentir en revenant : Oh i'm just a man and i trust in my own two hands !
En tous les cas prendre le RER ce matin m'a enchanté, manger une part de pizza réchauffé aussi. J'ai l'impression d'être revenu de loin, 2000 millions d'années lumière de chez moi – Oh putain la vie est belle !