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Premier LSA.
Pour ceux qui veulent plus de détails sur Samhain, étant donné que, comme quasiment tous mes trips, il y a un (très) léger lien à la mythologie celtique et/ou germanique.
Dose*: 7 graines de hawaiian baby woodrose (approx. 1g de matière et 1,75mg de LSA soit à peu près 0,03 mg/kg)
Set & setting*: Médiocre.
Posé chez moi, sans musique, avec une nuit blanche à fêter Samhain (le plus grande fête celtique, qui marque le début de l'année et est le moment où le monde des vivants et l'autre monde sont reliés) et un 180mg de DXM pris la veille.
Mangé quelques biscuits 8h avant et deux repas léger le jour précédent.
Détail*:
16h*: N'arrivant pas à dormir après plusieurs heures d'essai mais n'ayant guère d'énergie pour faire autre chose suite à ma nuit blanche, je drope mes sept graines(écorce enlevée avant achat). Je mastique cinq bonnes minutes et je me couche.
17h20*: Je commence à me sentir nauséeux.
18h*: Ca va très, très mal. Dès que je bouge la tête, tout se meut au ralenti et oscille. Je souffre comme rarement, j'ai l'impression d'être frappé par un immense boutoir en même temps qu'on me piétine. Mon esprit est éjecté par la violence du choc, mais le lien élastique qui le relie à mon corps le retient et me le renvoie en pleine face dans un choc atroce qui se répète à peu près deux par seconde.
19h30*: Je vomis enfin. Crise violente pour finalement quelques 20mL de vomi (en même temps, vu le contenu de mon estomac...). Instantanément, je me sens un peu mieux. Tout devient noir, quelques instants plus tard un grand flash bicolore (quelque chose comme bleu et jaune, ou alors peut-être avec du violet, du bleu, ou du vert... ou tout cas pas de rouge ni de blanc) forme un mandala qui ne reste qu'une seconde puis disparaît. Sensation glacée qui me prend le visage.
21h*: Je me sens toujours très mal. Mon cœur s'est ralenti à environ 50 bpm. Mes poumons se gonflent sans que je sente l'oxygène affluer à mon cerveau. Je fais de l'hyperventilation – en vain, je suis toujours en léger manque d'oxygène. J'ai l'impression de gonfler mes poumon à vide, pour rien. Je n'ai pas vraiment l'occasion de penser à quoi que ce soit. Je suis juste conscient que je peux parfaitement y laisser ma peau, mais sans tripper spécialement dessus ni même m'y attarder.
23h45*: Je regarde l'heure (pour évaluer mon rythme cardiaque). Les objets rapetissent et s’agrandissent lentement pendant vingt secondes toutes les cinq minutes environ.
5h*: Je m'interromps dans mes pensées et regarde l'heure. Je n'ai pas la sensation d'avoir dormi, mais plus j'essaye de remonter le fil de mes pensées dans les instants suivant cette prise de conscience, plus tout est flou. Il me semble que vingt minutes maximum se sont écoulées depuis 23h45. Perte de connaissance*? Mon cœur est reparti vers 65 bm.
10h*: Même sensation que moins d'une demi-heure s'est écoulée. Je vais mieux, mais j'ai toujours l'impression que mon corps est totalement inerte. J'ai beaucoup de mal à démarrer un mouvement, mais à ma grande surprise, je n'ai pas de problèmes de coordination. Les contours de mon esprit et de mon corps se sont décalés de quelques centimètres, me semble t-il.
11h*: Je vais devoir partir de chez moi vers 16h, je n'arriverai pas à dormir je pense. Je me lève... enfin, j'essaye pendant dix minutes sans imprimer un mouvement à mes muscles, puis réussis finalement, sans aucune difficulté d'ordre physique. Malgré mes craintes, je tiens totalement debout. J'ouvre mes volets. Il fait un soleil magnifique, les arbres ont des feuilles dorées de mi-automne. Et surtout, surtout, je suis en vie. J'ai survécu à la dernière nuit de Samhain (il y en a trois dans la tradition gauloise). Trois heures d'euphorie pendant lesquelles j'interromps mes tâches ménagères pour chanter et parfois même danser - étant seul chez moi, je peux me le permettre.
Conclusion*: Je pensais ne pas en reprendre. Au final ça se fera peut-être, mais pas avant un moment (pas avant que j'aie tiré au moins un poème de cet événement*: c'est une de mes règles d'or en matière de psychotropes), avec bien moins de graines (4) et en mâchant davantage (un quart d'heure me semble être un bon objectif). Et avec de la musque, surtout*!
Pour ceux qui veulent plus de détails sur Samhain, étant donné que, comme quasiment tous mes trips, il y a un (très) léger lien à la mythologie celtique et/ou germanique.
Dose*: 7 graines de hawaiian baby woodrose (approx. 1g de matière et 1,75mg de LSA soit à peu près 0,03 mg/kg)
Set & setting*: Médiocre.
Posé chez moi, sans musique, avec une nuit blanche à fêter Samhain (le plus grande fête celtique, qui marque le début de l'année et est le moment où le monde des vivants et l'autre monde sont reliés) et un 180mg de DXM pris la veille.
Mangé quelques biscuits 8h avant et deux repas léger le jour précédent.
Détail*:
16h*: N'arrivant pas à dormir après plusieurs heures d'essai mais n'ayant guère d'énergie pour faire autre chose suite à ma nuit blanche, je drope mes sept graines(écorce enlevée avant achat). Je mastique cinq bonnes minutes et je me couche.
17h20*: Je commence à me sentir nauséeux.
18h*: Ca va très, très mal. Dès que je bouge la tête, tout se meut au ralenti et oscille. Je souffre comme rarement, j'ai l'impression d'être frappé par un immense boutoir en même temps qu'on me piétine. Mon esprit est éjecté par la violence du choc, mais le lien élastique qui le relie à mon corps le retient et me le renvoie en pleine face dans un choc atroce qui se répète à peu près deux par seconde.
19h30*: Je vomis enfin. Crise violente pour finalement quelques 20mL de vomi (en même temps, vu le contenu de mon estomac...). Instantanément, je me sens un peu mieux. Tout devient noir, quelques instants plus tard un grand flash bicolore (quelque chose comme bleu et jaune, ou alors peut-être avec du violet, du bleu, ou du vert... ou tout cas pas de rouge ni de blanc) forme un mandala qui ne reste qu'une seconde puis disparaît. Sensation glacée qui me prend le visage.
21h*: Je me sens toujours très mal. Mon cœur s'est ralenti à environ 50 bpm. Mes poumons se gonflent sans que je sente l'oxygène affluer à mon cerveau. Je fais de l'hyperventilation – en vain, je suis toujours en léger manque d'oxygène. J'ai l'impression de gonfler mes poumon à vide, pour rien. Je n'ai pas vraiment l'occasion de penser à quoi que ce soit. Je suis juste conscient que je peux parfaitement y laisser ma peau, mais sans tripper spécialement dessus ni même m'y attarder.
23h45*: Je regarde l'heure (pour évaluer mon rythme cardiaque). Les objets rapetissent et s’agrandissent lentement pendant vingt secondes toutes les cinq minutes environ.
5h*: Je m'interromps dans mes pensées et regarde l'heure. Je n'ai pas la sensation d'avoir dormi, mais plus j'essaye de remonter le fil de mes pensées dans les instants suivant cette prise de conscience, plus tout est flou. Il me semble que vingt minutes maximum se sont écoulées depuis 23h45. Perte de connaissance*? Mon cœur est reparti vers 65 bm.
10h*: Même sensation que moins d'une demi-heure s'est écoulée. Je vais mieux, mais j'ai toujours l'impression que mon corps est totalement inerte. J'ai beaucoup de mal à démarrer un mouvement, mais à ma grande surprise, je n'ai pas de problèmes de coordination. Les contours de mon esprit et de mon corps se sont décalés de quelques centimètres, me semble t-il.
11h*: Je vais devoir partir de chez moi vers 16h, je n'arriverai pas à dormir je pense. Je me lève... enfin, j'essaye pendant dix minutes sans imprimer un mouvement à mes muscles, puis réussis finalement, sans aucune difficulté d'ordre physique. Malgré mes craintes, je tiens totalement debout. J'ouvre mes volets. Il fait un soleil magnifique, les arbres ont des feuilles dorées de mi-automne. Et surtout, surtout, je suis en vie. J'ai survécu à la dernière nuit de Samhain (il y en a trois dans la tradition gauloise). Trois heures d'euphorie pendant lesquelles j'interromps mes tâches ménagères pour chanter et parfois même danser - étant seul chez moi, je peux me le permettre.
Conclusion*: Je pensais ne pas en reprendre. Au final ça se fera peut-être, mais pas avant un moment (pas avant que j'aie tiré au moins un poème de cet événement*: c'est une de mes règles d'or en matière de psychotropes), avec bien moins de graines (4) et en mâchant davantage (un quart d'heure me semble être un bon objectif). Et avec de la musque, surtout*!