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Grosse dose de psychédélique

L'huitrerampante

Glandeuse Pinéale
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De la prise d'une forte dose:


Si le moteur initial et principal de ma consommation de drogue en général dans ma prime jeunesse, puis ma consommation quasi exclusive de psychédélique actuellement est la curiosité, il ne s'agit pas d'une curiosité oiseuse, mon but n'est absolument pas de tester tout les psychédéliques possibles (à l'exception du LSD pour l'impact qu'il a eu, le bouleversement sociétal auquel il a participé et la place qu'il occupe dans l'inconscient collectif et la DMT qui me fascine) et de rédiger un guide de dégustation genre ''50 nuances de psychédélique'', non ce que je cherche c'est à élargir ma vision de la réalité, de moi même, du fonctionnement de ma conscience et si possible d'arriver à échanger et partager cela.

Ceci posé, dès je pense ma première prise il y a environ six ans, l’idée de prendre une grosse dose d'un coup s'est logée dans un coin de ma tête et reviens gentillement me titiller de temps à autre.
De mon expérience, au plus le dosage est poussé, au plus il est difficile d'en retirer quelque chose après (bien que la corrélation ne soit pas linéaire non plus), tant à un certain point de l'expérience les informations et les pensées arrivent massivement et rapidement.
De plus, de ce que j'ai pu lire des TR hautes doses, ce que je viens d'écrire avant semble assez vrai et de plus bien sûr, avec une dose croissante le risque de déstabiliser la psyché plus durablement augmente.
Je ne me leurre pas non plus avec des idées du genre ''avec plus j'en apprendrais plus'' ou ''plus = plus intense = mieux''. De plus quand cette idée me vient j'ai régulièrement le ''plus appelle le plus'' de Laura Zerty qui viens à mon esprit en forme de mise en garde.
Je ne prends pas non plus de psychédéliques pour fuir le réel ou ma vie, j'aime l'existence que je mène, ce ne serait donc pas une fuite encore plus en avant dans une volonté inconsciente de me dissoudre de la réalité dans une expérience de cet ordre.

Il n'empêche que connaissant les risques inhérents à cette expérience, je me dis qu'il n'est pas impossible que je décide de la tenter un jour. Et là pour le coup, la curiosité pure redevient la principale cause qui me pousse à vouloir tenter ça.
Si jamais je me décidais, je me demande quel est selon vous la meilleur façon de s'y préparer ?
Et aussi si vous aviez déjà pu/su tirer des éléments ''utiles'' à vos vies d'une dose massive ?
Je n'attends pas de réponse précise et définitive, je sais qu'il n'y en a pas, mais plutôt des avis, des idées, des suggestions liées à une expérience passée par exemple.


Mon intuition me dit qu'il ne faut rien espérer et ne mettre aucune attente dans une expérience de ce genre et qu'il faut être prêt à un laisser aller total.
 
Tien pour te répondre :

l'Eveil de Growby

Personnellement je l'ai fais avec des champignons et la première fois, si mes parents n'avaient pas été là, il y aurait peut être eu un accident.

Car je me croyais mort et donc immortel et je voulais absolument voir la lumière une fois la nuit tombée.

Et puis je voulais me suicider en début de trip histoire de prouver que j'étais capable d'assumer le fait d'être mort, pensant qu'on me le cachait comme dans le film The Other, car je n'étais pas prêt à le concevoir.

Bref j'étais grave en dehors de la réalité et je n'avais même plus conscience d'avoir pris quoi que ce soit.

Après avec l'experience, la lucidité reste, mais c'est costaud ce genre de trips et faudrait le faire entouré d'un professionnel en matière de psychés et dans une pièce capitonné.

Cela n'a strictement rien avoir avec un trip classique.

Aussi à cette dose tu n'as plus aucune perceptions, tu es dans le sens et tout se mélange, tu n'es que pensée au plus haut de l'expérience et le monde matériel n'existe plus.

Perso je hurlait non pas de terreur mais de plaisir et à mesure que je hurlait, je me chargeait en énergie comme une dynamos et éprouvait un plaisir nirvanien.

Heureusement que j'étais en pleine campagne, sinon j'aurais vu débarquer la poulaga et les services de secours qui n'auraient pas comprit la situation...

Il y a tous ces paramètres à prendre en compte avant de se lancer dans une tel aventure.

Prudence est mère de sûreté et tu peux très bien remettre ce trip à plus tard, quand tu auras les moyens de pouvoir le faire en toute sécurité.

Sinon c'est comme à la roulette russe, ça passe ou ça casse, pas que la substance soit dangereuses à hautes doses, mais un accident domestique est très très vite arrivé.

À bon entendeur.
 
Le plus appelle le plus est à prendre avec des pincettes, parce que moins par moins ça fait plus, et que le moins aussi appelle le moins. Une spirale est autant ascendante que descendante, et l'on en vient vite à faire du sur place tout en croyant avancer, et il n'y a que dans le temps que l'on peut juger de la dynamique dans laquelle on se trouvait il y a X temps.

La spirale psychédélique est une quête existentielle qui a de nombreuses facettes, la principale étant de tendre à se trouver en se cherchant en soi, c'est à dire en repoussant les limites de son moi afin de savoir ce qu'on vaut, qui l'on est, ce qu'il y a en nous, sous la surface de nos apparences. Le moi a autant de facettes que l'on a de complexes disait Nietzsche, et s'explorer ne se fait pas en un trip ultime qui nous révèlerait un truc incroyable que l'on ne saurait pas déjà (à ce niveau là il peut être préférable de rester complexer plutôt que de se livrer à une exaltation de ses pulsions et passions, sans savoir si l'on arrivera à garder la maitrise de soi une fois la boite de Pandore ouverte. On a tous cru qu'on gérait, jusqu'au moment où l'on se rend compte qu'on est "mal digéré" et devenu dépendant ou qu'on a juste détruit plus de chose autour de soi qu'on a en édifié...la drogue fait perdre en amitié, en amour, en confiance, mais encore une fois l'orgueil humain laisse facilement croire que moi, ouai MOI je ne tomberais pas dans le piège, et c'est en se croyant plus fort que soi que l'on se fait avoir, parce que son pire ennemi, c'est sa part d'ombre que l'on refuse de voir en préférant vivre dans quelques fantasmes, dans son imaginaire au lieu de coller au réel, m'enfin à ce niveau là on ne gère pas grand chose, on est tributaire de son destin dont le les pages du livre de sa vie se tourne chaque jour que la nature engrange).

La problématique du trip ultime est donc comme souvent une croyance en un avenir meilleur après trip, c'est à dire une solution que l'on trouverait dans l'attente/l'espérance d'un ailleurs...il est donc question d'une transcendance, de l'attente d'une réponse venant de là bas, pour ne pas dire de là haut...amen.

Au final cette problématique de ne pas savoir qui l'on est et de chercher à le découvrir révèle un manque de subjectivation, c'est à dire de dialogue intérieur qui nous ferait défaut en nous masquant une réalité en nous mêmes (c'est ça de vivre plus dans son imaginaire que dans le réel, du fait d'un défaut de symbolisation dans ses structures psychiques, problèmes d'étayage et de confiance en soi). Et chacun sachant que les psychés ouvrent les portes de la perception, il est facile d'en consommer en excès en croyant que tripper va résoudre ses problèmes, ou du moins apporter des réponses à des questionnements que l'on ne s'est pas formulé (TOUT EST LA ! le problème vient de ce manque de formulation de soi, et non du manque de réponse).

Qui suis-je ? Quelle est ma place ? Pourquoi j'ai l'impression de flotter dans un vertige sans cadre, sans valeur sur lesquelles m'appuyer, me soutenir quand moralement je flanche ?

Donc tripper sans savoir pourquoi n'apportera rien d'autres qu'encore plus de doutes et d'incertitudes, que son esprit comblera par des raisonnements rassurants, ou pas (se traumatiser avec une grosse dose laisse plutôt dans un état d'anxiété généralisé, de désorientation, de dépersonnalisation/déréalisation ou de déprime, plutôt que de sérénité....et j'en sais quelque chose pour avoir frôlé la mort ou la folie à de nombreuses reprises, y a rien de miraculeux là dedans, juste l'expression d'un profond mal-être que des petites prises ont amené à faire remonter à la surface, un peu comme de petits traumatismes en forme un grand). Je ne connais personne qui en s'étant overdosé la tête mène aujourd'hui une vie paisible et joyeuse. Si le trip peut apporter des réponses, c'est en se rendant compte que l'on est un être vivant souffrant et mortel, et que l'on a autant peur de vivre que de mourir. Voila la base du problème de tout à chacun ---> son manque de clairvoyance quant à ses propres angoisses de vie et de mort.

A partir de là libre à chacun de trouver les solutions qui lui apporteront sagesse, spiritualité et stabilité dans sa vie, qu'il s'agisse
- de trouver du sens à son pourquoi du comment dans des réflexions intellectuelles ou des thérapies en tout genre (psychanalyse, cognitivistes et comportementales, familiales, médicalisées)
- d'en passer par une forme de religiosité apportant le réconfort social et personnel qu'on leur connait
- d'en passer par le corps dans une volonté de reconnecter avec soi par la voie somatique

Il n'y a pas de voie privilégiée, chacun étant différent de son prochain tout en ayant les mêmes problèmes existentiels, les mêmes pertes de repères morales et identitaires, les mêmes doutes et inquiétudes face à un avenir qui semble des plus incertains quand on voit que la société privilégie la quantité de biens à consommer à la qualité de vie.

Le trip ultime qui règlerait les problèmes n'existe pas, il n'y a derrière la défonce que souffrance et connexion à ses angoisses (donc au réel qu'on fuit), ou déconnexion du réel dans une fuite en avant encore plus grandes, avec le lot de symptômes que cela peut engendrer (somatisation, troubles de la personnalité en tout genre, etc).

Donc si t'aime bien la misère, avec les grosses doses de psyché tu ne seras pas malheureux. Mais gare à ne pas se fourvoyer dans des croyances ou des impulsivités laissant libre cours à ses pulsions de mort.

La tristesse ou la colère ne se dépasse qu'en trouvant le moyen de remplacer ses fortes émotions par une émotion de joie encore plus puissante, nous portant à exprimer nos pulsions de vie dans une dynamique constructiviste et positiviste.



 
Merci de la réponse Aiskhynê, j'avais lu son TR et effectivement ça fait réfléchir à trois fois avant de se lancer dans un trip pareil.
Et ce trip je ne vais pas le reporter, je n'ai pas encore décidé de le faire, et même si j'y songe depuis de longues années, je suis plutôt du genre patient, ça se fera peut être dans 1 an, dans 10, ou jamais...

Ce que tu dis semble confirmer que c'est bien une expérience nouvelle et différente de l'expérience ''classique'' avec les psyché, ça c'est le côté qui m'attire.
c'est certain que si je me décide à faire ça, ce sera avec le plus béton des S&S possibles et pas sur un coup de tête. Atteindre ce genre d'état à quelque chose de fascinant, et même si sur le moment le temps ne doit plus avoir aucune espèce d'importance, se retrouver plusieurs heures complètement déconnecté ça peut être assez lourd de conséquences, et puis c'est vrai qu'il y a toujours ce côté roulette russe...

Et pour le côté pas dangereux à hautes dose, j’envisage de le faire pour le moment avec du LSA (car c'est la molécule que je connais le mieux), et vu qu'il y a pas mal d'alcaloïdes qui entraînent de la vasoconstriction je ne sais pas si il peu il y avoir de la dangerosité sur le plan physiologique justement avec une dose plus élevée (même si je fais gaffe en préparant le truc, il en reste toujours un peu mais bon avec bcp de graines ça pourrais quand même être trop...)

Enfin comme je vois les choses actuellement la balance bénéfices/risques semble pencher du côté du risque...

Merci aussi pour ta réponse Laura, je suis bien d'accord avec toi sur l'illusion d'un trip ultime, et justement je ne m'attends pas à ce qu'un trip m'apprenne tout, et qu'il me donne une vie meilleure.
Comme je le dis, je suis heureux de l'existence que je mène, et j'apprécie quasiment chaque jour que je passe sur terre, je ne cherche ni bonheur ni fuite dans les psyché comme je le dis et le répète ce n'est ni nécessaire ni suffisant pour mener une existence heureuse mais dans mon cas ça m'a aidé à comprendre pas mal de choses quand même et à me ''catalyser'' dans ma voie.
Tout comme je suis déjà très conscient et d'accord avec toi: nos angoisse découlent de notre peur de souffrir, que ce soit en vivant ou par notre mort, j'ai vraiment pris conscience de ça au cours des trois dernières années de mon existence, et quelques trip pas du tout ultimes, m'ont permis d'ancrer ça un peu plus dans ma vision de la vie, de l'éprouver au plus profond de moi.
Ma motivation à prendre une forte dose serait plus de vivre une chose nouvelle, différente, vraiment par curiosité, pour voir ce que mon cerveau peut produire, explorer le champ des possibles de la conscience (ou de l'inconscience d'ailleurs ^^ ). Et si ma curiosité est forte, je sens aussi que ce genre d'expérience présente quand même une foule de risques importants (y a qu'a lire les TR comme celui de growby par exemple).
Comme je l'ai écrit plus haut ça me semble pour l'instant trop risqué en rapport avec l’intérêt que j'en pourrais tirer (attention ici quand je parle de tirer du positif d'une telle expérience, c'est au sens en tirer ''autant'' que d'une expérience classique, je ne la met pas sur un piédestal, si ce n'est en terme de risques justement )

Et pour le piège du ouais MOI je suis plus fort, je me ferais pas piéger, ben justement je me force à me dire que je suis comme tout le monde et que si c'est pas bon pour la majorité, il y a peu de chance que ce soit bon pour moi... même si mon égo à un peu de mal avec.
Pour l'instant, je me répète, mais je ne compte pas faire ce genre de trip, ce qui n'empêche que l'idée de le faire me travaille de temps à autre d'ou ma demande d'éclairages divers sur la question.

PS: n'hésitez pas à me dire ce que vous pensez sans détours, en bien ou en mal, de ce genre d'expérience, je ne cherche pas du tout à justifier une éventuelle grosse prise par vos opinions, la destination restera quoiqu'il en soit mienne et j'en serais le seul responsable (comme pour chacune de mes prises de psyché d'ailleurs)
 
Oula, évite vraiment, mais alors vraiment de le faire avec du LSA, du LSD ou des champignons (encore mieux je pense) pourquoi pas, mais pas avec du LSA !

Et franchement tu parlais de DMT, je pense que c'est encore ce qu'il y a de mieux pour appréhender ça.

Pour le LSA, c'est comme tu dis, la vasoconstriction est abominable à cette hauteur là de trip et pour en avoir fait les frais.

Si tu veux avec les champignons avant de devenir un son, j'étais devenu mi taureau/éléphant/lapin physiquement et c'était super fun ! ^_^

Sous LSA, comme peut être une sorte de flashback de mon trip de champignon, j'ai revécu cette transformation, sauf qu'au lieu d'être super fun, c'était super horrible, j'avais l'impression que mes os se disloquaient et s'écrasaient pour donner forme à cette hallucination physique, à mesure que je me transformait j'étais pris d'épouvantables douleurs de partout.

Et c'était la vasoconstriction, amplifiée par le trip et c'était abominable vraiment...

(D'ailleurs j'ai tout fait pour redescendre au plus vite, me faire vomir, sucre, benzo...)

Aussi tu parles de quelques heures, mais dans cet état le temps terrestre c'est du bullshit, tu as vraiment l'impression de le vivre pendant l'éternité, si ce n'est plusieurs éternité différentes.

Lors de mon premier trip intense de champignons j'ai eu l'impression de vivre 3 éternités distinctes.

Une ou je fusionnait avec tout et je redevenait le tout primordial.

Une dans le nirvana. (La jouissance pour l'éternité)

Une ou j'avais comprit que j'avais créé la vie pour ne plus être ce grand tout primordial et ou j'ai reconstruit la vie.

Ce que ça m'a apporté ? Un putain de recul sur l'expérience de la vie, de ma condition d'être humain, mais un détachement permanent de tout.

Au point que les gens me trouvent vide d'émotions. (Quand des choses graves arrivent)

Paradoxalement je suis devenu tellement plus simple. (déjà que j'avais tendance à l'être)
 
Ouais c'est bien ce que je pensais du LSA, à très fortes doses peu de chances que ça se passe bien à cause de la vasoconstriction, le physique affectant déjà pas mal le mental en temps normal, alors dans ces conditions...

Et oui je me doute bien que subjectivement ça doit être une éternité vu la distorsion temporelle qu'il y a déjà avec des doses communes, mais dans la référence de temps humaine il n'en reste pas moins que cet état se prolonge plusieurs heures et que même dans ce référentiel là c'est long

Et oui c'est tout l’intérêt que je trouves au DMT, pouvoir connaître ce genre d'état sans passer par une dose monstre de psyché et tout les problèmes associés (bon il y en à d'autre mais ce n'est pas le sujet du jour) et de plus la durée en référentiel humain du trip et bien plus réduite.
D'ailleurs à la réflexion - parce que mettre en mot ce que je pense d'une prise de grosse dose me pousse à beaucoup réfléchir et me mettre en question - l'idée de prendre une grosse dose me séduit de moins en moins, et celle de prendre de la DMT de plus en plus (de toute façon depuis que j'en ai entendu parler et que je me suis renseigné dessus je me suis dit que j'en prendrais au moins une fois dans ma vie, mais là ça rajoute à son attrait)
 
Personnellement j'ai vécu une expérience traumatisante avec la DMT (120mg), ça m'a littéralement tué psychologiquement. Après une grosse période de remise en question, d'acceptation de la douleur psychologique que j'ai subi et de dépersonnalisation/déréalisation (risque à ne vraiment pas prendre à la légère pour de gros trips), je vois cette expérience de façon assez neutre. J'aurais clairement pu vivre en m'en passant, et même si ça a permis d'assouvir une certaine curiosité que chacun de nous a à propos de la mort, ça relevait au final de l'inconscience de vouloir comprendre au delà du compréhensible.

Donc personnellement ce fût une expérience assez neutre. Ça m'a autant aidé à me construire (compréhension de mes limites, découverte de la non-existence) qu'à me détruire (encore quelques flashbacks et ça reste un traumatisme psychologique violent). Je crois qu'il ne faut pas y voir un choix, mais plutôt un étape du parcours de notre vie, à un moment on se dit que c'est une nécessité ou une forte envie, on se découvre à nu, on apprend, on souffre parfois, et puis on continue le chemin.
 
2 fois dans ma vie j’ai vraiment pris des grosses doses de psychédéliques, je l´ai fait avec le DXM et le LSA, dans les deux cas je pensais y être préparé comme il faut . Bien que je ne regrette pas ces voyages, ils m’ont tous 2 laissé une sale déréalisation / dépersonnalisation et une grosse confusion .
 
c'est vrai que on se modélise avec des tares, des fautes et défauts quand on se drogue à perpète aux psychédéliques... Alors on commence à peser le pour et le contre de nos valeurs mises en confrontation avec les intentions, le jugement et le diagnostic d'autrui... On accuse le coup !!

Socialement on devient le porte-faix d'une dépression civique. Mais on devient sensible et exercé à ces tractations psychologique pour soi-même... et les autres !! On en arrive ainsi à admettre nos propres lacunes mais pour compléter et conclure la réflexion méditative, l'objectivité sans tolérance de notre esprit critique s'étend à envisager les autres qui existent et s'animent... Cette extension du jugement fait la nature pure et intègre, sévère, de l'objectivité. On remarque alors (après avoir identifié nos lacunes, donc...) les spécificités d'autrui, leurs motifs, leurs défauts, leurs justifications, la vanité de certains comportements... Parce que nous avons toute la faute sur notre dos et malgré cela on a la capacité de penser. Et cette capacité n'est pas une faute. On en use automatiquement.

Tout cela se révèle et forme un nouveau panorama sociologique à nos yeux. L'exercice de notre remise en question personnelle nous a amené à une application sans faille de la perception des âmes et des caractères.... Avec la drogue (psychédélique) toutes ces révélations sont secondaires parce que notre cas nous préoccupe et il prend toute la place de nos soucis... Prendre en considération les autres n'est qu'une extension complémentaire de notre propre jugement de nous-même et pourtant rien ne sera abouti, rien ne sera dit, tant que ce jugement entier n'est pas fait.  

Le résultat de cette perception du monde auquel nous avons à faire, nous accompagne dans un coin de notre conscience à mesure des aléas que nous éprouvons au long de notre trip, avec ses hauts et ses bas... C'est un peu comme si on détenait un Top Secret d'état mais que nos parasitages physiologiques préoccupants détournent notre attention...

Aujourd'hui que je ne me drogue plus, je me rends compte que ce bagage secret devient un acquis. Je le ressors au jour. C'est un viol du secret du junkie et je n'attends pas vraiment d'interlocution sur ce forum pck c'est mon secret à moi que je révèle pour me prouver que je n'ai pas rêvé... Ce que je mets ici part d'une intention égoïste mais pourtant cruciale.
 
N'oublie pas que le retour à la normal peut être long, très long...

Suite à ma plus grosse perche mon plus gros bad ( 5mg de DOC, expérience que je considère entre +++ et ++++ ) il m'a fallu une bonne semaine pour ne plus trembler en tenant un verre, quelques mois pour réussir à détendre mes muscles à nouveau. Je n'ai plus rien consommé à part du shit pendant presque 1 an. Psychologiquement c'était bien 2/3 mois de "descente" et encore 6 avant de me sentir à nouveau moi-même.

Aujourd'hui (5/6 ans après) je n'en ai pas de mauvais souvenirs, je pense que cette expérience m'a peut-être évité d'autres problèmes plus graves et j'ai compris ce que signifiait "celui qui se transforme en bête se délivre de la douleur d'être un homme"
 
+1 pour les tremblements et l'incapacité à se détendre musculairement et nerveusement.
 
Jamais essayé le doc, mais faut pas oublier que c'est pas vraiment un psyché à proprement parler tout comme le dxm.

Dans le cas du dxm, c'est un dissociatif stimulant à effet psychédélique, avec vasoconstriction de l'artère pulmonaire plus ou moins marquée à forte dose.

Dans le cas du dom, c'est une amphétamine à effet psychédélique et enthéogène, avec vasoconstriction globale plus ou moins marquée à forte dose.

Bon, comment vous dire qu'à très forte dose c'est pas très safe comparé à des champignons par exemple ?

On peut crever d'une amphet ou d'un anesthésique/stimulant à forte dose.

Les champignons il faudrait en manger un énorme paquet.

Et déjà que le doc provoque des tremblements et des spasmes déjà en tant normal, là...

J'imagine même pas le trip que tu as pu avoir ! >.<

Le dxm encore ca va à forte dose (au niveau de l'inconfort physique), mais du doc...

5mg en plus, c'est presque la dose d'inconfort totale. (Le tout avec la même durée d'effet que le LSD)
 
DXM stimulant ? J’ai pratiquement jamais eu la force de sortir de mon lit .
Sinon je me demande pourquoi prendre des trucs style DOx ou NBOME alors qu’y a des dizaines de molécules bien plus soft physiquement ? 2Cx, lysergamides... bon après moi avec mon LSA c’est pas mieux ^^
 
Souvent on prend ce qu'on a ou ce qui passe à sa portée, après le sujet ce n'est pas de déterminer quelle mega perche est la plus préférable ou la plus incommodante, dans tous les cas ça déglingue le corps et l'esprit en nuisant à son homéostasie (bon après effectivement selon les sensibilités on pourrait imaginer qu'une surdose passerait mieux avec un disso anesthésiant plutôt qu'avec un stim stressant, sinon j'ai toujours pensé qu'un produit qui laisse conscient comme les psychés ou les stims angoisse plus à haute dose que les produits qui font somnoler et plonge l'esprit dans l'inconscience, une forme de rêve où l'on ne se rend plus compte de ce qui nous arrive, comme avec le DXM par exemple).
 
Ce n'est pas parce que tu n'es plus capable de rien, que ton corps n'est pas stimulé.

Pour ça qu'il vaut mieux éviter le spécial K au dxm.
(Amphet + dxm)

Après c'est pas non plus des amphets.
 
amicale_du_pc a dit:
... etc etc... et re-etc...
Socialement on devient le porte-faix d'une dépression civique. ... etc...


reflexion.jpg

 
Je n'ai pas été très claire dans mon précédent post, je viens de corriger.


L'objectif n'était pas de mettre en garde contre les effets secondaires physique possible, mais plutôt de rappeler qu'un bad (mental, qui n'avait rien à voir avec mon corps) peut laisser de grosses séquelles; comme les inconforts physiques que j'ai évoqués.

Il n'y a donc aucun rapport avec la molécule, juste avec la dose.
 
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