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Gérer sa conso autrement, c'est possible ?

  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion Psybellul
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Psybellul

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5/6/20
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Hello, bon je préviens je vais probablement écrire un pavé car je suis dans une passe assez difficile en ce moment, j'ai besoin d'écrire et d'échanger avec des personnes qui connaissent bien le cannabis, le phénomène de l'addiction etc... J'espère trouver un peu plus d'aide qu'avec mon ex-psy qui ne m'a pas fait grand bien à part me faire culpabiliser de consommer. Je serai vraiment reconnaissante aux personnes qui prendront le temps de me lire et peut-être d'y répondre.

Quelques mots sur mon vécu avant de parler de mon addiction :

J'ai eu une enfance et une adolescence compliquée du à un père toxique (un véritable PN) et donc j'ai connu pas mal la violence à la fois physique et psychologique. Mes parents ont toujours été très stricts sur la clope, la drogue etc, donc j'y ai jamais touché avant d'être adulte et indépendante (sauf l'alcool mais bon, j'ai pas de soucis de ce côté là).
À 18 ans je me suis cassée le plus vite possible et j'ai pris mon indépendance mais je me suis vite enfermée dans une relation amoureuse de merde, bien toxique elle aussi et qui m'a plongée dans une période difficile. J'ai fini par prendre conscience que j'avais un problème de dépendance affective (probablement pas encore résolu d'ailleurs) et au bout de 2 ans de relation j'ai fait une dépression de quelques mois. J'étais complètement isolée par ma relation, je n'avais quasiment plus d'amis vers qui me tourner, ma famille c'était la merde, j'étais dans une licence qui ne m'intéressait pas... c'était pas la joie. 

J'ai vu un psy qui a essayé de me diagnostiquer bipolaire (lol non) puis m'a prescrit des benzos et des anti-dépresseurs. J'étais complètement shootée aux benzos mais j'ai vite arrêté parce que bosser 45h par semaine et être un zombie le soir et le weekend non merci très peu pour moi (mes pensées à l'époque). J'ai touché à la codéine aussi, heureusement j'ai stoppé à temps. J'étais dans une phase auto-destructrice mais j'ai réussi à m'en sortir grâce à une force venue d'ailleurs  :-s  J'ai l'impression d'avoir une espèce de force du désespoir qui m'a toujours aidé à me relever aux claques que m'a foutu la vie jusqu'ici et à me battre. Un peu comme un shot d'adrénaline quand tu es en danger physique mais version mental. Bref fin du background, j'attaque le plus gros.

C'est en sortant de cette phase dépressive que j'ai commencé à fumer de la weed, en cachette de mon ex. C'était mon échappatoire. Je fumais parfois accompagnée d'un bon ami ou en soirée mais très souvent seule chez moi aussi. 
Je pense sincèrement que sur les débuts ça m'a plutôt aidé : ça m'a ouvert l'esprit, fait rencontrer des personnes différentes, ça m'a un peu fait sortir de ma coquille et ça m'a fait découvrir le domaine des psychés qui est passionnant quand tu as une relation saine avec les substances (c'est mon cas avec les champis pour l'instant, que du positif les psilos   :heart: ) 

Bref j'ai rencontré quelqu'un d'autre ce qui m'a permis de sortir d'une relation de merde pour découvrir une relation géniale qui m'a redonné foi en l'amour. Pour autant je n'ai pas arrêté ma consommation de cannabis mais c'était vraiment raisonnable (1 à 2 fois par mois au début). 

Petit à petit j'ai augmenté ma conso à 1 fois par semaine, mais juste le weekend. Puis j'ai eu un job qui m'a lessivé mentalement. Je ne m'épanouissait pas du tout alors j'ai commencé à fumer le soir en semaine, ça m'aidait à tenir mais j'ai fini par faire un burn out et partir en arrêt maladie. J'ai dit fuck au salariat de toute façon j'ai toujours senti que ce n'était pas pour moi, je déteste profondément le monde de l'entreprise et le "système" mais je vais pas m'attarder là dessus ici, c'est déjà bien assez long comme post.

Donc là ça fait 3 ans de conso de cannabis, aujourd'hui ma conso est quotidienne et je fume pur. Depuis plusieurs mois j'essaye de réduire pour retourner à une consommation occasionnelle mais j'y arrive pas du tout. Bon le côté positif c'est que la tolérance chez moi fonctionne à l'envers, plus je fume plus je suis déf facilement  :-D donc même si je fume tous les jours je fais pas un joint entier à chaque fois. Y a eu des périodes où j'ai réduit légèrement ou fais des pauses (mais je crois que le max c'était 3 semaines et après j'ai fait une rechute sévère). 

Mais là je sens que ça part en schtroumpf parce que je contrôle plus du tout et j'ai bien plus d'effets négatifs que positif. Je vis dans un flou artistique, ma mémoire est pas au top clairement. Je me sens anesthésiée et vidée de toute motivation... ça commence à me déprimer, je me sens paumée... c'est un cercle vicieux. 

Je reste beaucoup chez moi seule et j'arrive de moins en moins à bosser ou à faire des choses plus "utiles" (de mon point de vue). Dans 2 mois je quitte tout avec mon mec pour partir voyager à durée indéterminée parce que c'est notre rêve à tous les deux mais j'arrive même plus à ressentir la joie et l'excitation du départ alors que c'est mon principal objectif de ces dernières années. Au contraire je suis hyper angoissée (mais j'imagine que c'est normal ?)

En gros je sais pas quoi faire, j'ai besoin de vos conseils. 

Continuer la conso habituelle (5 par semaine environ) jusqu'au départ et sevrer brutalement ? Je me dis qu'avec le changement de mode de vie et toutes les nouvelles expériences que je vais vivre j'en aurais peut-être pas l'envie ?

J'ai peur de ne pas réussir à me passer de cette béquille qui m'accompagne depuis 3 ans, peut-être remplacer par le CBD (sous forme d'huile) ? Au moins c'est légal et moins dangereux pour la santé ? Au moins pour calmer mes crises d'angoisse ponctuelles...

Et même si j'arrivais à me passer de la weed en voyage, j'aime trop ça pour abandonner complètement alors j'ai peur de la rechute à mon retour. Me fixer des règles strictes genre jamais seule ou juste consommer en ingestion et stop la fumette ? P'têt que je réfléchis déjà trop loin... 

Quand on a développé une addiction à une substance, est-ce que c'est illusoire de penser qu'il est possible de réussir à gérer sa consommation autrement et à la baisse ? Faut forcément se sevrer brutalement ? Si certains parmi vous ont déjà réussi j'aimerais bien entendre vos témoignages (et même les témoignages de tout le monde en fait...) 

Merci de m'avoir lu jusqu'au bout
 
Salut, déjà tu n'es pas seule, ta situation ressemble e celle de beaucoup de consommateur ou ex consommateurs.

Je n'ai pas de conseils particuliers si ce n'est, choisis la méthode qui te convient le mieux, celle qui reste le plus confortable pour transitionner. De loin j'ai envie de dire que le cbd c'est un bon plan pour faire la transition dans le sens où ça te laisse une béquille pour l'anxiété, qui semble être une pierre angulaire de ton addiction.

Pour l'après... Tu verra bien, pour certains c'est pas possible de reprendre sans retolber dans des excès, pour d'autre c'est pas un problème de continuer avec une conso épisodique.

Je connais quelques personnes qui ont tout arrêté en voyageant, la nouveauté les stimulant suffisamment pour ne plus y penser. Et qui y sont revenu après leur voyage de façon plus saine à leur goût (voir plus du tout)
 
L'avantage d'un sevrage brutal, c'est que c'est intense mais plutot court.. Mais vraiment intense. Si tu fumes pour calmer les angoisses, si tu arrêtes d'un coup, tu vas te sentir angoissé tout le temps, tout le temps, tout le temps.. Mais ça te permettra d'avoir de vrais prises de conscience et régler les angoisses à la source. 

Si c'est progressif, ca sera plus cool, mais ça prend du temps et il faut être plus "rigoureux" dans le sens où faut se priver d'un joint par ci par là.. Alors qu'avec l'arret brutal et la force/volonté qui va avec, au moins... on a plus à gérer ça.

Donc à toi de voir.

Tu as la chance d'avoir un copain qui en plus de ce que je comprend t'aime et est à l'écoute. Donc tes angoisses tu peux lui les partager ouvertement.. Mais aussi attention à pas tomber dans le piège "Je gère mes angoisses toujours via l'autre". Si tu arrives à sentir quand une angoisse tu peux la gérer seule et une autre tu peux t'appuyer sur ton copain, trouver cet équilibre, je trouve ça sain car petit à petit tu apprend à prendre soin de toi-même et devenir indépendante émotionellement (c'est un long chemin pour tout le monde).

Moi je l'ai remarqué, je prend plus rien, plus rien du tout, j'ai plus de craving, il y a juste la bouffe en compensation encore de temps en temps et même ça c'est en train de lâcher depuis un moment. Et j'ai remarqué ce qui a été décisif pour moi, c'est d'accepter les angoisses et autres émotions. Mais surtout les angoisses, dire que ça fait partie de moi, d'accepter de se sentir angoissé très souvent et gérer ça. Et surtout voir que mes angoisses sont ultra profondes et se regleront pas en un coup de baguette magique, c'est un travail de toute une vie. Du coup, se sentir angoissé, je trouve c'est qqch de très normal, vu le monde dans lequel on vit et les problématiques qu'on portent tous.
Ca demande de changer sa vision de la vie, de passer du "j'évite les sensations désagréables" à "je les accepte pour les guérir" (un long chemin aussi pour tout le monde).

Du coup je panique plus quand l'angoisse est là, alors qu'avant ca pouvait faire double effet, l'angoisse de l'angoisse... cercle vicieux etc...

Et tu verras dans les angoisses que t'évites toute l'énergie de vie qui est là ! (+ sensibilité et réceptivité et créativité)
Pour ça aussi que tu te sens avec l'envie de rien faire après les joints.

Voilà mon conseil.
 
Je le répète mais tu n’est vraiment pas seule dans cette galère ... moi même depuis 3-4 ans je fume quotidiennement avec quelques rares semaines de pauses . Quand j’avais découvert le cannabis au lycée j’y voyais un moyen de pénétrer à fond mon monde intérieur et de m’isolet du monde extérieur auquel j’avais le sentiment d’avoir tant de mal à m’adapter . Je crois que contrairement à pas mal de cas d’addiction des mes premiers joints j’avais senti que je lâcherai pas facilement cette plante .

Le cannabis m’aide beaucoup à masquer certains symptômes dépressifs que je me sens trop faible pour supporter ... au prix d’un cerveau au ralenti, d’un certain isolement social et foin compte en banque qui se vide à une vitesse affolante.

J’en ai passé du temps à culpabiliser de fumer autant, à m'imaginer Toute sorte de cancer de la gorge et des poumons, j’ai jeté / donné ma cons plein de fois et j’ai toujours repris .

D’après mon psy je ne devrais pas culpabiliser à ce sujet, et travailler sur mon bonheur et ma motivation au quotidien avant de songer à arrêter .

J’ai acheté il y’a peu des petits caramels à prendre en sublingual 60mg de CBD je crois, j’en avais déjà un peu fumé sans grand effet mais là sous la langue j’ai effectivement un effet de détente diffus et ça arrête mon envie de bedave quelques heures .

Comme tu a pu le voir, je suis aussi paumé que toi concernant la question de gérer cette substance perso j’ai quasiment jamais réussi à juste fumer sans faire de « binge » mais effectivement avec ce CBD j’espace bien plus mes joints .
Il y’a l’appli Arud Journal de conso qui pourrait également t’etre Utile si tu connais pas déjà .

Moi, je te dirais force à toi, on est pas seuls, prend soin de toi, aime toi, fais des trucs que t’aimes culpabilise pas et peut être à force un jour viendras ou tu ressentiras de moins en moins fort là besoin de renouveler ton pochon . Aime toi culpabilise pas fais des trucs que t’aimes . Allez courage à toutes celles et ceux qui vivent avec des addictions
 
Hello merci de vos réponses !

GaetanCz a dit:
Moi je l'ai remarqué, je prend plus rien, plus rien du tout, j'ai plus de craving, il y a juste la bouffe en compensation encore de temps en temps et même ça c'est en train de lâcher depuis un moment. Et j'ai remarqué ce qui a été décisif pour moi, c'est d'accepter les angoisses et autres émotions. Mais surtout les angoisses, dire que ça fait partie de moi, d'accepter de se sentir angoissé très souvent et gérer ça. Et surtout voir que mes angoisses sont ultra profondes et se regleront pas en un coup de baguette magique, c'est un travail de toute une vie. Du coup, se sentir angoissé, je trouve c'est qqch de très normal, vu le monde dans lequel on vit et les problématiques qu'on portent tous.

Ca demande de changer sa vision de la vie, de passer du "j'évite les sensations désagréables" à "je les accepte pour les guérir" (un long chemin aussi pour tout le monde).

C'est super que tu ai autant progressé dans ce sens, ton message est à la fois plein d'espoir mais aussi très déprimant pour moi qui justement n'arrive pas à accepter ces angoisses à l'heure actuelle. Je suis la pire tête de mule et même si je suis consciente que je devrais les accepter ben mon petit enfant intérieur refuse de les affronter. J'ai l'impression de voir la vie comme un combat perpétuel qui m'épuise, comme une énorme corvée et j'ai souvent des réflexions du genre "vivement que ça soit terminé et on en parle plus". Je blinde mon agenda le plus possible pour rester occupée, en mouvement, parce que me retrouver seule face à mes angoisses je le supporte pas.
Peut-être même que ce voyage est une énième fuite mais au moins c'est une fuite plus saine que la beuh et ce que tu as dit sur tes amis me rassure un peu Cookies.  

En tout cas merci pour tes mots qui m'ont fait du bien

Acacia a dit:
Je crois que contrairement à pas mal de cas d’addiction des mes premiers joints j’avais senti que je lâcherai pas facilement cette plante.

Pareil que toi, surtout que pour ma part les premiers purs c'était waouh quoi, ultra psyché. C'est la seule substance pour l'instant qui m'a fait expérimenter de vraies hallus visuelles, même les yeux ouverts. Bon c'est arrivé une fois mais pendant l'espace d'un instant j'ai vraiment cru que l'hallu était réelle, c'était assez dérangeant d'ailleurs.

Acacia a dit:
D’après mon psy je ne devrais pas culpabiliser à ce sujet, et travailler sur mon bonheur et ma motivation au quotidien avant de songer à arrêter .

J'aurais tendance à dire que c'est plutôt un bon conseil mais pour ma part le cannabis influe beaucoup sur ma motivation au quotidien justement. Pour la culpabilité c'est clair que c'est contre productif. Je connais ça aussi, avec mes anciens colocs qui détestaient ça et me le faisait bien comprendre. Et pour mon copain qui souffre aussi de cette situation même s'il ne me le reproche jamais.
Avec tout ce conditionnement des parents et de la société "la drogue c'est mal m'voyez", et la criminalisation des consommateurs c'est difficile de ne pas se sentir coupable. 

Est-ce que tu sens que voir ton psy t'aide à progresser là dessus ? J'ai toujours voulu croire en les psys mais mes deux dernières expériences avec eux étaient au mieux inutiles au pire contre-productif mais je suis peut-être mal tombée... en tout cas j'ai pas la force de retourner en voir un pour l'instant et de recommencer à 0.

Sinon je note pour le CBD, j'avais test en gellules mais je sentais aucun effet si ce n'est d'augmenter la puissance des joints que je fumais après  :aangel: et de me détraquer le bide accessoirement. J'ai cru comprendre que le plus efficace était l'huile en sublingual donc je testerai (sans fumer après c'est mieux !)

J'ai dl l'appli, merci du conseil et de vos soutiens, ça aide vraiment de parler à des personnes même en virtuel qui vivent ou ont vécu la même galère
 
C'est super que tu ai autant progressé dans ce sens, ton message est à la fois plein d'espoir mais aussi très déprimant pour moi qui justement n'arrive pas à accepter ces angoisses à l'heure actuelle. Je suis la pire tête de mule et même si je suis consciente que je devrais les accepter ben mon petit enfant intérieur refuse de les affronter. J'ai l'impression de voir la vie comme un combat perpétuel qui m'épuise, comme une énorme corvée et j'ai souvent des réflexions du genre "vivement que ça soit terminé et on en parle plus". Je blinde mon agenda le plus possible pour rester occupée, en mouvement, parce que me retrouver seule face à mes angoisses je le supporte pas.
Peut-être même que ce voyage est une énième fuite mais au moins c'est une fuite plus saine que la beuh et ce que tu as dit sur tes amis me rassure un peu Cookies.

En tout cas merci pour tes mots qui m'ont fait du bien

T'es loin d'etre la seule Psybellul. Je me sens également dans un combat perpetuel. Y'a des trucs que j'arrive pas à accepter en moi et je fuis également. Cette sensation que tout ce que je fais, même ce que j'aime bien en apparence, bah ca reste de la fuite. Cette sensation et ce constat est vraiment déprimant.
Mais je garde espoir, je sais pas pq mais je sens que ça va se transformer un jour quand j'aurai plus la force de lutter, vider de toute force de lutte.
 
Salut,

Ralala, le cannabis … C'est tellement bon et pourtant en abondance ça devient clairement néfaste.

Je fais des sevrages de canna depuis environ 17 ans, j'aime dire que c'est l'une de mes spécialités, les deux moments que je préfère :

1/Les premières semaines de sevrage : la conscience cesse d'être orientée dans la meme direction, la sensibilité réapparait, la joie naturelle reviens et surtout les rêves, mon dieu les rêves, le cannabis ne vaut pas la perte d'intensité des rêves, à ça non !

2/La reprise ; c'est tellement puissant, à fumer tout les jours on réduit sa puissance presque au néant (comme si on bouffait des champi tout les jours finalement !) généralement j'essaye de reprendre pendant un drop sympa pour savourer cette force comme il se doit (grande claque dans la gueule 9/10).

Pourquoi je n'arrête pas définitivement ? : bah franchement j'aime beaucoup trop ça, une partie mon image est construite sur les plaisirs de cette plante, il me faudrait une discipline méditative transcendantale d'un paquet d'années pour venir à bout de cette identification ou quelque chose comme ça.

Cela étant dit j'ai mis beaucoup d'années avant d'arriver sur cette "équilibre", oscillant avant ça entre le tout ou rien, une binarité qui reflète bien ma personnalité d'ailleurs des contradictions en veux tu en voila.

Concernant les crises d'angoisses, pour moi le canna est une fausse solution, j'ai deja eu des crises d'angoisses dans ma vingtaine (justement a cause du cannabis dans une période de dépersonnalisation causée par les disso et c'était de la crise à gémir et à ne pas pouvoir bouger de mon lit de 17h à 8h le lendemain, c'été assez épique je pensais vraiment qu'un truc était cassé dans ma tête), pour moi c'est le meme process qu'un bad trip, la peur nourrit l'angoisse ou le bad, le jour ou je me suis dit je vais regarder la peur droit dans yeux et sourire elle est partie (je fais pas le héro hein je suis pas spécialement un dur à cuir et je pense avoir encore de nombreux bad devant moi et il n'y pas que la peur qui puisse créer un bad, la confusion, un mal être ou un surdosage par exemple et pleins d'autres trucs j'imagine).

J'ai consommé le cannabis tantôt en douilles, tantôt en joins, tantôt en vapo, les sevrages les plus rudes étaient avec le vapo, le taux de thc étant supérieur je présume que c'est pour ça.

Alors pour moi il faut arrêter brutalement, ce n'est pas si brutal d'ailleurs je trouve bien souvent, et reprendre occasionnellement avec une bonne discipline c'est ça le plus dur évidemment.

J'ai pendant plusieurs mois fumé juste le weekend et c'était deja trop, la semaine tu ne penses que à ça, l'experience n'a pas été fructueuse pour moi (idem pour juste un petit le soir, je me retrouvais vite à en fumer 3,4 …).

Voila tout ça c'est mon expérience, chacun vit les choses différemment, et chacun choisit le paramétrage qui lui convient !
 
Salut Trab,

Long parcours, c'est super que tu ai réussi à trouver ton équilibre. Au final l'addiction à une substance relativement soft ça a quand même l'avantage de te permettre de travailler sur ton mental et réussir à être plus mesuré (à moins que ça soit l'âge qui fasse ça). Acquérir un certain respect pour le corps et la plante, c'est ce qui permet de vraiment profiter de ses qualités.

Quand j'aurais la possibilité, j'aimerais faire pousser en petite quantité. Consommer sa propre plante ça doit être quand même autre chose que chopper des vieux pochons de beuh dégueulasse à un dealos chelou qui te fait attendre 2h dehors dans la nuit et le froid... ce qui m'est arrivé hier après 1 semaine de sevrage forcé, bah franchement vu la gueule qu'elle a je devrais presque le remercier parce que j'ai moyennement envie de la fumer. Peut être qu'en space cookie ça passerait mieux.
 
Hello, bon je préviens je vais probablement écrire un pavé car je suis dans une passe assez difficile en ce moment, j'ai besoin d'écrire et d'échanger avec des personnes qui connaissent bien le cannabis, le phénomène de l'addiction etc... J'espère trouver un peu plus d'aide qu'avec mon ex-psy qui ne m'a pas fait grand bien à part me faire culpabiliser de consommer

il existe des addictologues (psychiatres = qui peuvent donné des medicament) (ou psychologues= qui ne peuvent rien presquire) qui normalement ne font pas culpabiliser, le miens (psychologue) est plutôt du genre à dire qu'il ne faut pas culpabiliser, apres re conssomation ou une rechute, justement.

attention "y'en à des bien" comme le dit la chanson ^^

le problème c'est que certain psychiatres se prennent pour des addictologue, j'en ais eu plusieurs comme ça!

Quand j'aurais la possibilité, j'aimerais faire pousser en petite quantité. Consommer sa propre plante ça doit être quand même autre chose que chopper des vieux pochons de beuh dégueulasse à un dealos chelou qui te fait attendre 2h dehors dans la nuit et le froid...

consommer sa propre beuh est kiffant mais, le revers de la médaille, c'est que ça remforçais mon addiction au produit pour ma part, ce que tu ne semble pas vouloirs.

Ralala, le cannabis … C'est tellement bon et pourtant en abondance ça devient clairement néfaste.

clairement, perte de memoire voir amnesie, trouble de l'humeur et j'ais oublier le reste.....

sans compter les problème respiratoire lier au mode de conssomation le plus rependue, l'addiction au tabac  (souvent).

perso je susi telement accroc qu'il ma falue une cure, et comme un con , jais reporter mon amour du cannabis sur quelqu'un qui ne m'aime pas.

maintenant je me prend une grosse claque en pleinne face.....
 
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