Williamsïï
Holofractale de l'hypervérité
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Source >> Wikipedia,Erowid,Didier-pol,Youtube & Moi.
La petite histoire pour commencer....
* Découverte par les Européens
Dès le milieu du seizième siècle, les chroniqueurs espagnols, en particulier Bernardino de Sahagun, décrivirent l'usage divinatoire des champignons dans des tribus aztèques du Mexique méridional. Appelés "chair des dieux" (teonanàcatl) par les Indiens, leur usage était courant à l'époque précolombienne et était probablement répandu du Mexique jusque en Amazonie péruvienne. Ils constituaient une denrée de très grande valeur chez les Mayas. Bernardino de Sahagun a comparé en 1569 les effets des champignons sacrés du Mexique à ceux du Peyotl en usage chez d'autres tribus indiennes de ce pays et a constaté leur remarquable similitude. En 1656, un opuscule à l'usage des missionnaires espagnols recommandait l'éradication des pratiques diaboliques des indiens telles que la consommation de champignons. La position de l'église espagnole a eu pour résultat de rendre clandestines les cérémonies mais elles se sont néanmoins poursuivies jusqu'à notre époque dans des endroits retirés.
* La période moderne
En 1919, un médecin autrichien, le docteur Reko, passionné par la flore mexicaine, publia un ouvrage dans lequel il se disait persuadé de la persistance de ces pratiques au Mexique. Un de ses cousins, Victor Reko, va partager cet intérêt et publier en 1936 un ouvrage sur ce sujet (Magische Gifte : Rausch und Betaubungsmittel der Neuen Welt, soit en Français, Poisons Magiques : Toxiques et Narcotiques du Nouveau Monde). Il réussit à se procurer des champignons dont il envoya des échantillons à l'université de Harvard où ils furent reçus par le botaniste Richard Evans Schultes. En 1938, ce dernier étudia sur place les champignons en compagnie de V. Reko. Ils collectèrent et identifièrent ainsi diverses espèces de champignons hallucinogènes utilisés par les Indiens appartenant au genre Psilocybe ainsi qu'une espèce voisine de strophaire, Stropharia cubensis. En 1938, un groupe d'anthropologistes américains sous la direction de Jean B. Johnson put assister pour la première fois à une cérémonie mais aucun étranger du groupe ne fut autorisé à consommer les champignons. La description de l'usage rituel faite par Johnson et les travaux de Schultes incitèrent Roger Gordon Wasson et son épouse Valentina Pavlova, un couple passionné par l'importance des champignons dans les cultures primitives, à se rendre en 1953 dans la région mexicaine de Oaxaca pour tenter d'assister à une cérémonie. Ils furent ainsi les premiers étrangers, en 1955, à participer activement à une cérémonie et à la décrire en détails. Ils poursuivront ensuite leur quête en compagnie de Roger Heim, grand mycologue français, pour retrouver dans d'autres pays l'usage rituel de champignons hallucinogènes.
Aujourd'hui, plus d'une vingtaine d'espèces de champignons hallucinogènes sont connues en Amérique centrale parmi lesquelles une quinzaine de Psilocybes, notamment P.mexicana, P.zapotecorum, P. cœrulescens et une espèce de strophaire, Stropharia cubensis, répandue jusqu'en Colombie. Tous ces champignons sont au centre de rituels chamaniques.
Les champignons, qui perdent leurs propriétés hallucinogènes s'ils sont cuits, sont mangés frais ou secs au cours de cérémonies rituelles. Ils induisent un état euphorique, parfois dysphorique, accompagné d'agitation, d'un sentiment d'expansion de la conscience et d'hallucinations. Le maître ou la maîtresse de cérémonie (curandero au Mexique) est alors considéré comme en mesure de prévoir l'avenir, de retrouver ce qui a été perdu ou de guérir, comme c'est habituel dans le chamanisme.
L'effet hallucinogène des champignons est dû à la présence d'alcaloïdes (plus ou moins abondants dans les champignons selon les espèces et l'endroit où ils poussent). Ainsi, la psilocybine et la psilocine (minoritaire) constituent 0,03 % du Psilocybe mexicana frais et 0,3 % du champignon sec. Selon l'espèce, les effets hallucinogènes sont obtenus en consommant de 2 à une vingtaine de champignons représentant 1 à 2 grammes.
* La découverte de la psilocybine
La psilocybine fut isolée pour la première fois en 1958 en même temps que la psilocine par Albert Hoffmann des laboratoires Sandoz à Bâle (Suisse) qui établit sa structure chimique et mit au point sa synthèse chimique la même année. Plus stable que la psilocine qui s’oxyde facilement, et pénétrant plus facilement la barrière hématoencéphalique, elle fut tout de suite mise à la disposition des chercheurs pour évaluer son éventuel potentiel en psychiatrie. Étudiée par Jean Delay sous l’angle psychophysiologique et clinique dès 1958, plus de 300 essais expérimentaux en psychiatrie eurent lieu entre 1958 et 1962.
Les plus controversés se déroulèrent à partir de 1960 au département de psychologie de l’université Harvard sous la responsabilité du professeur Timothy Leary qui menait simultanément un travail semblable sur la mescaline. Leary utilisa également la psilocybine avec des prisonniers volontaires dans le but de faciliter leur réinsertion sociale et avec des étudiants en théologie dans le but d’étudier l’expérience mystique.
Albert Hoffmann
Dans ce dernier cas, un groupe contrôle reçut une dose légère d’amphétamine dont les effets physiques sont similaires à ceux des hallucinogènes sans en avoir les effets mentaux. Les membres des deux groupes ignoraient s’ils recevaient la psilocybine ou non (expérience en aveugle) et neuf des dix membres du premier groupe rapportèrent une expérience religieuse contre seulement un dans le groupe contrôle. L’expulsion de Leary de l’université Harvard après ses essais avec le LSD devait mettre un terme à l’expérimentation des hallucinogènes dans un cadre universitaire aux États-Unis.
En 1962 A. Hoffmann se rendit au Mexique et offrit de la psilocybine pure à la curendera, la guérisseuse qui avait initié R. Gordon Wasson aux champignons hallucinogènes. Habituée de la consommation des psilocybes dans un cadre chamanique, elle jugea les effets des pilules identiques à ceux du champignon.
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Les champignons à psilocybine
Les principales espèces de champignons hallucinogènes appartiennent aux genres Psilocybe, Strophaire et Panéole qui font partie de l’ordre des Agaricales (comme le champignon de Paris).
* Psilocybes
Les psilocybes comportent plusieurs dizaines d’espèces dont une quinzaine ont des propriétés hallucinogènes connues depuis des temps immémoriaux et utilisées en Amérique latine lors de rites chamaniques. Les champignons hallucinogènes sont appelés Teonanacatl (ce qui signifie "La chair des dieux") par les Indiens du Mexique. L’espèce la plus couramment utilisée, Psilocybe mexicana, est très répandue au Mexique méridional et oriental. Elle est de petite taille avec un pied long et grêle de 8 cm sur 1,5 mm, finement strié, et un chapeau en forme de coupole de 1 à 2 cm de diamètre muni d’un mamelon. Des lamelles rayonnantes situées sous le chapeau produisent les spores. Les psilocybes ont une croissance relativement lente qui peut durer jusqu'à deux à trois semaines. La plupart des psilocybes hallucinogènes bleuissent en vieillissant.
La culture des psilocybes a été réalisée pour la première fois en 1956 par R. Heim au Muséum national d’histoire naturelle à Paris, ce qui a permis de fournir à A. Hoffmann, des laboratoires Sandoz à Bâle (Suisse), la matière première nécessaire à l’isolement des alcaloïdes psychoactifs du champignon, la psilocybine et la psilocine. Les autres espèces de psilocybes hallucinogènes (P. cœurulescens, P. zapotecorum, etc.) diffèrent du précédent par les dimensions, la couleur, la forme du chapeau, le mamelon, les spores, le contenu en alcaloïdes. Moins répandues que P. mexicana, elles sont néanmoins connues des Indiens et utilisées de la même façon. Une seule espèce européenne, P. semilanceata, contient de la psilocybine à une concentration de 0,4 %. Appelé "bonnet de lutin" en raison du chapeau légèrement conique portant un mamelon plus ou moins marqué, c’est un champignon à tige grêle d’une dizaine de centimètres poussant dans les prairies abandonnées sur sols acides, humides et ensoleillés.
* Strophaires
Il existe également des strophaires hallucinogènes comme Stropharia cubensis. Ce champignon présent en Amérique, en Eurasie et en Afrique, se développe sur les bouses de vache. Haut d'une douzaine de centimètres, il possède un chapeau brun ou fauve, strié, de quelques centimètres de diamètre, muni d'un mamelon central pointu et un pied fibreux portant un anneau persistant. La chair bleuit à l'air après rupture. Cultivé au laboratoire par R. Heim dès 1956, il s'est révélé riche en psilocybine (jusqu'à 0,6 %) et en psilocine. Cette caractéristique le rend hautement hallucinogène et il est utilisé pour cette raison au même titre que d'autres champignons hallucinogènes par certaines tribus amérindiennes du Mexique.
Dosages Cubensis :
(champignon séchés.Sinon multiplié par 10 la dose si ils sont frais).
Léger - 0.25/1gr
Commun - 1/2.5gr
Long - 2.5/5gr
Fort - + 5gr
*Panaeolus cyanescens (Hawaïens)
Le Panaeolus cyanescens (synonyme : Copelandia cyanescens) est une espèce de champignon basidiomycète de l'ordre des Agaricales.Baptisé en français Panéole bleuissant, du fait qu'il bleuit lorsqu'on le froisse, il est réputé à travers le monde pour ses effets psychédéliques et connu dans le milieu des psychonautes sous le nom fantaisiste de Panaeolus Hawaiien, voire de Champi hawaiien.
Ce champignon pousse à l’état naturel sur l’île d’Hawaii, d’où son nom, mais on suppose qu’il y a seulement été introduit au XIXe siècle en même temps que du bétail d’Asie, puisqu'il ne pousse que sur les excréments de ruminants. Il porte le nom de Panaeolus Hawaii avant tout pour une question exotisme puisqu’on le trouve un peu partout sur le globe, dans diverses régions d’Amérique, aux Philippines, Indonésie, à Madagascar, au Cambodge, en Thaïlande et également en France.
À la suite d’une intoxication collective de tous les membres d’une famille en Alpes-Maritimes, Roger Heim est allé ramasser les champignons sur place, il a trouvé des spécimens sur du fumier provenant de l’hippodrome de Cagnes-sur-Mer qui est fréquenté par des chevaux originaires d’Amérique du Sud. Ces champignons ont subi une chromatographie réalisée par Albert Hofmann pour mettre en évidence la psilocybine.
Ils Poussent sur les excréments, dans les prairies fumées. Aime la chaleur. Rare.
Dosage Panaeolus cyanescens :
(champignon sec.)
Normal : 0.25/0.50 gr
Bon trip : 0.50/1.3 gr
Fort : 1.3/2.0gr
*Psilocybe semilanceata
Le Psilocybe semilanceata fut remarqué par R. Heim pour sa ressemblance non seulement physique (plus petit toutefois) aux psilocybes cérulescents du Mexique, mais aussi la ressemblance des conditions de croissance.
En 1962, Albert Hofmann pratiqua un essai chromatographique sur 0,45 g de Psilocybe semilanceata sec, il met ainsi en évidence que le champignon renfermait 0,4% d’une substance indolique probablement identique à la psilocybine. C’est la première fois dans l’histoire scientifique que l’on découvre une espèce contenant de la psilocybine en Europe. Mais les recherches sur celle-ci furent abandonnées car cette espèce fut, dans les années 1960, considéré comme inintéressante.
Dans les années 1970, les recherches ont repris et on a démontré, grâce aux nouvelles méthodes de chromatographies, que le Psilocybe semilanceata contenait environ 1% de psilocybine, taux qui dépasse celui des espèces les plus puissantes du Mexique. Depuis, ce champignon est devenu le champignon psychédélique de référence en Europe.
* Chapeau : 1-2 cm, olive-jaunâtre à ocre-olive par temps sec, conique-pointue ou en cloche-étroite, s’étalant à peine, collant par temps très humide avec cuticule poisseuse et filamenteuse, nue humide striée par transparence.
* Lames : noirâtre-pourpré à maturité, adnées, arêtes plus claires, trame régulière.
* Pied : 1-2 mm de diamètre, sec, vite jaunâtre, ocre-brunâtre, humide un peu translucide, sans anneau, prend une teinte bleuâtre-verdâtre avec le temps.
* Spores : 12-15 x 6,5-8 ?m, elliptiques, un peu anguleuses, lisses, avec pore germinatif.
On le trouve dans les prairies de préférence "abandonnées" depuis peu, surtout parcs à moutons, à chevaux et à vaches non artificiellement fumés, au sein d’une végétation variée, sur sol très acide, dans des lieux à la fois notablement humides et ensoleillés.Généralement en groupe d’une trentaine ou moins.Contrairement à une idée reçue, le Psilocybe semilanceata ne pousse pas directement sur les excréments d’animaux (alors que le Panaeolus sphinctrinus, lui pousse dessus), mais il croit le plus souvent à côté.
Dosage : (approximative)
Normal - 15 champignons
Bon trip - 25 champignons
Fort - + 25
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* Psilocybine et psilocine
Alcaloïde présent dans plusieurs dizaines d’espèces de champignons hallucinogènes, la psilocybine est un ester phosphorique de la psilocine. Les deux alcaloïdes sont généralement présents dans les mêmes champignons mais la psilocybine y est en concentration plus élevée. Il s’agit de dérivés indoliques. Dans l’organisme, le groupement phosphate de la psilocybine est éliminé par une phosphatase ce qui libère la psilocine, métabolite psychoactif. La psilocybine agit à des doses du même ordre que la psilocine, soit 6 à 20 mg par voie orale. Elle fut isolée en même temps que la psilocine en 1958 par A. Hoffmann des laboratoires Sandoz à Bâle (Suisse) qui établit sa structure et mit au point sa synthèse chimique la même année. Plus stable que la psilocine qui s’oxyde facilement, elle pénètre aussi plus facilement la barrière hématoencéphalique. La psilocybine, comme la psilocine, produisent des effets similaires à ceux des autres hallucinogènes indoliques tel le LSD, c’est à dire des hallucinations affectant l’ensemble des perceptions (organes des sens et proprioception) ainsi que la conscience de soi. Toutefois, les crises d’angoisse, fréquentes avec le LSD sont beaucoup plus rares avec la psilocybine et la psilocine qu’avec le LSD.
Effets :
Les effets physiques comprennent :
* nausées, vomissements ;
* ralentissement du rythme cardiaque
* hypotension artérielle
* hyperthermie : sudation excessive
* dilatation des pupilles (mydriase)
* tremblements
* éruption cutanée
Les effets psychiques peuvent comporter :
* fou rire, euphorie, relaxation
* chute de la concentration, invalidation des raisonnements logiques
* illusions sensorielles, synesthésie
* distorsions spatio-temporelles
* hallucinations
* visions autoscopiques, sensation de mort imminente
* expérience mystique
* réémergence des souvenirs oubliés ;
* sensation d'omniscience, d'ultra-clairvoyance
* dépersonnalisation, déréalisation
* introspection
* peur, angoisse, tristesse, voire paranoïa
Il existe quelques cas de psychoses mais les auteurs s'accordent à dire qu'il s'agissait d'un état latent chez l'usager.
La plupart des usagers comparent les effets des champignons hallucinogènes à ceux du LSD.
D'un point de vue strictement médical, l'ingestion de champignons dits hallucinogènes dans un but récréatif est considérée comme une intoxication volontaire. En effet, la dose hallucinogène est souvent proche de la dose pathogène.
Le risque de toxicomanie durable liée à la psilocybine est pratiquement nul car elle ne produit pas d'euphorie constante, les sensations agréables se mélangeant avec les sensations négatives. L'expérience est généralement décrite comme étant « étrange » et « amusante ». Elle a surtout valeur d'initiation.
Comme pour tous les produits psychédéliques, les effets recherchés peuvent parfois se transformer en bad trip. Les benzodiazépines (diazepam, bromazepam etc.) et les produits laitiers permettent d'écourter le trip s'il devient difficile à supporter. Lorsque les effets s'estompent - descente - peuvent apparaitre une lassitude et parfois un état dépressif. Il est généralement conseillé aux usagers d'éviter d'avoir des choses stressantes ou des décisions importantes, à faire dans les 24 heures après l'ingestion.
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Législation :
En raison du caractère religieux des champignons hallucinogènes et parce qu'ils n'induisent pas de dépendance physique, les législations ne sont pas uniformes à leur propos.
* En France, ils sont inscrits sur la liste des stupéfiants depuis le 1er juin 1966 ; ainsi, la possession, l'usage, la détention, le transport et le ramassage sont passibles de sanctions pénales.
* Aux Pays-Bas, la culture et la vente de certains champignons hallucinogènes sont interdits depuis le 1er décembre 2008. Quelques variétés moins psychoactives sont toujours tolérées, notamment en kit de culture. Les champignons séchés sont totalement interdits.
* L'Irlande a décidé d'inclure en juin 2006 sur la liste des stupéfiants les champignons frais et séchés.
* À l'inverse, en Espagne et dans d'autres pays européens les spores et les champignons frais sont autorisés à la vente dans les smartshops. Séchés, ils sont considérés comme une préparation, et sont le plus souvent interdits, y compris aux Pays-Bas.
* En Allemagne, les champignons secs et séchés contenant de la psilocybine et les spores sont illégaux depuis 2005.
* En Angleterre, les champignons secs et séchés contenant de la psilocybine sont illégaux depuis le 18 juin 2005.
* En Nouvelle-Zélande, il est simplement interdit d'extraire la psilocybine.
* La Suisse a décidé de compléter la liste des substances prohibées ou strictement contrôlées en y faisant figurer les champignons hallucinogènes. La mesure est entrée en vigueur le 31 décembre 2001.
* Dans les Îles Vierges britanniques où les champignons poussent naturellement, il est légal de posséder et de consommer les champignons Psilocybe, mais leur vente est illégale.
* En Belgique, la culture de champignons ont été interdites depuis la promulgation de la loi pénale du 24 février 1921. La Possession et la vente de champignons hallucinogènes sont prohibés depuis l'arrêté royal du 22 Janvier 1998.
* Au Canada, la vente de matériel et de spores ne sont pas interdis, mais il est interdit de vendre, produire ou posséder de la psilocybine ou de la psilocine.
* En République tchèque, il est légal de posséder et de consommer des champignons, mais il est illégal d'en vendre.
* Au Danemark, la vente, la consommation et la possession de Psilocybes sont interdit depuis le 1er juillet 2001.
* En Finlande, la culture est interdite depuis le 1er Septembre 2008 mais il était déjà interdit d'en posséder, vendre ou utiliser depuis le 1er Janvier 1994.
* En Grèce, les champignons hallucinogènes sont interdit de culture par la loi 1729/87.
* Au Japon, depuis 2002 les champignons Psilocybe sont interdits et ont été rajoutés à la liste des stupéfiants de ce pays.
* Au Mexique bien que les champignons hallucinogènes soient interdits ils sont tolérés dans le milieu autochtone.
* Au Royaume-Uni, bien que les champignons séchés soient interdits ils sont considérés comme des médicaments frais en vertus de l'article 21 de la Loi sur les drogues de 2005. Les spores sont quant à eux autorisés.
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Culture......
Growkit :
http://www.growbox.org/fr/
Résultat garantie. :wink:
Monobac : (By XxJoRgxX,merci :wink: )
post-35346-185800.html?f=25#p185800
PF-TEK :
http://www.fungifun.org/French/Pftek
(En espérant maintenant que tout ça a été clair. )
La petite histoire pour commencer....
* Découverte par les Européens
Dès le milieu du seizième siècle, les chroniqueurs espagnols, en particulier Bernardino de Sahagun, décrivirent l'usage divinatoire des champignons dans des tribus aztèques du Mexique méridional. Appelés "chair des dieux" (teonanàcatl) par les Indiens, leur usage était courant à l'époque précolombienne et était probablement répandu du Mexique jusque en Amazonie péruvienne. Ils constituaient une denrée de très grande valeur chez les Mayas. Bernardino de Sahagun a comparé en 1569 les effets des champignons sacrés du Mexique à ceux du Peyotl en usage chez d'autres tribus indiennes de ce pays et a constaté leur remarquable similitude. En 1656, un opuscule à l'usage des missionnaires espagnols recommandait l'éradication des pratiques diaboliques des indiens telles que la consommation de champignons. La position de l'église espagnole a eu pour résultat de rendre clandestines les cérémonies mais elles se sont néanmoins poursuivies jusqu'à notre époque dans des endroits retirés.
* La période moderne
En 1919, un médecin autrichien, le docteur Reko, passionné par la flore mexicaine, publia un ouvrage dans lequel il se disait persuadé de la persistance de ces pratiques au Mexique. Un de ses cousins, Victor Reko, va partager cet intérêt et publier en 1936 un ouvrage sur ce sujet (Magische Gifte : Rausch und Betaubungsmittel der Neuen Welt, soit en Français, Poisons Magiques : Toxiques et Narcotiques du Nouveau Monde). Il réussit à se procurer des champignons dont il envoya des échantillons à l'université de Harvard où ils furent reçus par le botaniste Richard Evans Schultes. En 1938, ce dernier étudia sur place les champignons en compagnie de V. Reko. Ils collectèrent et identifièrent ainsi diverses espèces de champignons hallucinogènes utilisés par les Indiens appartenant au genre Psilocybe ainsi qu'une espèce voisine de strophaire, Stropharia cubensis. En 1938, un groupe d'anthropologistes américains sous la direction de Jean B. Johnson put assister pour la première fois à une cérémonie mais aucun étranger du groupe ne fut autorisé à consommer les champignons. La description de l'usage rituel faite par Johnson et les travaux de Schultes incitèrent Roger Gordon Wasson et son épouse Valentina Pavlova, un couple passionné par l'importance des champignons dans les cultures primitives, à se rendre en 1953 dans la région mexicaine de Oaxaca pour tenter d'assister à une cérémonie. Ils furent ainsi les premiers étrangers, en 1955, à participer activement à une cérémonie et à la décrire en détails. Ils poursuivront ensuite leur quête en compagnie de Roger Heim, grand mycologue français, pour retrouver dans d'autres pays l'usage rituel de champignons hallucinogènes.
Aujourd'hui, plus d'une vingtaine d'espèces de champignons hallucinogènes sont connues en Amérique centrale parmi lesquelles une quinzaine de Psilocybes, notamment P.mexicana, P.zapotecorum, P. cœrulescens et une espèce de strophaire, Stropharia cubensis, répandue jusqu'en Colombie. Tous ces champignons sont au centre de rituels chamaniques.
Les champignons, qui perdent leurs propriétés hallucinogènes s'ils sont cuits, sont mangés frais ou secs au cours de cérémonies rituelles. Ils induisent un état euphorique, parfois dysphorique, accompagné d'agitation, d'un sentiment d'expansion de la conscience et d'hallucinations. Le maître ou la maîtresse de cérémonie (curandero au Mexique) est alors considéré comme en mesure de prévoir l'avenir, de retrouver ce qui a été perdu ou de guérir, comme c'est habituel dans le chamanisme.
L'effet hallucinogène des champignons est dû à la présence d'alcaloïdes (plus ou moins abondants dans les champignons selon les espèces et l'endroit où ils poussent). Ainsi, la psilocybine et la psilocine (minoritaire) constituent 0,03 % du Psilocybe mexicana frais et 0,3 % du champignon sec. Selon l'espèce, les effets hallucinogènes sont obtenus en consommant de 2 à une vingtaine de champignons représentant 1 à 2 grammes.
* La découverte de la psilocybine
La psilocybine fut isolée pour la première fois en 1958 en même temps que la psilocine par Albert Hoffmann des laboratoires Sandoz à Bâle (Suisse) qui établit sa structure chimique et mit au point sa synthèse chimique la même année. Plus stable que la psilocine qui s’oxyde facilement, et pénétrant plus facilement la barrière hématoencéphalique, elle fut tout de suite mise à la disposition des chercheurs pour évaluer son éventuel potentiel en psychiatrie. Étudiée par Jean Delay sous l’angle psychophysiologique et clinique dès 1958, plus de 300 essais expérimentaux en psychiatrie eurent lieu entre 1958 et 1962.
Les plus controversés se déroulèrent à partir de 1960 au département de psychologie de l’université Harvard sous la responsabilité du professeur Timothy Leary qui menait simultanément un travail semblable sur la mescaline. Leary utilisa également la psilocybine avec des prisonniers volontaires dans le but de faciliter leur réinsertion sociale et avec des étudiants en théologie dans le but d’étudier l’expérience mystique.
Albert Hoffmann
Dans ce dernier cas, un groupe contrôle reçut une dose légère d’amphétamine dont les effets physiques sont similaires à ceux des hallucinogènes sans en avoir les effets mentaux. Les membres des deux groupes ignoraient s’ils recevaient la psilocybine ou non (expérience en aveugle) et neuf des dix membres du premier groupe rapportèrent une expérience religieuse contre seulement un dans le groupe contrôle. L’expulsion de Leary de l’université Harvard après ses essais avec le LSD devait mettre un terme à l’expérimentation des hallucinogènes dans un cadre universitaire aux États-Unis.
En 1962 A. Hoffmann se rendit au Mexique et offrit de la psilocybine pure à la curendera, la guérisseuse qui avait initié R. Gordon Wasson aux champignons hallucinogènes. Habituée de la consommation des psilocybes dans un cadre chamanique, elle jugea les effets des pilules identiques à ceux du champignon.
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Les champignons à psilocybine
Les principales espèces de champignons hallucinogènes appartiennent aux genres Psilocybe, Strophaire et Panéole qui font partie de l’ordre des Agaricales (comme le champignon de Paris).
* Psilocybes
Les psilocybes comportent plusieurs dizaines d’espèces dont une quinzaine ont des propriétés hallucinogènes connues depuis des temps immémoriaux et utilisées en Amérique latine lors de rites chamaniques. Les champignons hallucinogènes sont appelés Teonanacatl (ce qui signifie "La chair des dieux") par les Indiens du Mexique. L’espèce la plus couramment utilisée, Psilocybe mexicana, est très répandue au Mexique méridional et oriental. Elle est de petite taille avec un pied long et grêle de 8 cm sur 1,5 mm, finement strié, et un chapeau en forme de coupole de 1 à 2 cm de diamètre muni d’un mamelon. Des lamelles rayonnantes situées sous le chapeau produisent les spores. Les psilocybes ont une croissance relativement lente qui peut durer jusqu'à deux à trois semaines. La plupart des psilocybes hallucinogènes bleuissent en vieillissant.
La culture des psilocybes a été réalisée pour la première fois en 1956 par R. Heim au Muséum national d’histoire naturelle à Paris, ce qui a permis de fournir à A. Hoffmann, des laboratoires Sandoz à Bâle (Suisse), la matière première nécessaire à l’isolement des alcaloïdes psychoactifs du champignon, la psilocybine et la psilocine. Les autres espèces de psilocybes hallucinogènes (P. cœurulescens, P. zapotecorum, etc.) diffèrent du précédent par les dimensions, la couleur, la forme du chapeau, le mamelon, les spores, le contenu en alcaloïdes. Moins répandues que P. mexicana, elles sont néanmoins connues des Indiens et utilisées de la même façon. Une seule espèce européenne, P. semilanceata, contient de la psilocybine à une concentration de 0,4 %. Appelé "bonnet de lutin" en raison du chapeau légèrement conique portant un mamelon plus ou moins marqué, c’est un champignon à tige grêle d’une dizaine de centimètres poussant dans les prairies abandonnées sur sols acides, humides et ensoleillés.
* Strophaires
Il existe également des strophaires hallucinogènes comme Stropharia cubensis. Ce champignon présent en Amérique, en Eurasie et en Afrique, se développe sur les bouses de vache. Haut d'une douzaine de centimètres, il possède un chapeau brun ou fauve, strié, de quelques centimètres de diamètre, muni d'un mamelon central pointu et un pied fibreux portant un anneau persistant. La chair bleuit à l'air après rupture. Cultivé au laboratoire par R. Heim dès 1956, il s'est révélé riche en psilocybine (jusqu'à 0,6 %) et en psilocine. Cette caractéristique le rend hautement hallucinogène et il est utilisé pour cette raison au même titre que d'autres champignons hallucinogènes par certaines tribus amérindiennes du Mexique.
Dosages Cubensis :
(champignon séchés.Sinon multiplié par 10 la dose si ils sont frais).
Léger - 0.25/1gr
Commun - 1/2.5gr
Long - 2.5/5gr
Fort - + 5gr
*Panaeolus cyanescens (Hawaïens)
Le Panaeolus cyanescens (synonyme : Copelandia cyanescens) est une espèce de champignon basidiomycète de l'ordre des Agaricales.Baptisé en français Panéole bleuissant, du fait qu'il bleuit lorsqu'on le froisse, il est réputé à travers le monde pour ses effets psychédéliques et connu dans le milieu des psychonautes sous le nom fantaisiste de Panaeolus Hawaiien, voire de Champi hawaiien.
Ce champignon pousse à l’état naturel sur l’île d’Hawaii, d’où son nom, mais on suppose qu’il y a seulement été introduit au XIXe siècle en même temps que du bétail d’Asie, puisqu'il ne pousse que sur les excréments de ruminants. Il porte le nom de Panaeolus Hawaii avant tout pour une question exotisme puisqu’on le trouve un peu partout sur le globe, dans diverses régions d’Amérique, aux Philippines, Indonésie, à Madagascar, au Cambodge, en Thaïlande et également en France.
À la suite d’une intoxication collective de tous les membres d’une famille en Alpes-Maritimes, Roger Heim est allé ramasser les champignons sur place, il a trouvé des spécimens sur du fumier provenant de l’hippodrome de Cagnes-sur-Mer qui est fréquenté par des chevaux originaires d’Amérique du Sud. Ces champignons ont subi une chromatographie réalisée par Albert Hofmann pour mettre en évidence la psilocybine.
Ils Poussent sur les excréments, dans les prairies fumées. Aime la chaleur. Rare.
Dosage Panaeolus cyanescens :
(champignon sec.)
Normal : 0.25/0.50 gr
Bon trip : 0.50/1.3 gr
Fort : 1.3/2.0gr
*Psilocybe semilanceata
Le Psilocybe semilanceata fut remarqué par R. Heim pour sa ressemblance non seulement physique (plus petit toutefois) aux psilocybes cérulescents du Mexique, mais aussi la ressemblance des conditions de croissance.
En 1962, Albert Hofmann pratiqua un essai chromatographique sur 0,45 g de Psilocybe semilanceata sec, il met ainsi en évidence que le champignon renfermait 0,4% d’une substance indolique probablement identique à la psilocybine. C’est la première fois dans l’histoire scientifique que l’on découvre une espèce contenant de la psilocybine en Europe. Mais les recherches sur celle-ci furent abandonnées car cette espèce fut, dans les années 1960, considéré comme inintéressante.
Dans les années 1970, les recherches ont repris et on a démontré, grâce aux nouvelles méthodes de chromatographies, que le Psilocybe semilanceata contenait environ 1% de psilocybine, taux qui dépasse celui des espèces les plus puissantes du Mexique. Depuis, ce champignon est devenu le champignon psychédélique de référence en Europe.
* Chapeau : 1-2 cm, olive-jaunâtre à ocre-olive par temps sec, conique-pointue ou en cloche-étroite, s’étalant à peine, collant par temps très humide avec cuticule poisseuse et filamenteuse, nue humide striée par transparence.
* Lames : noirâtre-pourpré à maturité, adnées, arêtes plus claires, trame régulière.
* Pied : 1-2 mm de diamètre, sec, vite jaunâtre, ocre-brunâtre, humide un peu translucide, sans anneau, prend une teinte bleuâtre-verdâtre avec le temps.
* Spores : 12-15 x 6,5-8 ?m, elliptiques, un peu anguleuses, lisses, avec pore germinatif.
On le trouve dans les prairies de préférence "abandonnées" depuis peu, surtout parcs à moutons, à chevaux et à vaches non artificiellement fumés, au sein d’une végétation variée, sur sol très acide, dans des lieux à la fois notablement humides et ensoleillés.Généralement en groupe d’une trentaine ou moins.Contrairement à une idée reçue, le Psilocybe semilanceata ne pousse pas directement sur les excréments d’animaux (alors que le Panaeolus sphinctrinus, lui pousse dessus), mais il croit le plus souvent à côté.
Dosage : (approximative)
Normal - 15 champignons
Bon trip - 25 champignons
Fort - + 25
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* Psilocybine et psilocine
Alcaloïde présent dans plusieurs dizaines d’espèces de champignons hallucinogènes, la psilocybine est un ester phosphorique de la psilocine. Les deux alcaloïdes sont généralement présents dans les mêmes champignons mais la psilocybine y est en concentration plus élevée. Il s’agit de dérivés indoliques. Dans l’organisme, le groupement phosphate de la psilocybine est éliminé par une phosphatase ce qui libère la psilocine, métabolite psychoactif. La psilocybine agit à des doses du même ordre que la psilocine, soit 6 à 20 mg par voie orale. Elle fut isolée en même temps que la psilocine en 1958 par A. Hoffmann des laboratoires Sandoz à Bâle (Suisse) qui établit sa structure et mit au point sa synthèse chimique la même année. Plus stable que la psilocine qui s’oxyde facilement, elle pénètre aussi plus facilement la barrière hématoencéphalique. La psilocybine, comme la psilocine, produisent des effets similaires à ceux des autres hallucinogènes indoliques tel le LSD, c’est à dire des hallucinations affectant l’ensemble des perceptions (organes des sens et proprioception) ainsi que la conscience de soi. Toutefois, les crises d’angoisse, fréquentes avec le LSD sont beaucoup plus rares avec la psilocybine et la psilocine qu’avec le LSD.
Effets :
Les effets physiques comprennent :
* nausées, vomissements ;
* ralentissement du rythme cardiaque
* hypotension artérielle
* hyperthermie : sudation excessive
* dilatation des pupilles (mydriase)
* tremblements
* éruption cutanée
Les effets psychiques peuvent comporter :
* fou rire, euphorie, relaxation
* chute de la concentration, invalidation des raisonnements logiques
* illusions sensorielles, synesthésie
* distorsions spatio-temporelles
* hallucinations
* visions autoscopiques, sensation de mort imminente
* expérience mystique
* réémergence des souvenirs oubliés ;
* sensation d'omniscience, d'ultra-clairvoyance
* dépersonnalisation, déréalisation
* introspection
* peur, angoisse, tristesse, voire paranoïa
Il existe quelques cas de psychoses mais les auteurs s'accordent à dire qu'il s'agissait d'un état latent chez l'usager.
La plupart des usagers comparent les effets des champignons hallucinogènes à ceux du LSD.
D'un point de vue strictement médical, l'ingestion de champignons dits hallucinogènes dans un but récréatif est considérée comme une intoxication volontaire. En effet, la dose hallucinogène est souvent proche de la dose pathogène.
Le risque de toxicomanie durable liée à la psilocybine est pratiquement nul car elle ne produit pas d'euphorie constante, les sensations agréables se mélangeant avec les sensations négatives. L'expérience est généralement décrite comme étant « étrange » et « amusante ». Elle a surtout valeur d'initiation.
Comme pour tous les produits psychédéliques, les effets recherchés peuvent parfois se transformer en bad trip. Les benzodiazépines (diazepam, bromazepam etc.) et les produits laitiers permettent d'écourter le trip s'il devient difficile à supporter. Lorsque les effets s'estompent - descente - peuvent apparaitre une lassitude et parfois un état dépressif. Il est généralement conseillé aux usagers d'éviter d'avoir des choses stressantes ou des décisions importantes, à faire dans les 24 heures après l'ingestion.
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Législation :
En raison du caractère religieux des champignons hallucinogènes et parce qu'ils n'induisent pas de dépendance physique, les législations ne sont pas uniformes à leur propos.
* En France, ils sont inscrits sur la liste des stupéfiants depuis le 1er juin 1966 ; ainsi, la possession, l'usage, la détention, le transport et le ramassage sont passibles de sanctions pénales.
* Aux Pays-Bas, la culture et la vente de certains champignons hallucinogènes sont interdits depuis le 1er décembre 2008. Quelques variétés moins psychoactives sont toujours tolérées, notamment en kit de culture. Les champignons séchés sont totalement interdits.
* L'Irlande a décidé d'inclure en juin 2006 sur la liste des stupéfiants les champignons frais et séchés.
* À l'inverse, en Espagne et dans d'autres pays européens les spores et les champignons frais sont autorisés à la vente dans les smartshops. Séchés, ils sont considérés comme une préparation, et sont le plus souvent interdits, y compris aux Pays-Bas.
* En Allemagne, les champignons secs et séchés contenant de la psilocybine et les spores sont illégaux depuis 2005.
* En Angleterre, les champignons secs et séchés contenant de la psilocybine sont illégaux depuis le 18 juin 2005.
* En Nouvelle-Zélande, il est simplement interdit d'extraire la psilocybine.
* La Suisse a décidé de compléter la liste des substances prohibées ou strictement contrôlées en y faisant figurer les champignons hallucinogènes. La mesure est entrée en vigueur le 31 décembre 2001.
* Dans les Îles Vierges britanniques où les champignons poussent naturellement, il est légal de posséder et de consommer les champignons Psilocybe, mais leur vente est illégale.
* En Belgique, la culture de champignons ont été interdites depuis la promulgation de la loi pénale du 24 février 1921. La Possession et la vente de champignons hallucinogènes sont prohibés depuis l'arrêté royal du 22 Janvier 1998.
* Au Canada, la vente de matériel et de spores ne sont pas interdis, mais il est interdit de vendre, produire ou posséder de la psilocybine ou de la psilocine.
* En République tchèque, il est légal de posséder et de consommer des champignons, mais il est illégal d'en vendre.
* Au Danemark, la vente, la consommation et la possession de Psilocybes sont interdit depuis le 1er juillet 2001.
* En Finlande, la culture est interdite depuis le 1er Septembre 2008 mais il était déjà interdit d'en posséder, vendre ou utiliser depuis le 1er Janvier 1994.
* En Grèce, les champignons hallucinogènes sont interdit de culture par la loi 1729/87.
* Au Japon, depuis 2002 les champignons Psilocybe sont interdits et ont été rajoutés à la liste des stupéfiants de ce pays.
* Au Mexique bien que les champignons hallucinogènes soient interdits ils sont tolérés dans le milieu autochtone.
* Au Royaume-Uni, bien que les champignons séchés soient interdits ils sont considérés comme des médicaments frais en vertus de l'article 21 de la Loi sur les drogues de 2005. Les spores sont quant à eux autorisés.
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Culture......
Growkit :
http://www.growbox.org/fr/
Résultat garantie. :wink:
Monobac : (By XxJoRgxX,merci :wink: )
post-35346-185800.html?f=25#p185800
PF-TEK :
http://www.fungifun.org/French/Pftek
(En espérant maintenant que tout ça a été clair. )