InTheMood
Elfe Mécanique
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Je n'ai pas vu de sujets de ce type ici, alors je me permets de l'ouvrir.
Ceci est un endroit communautaire : chacun est libre d'y apposer ses pensées, écrites, orales, sur n'importe quel sujet, par simple envie - besoin - de les partager. L'intérêt ? Limité. Juste plusieurs textes posés à plat dans un lieu où la lecture est traversée d'identités différentes, elles-mêmes supportant les foudres de l'altération de conscience.
Pour ma part cela fait longtemps déjà que je suis accompagné d'un carnet à tout instant : à la base il n'avait qu'une fonction de rigueur, il est devenu un compagnon de pensée. Il est agréable, il me laisse poser ma plume dans n'importe quelle page, sans ordre, sans continuité, sur les lignes ou en travers, il me laisse dessiner, essayer, créer, inventer. Il me sert d'exutoire, j'y mets ce qui déborde de ma pensée, ce que je ne pouvais pas garder, ce qui m'a échappé sans que je m'en aperçoive.
Je le ferme en un endroit, je l'ouvre à un autre. A chaque fois il me présente une page blanche, perdue parmi les pages d'encre. Et à chaque fois elle requiert la même attention, la même présence, les mêmes gestes inutiles qui forment des mots à bien des égards utiles - pour soi, pour autrui, pour quiconque y trouverait un intérêt. Je me demande souvent ce que je ferais s'il n'y avait plus de pages à écrire, qu'elles l'étaient déjà toutes, et que je devais me contenter de les lire.
"A propos de la renaissance moderne :
C'est ancré depuis des siècles : la renaissance - dit-on - est le stade qui survient après le néant, vers un stade que l'on a déjà traversé et qui est celui de la vie.
J'aimerais appeler le concept de renaissance moderne : celle qui a échappé à l'ère du mysticisme et de la croyance, qui s'est insufflée dans la conscience de l'homme occidental et qui a fait ses armes aux côtés de l'individualité et du perspectivisme.
La renaissance moderne fait partie de ces manifestations dont la progression est presque invisible : elle n'est pas brutale, ni spontanée. Elle semble se construire en chacun et s'installer à mesure du temps.
D'abord, une idée. Petite, d'apparence sans effet. Celle d'un meilleur jour pour soi, celle du renouement, de la découverte des pulsions essentielles qui nous animent tout à chacun. Et puis, elle commence à agir. Cette idée devient une réflexion, puis une action, elle prend de la mesure avec et contre notre propre capacité à la concevoir par rapport au traitement qu'elle subit par l'inconscient.
Je veux parler de la renaissance moderne : elle survient à mesure du temps, elle nécessite le temps, n'a que faire du néant. La renaissance moderne est un éveil, un éveil qui survient à la suite d'un sommeil inasouvi, elle est présente comme le jour à l'aurore, elle s'entend à mesure que l'on prend le temps de la considérer."
Ceci est un endroit communautaire : chacun est libre d'y apposer ses pensées, écrites, orales, sur n'importe quel sujet, par simple envie - besoin - de les partager. L'intérêt ? Limité. Juste plusieurs textes posés à plat dans un lieu où la lecture est traversée d'identités différentes, elles-mêmes supportant les foudres de l'altération de conscience.
Pour ma part cela fait longtemps déjà que je suis accompagné d'un carnet à tout instant : à la base il n'avait qu'une fonction de rigueur, il est devenu un compagnon de pensée. Il est agréable, il me laisse poser ma plume dans n'importe quelle page, sans ordre, sans continuité, sur les lignes ou en travers, il me laisse dessiner, essayer, créer, inventer. Il me sert d'exutoire, j'y mets ce qui déborde de ma pensée, ce que je ne pouvais pas garder, ce qui m'a échappé sans que je m'en aperçoive.
Je le ferme en un endroit, je l'ouvre à un autre. A chaque fois il me présente une page blanche, perdue parmi les pages d'encre. Et à chaque fois elle requiert la même attention, la même présence, les mêmes gestes inutiles qui forment des mots à bien des égards utiles - pour soi, pour autrui, pour quiconque y trouverait un intérêt. Je me demande souvent ce que je ferais s'il n'y avait plus de pages à écrire, qu'elles l'étaient déjà toutes, et que je devais me contenter de les lire.
"A propos de la renaissance moderne :
C'est ancré depuis des siècles : la renaissance - dit-on - est le stade qui survient après le néant, vers un stade que l'on a déjà traversé et qui est celui de la vie.
J'aimerais appeler le concept de renaissance moderne : celle qui a échappé à l'ère du mysticisme et de la croyance, qui s'est insufflée dans la conscience de l'homme occidental et qui a fait ses armes aux côtés de l'individualité et du perspectivisme.
La renaissance moderne fait partie de ces manifestations dont la progression est presque invisible : elle n'est pas brutale, ni spontanée. Elle semble se construire en chacun et s'installer à mesure du temps.
D'abord, une idée. Petite, d'apparence sans effet. Celle d'un meilleur jour pour soi, celle du renouement, de la découverte des pulsions essentielles qui nous animent tout à chacun. Et puis, elle commence à agir. Cette idée devient une réflexion, puis une action, elle prend de la mesure avec et contre notre propre capacité à la concevoir par rapport au traitement qu'elle subit par l'inconscient.
Je veux parler de la renaissance moderne : elle survient à mesure du temps, elle nécessite le temps, n'a que faire du néant. La renaissance moderne est un éveil, un éveil qui survient à la suite d'un sommeil inasouvi, elle est présente comme le jour à l'aurore, elle s'entend à mesure que l'on prend le temps de la considérer."