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[Flyer] Les Complications

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27/4/16
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LES COMPLICATIONS


Ce flyer est une introduction à la réduction des risques liés aux drogues. Il n’est pas exhaustif. Pour aller plus loin, tu peux consulter les ressources en ligne.​
  • En français : Psychonaut.fr, PsychoWiki, Plus Belle La Nuit , Know-drugs.ch, Nuit-Blanche ...
  • En anglais : PsychonautWiki, Erowid, Drugs Forum ...

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Informations générales


Parce que toute consommation comporte des risques, il vaut mieux être informé des problèmes pouvant survenir lors d’une prise de drogue. Selon les circonstances, les substances utilisées et l’usager lui-même, les complications les plus courantes sont les suivantes :​
  • La dépression respiratoire, lorsque le système nerveux cesse d’envoyer les informations nécessaires au fonctionnement vital ;
  • Le bad trip, une expérience psychologique très éprouvante pour la victime  ;
  • Le syndrome sérotoninergique, lié à la consommation abusive de substances impliquant l’action de la sérotonine.
Ce ne sont pas les seules complications possibles. On peut par exemple parler des arrêts cardiaques, un risque réel en cas d’abus de stimulants, ou des réactions allergiques en cas d’impureté.​

Mais peu importe la nature du problème, la première chose à faire est de mettre la personne en sécurité. Puis il faut évaluer la situation et, selon sa gravité, interpeller des amis de confiance, des secouristes présents sur place ou appeler les pompiers. En cas d’inconscience, mets toujours la personne en position latérale de sécurité (PLS) et vérifie ses fonctions vitales. Les recommandations spécifiques à chaque situation seront décrites dans les chapitres suivants.​

LE SYNDROME SÉROTONINERGIQUE


[-] Causes : le syndrome sérotoninergique se manifeste lors d’une surconsommation de produits jouant sur la sérotonine. Cela concerne la MDMA (y compris les taz), le LSD et les champignons, mais aussi des produits végétaux (comme le millepertuis) ou des traitements médicamenteux (dont les anti-dépresseurs IMAO). Le risque augmente fortement lorsque ces produits sont pris simultanément.​

[-] Conséquences : les symptômes sont une haute température corporelle, des pupilles extrêmement dilatées (mydriase), une transpiration abondante, des muscles rigides et tremblants, et une agitation pouvant dégénérer en convulsions. Psychologiquement, l’usager se sent à la fois fiévreux, anxieux, confus et très stimulé.​
Les risques principaux sont liés à l’hyperthermie : la température corporelle pouvant monter jusqu’à 41°C, le syndrome sérotoninergique entraîne une déshydratation qui peut mener à des complications telles que des coagulations sanguines ou une insuffisance rénale. Des crises d’épilepsie peuvent également survenir.​

[-] Bonnes réactions : tout d’abord, vérifie si la personne est consciente et, si ce n’est pas le cas, applique les conseils donnés en première page.​
Si la personne est consciente, il est très important de lui faire boire de l’eau (max 1L/H) et de l’aider à se refroidir (en la ventilant ou la déplaçant dans un endroit frais). Parle-lui régulièrement, sois à l’écoute de  ses demandes et pense à vérifier l’évolution de son état. Quant à l’administration de sédatifs, elle devrait être réservée aux professionnels du monde médical.​

LE BAD TRIP


[-] Causes : on parle de bad trip lorsqu’une consommation de drogue amène des sentiments très négatifs, allant de l’anxiété au délire. Il a de plus grandes chances de survenir avec des drogues psychédéliques (comme le LSD ou le cannabis), mais en pratique toutes les substances peuvent provoquer un bad trip (même les plus euphorisantes). Les causes les plus courantes sont le surdosage (l’usager ne s’attendait pas à avoir des effets aussi  puissants, notamment lors de  combos), un  état d’esprit négatif (tristesse, appréhension...) ou un environnement défavorable. Connaître son produit et soigner le set-and-setting sont donc la base pour éviter le bad trip.​

[-] Conséquences : la souffrance mentale est réelle. Dans le pire des cas, l’usager peut perdre contact avec  la  réalité (délire) et devenir un danger pour lui-même ou autrui. Bien que souvent peu nocif pour le corps, le bad trip est une expérience difficile et peut laisser des séquelles traumatiques dans l’esprit des victimes.​

[-] Bonnes réactions : l’enjeu est d’aider la victime à retrouver le contrôle de ses émotions, en la rassurant et en lui donnant  des repères. Il faut d’abord l’éloigner des déclencheurs (personnes intimidantes, bruits oppressants...) vers un environnement simple et familier. Lui rappeler où elle est, à qui elle parle et ce qu’elle a consommé peut l’aider à relativiser. Sois à l’écoute et respectueux/se, propose-lui de l’eau et ne la touche qu’avec son consentement. Ensuite, tu peux tenter de détourner son attention avec une discussion légère.​
Suivant le niveau de lucidité, il faudra éloigner les objets dangereux et rester jusqu’à la fin. Dans les cas les plus graves, où la  personne a perdu pied et devient agressive envers elle-même ou autrui, il vaut mieux appeler les secours que risquer une catastrophe.​

LA DÉPRESSION RESPIRATOIRE


[-] Causes : la dépression respiratoire est le risque majeur d’un abus de produits sédatifs (dépresseurs), particulièrement lorsqu’ils sont  mélangés. Par « dépresseur » ,on entend des   dissociatifs comme la kétamine, des opioïdes comme la morphine, mais aussi l’alcool ou le GHB. Ces produits ont entre autres pour effet de relâcher la tension musculaire : à trop  haute dose, ils relâchent également des muscles vitaux comme le diaphragme, qui permet de respirer.​

[-] Conséquences : lors d’une dépression respiratoire, la victime n’alimente plus son sang en oxygène et risque une asphyxie partielle ou totale. Les symptômes sont un bleuissement des veines, parfois visible au niveau des lèvres ou des paupières, et des difficultés à respirer. Plus une  dépression respiratoire dure  longtemps, plus les conséquences du manque   d’oxygène se font sentir. Pour cette raison, il faut réagir immédiatement aux premiers symptômes. Dans le pire des cas, la dépression peut mener à un arrêt respiratoire qui est fatal si non-pris en charge.​

[-] Bonnes réactions : d’abord, vérifie si la personne peut encore respirer et dans quelle mesure. Pour cela, tu peux placer un doigt mouillé sous son nez ou devant sa bouche. Si le souffle est faible, vérifie que la personne ne présente pas de symptôme grave (comme un bleuissement). Si ce n’est pas le cas, reste simplement à côté d’elle et tente de la garder consciente en lui parlant. Si le souffle est très faible ou inexistant, appelle immédiatement les secours et cherche un/e secouriste pour pratiquer le bouche-à-bouche en attendant leur arrivée. En cas d’inconscience et d’arrêt cardiaque (on ne sent plus le pouls), les mesures de réanimations doivent être pratiquées dans les plus bref délais.​
 

Fichiers joints

Salut! J’ai arrêté de consommer de la cocaine suite à des très mauvaises expériences suite à toutes les dernières prises (même en petite quantité…). Une grande oppression et du mal à respirer correctement (avec même l’impression que je ne vais plus arriver à respirer…). Je me demande encore ce qu’il s’est passé, si ça a un nom (genre une « allergie »?!), et si il y a une explication… merci de mettre ce post au bon endroit au besoin et de vos réponses.
 
Salut! Je pense être assez maladroit avec les outils informatiques et j’ai fais un post il y a 2-3 jours ici auquel j’aimerais bien avoir une réponse svp les psychos!! ?
 
Chacun est occupé à ses problèmes perso et parfois il y a un délai de réponse mais ce n'est pas intentionnel (j'espère !). Il y a ma réponse en attendant une meilleure réponse qui correspond mieux à ton problème.

un jour j'ai pris des sédatifs et de l'ibuprofène en plus... Pour respirer j'ai dû "actionner" moi-même avec beaucoup de volonté le mécanisme de la respiration pck c'était comme paralysé... Ca fout les jetons avec des lancées d'adrénaline genre thriller...

toi malgré le mécanisme "semi-matic" respiratoire fonctionnel ce serait plutôt l'assimilation de l'oxygène qui ne fonctionne plus? Comme avec l'asthme?
 
C'est difficile de poser un diagnostic après-coup, mais ton expérience me rappelle celle, récente, d'un membre du forum qui l'a également rapportée à une allergie :

J'ai fais une sale réaction au 4-HO-MET, ou alors il était impur, ou accompagné : des faiblesses, difficultés à respirer *allant croissantes, mal de tête, une forte pression dans la poitrine. Edit : pour la respiration, ça fait comme si toutes les voies respiratoires étaient diminuées à 1/4 de leurs diamètres d'origines, en gros.

Vu que c'est une trypta et que j'ai déjà eu des effets similaires avec de la DMT, j'envisage l'allergie. Après j'ai jamais rien eu avec des truffes ou des champis, et j'avais déjà pris une fois de la 4-ho-met en plus petite dose, sans ces effets...

D'ailleurs sur ce post les effets décrits ressemblent assez aux miens : https://www.psychonaut.fr/Thread-Allergie-aux-champignons

"Seulement j'ai des réactions assez étranges qui m'arrive de plus en plus souvent (ça ne me le faisait pas avant, je dirais que ça m'arrive depuis septembre à peu près et c'est de pire en pire). Quand je prends des champignons, j'ai le nez qui se bouche, je me mouche sans arret, j'ai parfois le visage qui me gratte et surtout j'éprouve des difficultés à respirer. Je ne sais pas si c'est psychologique, mais je me sens comme oppressé, comme si je n'inspirais pas assez d'air et je suis obligé de prendre de grande inspiration. Ce n'est pourtant pas de l'angoisse, je suis à chaque fois dans de bonne conditions et très relaxé, je me connais plutôt bien et je connais ce que je prends. de plus, mon copain en prends à chaque fois avec moi et lui n'a jamais ce genre de réaction."

[...]

Et surtout, ça n'avait rien d'une crise d'angoisse. Je flippais certes mais c'était tout à fait contrôlable, le cerveau passé en mode survie j'étais très clair dans mon esprit et mes propos et je leur ai même dis que j'étais désolé de les appeler pour ça, mais que là ça allait vraiment très mal et que je peinais de plus en plus à respirer. Je répète ça n'avait vraiment rien d'une crise d'angoisse. Ca s'est installé petit à petit alors que j'étais super chill, au début je faisais comme si de rien n'était, et au bout d'un moment l'intensité allant croissante était telle que je me suis barré en vitesse dehors, peinant à respirant comme jamais.

https://www.psychonaut.fr/Thread-Juste-pour-dire?pid=630375#pid630375

Si ça ne te dérange pas, je vais déplacer tes messages pour en faire un topic séparé
 
Héhé, bienvenue au club ! On peut en discuter -sur un autre topic- si tu veux @Jibyool
 
Salut @Payere, et oui, je veux bien en discuter…? je ne suis pas très habile avec l’outil informatique mais oui!! ???
 
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