Quoi de neuf ?

Bienvenue sur Psychonaut.fr !

Le forum des amateurs de drogues et des explorateurs de l'esprit

Expérience truffe magique médicinale

Prince of persia

Matrice Périnatale
Inscrit
14/5/21
Messages
14
Bonjour,

J'ai arrêté toutes les substances, je n'ai de la dicodine que sous prescription, 120 mg par jour.

Je vais avoir 40 ans et j'ai senti urgent de me prendre en main. Je me suis donc remis à fumer (du tabac avec de la marie-jeanne au cbd). D'ailleurs en passant ces paquets de tabac sont vraiment monstrueux.
Je ne fume que le soir devant Netflix, des histoires de drogue, de mafia, de criminalité, ça me détend.

J'ai eu la chance de recevoir 17 grammes de truffes et comme j'ai toujours été un petit joueur avec ce type de drogue, j'y suis allé doucement.
J'avais entendu parler d'une prise de 1 gramme tous les jours pour lutter contre la dépression.

J'ai commencé à 1 gramme, j'ai vite repris un autre gramme.
jour 1 = 2 grammes
jour 2 = 2 grammes
jour 3 = 5 grammes en 4 heures
jour 4 = 7-8 grammes en 4 heures

aaaah le jour 3 quelle merveille, je suis ébloui par cette nouvelle médecine. Je ne ressens aucune peur, aucun mal-être, en même temps ma vie était tellement pourrave j'avais intérêt à être content. J'ai noté des phases particulièrement euphorique.
Vous imaginez j'ai 40 ans, je ne suis plus un gamin, je n'aime pas ne rien faire, je ne peux plus méditer. J'avale des champignons mais j'ai du ménage à faire, du rangement, un virement à faire, des courses à pied (du sport, grosse transpiration, obligé de changer de t-shirt en revenant). Je veux utiliser cette substance en ayant une vie normale.

Franchement je dis bravo, je me dis bravo, il y a 15 ans, j'aurais frissonné à l'idée de faire mes courses au supermarché avec 8 grammes de truffes dans la gueule. Sans lunette noir, je n'ai plus peur du regard des autres, parfois je n'ai pas de contrôle, mais je suis une vrai machine, j'assure, je suis courtois, je parle noblement, et même éclaté à la psilocybine, je ne me rabaisse plus à me sentir inférieur aux autres. De ce point de vue, c'est une excellente nouvelle d'apprendre que je suis mûre pour essayer d'avancer avec ce type de drogue.

Vous l'aurez deviné, j'en suis au jour 4, je ne suis pas fatigué, bien que l'impression d'avoir fumé du spice mais j'ai le smile, j'ai une bonne mine, et j'ai machouillé 240mg de dicodin pour me récompenser (c'est pas encore monté). La veille je n'avais pas trop tiré sur les opioides, il faudra que je décroche un jour.
Bref ce n'est qu'une parenthèse.

Je suis très impressionné par les effets thérapeutiques de la psilocybine, j'ai vraiment passé que des bonnes journées. Pour comparer avec la méthylone ou la mdma, j'embarque avec moi la peur sous psilocybine, ce qui fait que la substance me laisse intègre en redescente, je ne me bloque pas trop le cerveau à chercher les hallus, je suis resté à la limite des hallus, je suis resté à un état gérable.
Il y a un état sous psilocybe où on ne ressent plus trop la fatigue, faire de la moto est agréable, amusant, ça ressemble à l'effet d'une micro-mdma. C'est un stade très intéressant. Oui je sais vous allez me faire la morale que je fais de la bécane sous psychédélique, mais j'analyse très bien mon état. Quand la substance devient lourde à porter physiquement, je fais de la marche à pied, je ne suis pas stupide. Je dirais que ça reste bien moins dangereux que prendre le guidon après un valium par exemple.

J'ai trouvé ça bien, d'être éclaté à la psilocybine et d'avoir une vie normale, patienter dans la salle d'attente alors que ça monte, répondre correctement aux gens, maitrise totale de ma parano, je crois que c'est ça la vie d'adulte.

Et j'oubliais, moteur de tout ça, le sexualité, parler à des femmes sur meetic, leur expliquer en gentleman qu'on veut baiser, leur expliquer qu'on sait la définition de la souffrance, la dureté de la rupture, c'est primordial de penser au sexe.

@ bientôt
 
Yo, c'est intéressant ton expérience, tu la racontes bien, content que ça se passe bien pour toi.
Je me demande quand même ce qu'il se passera ensuite. On a d'autres personnes sur le forum qui ont joué au jeu des psychédéliques quotidiens, et finalement ça les a plutôt desservi (idées délirantes, troubles cognitifs très longtemps après...). Quel est ton plan ?
C'est une cure sur quelques jours ? Un projet de vie ?
J'ai hâte d'avoir ton impression rétrospective, lorsque tu ne seras plus en plein dedans.
 
En fait, et c'est le motif de mon inscription, j'aimerais essayer d'autres substances psychédéliques.
J'aimerais essayer la mdma pure, en espérant que ça me mette pas trop mal la redescente. J'aimerais ré-essayer les champignons mais à des dosages plus intenses (7-8 grammes en 2 heures par ex) et toujours occasionnels.
Pour l'instant, je ne touche plus aux agitateurs de sérotonine, j'ai mangé lentilles, repas complet pour restructuration.

Pour les idées délirantes, c'est un constat que j'avais déjà fait, quand la psilocybine atteint ta réserve de sérotonine, faut pas trop espérer qu'elle fasse le même effet le lendemain, même si tu changes la dose. Il faudra s'attendre à plus de psychose. Celà dit dans mon cas, c'était largement gérable.
Mais se préparer psychologiquement avec des 2 grammes par jour, j'ai trouvé ça bien.

C'est inquiétant que des personnes tapent mal avec les psyché, même à des petites doses ?

Ah oui et il faut que j'essai le mxe, et bien sûr l'acide mais c'est plus compliqué.
 
Retour
Haut