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Matrice Périnatale
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Tout commence la semaine dernière, la nuit de vendredi à samedi pour etre précise, où je faisais joyeusement la fête en festival quand me vint la grande idée de me faire un petit para de MD. A savoir que je tiens plutot mal donc j'pensais vraiment le faire léger, surtout que c'était une md que je ne connaissais pas choppée au hasard, juste histoire de me sentir un peu bisounours. Les conditions lorsque je fais le para sont: Toilettes pourries, milieu de la nuit sans éclairage sinon une lampe de poche, déjà pas mal bourrée. Autrement dit: je dose un peu n'importe comment mon para, en fait tombé à coté, le prend en trace mais j'estime qu'il devait y avait +- 200mg. On a vu mieux comme set&settings, surtout sachant que j'avais bien picoler la veille, dormi une heure ou deux et tracé quelques rails de speed pendant la journée, je vous autorise à me lancer des pierres
C'est seulement une heure plus tard que la montée commence doucement, et quand d'habitude je me sens juste bien et ai envie de faire l'amour au monde entier j'ai ici extrêmement froid et me sens oppressée par les gens qui m'entoure. J'essaie de régler le problème en multipliant les pulls (je fous mes amis à poil et me retrouve avec 5 pulls + une veste donc) mais continue à grelloter comme si il faisait -10. Je fais des allers-retours aux toilettes afin de boire de l'eau en espérant que ça aille mieux et vais dans un coin plus tranquille avec une amie ayant les mêmes symptômes que moi. Je ne saurai dire le temps que l'on reste là à regarder les gens avec un regard de lémurien terrifié tout en grelottent, tout est il qu'on finit par rentrer au camping (dans les alentours de 4h je pense) et qu'on se pose dans une tente avec approximativement 500 sacs de couchage sur nous et une bonne âme pour nous câliner. A ce moment ça semble parfait, le froid s'est calmé et les gens oppressants sont bien loin de nous, tant et si bien que je finis par presque m'assoupir avant d’être réveillée par une légère envie de pisser. Ok, les toilettes ne sont pas bien loin et je me met en route, c'est ici que ça commence à devenir pas mal flou, je pense avoir trouvé les toilettes, sans quoi je me serais d'ailleurs pissée dessus lors du périple qui va suivre. Je décide pour rentrer à la tente et retrouver mes coupaings de calins de prendre un chemin différent, chemin qui devait etre: 25m tout droit, 25m à gauche, à la seule intersection, ça ne semble pas bien compliqué. A partir de ce moment je n'ai aucune idée de ce qui s'est passé, le fait est que je n'avais aucune idée d'où je pouvais bien me trouver, que chaque campement sur lequel je tombais ressemblait comme deux gouttes d'eau au mien et impossible de trouver un quelconque point de repère puisque j'avais déjà enlevé mes lentilles, de plus je caillais sévère, aillant laissées mes chaussures à la tente ("à quoi ça va me servir de lacer mes pompes pendant 5 minutes alors que j'ai 1m30 de trajet ?"). Au bout de presque une heure d'errance entre les tentes je commence à désespérer vraiment et je bad un peu et voilà que je trouve miraculeusement la tente de mes potes, je suis si heureuse.
Je rentre alors dans la tente et dis au pote restant (aucune idée d'où est passée l'autre) de me laisser une petite place en me collant à lui. Je ne comprend alors pas pourquoi il me rejette et m'insulte dans son demi sommeil. Je me pose alors en boule dans un coin de la tente et regarde autour de moi, toutes les affaires ont disparues, je commence à sérieusement flipper et lui demande donc ce qu'il s'est passé, il me traite de folle et me dis de dégager. Heu? Je reste encore un peu dans mon coin avant d'avoir une illumination; Je ne connais ni d'Eve ni d'Adam cette personne et cette tente n'est en l’occurrence pas du tout la bonne. PUTAIN. Je dégage et recommence mon errance, le soleil se lève et les personnes que je croise allant prendre leur café/douche du matin se foutent royalement de ma gueule, enfin je pense, ou peut-etre est-ce un délire paranoïaque, le fait est que je suis toujours incapable de reconnaître quoi que ce soit et c'est dans un état psychotique que je rentrerai dans approximativement toutes les quechua vertes que je trouverai sur mon chemin, jusqu'à entrer dans une tente HS en pleurs, ayant l'impression que ceci ne finirais jamais. La propriétaire de la tente qui parle miraculeusement français tente de m'aider, me demande à quoi ressemble mon campement. "A celui-ci". Et à quoi ressemble ma tente... "Bah à celle ci". Elle me répondra que c'est impossible, qu'elle ne m'a jamais vue dans les parages et que je ne dois pas être au bon endroit. Vraiment?
Le fait est qu'à ce moment la descente s’amorce lentement, dieu merci. J'arrive à lire le panneau en face de moi, situant la sortie de secours n°6. Mon campement est à la 5, une cinquantaine de mètre plus loin tout au plus ! Je cours alors et retrouve miraculeusement mon camp donc, j'entre dans une première tente, les occupants se réveillent et me regardent bizarrement, je connais cependant de vue et éclate de rire en m'excusant, au pire ils m'avaient déjà prise pour une tarée la nuit d'avant, je suis pas à ça près. J'erre un bon quart d'heure dans mon campement et regardant les tentes une par une (il devait y en avoir maximum dix mais bon) et c'est en trébuchant sur la tente voisine à la mienne qui étaient pas mal reconnaissable étant donné son état lamentable que je me retrouve en face de la mienne. Je l'ouvre et une nana me saute dessus, je ne la reconnais pas tout de suite mais elle me prend par le bras en me demandant où j'étais passée, blablabla. Juste, j'avais oublié que j'hébergeais quelqu'un, mais tout va bien, elle me reconnait c'est donc bien ici. Je fond alors en larme de soulagement et m'endors sur son épaule pour une petite heure. J'étais partie au toilettes deux heures plus tôt et il est 7h lorsque je m'endors.
8h; je pète la forme, fais une toilette, me change et... Putain, j'ai perdu mes chaussures, mon sac, mon sac de couchage. MERDEMERDEMERDEMERDE. Ma co-tenteuse et moi-même allons vérifier dans toutes les tentes alentours (au pire j'avais déjà visiter une cinquantaine de tentes autre que la mienne cette nuit, j'étais plus à ça près) et je me retrouve face au regard endormi de ma pote de début de soirée, pensant qu'elle ddevait s'etre endormie depuis cinq minutes puisque je ne faisais qu'aller au toilettes. Que nenni, c'est le matin, on se lève et OH MES AFFAIRES <3
Tout est bien qui fini bien donc même si cette désorientation extrême, l'impossibilité de reconnaître quoi que ce soit ou quiconque et la petite phase psychotique continuent encore de m'angoisser puisque je ne me rappelle pas du tout de tout ce que j'ai bien pu faire et que je pensais assez connaitre la MD pour la gérer. Afin de savoir si c'était la md que j'ai prise ou la façon chaotique dont elle a été prise, je l'ai retestée la nuit dernière (alors que je voulais à la base la jeter, mais mes amis sont convaincants) en la prenant de manière posée et surtout en prenant un tiers de ce que j'avais pris alors. C'est par la même que j'ai appris que le pochon que je pensais contenir 500mg en contenait en fait 700 et j'ai donc pris un peu plus que les 200 prévu...
EDIT: Désolé pour le pavé :smirk:
C'est seulement une heure plus tard que la montée commence doucement, et quand d'habitude je me sens juste bien et ai envie de faire l'amour au monde entier j'ai ici extrêmement froid et me sens oppressée par les gens qui m'entoure. J'essaie de régler le problème en multipliant les pulls (je fous mes amis à poil et me retrouve avec 5 pulls + une veste donc) mais continue à grelloter comme si il faisait -10. Je fais des allers-retours aux toilettes afin de boire de l'eau en espérant que ça aille mieux et vais dans un coin plus tranquille avec une amie ayant les mêmes symptômes que moi. Je ne saurai dire le temps que l'on reste là à regarder les gens avec un regard de lémurien terrifié tout en grelottent, tout est il qu'on finit par rentrer au camping (dans les alentours de 4h je pense) et qu'on se pose dans une tente avec approximativement 500 sacs de couchage sur nous et une bonne âme pour nous câliner. A ce moment ça semble parfait, le froid s'est calmé et les gens oppressants sont bien loin de nous, tant et si bien que je finis par presque m'assoupir avant d’être réveillée par une légère envie de pisser. Ok, les toilettes ne sont pas bien loin et je me met en route, c'est ici que ça commence à devenir pas mal flou, je pense avoir trouvé les toilettes, sans quoi je me serais d'ailleurs pissée dessus lors du périple qui va suivre. Je décide pour rentrer à la tente et retrouver mes coupaings de calins de prendre un chemin différent, chemin qui devait etre: 25m tout droit, 25m à gauche, à la seule intersection, ça ne semble pas bien compliqué. A partir de ce moment je n'ai aucune idée de ce qui s'est passé, le fait est que je n'avais aucune idée d'où je pouvais bien me trouver, que chaque campement sur lequel je tombais ressemblait comme deux gouttes d'eau au mien et impossible de trouver un quelconque point de repère puisque j'avais déjà enlevé mes lentilles, de plus je caillais sévère, aillant laissées mes chaussures à la tente ("à quoi ça va me servir de lacer mes pompes pendant 5 minutes alors que j'ai 1m30 de trajet ?"). Au bout de presque une heure d'errance entre les tentes je commence à désespérer vraiment et je bad un peu et voilà que je trouve miraculeusement la tente de mes potes, je suis si heureuse.
Je rentre alors dans la tente et dis au pote restant (aucune idée d'où est passée l'autre) de me laisser une petite place en me collant à lui. Je ne comprend alors pas pourquoi il me rejette et m'insulte dans son demi sommeil. Je me pose alors en boule dans un coin de la tente et regarde autour de moi, toutes les affaires ont disparues, je commence à sérieusement flipper et lui demande donc ce qu'il s'est passé, il me traite de folle et me dis de dégager. Heu? Je reste encore un peu dans mon coin avant d'avoir une illumination; Je ne connais ni d'Eve ni d'Adam cette personne et cette tente n'est en l’occurrence pas du tout la bonne. PUTAIN. Je dégage et recommence mon errance, le soleil se lève et les personnes que je croise allant prendre leur café/douche du matin se foutent royalement de ma gueule, enfin je pense, ou peut-etre est-ce un délire paranoïaque, le fait est que je suis toujours incapable de reconnaître quoi que ce soit et c'est dans un état psychotique que je rentrerai dans approximativement toutes les quechua vertes que je trouverai sur mon chemin, jusqu'à entrer dans une tente HS en pleurs, ayant l'impression que ceci ne finirais jamais. La propriétaire de la tente qui parle miraculeusement français tente de m'aider, me demande à quoi ressemble mon campement. "A celui-ci". Et à quoi ressemble ma tente... "Bah à celle ci". Elle me répondra que c'est impossible, qu'elle ne m'a jamais vue dans les parages et que je ne dois pas être au bon endroit. Vraiment?
Le fait est qu'à ce moment la descente s’amorce lentement, dieu merci. J'arrive à lire le panneau en face de moi, situant la sortie de secours n°6. Mon campement est à la 5, une cinquantaine de mètre plus loin tout au plus ! Je cours alors et retrouve miraculeusement mon camp donc, j'entre dans une première tente, les occupants se réveillent et me regardent bizarrement, je connais cependant de vue et éclate de rire en m'excusant, au pire ils m'avaient déjà prise pour une tarée la nuit d'avant, je suis pas à ça près. J'erre un bon quart d'heure dans mon campement et regardant les tentes une par une (il devait y en avoir maximum dix mais bon) et c'est en trébuchant sur la tente voisine à la mienne qui étaient pas mal reconnaissable étant donné son état lamentable que je me retrouve en face de la mienne. Je l'ouvre et une nana me saute dessus, je ne la reconnais pas tout de suite mais elle me prend par le bras en me demandant où j'étais passée, blablabla. Juste, j'avais oublié que j'hébergeais quelqu'un, mais tout va bien, elle me reconnait c'est donc bien ici. Je fond alors en larme de soulagement et m'endors sur son épaule pour une petite heure. J'étais partie au toilettes deux heures plus tôt et il est 7h lorsque je m'endors.
8h; je pète la forme, fais une toilette, me change et... Putain, j'ai perdu mes chaussures, mon sac, mon sac de couchage. MERDEMERDEMERDEMERDE. Ma co-tenteuse et moi-même allons vérifier dans toutes les tentes alentours (au pire j'avais déjà visiter une cinquantaine de tentes autre que la mienne cette nuit, j'étais plus à ça près) et je me retrouve face au regard endormi de ma pote de début de soirée, pensant qu'elle ddevait s'etre endormie depuis cinq minutes puisque je ne faisais qu'aller au toilettes. Que nenni, c'est le matin, on se lève et OH MES AFFAIRES <3
Tout est bien qui fini bien donc même si cette désorientation extrême, l'impossibilité de reconnaître quoi que ce soit ou quiconque et la petite phase psychotique continuent encore de m'angoisser puisque je ne me rappelle pas du tout de tout ce que j'ai bien pu faire et que je pensais assez connaitre la MD pour la gérer. Afin de savoir si c'était la md que j'ai prise ou la façon chaotique dont elle a été prise, je l'ai retestée la nuit dernière (alors que je voulais à la base la jeter, mais mes amis sont convaincants) en la prenant de manière posée et surtout en prenant un tiers de ce que j'avais pris alors. C'est par la même que j'ai appris que le pochon que je pensais contenir 500mg en contenait en fait 700 et j'ai donc pris un peu plus que les 200 prévu...
EDIT: Désolé pour le pavé :smirk: