Monsieur X
Glandeuse Pinéale
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J’arrive en Bus à Grenoble aux alentours de 19h. Je retrouve mes amis au studio et je constate que mon ami (Je le surnomerait L) a un nouveau copain, ça me fait rire, je le trouve trop ‘studieux’ à mes yeux. Mais je ne dit rien, je ne le connais pas. On parle de tout et de rien, il est 20h, on part chercher nos taz, des yellow monkey (EcstasyData.org: Test Details : Result #2124 - Yellow Monkey). Mon D me fait un petit prix sur son speed, je décide donc d’en prendre un peu (0.5g).
Les courses sont finies, nous rentrons à l’appartement. J’ai un peu mal dans la poitrine, ça me gène, je me prend un tout miniscule rail de speed... C’est bon, j’ai le punch, l’impression d’avoir dormi une nuit : ‘Going to Tacos les amis !’. On prend nos Tacos et on va se caler au Parc, la vie est belle, la nuit tombe, la soirée approche. L’enthousiasme est là, de plus je fait ma première soirée avec mon amie A (Amina). On retourne au Studio avec deux nouvelles personnes (des amis à mon beau-frère), c’est frai.
Encore un tout petit peu de speed (je suis vraiment novice en cette substance, donc je force pas trop), une mini trace, histoire de propulser le cerveau afin d’oublier la douleur.
Il est 23h, nous partons vers l’arrêt de tram. Erreur, il y a des controleurs. On y va donc à pied, et puis bon, on est des cheatés donc faut en profiter ! En marchant, je voit de désespérés amis, ils n’ont pas assez d’argent pour rentrer... Je ne sait pas quoi leur dire apart que c’est balo. Nous arrivons a la soirée. Aaaah, l’ambiance du Drak-Art, j’aime ça. Je gobe mon premier taz, dehors, avec ma soeur. On parle, je suis en phase de Coming-Out, et enfaite, la MDMA ça m’a comme aidé à m’accepter. Ducoup je lui apprend pour mon copain et que ça fait 1 ans et demi blablablabla...
Le taz monte, c’est bon, on part danser.
Mon corps galope, galope sur ce chemin ennivré, ennivré d’extase, sayez, mon esprit décolle. Ô, je me sent léger comme cette plume, léger comme de la cendre, léger comme la brise du vent, léger comme une âme sans son playmobil. Ô quelle sensation étrange, mes maux se sont métamorphosés en amour, ô quel joie, j’aime le monde. C’est flagrant, je le sent, je rentre en transe; mes bras se mouvent tel des serpents, mes jambes, quant-à elle, se laissent emporter par le courant. BOUM-BOUM-BOUM, les visions m’envahissent, un Sphinx apparait au loin, c’est comme si je le voyais et je ne le voyait pas, c’est un rêve lucide très étrange. Et la musique reprend, cette fois-ci, j’assiste à une cérémonie mysthique Aztèque et il y a un danseur... Cette vision s’écrase en moi et je devient le danseur, comme si la vision devenait réalité. Et le bombardement de visions continue, s’entremélange, complétement pulvérisé par la danse : 'Je suis le danseur aztèque qui pratique sa spiritualité face aux pyramide de Gizeh, sur les dunes du désert Egyptien... La transe m’enlace dans sa spirale intemporelle d’inspiration.’
- Prise d’un deuxième taz -
J’ouvre les yeux, le DJ est à fond la caisse, je lui envoie des pouces levés vers le haut pendant que d’autres clamment en rythme : ‘Oui !’. Je danse avec le DJ, on est pas à côté mais on est de face, et on se regarde. Je le voyais avec tout ses bracelets et ses piercings inspirants, il nous enlaçais dans sa musique tout en dansant, nous voyagions emsemble au coeur de notre âme d’antan. Comme si ce battement répétitif nous rappelais nos vies primitives.
Un ami : On va se fumer un joint ?
_C’est partit !
A vrai dire, ce moment a été complétement effacé de ma mémoire. Je ne sais pas avec quel ami je suis partit et j’ai zappé notre discussion. Je ne vous cache pas, qu’entre 3h et 4h par exemple, je ne sais pas ce que j’ai fait. J’ai juste croqué d’en un autre taz. Petit abus, certes, mais contrôlé. J’ai parlé, parlé, parlé, dansé, dansé toute la nuit. C’était very Nice !
Passons, nous retournons au son, vers 4h30, il ne reste plus qu’une demi-heure... alors je danse, danse, profite jusqu’au dernier instant..jusqu’à que je sois bousculé par une sombre image, beaucoup trop violente pour que ma transe reprenne. Un homme, au regard perdu, un regard ébété par la drogue, il ouvre la bouche avec un air de dégout et une pillule blanche tomba le long de sa langue tout en laissant dérrière elle une longue trainée de talc. La pillule tombe à terre et son copain, qui doit-être intime puisqu’ils portent le même tee shirt, écrase la pilule furtivement en me lansant un regard assassinant. Je suis choqué, le film qui vient de se dérouler devant mes yeux est plus que malsain. J’ai comme l’impression que cette personne drogue méchamment son ‘petit copain’, qui donne l’air d’être un être plutôt vide. J’ai envie d’intervenir mais je me dit qu’il faut me protéger et que je ne ferais que m’attirer des ennuis en allant régler le compte au connard qui surdrogue son ami.
Je regarde toutes les personnes autours de moi, elles sont toutes défoncées. J’ai l’impression que cet endroit est faux, que ce scénario, qui venait de se dérouler devant mes yeux, représentait à lui-même tout l’envers du décor. La musique s’arrête et les videurs commencent à dégager les gens. Je cherche des yeux les deux hommes que je vient de voir, comme pour me rassurer en me disant que tout cela n’est qu’hallucination. Non, le jeune homme est bel et bien perché, marche comme un handicapé (ataxie) et possède un regard plus que vide. Son cerveau était bousillé, ça se lisait facilement. Quant-a son copain, lui, s’en fou totalement, rigole démoniaquement, il est sobre.
Tenez, cette petite musique pourrait complémenter ce que j’ai vu :
Second Sex - Le Monde Est Silencieux
[video=youtube;pMR9Dmv7ByA]
En effet, ce que j’ai vu est bien réel et très malsain, le temps de quelques secondes (4ou5sec), surtout que je suis le seul à l’avoir vu... Mon ami Amina, a aussi buggué sur cet être qui nous semblaient sévèrement atteint : ‘Tu l‘a vu celui qui trotte ?’.
Nous rentrons à l’appartement, je fume un stick avec un pote et ma soeur et j’ai de très beau visus. Dehors, le jour se mélange à la nuit, je voit la lune et le soleil, des nuages saupoudrés de bleues et de violets célestes. Nous écoutons un peu de musique et discutons un peu, le temps que je m’endorme...
PS: 1. J’ai oublié de mentionner que j’ai fumé du Cannabis tout au long de la soirée.
2. Ce que j’appelle la transe, c’est les moments où devant le mur de son je danse spirituellement en chantant le ‘Aum’ ou en me récitant des poèmes, à ces moments, je les visionnent réellement. D’autres visions m’apparraissent, des visions que je vais continuer d’explorer, mes visions sur l’Egypte.
Bilan :
Les courses sont finies, nous rentrons à l’appartement. J’ai un peu mal dans la poitrine, ça me gène, je me prend un tout miniscule rail de speed... C’est bon, j’ai le punch, l’impression d’avoir dormi une nuit : ‘Going to Tacos les amis !’. On prend nos Tacos et on va se caler au Parc, la vie est belle, la nuit tombe, la soirée approche. L’enthousiasme est là, de plus je fait ma première soirée avec mon amie A (Amina). On retourne au Studio avec deux nouvelles personnes (des amis à mon beau-frère), c’est frai.
Encore un tout petit peu de speed (je suis vraiment novice en cette substance, donc je force pas trop), une mini trace, histoire de propulser le cerveau afin d’oublier la douleur.
Il est 23h, nous partons vers l’arrêt de tram. Erreur, il y a des controleurs. On y va donc à pied, et puis bon, on est des cheatés donc faut en profiter ! En marchant, je voit de désespérés amis, ils n’ont pas assez d’argent pour rentrer... Je ne sait pas quoi leur dire apart que c’est balo. Nous arrivons a la soirée. Aaaah, l’ambiance du Drak-Art, j’aime ça. Je gobe mon premier taz, dehors, avec ma soeur. On parle, je suis en phase de Coming-Out, et enfaite, la MDMA ça m’a comme aidé à m’accepter. Ducoup je lui apprend pour mon copain et que ça fait 1 ans et demi blablablabla...
Le taz monte, c’est bon, on part danser.
Mon corps galope, galope sur ce chemin ennivré, ennivré d’extase, sayez, mon esprit décolle. Ô, je me sent léger comme cette plume, léger comme de la cendre, léger comme la brise du vent, léger comme une âme sans son playmobil. Ô quelle sensation étrange, mes maux se sont métamorphosés en amour, ô quel joie, j’aime le monde. C’est flagrant, je le sent, je rentre en transe; mes bras se mouvent tel des serpents, mes jambes, quant-à elle, se laissent emporter par le courant. BOUM-BOUM-BOUM, les visions m’envahissent, un Sphinx apparait au loin, c’est comme si je le voyais et je ne le voyait pas, c’est un rêve lucide très étrange. Et la musique reprend, cette fois-ci, j’assiste à une cérémonie mysthique Aztèque et il y a un danseur... Cette vision s’écrase en moi et je devient le danseur, comme si la vision devenait réalité. Et le bombardement de visions continue, s’entremélange, complétement pulvérisé par la danse : 'Je suis le danseur aztèque qui pratique sa spiritualité face aux pyramide de Gizeh, sur les dunes du désert Egyptien... La transe m’enlace dans sa spirale intemporelle d’inspiration.’
- Prise d’un deuxième taz -
J’ouvre les yeux, le DJ est à fond la caisse, je lui envoie des pouces levés vers le haut pendant que d’autres clamment en rythme : ‘Oui !’. Je danse avec le DJ, on est pas à côté mais on est de face, et on se regarde. Je le voyais avec tout ses bracelets et ses piercings inspirants, il nous enlaçais dans sa musique tout en dansant, nous voyagions emsemble au coeur de notre âme d’antan. Comme si ce battement répétitif nous rappelais nos vies primitives.
Un ami : On va se fumer un joint ?
_C’est partit !
A vrai dire, ce moment a été complétement effacé de ma mémoire. Je ne sais pas avec quel ami je suis partit et j’ai zappé notre discussion. Je ne vous cache pas, qu’entre 3h et 4h par exemple, je ne sais pas ce que j’ai fait. J’ai juste croqué d’en un autre taz. Petit abus, certes, mais contrôlé. J’ai parlé, parlé, parlé, dansé, dansé toute la nuit. C’était very Nice !
Passons, nous retournons au son, vers 4h30, il ne reste plus qu’une demi-heure... alors je danse, danse, profite jusqu’au dernier instant..jusqu’à que je sois bousculé par une sombre image, beaucoup trop violente pour que ma transe reprenne. Un homme, au regard perdu, un regard ébété par la drogue, il ouvre la bouche avec un air de dégout et une pillule blanche tomba le long de sa langue tout en laissant dérrière elle une longue trainée de talc. La pillule tombe à terre et son copain, qui doit-être intime puisqu’ils portent le même tee shirt, écrase la pilule furtivement en me lansant un regard assassinant. Je suis choqué, le film qui vient de se dérouler devant mes yeux est plus que malsain. J’ai comme l’impression que cette personne drogue méchamment son ‘petit copain’, qui donne l’air d’être un être plutôt vide. J’ai envie d’intervenir mais je me dit qu’il faut me protéger et que je ne ferais que m’attirer des ennuis en allant régler le compte au connard qui surdrogue son ami.
Je regarde toutes les personnes autours de moi, elles sont toutes défoncées. J’ai l’impression que cet endroit est faux, que ce scénario, qui venait de se dérouler devant mes yeux, représentait à lui-même tout l’envers du décor. La musique s’arrête et les videurs commencent à dégager les gens. Je cherche des yeux les deux hommes que je vient de voir, comme pour me rassurer en me disant que tout cela n’est qu’hallucination. Non, le jeune homme est bel et bien perché, marche comme un handicapé (ataxie) et possède un regard plus que vide. Son cerveau était bousillé, ça se lisait facilement. Quant-a son copain, lui, s’en fou totalement, rigole démoniaquement, il est sobre.
Tenez, cette petite musique pourrait complémenter ce que j’ai vu :
Second Sex - Le Monde Est Silencieux
[video=youtube;pMR9Dmv7ByA]
En effet, ce que j’ai vu est bien réel et très malsain, le temps de quelques secondes (4ou5sec), surtout que je suis le seul à l’avoir vu... Mon ami Amina, a aussi buggué sur cet être qui nous semblaient sévèrement atteint : ‘Tu l‘a vu celui qui trotte ?’.
Nous rentrons à l’appartement, je fume un stick avec un pote et ma soeur et j’ai de très beau visus. Dehors, le jour se mélange à la nuit, je voit la lune et le soleil, des nuages saupoudrés de bleues et de violets célestes. Nous écoutons un peu de musique et discutons un peu, le temps que je m’endorme...
2. Ce que j’appelle la transe, c’est les moments où devant le mur de son je danse spirituellement en chantant le ‘Aum’ ou en me récitant des poèmes, à ces moments, je les visionnent réellement. D’autres visions m’apparraissent, des visions que je vais continuer d’explorer, mes visions sur l’Egypte.
Bilan :
:heart: La nuit du 10-11 mai 2013 :heart: