MindWalker
Glandeuse Pinéale
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Substance consommée : Éther diéthylique
Qualité : environ 100% d'éther diéthylique
Fiche Erowid : Erowid Ether
Fiche Psychonaut : Psychonaut Diethyl ether (attention la page n'est pas encore approuvée)
Fiche Psychoactif : Psychoactif Éther
Expérience :
Date : 19.03.2025
Age : 28 ans
Poids : 90kg
Heure de consommation : 20h
Quantité : beaucoup
ROA : Voie nasale (inhalée)
Substance cumulative : Très probablement des traces de butane et de propane
Conclusion : Le poppers du démon
L'éther est particulièrement insidieux. Au début, on commence pas de toute petites inspirations avant de monter rapidement et finir par faire des inspirations de fou furieux qui sort de plongée en mer. Car ce qu'il y'a de plus terrible c'est ça : on cherche un "high". L'éther offre des aspects psychoactifs intéressants déjà en soi, mais on a toujours l'impression d'être aux portes de plus grand encore. Et on pousse les doses encore et encore, à se dire que la prochaine sera certainement celle qui vous fera passer de planage à décollage. On n'y arrivera pas. Je prenais des inspirations de plus en plus grandes et à chaque fois je me disais "celle-là je me démonte, c'est la dernière". Et rien de plus que la précédente mais c'est si bon et inconsciemment si "inoffensif" qu'on cherche encore et encore. A la fin, je me suis retrouvé à vaporiser une caisse de produit sur le tissu et de le maintenir contre mon nez (chacune de mes inspirations étaient baignées d'éther) mais à part des effets plus longs, ils n'étaient pas plus forts. Et puis, j'ai fini par regarder l'heure et je me suis rendu compte que l'expérience qui devait durer à la louchette une dizaine de minutes dépassait maintenant les trois quarts d'heure. J'avais tout simplement perdu le contrôle. Après avoir vu l'heure, j'ai fini par jeter la canette dans la poubelle dans la rue.
Maintenant, est-ce que c'est meilleur qu'un poppers (nitrite d'alkyle) ? Franchement, oui et non. Oui car c'est apparemment plus "propre" que le poppers (qui donnerait des maux de tête rapide selon les maux de tête) et parce que les effets psychoactifs sont intenses et brefs. Mais non car le redosage compulsif est monstrueux et m'a pas mal étonné. Notons aussi que dans ce paragraphe, je parle d'éther diéthylique pur et de ce que j'ai pu lire. Dans mon cas comme dans la plupart, on trouvera de l'éther mélangé avec d'autres substances (ici le butane et le propane) qui sont souvent cancérigènes ou dangereuses en elles-mêmes. Bref, si vous voulez essayez, ne courrez pas après une extase : si vous avez déjà essayé une inspiration à pleins poumons, c'est bon vous avez fait le tour.
Qualité : environ 100% d'éther diéthylique
Fiche Erowid : Erowid Ether
Fiche Psychonaut : Psychonaut Diethyl ether (attention la page n'est pas encore approuvée)
Fiche Psychoactif : Psychoactif Éther
Expérience :
Date : 19.03.2025
Age : 28 ans
Poids : 90kg
Heure de consommation : 20h
Quantité : beaucoup
ROA : Voie nasale (inhalée)
Substance cumulative : Très probablement des traces de butane et de propane
***
Point sur la substance expérimentée :
J'ai longtemps galéré pour mettre la main sur de l'éther diéthylique et avait une flemme absolue de devenir biochimiste et acheter une panoplie de bécher, de soupapes et d'erlenmeyer (oui j'ai cherché comment ça s'écrit sur internet). Après moultes recherches, j'ai finalement trouvé un produit industriel allemand qui se présente sous la forme d'un spray. Dans ses mentions légales on retrouve la composition du produit qui se définit comme ceci : 50% d'éther diéthylique sous forme liquide, 35% de butane sous forme gazeuse et 15% de propane sous forme gazeuse également. Dès lors, on se rend compte que si l'on vaporise le produit sur un tissu propre, l'éther étant le seul produit liquide, va couler et s'imprégner sur le tissu tandis que les deux gaz butane et propane devraient s'évaporer dans l'air. Il suffit alors de retourner le tissu et respirer la partie humide. C'est très rock'n'roll mais c'est encore ce que j'ai trouvé de mieux.
Contexte : Seul chez moi
Je me pose tranquillement chez moi un soir avec les fenêtres grandes ouvertes car l'éther a une tendance à être très odorant. Il va être difficile de faire un TR chronologique car les effets sont très brefs, je raconterai donc un moment de high. Après avoir commencé petitement de toutes inspirations et laisser une minute entière de répit entre, on s'emballe quand même très rapidement donc une boucle infernale qui fait qu'à la fin on se retrouve à vaporiser une tonne de produit sur le tissu et faire des inspirations de fou furieux.
T+0 : Inspiration
Après avoir vaporisé une tonne de produit sur le tissu, je le secoue un peu en l'air pour "faire partir" le butane et le propane. C'est évident qu'il en reste encore à l'intérieur mais c'est toujours mieux que rien. Alors que je replie le tissu, je vide complètement l'air de mes poumons. Une fois cela fini, je porte le tissu à mes narines dans le sens opposé, c'est à dire que la partie vaporisé est le plus loin de mon nez. Je fais cela pour ne pas me brûler avec le gaz qui est assez froid et ne pas accidentellement avoir du liquide à l'intérieur de mon nez ou ma bouche. Je sens quand même du bout de mon nez l'humidité du tissu. Là, je prends une inspiration profonde, au maximum de mes capacités. L'odeur en elle-même est forte et "cristalline", c'est à dire assez pure et légèrement métallique (mais au point et différemment du butane dont je n'ai pas senti l'odeur d'ailleurs).
T+15 secondes : Montée des effets
Si on prend un inspiration profonde, on a pas le temps de finir que déjà on se sent plus léger.
T+30 secondes : Phase de pic
Le phase de pic est très sensiblement similaire à celle du poppers. On sent d'un coup son esprit partir et la tête devenir lourde. C'est profondément relaxant et apaisant, presque similaire à une sensation d'opiacés. L'expérience peut être assez envahissante et on se retrouve vite assis sur un canapé les yeux fermés et la bouche ouverte à avoir le tournis (offrant probablement un spectacle catastrophique si jamais on vous voyait). C'est très extatique et enivrant, un peu comme de la beuh lourdement chargée. On garde quand même toutes ses facultés mentales et je me rappelle me poser des questions de ce que j'étais en train de faire. Le temps semble aussi s'étirer et se contracter : on ne se rend pas compte du temps qui passe mais les effets sont si brefs qu'on a l'impression de courir après le temps.
T+1 minute : Déjà la fin
Les effets sont beaucoup plus courts qu'avec un poppers et rapidement, on sent cette phase de pic redescendre. Et inévitablement, on finit par vouloir en reprendre plus souvent et de plus en plus…
T+1j : Puanteur et mal de tête
Le lendemain est marqué par un mal de tête, pas énorme mais quand même bien chiant pour prendre un doliprane histoire que ça passe. L'urine et l'haleine ont aussi une odeur teintée d'éther, ce qui est pas dingue niveau discrétion.
J'ai longtemps galéré pour mettre la main sur de l'éther diéthylique et avait une flemme absolue de devenir biochimiste et acheter une panoplie de bécher, de soupapes et d'erlenmeyer (oui j'ai cherché comment ça s'écrit sur internet). Après moultes recherches, j'ai finalement trouvé un produit industriel allemand qui se présente sous la forme d'un spray. Dans ses mentions légales on retrouve la composition du produit qui se définit comme ceci : 50% d'éther diéthylique sous forme liquide, 35% de butane sous forme gazeuse et 15% de propane sous forme gazeuse également. Dès lors, on se rend compte que si l'on vaporise le produit sur un tissu propre, l'éther étant le seul produit liquide, va couler et s'imprégner sur le tissu tandis que les deux gaz butane et propane devraient s'évaporer dans l'air. Il suffit alors de retourner le tissu et respirer la partie humide. C'est très rock'n'roll mais c'est encore ce que j'ai trouvé de mieux.
Contexte : Seul chez moi
Je me pose tranquillement chez moi un soir avec les fenêtres grandes ouvertes car l'éther a une tendance à être très odorant. Il va être difficile de faire un TR chronologique car les effets sont très brefs, je raconterai donc un moment de high. Après avoir commencé petitement de toutes inspirations et laisser une minute entière de répit entre, on s'emballe quand même très rapidement donc une boucle infernale qui fait qu'à la fin on se retrouve à vaporiser une tonne de produit sur le tissu et faire des inspirations de fou furieux.
T+0 : Inspiration
Après avoir vaporisé une tonne de produit sur le tissu, je le secoue un peu en l'air pour "faire partir" le butane et le propane. C'est évident qu'il en reste encore à l'intérieur mais c'est toujours mieux que rien. Alors que je replie le tissu, je vide complètement l'air de mes poumons. Une fois cela fini, je porte le tissu à mes narines dans le sens opposé, c'est à dire que la partie vaporisé est le plus loin de mon nez. Je fais cela pour ne pas me brûler avec le gaz qui est assez froid et ne pas accidentellement avoir du liquide à l'intérieur de mon nez ou ma bouche. Je sens quand même du bout de mon nez l'humidité du tissu. Là, je prends une inspiration profonde, au maximum de mes capacités. L'odeur en elle-même est forte et "cristalline", c'est à dire assez pure et légèrement métallique (mais au point et différemment du butane dont je n'ai pas senti l'odeur d'ailleurs).
T+15 secondes : Montée des effets
Si on prend un inspiration profonde, on a pas le temps de finir que déjà on se sent plus léger.
T+30 secondes : Phase de pic
Le phase de pic est très sensiblement similaire à celle du poppers. On sent d'un coup son esprit partir et la tête devenir lourde. C'est profondément relaxant et apaisant, presque similaire à une sensation d'opiacés. L'expérience peut être assez envahissante et on se retrouve vite assis sur un canapé les yeux fermés et la bouche ouverte à avoir le tournis (offrant probablement un spectacle catastrophique si jamais on vous voyait). C'est très extatique et enivrant, un peu comme de la beuh lourdement chargée. On garde quand même toutes ses facultés mentales et je me rappelle me poser des questions de ce que j'étais en train de faire. Le temps semble aussi s'étirer et se contracter : on ne se rend pas compte du temps qui passe mais les effets sont si brefs qu'on a l'impression de courir après le temps.
T+1 minute : Déjà la fin
Les effets sont beaucoup plus courts qu'avec un poppers et rapidement, on sent cette phase de pic redescendre. Et inévitablement, on finit par vouloir en reprendre plus souvent et de plus en plus…
T+1j : Puanteur et mal de tête
Le lendemain est marqué par un mal de tête, pas énorme mais quand même bien chiant pour prendre un doliprane histoire que ça passe. L'urine et l'haleine ont aussi une odeur teintée d'éther, ce qui est pas dingue niveau discrétion.
***
Conclusion : Le poppers du démon
L'éther est particulièrement insidieux. Au début, on commence pas de toute petites inspirations avant de monter rapidement et finir par faire des inspirations de fou furieux qui sort de plongée en mer. Car ce qu'il y'a de plus terrible c'est ça : on cherche un "high". L'éther offre des aspects psychoactifs intéressants déjà en soi, mais on a toujours l'impression d'être aux portes de plus grand encore. Et on pousse les doses encore et encore, à se dire que la prochaine sera certainement celle qui vous fera passer de planage à décollage. On n'y arrivera pas. Je prenais des inspirations de plus en plus grandes et à chaque fois je me disais "celle-là je me démonte, c'est la dernière". Et rien de plus que la précédente mais c'est si bon et inconsciemment si "inoffensif" qu'on cherche encore et encore. A la fin, je me suis retrouvé à vaporiser une caisse de produit sur le tissu et de le maintenir contre mon nez (chacune de mes inspirations étaient baignées d'éther) mais à part des effets plus longs, ils n'étaient pas plus forts. Et puis, j'ai fini par regarder l'heure et je me suis rendu compte que l'expérience qui devait durer à la louchette une dizaine de minutes dépassait maintenant les trois quarts d'heure. J'avais tout simplement perdu le contrôle. Après avoir vu l'heure, j'ai fini par jeter la canette dans la poubelle dans la rue.
Maintenant, est-ce que c'est meilleur qu'un poppers (nitrite d'alkyle) ? Franchement, oui et non. Oui car c'est apparemment plus "propre" que le poppers (qui donnerait des maux de tête rapide selon les maux de tête) et parce que les effets psychoactifs sont intenses et brefs. Mais non car le redosage compulsif est monstrueux et m'a pas mal étonné. Notons aussi que dans ce paragraphe, je parle d'éther diéthylique pur et de ce que j'ai pu lire. Dans mon cas comme dans la plupart, on trouvera de l'éther mélangé avec d'autres substances (ici le butane et le propane) qui sont souvent cancérigènes ou dangereuses en elles-mêmes. Bref, si vous voulez essayez, ne courrez pas après une extase : si vous avez déjà essayé une inspiration à pleins poumons, c'est bon vous avez fait le tour.
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