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"Et ça fait quoi alors les hallucinogènes ?"

  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion Trickster
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Trickster

Holofractale de l'hypervérité
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13/10/15
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Ces derniers temps j'ai été quelques fois amené, pour une raison ou une autre, à dire que j'avais déjà "testé 2/3 fois les champis/ le lsd" à des gens pas forcement très calés niveau drogues, ce qui amène forcement la question tant redoutée : "et alors ça fait quoi ?"

Et à chaque fois je me retrouve comme un con, à me dire que j'aurais mieux fait de fermer ma gueule comme je faisais avant, parce que je ne sais jamais quoi répondre à cette question. D'un côté j'ai pas envie de réduire ça à des hallu rigolotes et des crises de fous rire mais d'un autre côté je veux pas passer pour un illuminé en parlant de spiritualité, d'expérience mystique, "perte d'ego" et autres trucs dans le style. Quand j'essaie d'expliquer le fonctionnement -en gros- des hallucinogènes ou que je dis que pour moi je ne rangerai pas ça dans la catégorie "drogue", je sens déjà que l'interlocuteur en face commence à se méfier du style "le pauvre, il est resté totalement perché" pour caricaturer un peu.
Enfaîte le sujet est je trouve bien trop vaste pour donner une réponse simple sans passer pour un allumé. Je parle même pas de la question "mais pourquoi tu prends ça ?" :mrgreen:

Du coup je me demandais ce que vous répondiez à ce genre de question, en sachant que le but n'est pas non plus de donner envie d'en consommer mais juste de faire une sorte de synthèse de ce que peux être l'expérience psychédélique sans passer pour un gros ouf.
 
Bah moi je réponds que ça modifie le fonctionnement cérébral de sorte à changer ta perception de la réalité. Que ça te permet d'entrer en contact avec des parties inconsciente de ton être. Et que tu ne peux pas expliquer l'expérience vécue tout comme tu ne peux pas expliquer le goût de la banane à quelqu'un qui n'a jamais mangé de banane.

C'est quelque chose de nouveau, de complètement inconnu auparavant, et qui de fait viens agrandir l'éventail de tes connaissances. Donc la motivation de prendre ces drogues -appelons-les comme on veut- est différente pour chacun, mais une réponse simple est souvent: la curiosité le goût de l'aventure. C'est comme le sport extrême de prendre des psychés, c'est dangereux mais intensément plaisant.

Pour aller plus loin je pense qu'il ne faudrait pas parler d'hallucinogène car ce que fait vivre le LSD ne correspond pas à la définition d'hallucination, dans le sens ou il n'altère pas les zones du cerveau qui gère la vision. Enfin je l'explique mal mais j'avais lu quelque part que une hallucination pour être définie comme telle devait engendrer une certaine pertubation dans une zone du cerveau lié a la réceptions des informations, je ne saurais pas en dire plus.

On peut parler aussi de la synesthésie que peut faire vivre les substances, couleurs synchronisées aux sons, synchros aux émotions. Ou d'ultra-lucidité, de paix de joie intense, de sentiment d'intégrité et de compréhension qui ressemble à ce que vivent des gens qui méditent.

Et puis autrement perd pas ton temps avec les couillons qui vont te juger juste parce-qu'ils ne comprennent rien. Il y en à qui ont juste trop peur des substances pour la même raison qu'ils essaieront de te faire passer pour un basique drogué: il veulent s'assurer que leurs réalité est bien la vraie unique et véritable et que les autres qui ne croient pas que en la science cartésienne et aux nouvelles du JT sont des païens des désordonnés mentaux ou que sais-je encore.

Peace
 
Je ne m'aventure jamais sur le sujet si la personne que j'ai en face n'a pas déjà prit une drogue ou si il n'est pas ouvert d'esprit. Avec une de ces sortes de personne je discute longuement des effets que j'ai enduré en entrant dans les détails, sinon je coupe court à la discussion en mentant et disant que ça s'est pas très bien passé et que la drogue c'est mal.
J'ai pas envie de lui dire que mon trip était très cool, que tout était joli et que je me suis amusé comme un fou parce que j'ai peur qu'il décide d'en prendre un jour, sans être préparé et qu'il finisse mal à cause de ça. On oubli vite les défauts des drogues quand on est croit que c'est un monde magique ou tout ce passe bien.
 
Plante Verte a dit:
Pour aller plus loin je pense qu'il ne faudrait pas parler d'hallucinogène car ce que fait vivre le LSD ne correspond pas à la définition d'hallucination, dans le sens ou il n'altère pas les zones du cerveau qui gère la vision. Enfin je l'explique mal mais j'avais lu quelque part que une hallucination pour être définie comme telle devait engendrer une certaine pertubation dans une zone du cerveau lié a la réceptions des informations, je ne saurais pas en dire plus.

Oui je dis hallucinogène parce que c'est le terme générique, techniquement c'est des distorsions visuelles et il me semble que les vrais hallucinations sont surtout dû aux délirogènes mais bon, je parlais plus de l'expérience psyché en elle même, que ce soit des champi ou un rc quelconque. Rien que le fait d'expliquer la différence entre le LSD et les champis c'est super compliqué.

Plante Verte a dit:
Bah moi je réponds que ça modifie le fonctionnement cérébral de sorte à changer ta perception de la réalité. Que ça te permet d'entrer en contact avec des parties inconsciente de ton être.

On peut parler aussi de la synesthésie que peut faire vivre les substances, couleurs synchronisées aux sons, synchros aux émotions. Ou d'ultra-lucidité, de paix de joie intense, de sentiment d'intégrité et de compréhension qui ressemble à ce que vivent des gens qui méditent.

C'est typiquement le genre de discours qui te fais passer pour un mec qui en a trop pris, faut se mettre à la place de quelqu'un qui non seulement n'a jamais pris de psyché mais qui en plus a tous les préjugés qu'il y a autour en tête. Après c'est vrai que ça dépend de la personne en face, son ouverture d'esprit, sa connaissance du sujet etc mais pour une personne lambda qui au mieux bouffe des taz sans trop savoir ce que c'est, c'est le genre de réponse qui peut faire passer pour un taré je trouve.

Et pour ce qui est de laisser les gens dans leur ignorance du style :

ebunic a dit:
sinon je coupe court à la discussion en mentant et disant que ça s'est pas très bien passé et que la drogue c'est mal.
J'ai pas envie de lui dire que mon trip était très cool, que tout était joli et que je me suis amusé comme un fou parce que j'ai peur qu'il décide d'en prendre un jour, sans être préparé et qu'il finisse mal à cause de ça.

je trouve ça un peu hypocrite, tout le monde a eu des préjugés sur la drogue et c'est pas parce que certains sont un peu cons qu'ils faut les laisser dans leur connerie, surtout sur des sujets comme ça. Et puis tout le monde devrait avoir droit à une expérience psychédélique au moins une fois dans sa vie selon moi.
Je comprend qu'on ne parle pas de sa conso de RC mais pour les "classiques" ça peut donner lieu a des discutions intéressantes, une fois qu'on est sur que la personne est intéressée par le sujet évidemment.
 
C'est typiquement le genre de discours que tu fais passer pour un mec qui en a trop pris
Ben comme dit les idiots qui me mettent ce genre d'étiquette je les calcule pas plus de cinq minutes. J'ai pas la prétention de pouvoir leur apprendre quoi que ce soit.
c'est le genre de réponse qui peut faire passer pour un taré je trouve.
Je m'en fous de passer pour un taré aux yeux de sous merdes.

Si il y a des gens qui savent pas ce que c'est que conscient/inconscient bah ils ont beaucoup à apprendre je suis trop loin d'eux pour leur tendre la main. Ouais je prend un air supérieur et j'aime ça.
 
Je leur dit :

Sa te met face à soi même.
C'est pas gogo mais sa peut être foutrement rigolo.

Faut pas avoir peur de la grand mère long de la jambe!
 
Bah les gens intéressés et intéressants seront aptes à t'écouter divaguer, chercher tes mots, essayer de comprendre ta vision de ce qui leur est imperceptible, prends ton temps et ai l'air d'un "illuminé" puisque c'est le terme que tu utilises pour un drogué averti
Les cons, perds pas ton temps, que tu changeras pas leur vie ni inversement, ces étroits d'esprits
J'en parlais récemment, j'ai pété un plomb tellement ça m'énerve de parler drogue avec des noobs
 
Ah ok donc je suis le seul à avoir peur de passer pour un taré apparemment :mrgreen:

Je comprend ce que vous dîtes, certains sont d'une connerie/ignorance impressionnante et c'est aussi généralement un vrai calvaire de parler drogue avec un novice mais c'est pas vraiment de leur faute au final, tu peux pas leur en vouloir de pas s'intéresser aux psychédéliques. Et justement mon but c'est de pouvoir expliquer à ces gens que l'expérience en elle même est quelque chose de vraiment enrichissant, mais pour ça faut trouver les bons termes. Je me vois pas dire à quelqu'un qu'il va "rencontrer son soi intérieur" alors que le mec en a rien à battre et veux juste savoir à quoi ressemble une hallu.

Même certaines personnes intéressées par ces substances font une tête bizarre quand tu rentres un peu dans le vif du sujet tout simplement parce qu'elles avaient une vision totalement différente des effets...
A la limite je suis plus tolérants avec les gens qui n'y connaissent rien plutôt qu'avec ceux qui en ont pris 1 ou 2 fois n'importe comment, qui vont juste y voir du divertissement et qui prennent les gens qui y voit un peu plus pour des cons...
 
Ah ok donc je suis le seul à avoir peur de passer pour un taré apparemment :mrgreen:

Bah nan mais je crois que c'est pas seulement les mots que tu emploies pour expliquer ton expérience qui importe mais plutôt la manière dont tu le racontes. Si tu n'as pas de doute dans ta manière de parler et que tu as une bonne image de toi, c'est ce que tu vas émaner et ton interlocuteur va le sentir.

Il y à une différence entre ne pas avoir d'intérêt pour les psychédéliques, et être fermé d'esprit au point de prendre pour un "taré" le gars qui t'explique une expérience "hallucinante", ce qui est quand même la moindre des choses pour un hallucinogène. Tu vois ce que je veux dire ?
Un gars qui te pose des questions déjà il est intéressé, sauf si tout ce qu'il cherche c'est à décrédibiliser les psychés pour se rassurer. Dans ce cas bah quoi que tu lui dises le mec il va juste chercher à trouver l'interprétation correspondante à son petit imaginaire pour ne surtout pas en sortir. C'est la définition d'un trou du cul, et si tu es capables de les repérer bah tu n'auras pas ce genre de conversation avec eux, sauf si tu tiens à tout prix à faire changer l'avis des gens sur le sujet mais la bon c'est une autre histoire...

Après la question qui me vient c'est est-ce qu'on en à a foutre quelque chose que des gens soient cons ? Pire: est-ce que c'est important que dans leurs esprit nous ayons une belle image ?

Je sais pas ça me saoul en fait j'ai d'une part pas envie d'être prit pour un con car je sais que c'est pas vrai, et à la fois la seule méthode que j'ai trouvé pour m'en foutre c'est de faire comme ce que font les cons: les prends pour des cons.

Donc en fait je me rassure en sachant -contrairement à eux- la raison pour laquelle nous sommes différents: eux ignorent et n'ont pas l'expérience, moi je sais quelles sont les peurs qui les font agir comme ça car justement je les ai endurés aux centuples grâce aux psychés. Après ma haine et mon mépris témoigne que je n'en suis pas libre, mais au moins je me complait dans cette situation: JE SAIS, ils ignorent, j'ai la superiorité. (donc au final j'emploie le même schémas que le couillon lambda mais je suis capable de l'expliquer donc ça me suffit)

Pour aller plus loin je dirais que c'est d'ailleurs parce-que je suis pas libre de ces peurs que je me retrouve dans des situations ou je suis confronté sans ma volonté à des trous du culs. Mais bon moi j'ai trop de fierté pour accepter d'être au même rang que ces sous-races de l'humanité.
Alors pourquoi le simple fait de ressentir de la peur amène à des situations comme ça alors que la causalité suppose l'inverse ? Bah pour en revenir au début de mon post, si tu parles de toi-même avec incertitude, les gens vont sentir (inconsciemment ou pas) tes failles en s'engouffrer dedans si ils ont les mêmes. C'est un peu comme une plaie dont le pue essaie de sortir, ça fait mal tant que c'est pas propre.

Donc tu sais à coup sûr que si quelqu'un appuies la ou ça fait mal c'est qu'il a le même soucis au fond, et avec les psychés on touche un truc profond puisque l'on se confronte à l'essence même de l'existence, la peur de la mort de l'ego est commune à tout le monde.
 
Éleusis a dit:
Je me vois pas dire à quelqu'un qu'il va "rencontrer son soi intérieur" alors que le mec en a rien à battre et veux juste savoir à quoi ressemble une hallu.

C'est à ce moment là qu'il est bon de mesurer ton propos en fonction de l'attente de ton interlocuteur et de son degré de capacité à comprendre, ce que tu peux lui dire sur le sujet de la drogue.

Perso quand il s'agit d'expliquer une hallucination, je commence par rappeler comme dit plus haut, qu'il s'agit d'un "visuel", ou autrement dit une simple déformation de ta vision, plutôt que d'une hallucination, en prenant toujours un exemple clair et net : jamais tu ne verras un éléphant rose apparaitre après avoir prit du LSD, ou alors c'est que la dose est très très très conséquente. C'est une forme de contradiction pouvant susciter une conversation amenant à gagner en raison.

Sans être cassant et pour m'expliquer, j'essaye de toujours contextualiser mon propos en le situant dans un cadre, sans jamais rentrer dans des exemples genre cette fois où j'ai prit ça et vu cela, et que je m'enfonce dans mon souvenir à parler de mes ressentis et sensations pendant le trip, ce qui me fait passer pour un illuminé complètement aliéné, et manquant d'objectivité. Donc je préfère m’appuyer sur mon environnement avant d'expliquer quelques détails techniques, et je m'assure que la personne à qui je m'adresse est attentionnée et prête à m'écouter au moins deux minutes.
Quand je m'exprime je parle vite mais de manière compréhensible, en lui témoignant une émotion vive afin qu'elle voit que je parle avec passion, sans non plus être débordant d'émotion extravagante, c'est à dire en restant logique et mesuré dans mes propos. Une fois cet équilibre trouvé dans ma façon de m'exprimer, et l'attention de mon interlocuteur captivée, je ne cherche pas à le convaincre, juste à être objectif en déconstruisant ses préjugés sans lui rentrer dedans et sans le faire passer pour un blaireau, genre moi le drogué je sais tout parce que j'ai pris de la drogue, le piège type quoi.

Bref après lui avoir expliqué que les hallucinations et autres drogués sautant du 5ème étage sont des croyances populaires, véhiculées par des non initiés, ou des usagers avide de faire flipper les gens crédules, j'explique néanmoins que l'on peut voir des déformations visuelles principalement issues de contrastes de couleurs vives et ternes le jour, et de luminosité et d'ombrage la nuit. Pour décrire le fonctionnement du système, je continue en disant qu'en regardant devant soi sans poser son regard, on peut ne pas voir de déformation visuelle si son esprit est prit dans ses pensées, alors qu'au moment où l'on fixe avec attention son regard sur une chose, plus le temps de pose est long, plus ce qui se passe autour du point fixé se modifie. Pas besoin d'aller plus loin dans la description d'un visuel, je me contente juste de préciser que le degré de transformation visuelle est proportionnel à la quantité de drogue ingérée, et dépendant du contexte dans lequel je suis défoncé, en gros en fonction de si l'ambiance est stressante ou pas.

Si pour toi ça semble plus que logique, c'est nouveau pour ton interlocuteur, donc il faut lui laisser le temps de digérer ce que tu lui as dis, mais normalement si tu t'es bien exprimé, et que le gars n'est pas trop teubé, il a compris que si t'en prends beaucoup tu peux voir des choses vraiment onduler, et qu'à plus petite dose les visuels sont moins prenants, et aussi qu'en fonction de la qualité de l'ambiance, l'intensité des visuels peut varier. Il peut être intéressant de montrer cette vidéo par exemple :

Dans le cas où la personne serait plus enclin à poursuivre la conversation, tu peux lui parler de distorsion temporelle avec une accélération du temps, ou un ralentissement de celui-ci, comme dans les films (très bon d'utiliser des références cinématographique pour imager ou métaphoriser tes propos). Mais là non plus il n'y a pas forcément besoin d'aller plus loin dans le sujet, sauf si t'es face à un mec qui a fait S, tu peux lui dire qu'en plus du temps, une altération spatiale est possible, en te faisant sentir tout petit ou très grand, et que la drogue a le pouvoir de faire se replier le temps sur l'espace même, comme l'explique la théorie de la Relativité de Einstein lol. Même si c'est très approximatif, ça passe ! Sauf qu'à ce niveau là tu commences à passer pour un illuminé, donc ça peut être bon pour ton image de simplifier la chose en expliquant que c'est dû à l'augmentation de ton activité cérébrale, à tes émotions exacerbées qui prennent le dessus sur ta raison, ce qui développe ton potentiel d'imagination, et te fait voir des visuels, ou vivre dans une réalité parallèle illusoire.

Là t'as transféré le sujet d'une vision physique à un plan psychologique, en montrant que t'étais conscient des pouvoirs de la drogue, et en faisant même un lien avec le thème abordé précédemment (les visuels). Ce qui devrait un peu perdre le gars, mais il pourrait alors croire que tu gères de ouf même si c'est pas vraiment le cas, en fait tu ne fais que parler de chose qu'il ne connait pas, et que toi tu découvres.

Mais ça tu le gardes pour toi, et en enchainant sur une définition plus psychologisante, tu peux expliquer que la drogue t’apporte une confiance en toi qui te désinhibe et te fait te sentir bien, tu oses alors plus t'exprimer verbalement, danser, ou même créer des choses artistiques. Pour ne pas trop faire rêver ou donner envie, tu peux expliquer qu'il faut quand même faire gaffe au bad trip, parce que tu as compris que ton pire ennemi c'est toi même (petite phrase philo finissant de prouver que t'es pas un sale drogué ignare), et que la drogue peut être problématique à différents moments et échelles. Quant à ta vie de tous les jours, trop de confiance en soi peut amener à un trop plein d'égo nuisant à tes relations sociales, et l'excès peut mener à un repli sur soi et une baisse d'activité physique et cérébrale, en plus du risque de tomber dans la dépendance. Pour parler du trip en lui même, tu peux expliquer que le bad trip peut marquer un esprit assez fortement et avec une violence psychique quasi insurmontable, mais que ça n'est pas une fatalité ou une finalité pour autant, aussi qu'en respectant des règles de conduites saines, le bad est très peu probable. En partant un peu trop loin dans ton envie de t'exprimer sur le sujet, et parce que tu commences à avoir un coup dans le nez, tu peux en venir à dire que dans le cas où le bad surgisse sans prévenir, il est préférable de l'accepter au lieu de lutter et s'enfoncer dedans, et qu'il peut être après coup bénéfique, parce que ce qui nous ne tue pas nous rend plus fort.

Mais bon là ça devient trop complexe, donc il faut mieux conclure que si le risque est présent, il fait partie du trip, et que l'appréhension peut être une motivation inconsciente, palliant à l'ennui du quotidien. Pourquoi pas rajouter que la drogue prise dans un cadre méditatif, peut amener à prendre du recul sur soi, et gagner en mesure de toute chose expérimentée, parce que l'on parle alors en connaissance de cause...

Pas besoin d'aller plus loin dans la conclusion, rester énigmatique ça joue énormément sur l'effet que tu produis sur autrui. Et si le mec est vraiment ouvert d'esprit, vous pouvez continuer de converser en abordant des thèmes plus politiques, économiques ou sociologiques sur la drogue, voire même rentrer dans une relation plus intime en partageant des expériences et ressentis personnels, en comparant les psychés avec le cannabis ou l'alcool par exemple.
 
Ahah on sent l'expérience qui parle Laura :mrgreen:.

Perso mon discours change vachement en fonction de la personne en face. Si c'est un mec qui pose la question juste histoire de faire la conversation, je lui répond que tu te sent defoncé et que t'as des modifications visuelles, en prenant l'air un peu blasé histoire qu'on passe à autre chose.

Par contre si je sens que le gars est vraiment intéressé je lui glisse un petit sourire et lui demande "t'as 20min ;) ?"
Dans ce cas là je commence par décrire les visuels, en précisant que tout dépend du dosage. Et si je le perd pas je passe à l'aspect mental/synesthésie/perte de l'ego etc...
M'enfin c'est vrai que c'est un sujet ultra difficile à aborder...
 
"Et ça fait quoi alors les hallucinogènes ?"



Bah si t'as dix balles je te fais test pour voir, t'es chaud ? Je vide mes stocks en ce moment ça m'amuse plus.

ou sinon je dis ça :

On a tous un esprit mais malgrés qu'il soit notre propriété, la nature nous bride ses fonctionnement alternatifs, et il y'a dans ses fonctionnement alternatifs une beauté infinie et une vérité que chaque être humain devrait avoir accès si il le souhaite ou non.

"Etre ému aux larmes quand on constate que notre inconscient est le plus génial des artistes, le tout, sans aucun effort. Et qu'une vie entière de travail ne permettrait pas de rivaliser avec ce qu'il sait faire en quelques micro-seconde"
 
Aid3nPearce a dit:
Bah si t'as dix balles je te fais test pour voir, t'es chaud ? Je vide mes stocks en ce moment ça m'amuse plus.


Non mais t'es sérieux là !? Oõ

Putain Aid3n mais t'es carrément dangereux comme type, tu mériterais même qu'on te balance au flics à vouloir toujours briser les conventions... UN BON DEALER OFFRE TOUJOURS LA PREMIÈRE DOSE POUR RENDRE LE CLIENT ACCRO.... PUTAIN !



Sinon Eleusis, à la question "mais pourquoi tu prends ça ?" le fait d'aimer ça devrait suffire comme raison, non ?

Mais en vrai j'évite de parler de ça avec les gens, souvent ils ne comprennent pas et ça devient rapidement gênant....
 
Aid3nPearce a dit:
Bah si t'as dix balles je te fais test pour voir, t'es chaud ? Je vide mes stocks en ce moment ça m'amuse plus.

Quoi !? Non mais t'es sérieux là ? Oõ

Bordel t'es carrément dangereux comme type, tu mériterais de te faire balancer aux flics à sans cesse vouloir briser les conventions ainsi...

UN BON DEALER OFFRE TOUJOURS LA PREMIÈRE DOSE POUR ACCROCHER LE CLIENT... PUTAIN...

Sinon Eleusis, à la question "mais pourquoi tu prends ça ?" le fait d'aimer ça devrait être suffisant comme raison, non ?

Mais en vrai, j'évite de parler de ça avec les gens, ils ne comprennent pas et ça devient rapidement gênant...
 
Tumbleweed a dit:
Quoi !? Non mais t'es sérieux là ? Oõ

Bordel t'es carrément dangereux comme type, tu mériterais de te faire balancer aux flics à sans cesse vouloir briser les conventions ainsi...

Un danger public ! Nan mais ce que je veux dire aux gens qui sont vraiment curieux c'est que c'est facile d'accès, stop prendre au premier degrès ce que je dis.
 
Tumbleweed a dit:
Bordel t'es carrément dangereux comme type, tu mériterais de te faire balancer aux flics à sans cesse vouloir briser les conventions ainsi...

UN BON DEALER OFFRE TOUJOURS LA PREMIÈRE DOSE POUR ACCROCHER LE CLIENT... PUTAIN...

Je pensais que l'intitulé en majuscule aurait suffi à souligner l'ironie de mon propos, mais j'aurai du mettre un smiley...


Aid3nPearce a dit:
stop prendre au premier degrès ce que je dis.
:yawinkle:
 
Ah ouais dsl je manque de sommeil j'ai du mal avec l'ironie quand c'est comme ça :)
 
T’inquiètes, il a toujours eu du mal avec le second degré.
 
Merci pour cette réponse complète Laura, c'est en gros ce que j'essaie de faire quand une personne me semble intéressée mais ça reste quand même assez dur de faire le tour du sujet tout en restant objectif, généralement quand je me lance dans un long discours sur les psychés ça se fini souvent par un "y'a moyen que je test un jour ?" ou un "et tu trouves ça où" alors qu'au final je n'ai fait qu’effleurer le sujet, y'a tellement de trucs à dire et de paramètres à prendre en compte... j'ai toujours l'impression d'être une horrible fréquentation quand quelqu'un teste un psyché à cause moi...

Plante Verte je comprend tout à fait ta haine du con, que je partage d'ailleurs, mais je pars du principe que la connerie provient souvent de l'ignorance (surtout pour le sujet qui nous intéresse), donc à partir du moment où j'ai des choses à leur apprendre ba j'essaie, même si c'est inutile, je me dis que j'aurais au moins essayé et après je peux les mépriser l'esprit tranquille :mrgreen:

Tumbleweed a dit:
Sinon Eleusis, à la question "mais pourquoi tu prends ça ?" le fait d'aimer ça devrait être suffisant comme raison, non ?

Mais en vrai, j'évite de parler de ça avec les gens, ils ne comprennent pas et ça devient rapidement gênant...

Oui mais il va falloir répondre à la question "pourquoi tu aimes ça ?" après, à laquelle il est presque plus dur encore de répondre et effectivement ça peut vite devenir gênant !
A la limite j'aurais moins de mal à expliquer pourquoi je consomme des RC puisqu'on peut rattacher ça à des causes plus terre à terre (la chimie, la pharmaco, la découverte etc...) que les psychés classiques puisque là il faut un peu rentrer dans les détails et s'ouvrir un peu du coup...
 
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