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Esprit sobre

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Guest
[font=Georgia, serif]Voilà. Cela fait maintenant trois semaines que j'ai arrêté le tabac sous toutes ses formes et depuis deux jours je tiens la ferme résolution de ne rien consommer jusqu'au 20 avril si ce n'est un peu d'alcool pour le côté social. [/font]


[font=Georgia, serif]Cette décision de sobriété suit tardivement une prise de conscience de début « d'addiction psychologique » ou ce que je considère comme tel. Il m'était devenu difficile de concevoir une après-midi ou soirée sobre, la voyant par avance comme interminable et fade, à tel point que le simple fait de prendre une dose même placebo me libérais d'un certain poids. [/font]
[font=Georgia, serif]Je précise que je consomme pas mal de chose différentes, mais toujours en espaçant de plusieurs semaines les substances vénères. Mon dada c'est plus la conso routinière, un peu de kratom en journée ou bien un peu d'herbe en soirée, toujours histoire de pouvoir agir « normalement » mais avec cette petite valeur ajoutée de la substance.[/font]

[font=Georgia, serif]Maintenant que je suis sobre et que je m'emmerde un peu enfermé chez moi, je me pose quelques questions par rapport à vous et aux consommateurs en général :[/font]
  • [font=Georgia, serif]Arrivez-vous à vivre en oubliant les drogues légales ou non ?[/font]
  • [font=Georgia, serif]Vous arrive-t-il dans la sobriété totale de vous sentir complet comme avant que vous ne découvriez telle ou telle substance ? [/font]
  • [font=Georgia, serif]Comment gérez-vous cette équilibre consommations/vie sobre où l'idée de conso prend peu de place ?[/font]
[font=Georgia, serif]Merci de vos réponses, biz. :) [/font]
 
Au bout d'une dizaine d'années de conso, j'ai compris que j'étais plus "addictomane" qu'accroc à une substance en particulier.

Sevrage de cannabis ?
Reste l'alcool

Sevrage d'alcool ?
Reste la clope.

Sevrage de clope ?
Reste le café.

Sevrage de café ?
Reste la bouffe.

Sevrage de bouffe ?
Reste la branlette.

Le tout étant symptomatique d'un état d'insatisfaction par rapport à l'existence et d'une forme de haine envers moi-même. Ça va mieux depuis que je l'ai identifié nettement il y a trois ans environ, mais les addictions restent. Le cannabis est passé de drogue de fainéantise à drogue de travail (j'ai un boulot hyper abrutissant sur PC). Là c'est le sevrage forcé en plein confinement, j'en chie.

Bravo à toi pour trois semaines sans tabac. Mon record c'est deux  :-/
 
Arrivez-vous à vivre en oubliant les drogues légales ou non ?
Yep, j'y fais même plus attention, je consomme relativement rarement, même l'alcool, je dirais une à deux fois par mois, souvent dans des contextes sociaux. Je consomme de la caféine quasiment tous les jours par contre, et comme Larry, j'ai tendance à beaucoup manger >.>

Vous arrive-t-il dans la sobriété totale de vous sentir complet comme avant que vous ne découvriez telle ou telle substance ?
Clairement, plus dans la sobriété que dans la défonce d'ailleurs.

Comment gérez-vous cette équilibre consommations/vie sobre où l'idée de conso prend peu de place ?
Chez moi ça se met en place tout seul, bien sur comme beaucoup j'ai eu une lune de miel, qui faisait que j'aimais tripper régulièrement, maintenant que j'en ai fait un peu le tour (mais pas totalement non plus) l'envie et la curiosité ne sont pas forcément toujours la.

Après, il faut voir que ma consommation était principalement des psychédéliques, c'est pas forcément les produits ou t'as tout le temps envie de revenir dessus.
 
Je trouve que c'est impossible d'arrêter/limiter une substance si on ne trouve pas de bonne raison de le faire, déjà que c'est dur d'arrêter quand on en a une.

Moi par exemple, je suis confiné avec un gros bloc de shit, mais je bedhave pas tout le temps, une fois tout les deux jours max par ce que je sais que si je fume tout les soirs j'ai plus aucune concentration, j'arrête pas d'oublier des trucs, etc. Pareil pour fumer en journée, le shit ça m'abruti complètement donc impossible de faire un truc productif si je fume en journée. Je fume que le soir quand j'ai fait tout ce que je voulais faire. Par contre, quand je suis en vacances et que j'ai rien à faire de mes journées, bah dur de pas fumer tout les soirs, l'aprem voir au reveil - puisque j'ai aucune raison de pas le faire.

Pareil pour la prod, quand je vais en teuf et que c'est moi qui conduit bah je prod pas et je fume pas par ce que j'ai pas envie de me faire sucrer mon permis par un test salivaire. Par contre, quand je conduis pas bah je prod par ce que j'ai pas de bonnes raisons de ne pas proder, et que c'est bien marrant de proder.

En gros je prod pas et je fume pas quand j'ai un intérêt à court ou moyen terme de ne pas le faire.

Donc à toi de te trouver des bonnes raisons d'arrêter. On est des créatures rationnelles, donc si on a que des raisons de consommer, genre 'je vais kiffer', 'ca va me détendre'... et pas de raison de ne pas consommer à part 'faut que je réduise', ou des raisons à long terme bah la balance va pencher d'un coté...

C'est comme ça que je fonctionne, après c'est vrai que je fume et prod pas mal par ce que j'ai pas tout le temps des bonnes raisons de ne pas le faire... Donc à long terme je vais peut être douiller.
 
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