Après deux semaines de passées, j'arrive enfin à bien digérer ce trip et j'en ressens le besoin d'en parler. Ce qu'il m'est arrivé est très étrange, je n'avais jamais vécu ça avant.
Bref. J'vais essayer de faire au mieux. Si ça marche.
Situation : par une belle journée ensoleillée, dans un parc, avec mon coloc et son cousin, quelques bières, les premières têtes de notre beuh récoltée fraichement.
Dosage : ben alors là ça coince, pas de balance, moi je fais ça un peu au pif maintenant, mais à l'oeil ça donnait environ entre 1,5 et 2, et d'après les effets ressentis, ça devait se situer dans cette tranche. Des équatoriens qu'un ami m'a revendu, j'en avais pris avec lui, ils étaient très féériques...
L'après midi commence bien, au parc, on rit, on fume, boit quelques bières et on décide de manger les champignons. Les effets ne tardent pas à arriver, certainement poussés par l'alcool, nous rions d'autant plus. Nous décidons alors de nous poser de l'autre coté de la barrière, près du vide (sur une muraille de jsais pas, 6 mètres je dirais, sur l'herbe) juste en face d'un grand arbre. La grosse montée arrive, nous avons un peu de musique, très faible, mais cela suffit pour nous faire taire et nous voyageons chacun dans notre coin pendant trois bons quarts d'heure.
Je ne trouve pas cette montée très violente, au contraire c'est très agréable au soleil, et je pense beaucoup, aux champignons, à la relation que j'ai avec eux, et je me dis que j'ai quand même beaucoup exploré, bien visité cet univers. D'ailleurs, je m'amuse à diriger mon rêve les yeux fermés. Quand je les ouvre, je regarde les nuages et ils se tordent, l'arbre frémit magnifiquement. Je suis heureux, même si je me dis que j'aurais aimé me faire un trip plus gros, mais je ne voulais pas être trop décalé par rapport des autres. Bref.
Soudain la musique bug, alors nous nous réveillons tous, grand sourire aux lèvres, tripons un peu, puis la discussion se fait de plus en plus lente, la musique est relancée et même si l'entrée est plus difficile, elle se fait progressivement.
Je décide alors de garder uniquement les yeux ouverts, je me dis qu'il faut que je profite de ce beau temps, cette belle après-midi. Je regarde l'arbre en face de moi, c'est magique, la vie, tout fourmille, ces mouvements parfaits... Et là, il s'est passé quelque chose de très étrange, et je vais TENTER de l'écrire comme je l'ai vécu.
L'Arbre m'a pris, m'a regardé, m'a jeté au Vent, qui m'a rabattu d'un coup au sol.
Je l'ai vécu, c'est très étrange à dire mais j'avais vraiment cette sensation dans mon corps. Pendant un bon quart d'heure ensuite, je n'ai plus eu aucun effet. J'étais dans un état d'effroi absolu, de honte, je me sentais absolument indigne, c'était comme si on m'avait jugé dans tout mon être et rejeté, ça ressemblait à un gros chagrin d'amour, mais version purement personnelle. (oui oui vous avez le droit de penser que je suis fou)
Ensuite, l'arbre a recommencé à s'agiter, et c'était comme si il avait une liaison, il m'a peu à peu rassurer. Comme si je lui parlais mais sans même penser, j'en étais incapable. Je me suis senti à la fois misérable et reconnaissant, comme si je venais d'apprendre quelque chose, de franchir une nouvelle étape, qu'il ne convenait qu'à moi de réessayer par la suite. Là j'ai versé quelques larmes, de bonheur je crois, ou de gratitude plutôt. Ensuite, une idée s'est imposée à moi, comme quoi je devais faire très attention avec les champignons, les traiter avec encore plus de respect et peut être cesser les trips trop récréatifs, parce qu'on ne sait jamais où ça peut mener, que ce n'est pas juste une substance que je peux me permettre de prendre à la va vite. J'avais l'impression d'avoir vécu un enseignement très important, d'avoir jusque là exploré le monde des champignons et d'être cette fois entré en contact, même que brièvement, avec l'entité champignonesque (jpense pas que ça existe comme mot mais 'voyez quoi), comme si je venais de franchir une nouvelle étape dans ma découverte de cette substance.
Le trip s'est plus ou moins calmé pour les autres alors nous sommes rentrés, je n'arrêtais pas de penser à ce que j'avais vécu, comment je devais l'interpréter. J'suis resté deux heures dans ma chambre sans bouger, avec mes pensées qui voyageaient ici et là.
J'me suis dit que je ne prendrais plus de champis comme ça, mais je sais que c'est faux, j'en prendrai toujours en concert ou quoi, mais en doses assez faibles, et sinon je n'en prendrai que lorsque je veux me faire une véritable expérience. Pas « ptain j'me fais chier, oh des champis, allez hop ».
voilà, je n'ai pas grand chose à dire de plus même si je 'ai pas l'impression d'en avoir dit tant, c'est juste que j'avais besoin d'en parler, une sensation si étrange, j'ai mis du temps à m'en remettre...
Voilà voilà, un petit TR, en espérant qu'il vous aura "plu"
Bref. J'vais essayer de faire au mieux. Si ça marche.
Situation : par une belle journée ensoleillée, dans un parc, avec mon coloc et son cousin, quelques bières, les premières têtes de notre beuh récoltée fraichement.
Dosage : ben alors là ça coince, pas de balance, moi je fais ça un peu au pif maintenant, mais à l'oeil ça donnait environ entre 1,5 et 2, et d'après les effets ressentis, ça devait se situer dans cette tranche. Des équatoriens qu'un ami m'a revendu, j'en avais pris avec lui, ils étaient très féériques...
L'après midi commence bien, au parc, on rit, on fume, boit quelques bières et on décide de manger les champignons. Les effets ne tardent pas à arriver, certainement poussés par l'alcool, nous rions d'autant plus. Nous décidons alors de nous poser de l'autre coté de la barrière, près du vide (sur une muraille de jsais pas, 6 mètres je dirais, sur l'herbe) juste en face d'un grand arbre. La grosse montée arrive, nous avons un peu de musique, très faible, mais cela suffit pour nous faire taire et nous voyageons chacun dans notre coin pendant trois bons quarts d'heure.
Je ne trouve pas cette montée très violente, au contraire c'est très agréable au soleil, et je pense beaucoup, aux champignons, à la relation que j'ai avec eux, et je me dis que j'ai quand même beaucoup exploré, bien visité cet univers. D'ailleurs, je m'amuse à diriger mon rêve les yeux fermés. Quand je les ouvre, je regarde les nuages et ils se tordent, l'arbre frémit magnifiquement. Je suis heureux, même si je me dis que j'aurais aimé me faire un trip plus gros, mais je ne voulais pas être trop décalé par rapport des autres. Bref.
Soudain la musique bug, alors nous nous réveillons tous, grand sourire aux lèvres, tripons un peu, puis la discussion se fait de plus en plus lente, la musique est relancée et même si l'entrée est plus difficile, elle se fait progressivement.
Je décide alors de garder uniquement les yeux ouverts, je me dis qu'il faut que je profite de ce beau temps, cette belle après-midi. Je regarde l'arbre en face de moi, c'est magique, la vie, tout fourmille, ces mouvements parfaits... Et là, il s'est passé quelque chose de très étrange, et je vais TENTER de l'écrire comme je l'ai vécu.
L'Arbre m'a pris, m'a regardé, m'a jeté au Vent, qui m'a rabattu d'un coup au sol.
Je l'ai vécu, c'est très étrange à dire mais j'avais vraiment cette sensation dans mon corps. Pendant un bon quart d'heure ensuite, je n'ai plus eu aucun effet. J'étais dans un état d'effroi absolu, de honte, je me sentais absolument indigne, c'était comme si on m'avait jugé dans tout mon être et rejeté, ça ressemblait à un gros chagrin d'amour, mais version purement personnelle. (oui oui vous avez le droit de penser que je suis fou)
Ensuite, l'arbre a recommencé à s'agiter, et c'était comme si il avait une liaison, il m'a peu à peu rassurer. Comme si je lui parlais mais sans même penser, j'en étais incapable. Je me suis senti à la fois misérable et reconnaissant, comme si je venais d'apprendre quelque chose, de franchir une nouvelle étape, qu'il ne convenait qu'à moi de réessayer par la suite. Là j'ai versé quelques larmes, de bonheur je crois, ou de gratitude plutôt. Ensuite, une idée s'est imposée à moi, comme quoi je devais faire très attention avec les champignons, les traiter avec encore plus de respect et peut être cesser les trips trop récréatifs, parce qu'on ne sait jamais où ça peut mener, que ce n'est pas juste une substance que je peux me permettre de prendre à la va vite. J'avais l'impression d'avoir vécu un enseignement très important, d'avoir jusque là exploré le monde des champignons et d'être cette fois entré en contact, même que brièvement, avec l'entité champignonesque (jpense pas que ça existe comme mot mais 'voyez quoi), comme si je venais de franchir une nouvelle étape dans ma découverte de cette substance.
Le trip s'est plus ou moins calmé pour les autres alors nous sommes rentrés, je n'arrêtais pas de penser à ce que j'avais vécu, comment je devais l'interpréter. J'suis resté deux heures dans ma chambre sans bouger, avec mes pensées qui voyageaient ici et là.
J'me suis dit que je ne prendrais plus de champis comme ça, mais je sais que c'est faux, j'en prendrai toujours en concert ou quoi, mais en doses assez faibles, et sinon je n'en prendrai que lorsque je veux me faire une véritable expérience. Pas « ptain j'me fais chier, oh des champis, allez hop ».
voilà, je n'ai pas grand chose à dire de plus même si je 'ai pas l'impression d'en avoir dit tant, c'est juste que j'avais besoin d'en parler, une sensation si étrange, j'ai mis du temps à m'en remettre...
Voilà voilà, un petit TR, en espérant qu'il vous aura "plu"