Thomas11
Holofractale de l'hypervérité
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[Set] Tout va bien. Par contre, je n'étais pas forcément motivé, ni à aller en soirée, ni a prendre de la MDMA.
[Setting] Soirée au Rex Club, des potes, ça devait bien se passer.
[Pré-Trip] Une heure et demi, environ, avant le début de ce TR, j'ai pris 108mg de changa, trip assez bizarre : comme si j'avais un trip de DMT normal (~10min) suivis d'un afterglow avec des résidus d'hallus assez marqué qui durera bien 30-40 min. Je n'ai pas mangé grand chose. Je n'ai pas fumé de joint depuis plus de 24h, ça me semble assez important, la weed a sur moi un effet anxiolytique.
23h45 - 00h15 : On prépare les paras, je me fais une trace de MD (~30mg) . Mal au nez tout d'abord, puis progressivement une stim légère, comme une motivation pour la soirée à venir, des petits coup d'adrénaline bien sympa, le smile, good.
00h45 : On est rentré au Rex, parfait, je dois donner ses paras à un pote, je vais donc aux chiottes, je déballe les paras, sépare les miens des siens, et je me motive direct : j'en prend un, dosé a ~100mg.
1h00 : Le para monte presque en même temps que la trace perd de son effet ... Je danse, les yeux fermés, je fais corps avec la musique, sentiment de symbiose musicale, et quelques CEV assez DMTesque, des mandalas qui clignotent et changent de couleur. Je prend cher, enfin ... c'est une vraie montée de MD, les petits vagues de plaisir, la chaleur qui monte, les yeux qui commencent a sautiller
1h30 : Il manque quelque chose, la stim n'est pas super super présente, mes jambes sont un peu faibles. J'ai des moments d'absences, sorte de confusion où je me déconnecte de la réalité. J'ai envie d'être tout seul, pas trop proche de mes potes, de kiffer en solitaire, de me fondre dans le son et de ne penser à plus rien.
1h45 : Je décide de redroper un para (~100mg). À ce moment là, je croise le regard d'une fille, qui me rappelle quelqu'un, et là, la machine s'enraye .
Je commence à moins apprécier le son; parano sur la présence de civils dans les boites de Paris, je traque les gens suspects; Les pensées négatives sont de plus en plus présente, je regrette d'avoir pris de la MD, et en plus, pour ne rien arranger, j'ai redroppé.
Je me sens perdu, exclu. Je ne suis pas à ma place ici. L'ambiance me dégouterait presque. Je me sens pas bien, oppressé, mentalement surtout, mais je suis pourtant très lucide, juste comme si j'étais blasé puissance D.
2h00 : Je me met un coup d'eau sur la tête, et là, décision d'une demi-seconde, je décide de partir. Pas de vestiaire a prendre, je monte vers la sortie, je croise un pote qui lui rentre, je lui dis "ouais ouais c'est bien cool" (ne pas transmettre ses propres ondes négatives), il me fait la remarque que j'ai l'air bien frappé : ça oui, mais pas bien pour autant.
2h15 : Je suis sur le Velib, déterminé a rentré chez moi, et la, grosse montée, vision qui se trouble, les yeux qui sautent à mort, obligé de mettre mes lunettes de soleil parce que les éclairages me frappent trop la rétine.
Je ne peux pas rentrer chez moi, je bifurque vers chez un pote qui paye sa maison en ce moment.
2h30 : J'arrive chez le pote en question, un pote d'enfance que j'ai perdu de vu pendant pas mal de temps, qui a, à peu près, pris la même direction que moi ... ça me remonte grave le moral.
Je passe la soirée à boire un peu de bière et surtout beaucoup d'eau. Je suis frappé à la MD, mais très stone. Je parle avec pas mal de gens, sans avoir trop l'impression d'être fonsdé, je suis cohérent, mes yeux ne partent plus en couille, j'ai presque aucun bruxisme.
L'ambiance de la soirée, revoir des potes que j'avais pas vu depuis longtemps ... même si parfois, des pensées négatives reviennent, ça me fait du bien, et je suis bien.
6h00 : Je rentre chez moi, fume une dernière clope. J'ai encore des pupilles de malade.
Je me couche, et là, commence le délire onirique :
En fermant les yeux, je rentre presque directement dans un rêve, très réaliste, mais très psyché.
Je m'en rappelle que d'un, qui a du durer pas mal de temps : Je suis dans un métro mais qui est en dehors, pas en sous-sol, je peux voir à la fenêtre des décors de tarés, des falaises qui s'effondrent tout en se reformant, des vagues énormes, c'est très beau. Je passe des stations du genre "GROS JOINT AVEC G." "COURSE AVEC MAMAN" "BIÈRE AVEC J." "VELO AVEC L.", parfois, je m'y arrête, fais l'action décrite dans le nom de la station, de façon très réaliste, puis re-rentre dans la station, attends le métro : sur le quai, il y a des gens bizarre, des créatures assez infâmes, qui attendent avec moi. Je prend le métro, admire le paysage (il n'y a personne dans le métro, je suis seul dans le wagon), et descends à la prochaine station ...
Ca dure plusieurs stations, mais je sens encore mon corps qui transpire a goutte, j'ai chaud, je me dis sans cesse "putain j'arrive pas a dormir". Je me dis que j'aimerai un downer pour dormir et en finir avec ça.
10h : J'ai l'impression que quelque chose a changé, et je m'effondre de fatigue.
15h30 : Réveil difficile, les jambes lourdes, fatigue mentale et physique. Je vais bien, mes pensées sont plutôt positives mais je n'ai aucune envie, je pourrai rester là, a regarder le temps passé, je ne suis qu'un corps sale et fatigué, sans aucune motivation et force de vie. Je devais rejoindre un ami à la Ferme du Bonheur, mais ça me semble ... sans interet, motivation = 0. J'ai faim (mon ventre grogne) mais je n'ai aucunement envie de manger, ça me semble impossible, ça me dégoute même.
Un pote me propose qu'on se capte, et de me payer un stick : VOILA CE QU'IL ME FAUT.
18h : Le joint salvateur, d'un coup, j'ai l'impression de reprendre vie, et de couper court à la descente.
[Setting] Soirée au Rex Club, des potes, ça devait bien se passer.
[Pré-Trip] Une heure et demi, environ, avant le début de ce TR, j'ai pris 108mg de changa, trip assez bizarre : comme si j'avais un trip de DMT normal (~10min) suivis d'un afterglow avec des résidus d'hallus assez marqué qui durera bien 30-40 min. Je n'ai pas mangé grand chose. Je n'ai pas fumé de joint depuis plus de 24h, ça me semble assez important, la weed a sur moi un effet anxiolytique.
23h45 - 00h15 : On prépare les paras, je me fais une trace de MD (~30mg) . Mal au nez tout d'abord, puis progressivement une stim légère, comme une motivation pour la soirée à venir, des petits coup d'adrénaline bien sympa, le smile, good.
00h45 : On est rentré au Rex, parfait, je dois donner ses paras à un pote, je vais donc aux chiottes, je déballe les paras, sépare les miens des siens, et je me motive direct : j'en prend un, dosé a ~100mg.
1h00 : Le para monte presque en même temps que la trace perd de son effet ... Je danse, les yeux fermés, je fais corps avec la musique, sentiment de symbiose musicale, et quelques CEV assez DMTesque, des mandalas qui clignotent et changent de couleur. Je prend cher, enfin ... c'est une vraie montée de MD, les petits vagues de plaisir, la chaleur qui monte, les yeux qui commencent a sautiller
1h30 : Il manque quelque chose, la stim n'est pas super super présente, mes jambes sont un peu faibles. J'ai des moments d'absences, sorte de confusion où je me déconnecte de la réalité. J'ai envie d'être tout seul, pas trop proche de mes potes, de kiffer en solitaire, de me fondre dans le son et de ne penser à plus rien.
1h45 : Je décide de redroper un para (~100mg). À ce moment là, je croise le regard d'une fille, qui me rappelle quelqu'un, et là, la machine s'enraye .
Je commence à moins apprécier le son; parano sur la présence de civils dans les boites de Paris, je traque les gens suspects; Les pensées négatives sont de plus en plus présente, je regrette d'avoir pris de la MD, et en plus, pour ne rien arranger, j'ai redroppé.
Je me sens perdu, exclu. Je ne suis pas à ma place ici. L'ambiance me dégouterait presque. Je me sens pas bien, oppressé, mentalement surtout, mais je suis pourtant très lucide, juste comme si j'étais blasé puissance D.
2h00 : Je me met un coup d'eau sur la tête, et là, décision d'une demi-seconde, je décide de partir. Pas de vestiaire a prendre, je monte vers la sortie, je croise un pote qui lui rentre, je lui dis "ouais ouais c'est bien cool" (ne pas transmettre ses propres ondes négatives), il me fait la remarque que j'ai l'air bien frappé : ça oui, mais pas bien pour autant.
2h15 : Je suis sur le Velib, déterminé a rentré chez moi, et la, grosse montée, vision qui se trouble, les yeux qui sautent à mort, obligé de mettre mes lunettes de soleil parce que les éclairages me frappent trop la rétine.
Je ne peux pas rentrer chez moi, je bifurque vers chez un pote qui paye sa maison en ce moment.
2h30 : J'arrive chez le pote en question, un pote d'enfance que j'ai perdu de vu pendant pas mal de temps, qui a, à peu près, pris la même direction que moi ... ça me remonte grave le moral.
Je passe la soirée à boire un peu de bière et surtout beaucoup d'eau. Je suis frappé à la MD, mais très stone. Je parle avec pas mal de gens, sans avoir trop l'impression d'être fonsdé, je suis cohérent, mes yeux ne partent plus en couille, j'ai presque aucun bruxisme.
L'ambiance de la soirée, revoir des potes que j'avais pas vu depuis longtemps ... même si parfois, des pensées négatives reviennent, ça me fait du bien, et je suis bien.
6h00 : Je rentre chez moi, fume une dernière clope. J'ai encore des pupilles de malade.
Je me couche, et là, commence le délire onirique :
En fermant les yeux, je rentre presque directement dans un rêve, très réaliste, mais très psyché.
Je m'en rappelle que d'un, qui a du durer pas mal de temps : Je suis dans un métro mais qui est en dehors, pas en sous-sol, je peux voir à la fenêtre des décors de tarés, des falaises qui s'effondrent tout en se reformant, des vagues énormes, c'est très beau. Je passe des stations du genre "GROS JOINT AVEC G." "COURSE AVEC MAMAN" "BIÈRE AVEC J." "VELO AVEC L.", parfois, je m'y arrête, fais l'action décrite dans le nom de la station, de façon très réaliste, puis re-rentre dans la station, attends le métro : sur le quai, il y a des gens bizarre, des créatures assez infâmes, qui attendent avec moi. Je prend le métro, admire le paysage (il n'y a personne dans le métro, je suis seul dans le wagon), et descends à la prochaine station ...
Ca dure plusieurs stations, mais je sens encore mon corps qui transpire a goutte, j'ai chaud, je me dis sans cesse "putain j'arrive pas a dormir". Je me dis que j'aimerai un downer pour dormir et en finir avec ça.
10h : J'ai l'impression que quelque chose a changé, et je m'effondre de fatigue.
15h30 : Réveil difficile, les jambes lourdes, fatigue mentale et physique. Je vais bien, mes pensées sont plutôt positives mais je n'ai aucune envie, je pourrai rester là, a regarder le temps passé, je ne suis qu'un corps sale et fatigué, sans aucune motivation et force de vie. Je devais rejoindre un ami à la Ferme du Bonheur, mais ça me semble ... sans interet, motivation = 0. J'ai faim (mon ventre grogne) mais je n'ai aucunement envie de manger, ça me semble impossible, ça me dégoute même.
Un pote me propose qu'on se capte, et de me payer un stick : VOILA CE QU'IL ME FAUT.
18h : Le joint salvateur, d'un coup, j'ai l'impression de reprendre vie, et de couper court à la descente.