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Downtempo, Ambient, Psybient, Trip hop, Relaxation

  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion Donkey Bird
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Donkey Bird

Holofractale de l'hypervérité
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23/2/08
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Les petites descriptions wiki qui vont bien:

Downtempo:
Le downtempo (ou downbeat) est un courant musical né de la fusion du trip hop et de world music vers la fin des années 1980. C'est une musique au rythme lent et relativement relaxante, une musique de méditation, en somme. L'émergence de grandes mouvances musicales à cette époque le fit rapidement tomber dans l'oubli jusqu'à sa popularisation mondiale grâce au fameux OK de Talvin Singh.
Comme son nom l'indique cette mouvance n'excède que rarement les 90 bpm.
Le downtempo n'est pas affilié à un style ou un genre musical précis même si certains le classeraient volontiers dans la musique électronique. Généralement rangé avec le dub ou le trip hop, il se contente d'être minimaliste, efficace, lent et transcendant (de par son mariage avec le trip hop).


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Ambient:
L'ambient est un genre de musique électronique dont les limites sont difficiles à définir.
Le terme, inventé par Brian Eno, faisait au départ référence à la vocation du genre à constituer une musique d'ambiance ou, plus précisément, une musique "de fond" (Eno avait justement composé un premier album d'ambient intitulé Music For Airports). Par la suite, c'est plus la prédominance des nappes et l'absence de beat qui ont servi à définir le genre.
Le terme reste cependant profondément ancré dans le contexte de la musique planante des années 1970 : Tangerine Dream, Klaus Schulze, Ash Ra Tempel, Heldon, Brian Eno, Harold Budd, Pink Floyd, mais aussi de la musique classique minimaliste (Steve Reich et Philip Glass notamment, voire Erik Satie).


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Trip hop:
Le trip hop est un genre musical né au début des années 1990, dans la région de Bristol (Royaume-Uni). Ce genre est difficile à définir puisque sa définition varie selon les pays. On le décrit généralement avec des artistes précurseurs tels que Massive Attack, Portishead, Archive, Björk, Morcheeba, Hooverphonic, Lamb, The Aloof, Lo Key ou encore Tricky qui ne rentraient dans aucune catégorie.

Analyse
Ce genre musical a pour base une rythmique hip-hop, sur laquelle viennent se greffer toutes sortes d'influences, jazz, blues, musique électronique, musique de film, soul, rock, dub, etc. Il s'est ainsi beaucoup enrichi et il se décompose maintenant en de nombreux sous-genres (acid-jazz, downtempo, electro-dub, electro-jazz, electro-libre, …). L'éclectisme est de mise. Le but artistique de la majorité des groupes se revendiquant du trip hop est de créer une musique « planante », à l'aspect généralement mélancolique et calme (même si des influences plus rapides dans le tempo existent). Ce genre s'inscrit aussi par certains aspects dans la droite lignée de certains groupes post-punk comme Siouxsie and the Banshees et The Cure, ces deux combos ayant été repris par Tricky1 et Massive Attack2,3.
On s'accorde généralement sur le fait que les racines du trip hop se trouvent dans les groupes évoluant dans la ville britannique de Bristol au début des années 1990, à l'image de Portishead, de Massive Attack et de Tricky. Mais les premières réalisations du genre sont de Smith & Mighty, producteurs du premier single de Massive Attack. L'étymologie du terme trip hop provient par ailleurs de la contraction de l'expression abstract hip-hop, une branche plus instrumentale et expérimentale du hip-hop. Ainsi, tout en s'inspirant beaucoup des genres déjà existants, le but du trip hop est de procurer une émotion transcendante en travaillant un côté innovant et expérimental. Le son est donc souvent riche et composé de nombreuses pistes superposées, mêlant voix, instruments et samples électroniques, à l'image du Endtroducing de DJ Shadow, souvent cité comme référence en la matière ou plus récemment du producteur français Wax Tailor avec Tales of the forgotten melodies (2005) et Hope & sorrow (2007).
Le genre se fait connaître de plus en plus (grâce, par exemple, aux musiques de publicités qui contiennent beaucoup de trip hop, ou encore aux musiques de films ou de séries télévisées).


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J'oublie peut-être des genres musicaux pour la section là.
La psybient par exemple, entre l'ambient et la psytrance vous l'aurez compris:

Shpongle - Star Shpongle banner:
[youtube]D2LK-zGfdUU[/youtube]

Et pendant que j'y suis un inévitable du trip-hop, connue et reconnue mais toujours aussi efficace:

Portishead - Glory box:
[youtube]6ylDDs3mdJE[/youtube]

Avec les mêmes caractéristiques que celui d'au dessus mais dans un autre style:

Royksopp - Eple:
[youtube]IkvXcvb7rkg[/youtube]

Et pour le best de la relaxation selon mes goûts:

Fabrice Tonnellier - Celestial Mountain:
[youtube]jwQjEPVUxfo[/youtube]
PS: je sais pas pourquoi youtube dit que c'est d'Autumn Spirit, ca doit être du plagiat!

Bonne journée tous le monde.
 
Ticon,

Un duo Suedois censé faire dans la progressive trance...
Tiré d'une playlist nommée "Chillosophy n°3"
Pour le coup, là ils se sont vraiment appliqués à faire un truc de qualité, plus dans le Downtempo/Psybient...

Pour la petite histoire, j'ai découvert ce son (et beaucoup d'autres) au Kumharas à Sant Antoni, à Ibiza.
Pour ceux qui oseraient s'aventurer dans cette foire à touriste Anglais/Hollandais, c'est une des places les moins pires qui existent à Ibiza...

On y trouve encore un semblant de la période hippie...

Même si ça ne vaut toujours pas la plage de Benirras dans le nord de l'île chaque Dimanche nuit... où là c'est du pure hippie acid party/djembé/nichons à l'air/feu de camps...
.


[youtube]7ax6AM2RJCM[/youtube]
 
Mmh Shpongle, magnifique pour décoller loin..
Une découverte assez récente, qui pareil, me transporte toujours dans un univers magique (même entièrement sobre hein) :
[youtube]RChF0wlcWfQ[/youtube]
Laissez vous bercer... loin...
 
Un groupe qui me détend en presque toute circonstance, qui évoque la tranquillité d'esprit, l'harmonie, toussa:

[youtube]fAuQFgClvyQ[/youtube]

La vidéo est magnifique en plus.
 
Sympa le topic. J'balance un truc que j'avais déjà mis sur le vieux topic, ça fait du bien de temps en temps.

[youtube]YBwSjolXw1E[/youtube]
 
Àlfheimr me fait vraiment triper, surtout ce morceau. Sous substances, ça fait vraiment voyager dans d'autres dimensions. Je recommande tout l'album "Dream Sequences" pour une soirée champi onirique.

[youtube]XA9LCMw511g[/youtube]
 
Cloud feat Yoanna - Winternights

[youtube]DY2LmU7Rm9A[/youtube]

Edit: pb de balises
 
[youtube]7qm232qnDLM[/youtube]

"Lorsque la nuit polaire s’étend, l’obscurité n’est pas votre unique partenaire, il faut aussi faire lit commun avec le silence. Dès lors, le moindre craquement de la banquise devient vertigineux. La perte de repères vous guette et votre seule arme reste l’introspection.
La musique de Deaf Center devient alors ce médicament propice à l’apaisement. Qui aurait pu prédire que le repos viendrait d’un album de drone-ambient acoustique ?

Owl Splinters est le troisième album, tous sorti chez Type, du duo norvégien formé par Erik Skodvin et Otto Totland. Les deux complices sont donc dûment formés aux nuits infinies. Owl Splinters est une œuvre remarquable reposant sur aucun artifice superfétatoire. Les fans de Ben Frost trouveront ici matière à poursuivre leurs errances.
La musique de Deaf Center se contente de peu et réussi pourtant à stimuler activement nos songes. Avec une économie de moyens, un piano souvent présent, des cordes sombres et une fine dose de field recordings, le duo arrive à créer de magnifiques pièces de violence contenue. Divided, ouvrant l’album, est une symbolique composition spectrale dont les chœurs semblent invoquer on ne sait quel démon. Chaque morceau se déploie lentement, prend le temps d’imposer sa montée drone implacablement immersive. Le sublime Close Forever Watching est un modèle du genre. Se focalisant uniquement sur une ascension drone ô combien minimaliste, il suffit que tombe une unique note de piano, grave, pour avoir l’impression de subir une sentence divine. C’est tout de même impressionnant de se rendre compte que parfois, la musique sait se rendre imposante avec un rien. Mais là où la fascination prend le dessus c’est dans cette impression d’écouter un album sombre réussissant pourtant à vous plonger dans un état proche d’un délicieux coma. Pour cela, Deaf Center accompagne le plus souvent ses créations de quelques touches de piano. On retrouve ainsi deux courts morceaux dont le piano en sourdine est un vibra nt appel à l’apaisement.

Owl Splinters se révèle être une sublime partition de drone-ambient immersive et introspective. Les 45 minutes de l’album accompagnent alors vos songes. Vous vous surprenez à contempler le vide, à attendre un signe. Et quand celui-ci surgit, vous êtes alors cloué sur place. Remarquable."


Chroniqueelectronique.net
 
Deaf Center - Owl Splinters (2011)

R-2754759-1299587286.jpeg
 
:mrgreen:
Bawi, pourquoi pas apres tout.
 
Jreviens avec Jacaszek , c'est ptet plus "modern classical), mais bon.


Jvous conseil l'album treny, dispo ici :

"La musique de Micha? Jacaszek a toujours été intimement liée au verbe. Depuis ses premières illustrations de poèmes jusque Treny il s'est écoulé dix ans ; dix ans pendant lesquels le polonais n'a cessé de multiplier les projets. Qu'il s'agisse de performances live ou d'albums, ceux-ci ont la plupart du temps eu en commun la volonté de conjuguer musique électronique et poésie. Pour Treny, les vers ont disparu, mais pas le lyrisme ambiant. Fidèle à ses habitudes, Jacaszek essaie une nouvelle formule, de nouveaux invités. Cette fois viennent se joindre un violoniste, une violoncelliste, et une chanteuse lyrique.

Imaginez donc quelque notes de piano tournant en boucle, un vinyle qui fait du surplace sur fond d'orchestration intimiste au jeu résolument dépressif. "Je veux créer mon propre langage musical, personnel et reconnaissable" explique Jacaszek. Pour ce faire, le producteur voit dans la manipulation électronique le moyen d'enrichir les instruments acoustiques traditionnels, et non pas l'inverse, comme c'est souvent le cas. Par manipulation, Jacaszek n'entend pas massacre breakcoreux à la Venetian Snares (Rossz Csillag Allat Született), ni déstructurations glitch à la Murcof (Martes). Les interventions du bidouilleur se font au contraire discrètes. Elles se limitent généralement à quelques craquements, souffles de vinyles, reverses, échos et, de temps à autres, une timide éructation informatique. C'est donc plus vers les travaux de Julien Neto ou de 1990 qu'on peut rapprocher Treny.

Non seulement cet album jouit d'une production irréprochable, mais il plonge son auditeur dans une mélancolie sans pareil. Jacaszek me rappelle, habitué des musiques électroniques que je suis, à quel point il est finalement si aisé, pour des instruments comme le piano, la harpe ou le violon, de vibrer sur la corde de nos émotions. Inutile d'en ajouter. L'électronique se pose comme une touche délicate à la palette, ni au dessus, ni en deçà des instruments acoustiques. Micha? Jacaszek est le quatrième musicien dont la partition se lit en pixels.
"

http://www.dmute.net

[youtube]HnsO9tcz-lU[/youtube]

Et c'est à bx pour 7 balles,le 26 mars.
 
Putain merci pour Jacaszek, çà m'a l'air d'être du bonheur à tartiner ©
 
:) wé ... pur plaisir, sur ce coup la.
 
Oui j'accroche bien aussi! Et c'est vrais qu'on sent un coté Julien Neto, en moins... synthétique!
 
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