MindWalker
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Substance consommée : DMXE (Deoxymethoxetamine)
Qualité : >99% selon le plus gros site de RC Tchèque
Documentation :
Article PsychonautWiki "Talk: DMXE" (attention la page n'est pas encore approuvée)
Vault Erowid "DMXE"
Expérience :
Date : 06.04.2025
Age : 29 ans
Poids : 90kg
Heure de consommation : 1h du matin puis 2h30
Quantité : 25-35mg
Redosage : Une fois
ROA : Voie nasale (sniff)
Contexte : Soirée DnB avec un pote
Conclusion : Le seul dissociatif que j'ai jamais aimé
J'ai vraiment beaucoup apprécié la DMXE au final et ai vécu ma plus grosse dissociation avec lui. Je trouve qu'il a une couleur vraiment particulière. Comparé à la kétamine, c'est vraiment au niveau physique que l'on sent la différence avec cette absence de sédation et d'endormissement. Comparé à la PCP, l'euphorie de la DMXE écrase à pieds joints l'anxiété que m'a généré la 3-HO-PCP. Je pense que j'ai vraiment compris à ce moment là le vrai intérêt des dissociatifs et j'en garde un excellent souvenir surtout avec une telle absence de bodyload. Le monde semblait si irréel et si faux. Je n'ai pas eu trop d'introspection mais c'est peut-être parce que je n'ai pas orienté mes pensées vers moi. En effets négatifs, je dirais quand même que ça pousse bien à redoser de manière compulsive, j'ai bien senti cette envie de sans cesse retaper comme de la cocaïne donc ça m'a l'air pas mal addictif. En ce qui me concerne, le tableau de montée, pic et descente de PsychonautWiki était totalement faux en ce qui me concerne. Dans mon expérience, les montées étaient de 5 à 30 minutes avec une phase de pic/plateau au bout de cette demi-heure. Peut-être que j'ai une sensibilité particulière avec cette molécule.
Je ne suis pas descendu avec le lapin blanc tout au fond du gouffre mais c'est l'une des très rares drogues dans toutes mes expériences qui me laisse un souvenir aussi bon et dont je me dis que je retaperai bien un jour. Je pense que je comprends un peu pourquoi les "anciens" plaçaient la MXE aussi haut dans leurs classements et en parlent avec une telle nostalgie.
Qualité : >99% selon le plus gros site de RC Tchèque
Documentation :
Article PsychonautWiki "Talk: DMXE" (attention la page n'est pas encore approuvée)
Vault Erowid "DMXE"
Expérience :
Date : 06.04.2025
Age : 29 ans
Poids : 90kg
Heure de consommation : 1h du matin puis 2h30
Quantité : 25-35mg
Redosage : Une fois
ROA : Voie nasale (sniff)
***
Contexte : Soirée DnB avec un pote
Je pars en soirée avec un pote à une soirée qui nous a été vendue comme "un peu plus chill/molle que d'habitude" (spoiler : non). Le produit se présente comme une poudre jaunâtre plutôt fine. De mon côté, j'ai préparé trois doses dans des caps (petites enveloppes). Pour les trois premières, je pèse une ligne de 60mg avec ma balance de précision pour ensuite la diviser de visu en trois segments "identiques" de 20mg chacun. Bien sûr, les deux doses en extrémités de la ligne que la partie centrale bombée. Je glisse les deux doses des extrémités dans les caps "T1" et "T2" et met la partie centrale dans le "T3" en gardant en tête que ce dernier est certainement plus important que les deux autres. Je fais un test allergique avant de partir en soirée et c'est concluant. Le mood est plutôt bon même si je m'inquiète un peu des problèmes de santé de mon chat ces derniers jours.
T+0mn : Première dose et le souffle funeste
A 1h pile du matin (j'aime bien les heures fixes haha), j'ouvre mon caps "T1". Alors que j'approche ma paille, je souffle sans faire exprès et envoie le 1/3 de la dose dans l'évier. Un peu envie de me foutre une patate dans la bouche à ce moment là mais en vrai, ça me convient aussi. Car depuis que je fais tester mes produits, je remarque que je suis davantage inquiet face à un produit dont je ne connais pas la composition de manière indépendante. Et avoir l'un des dissociatifs les plus puissants et addictifs devant moi n'aide pas vraiment non plus. Donc l'un dans l'autre, je me dis que c'est pas si terrible du coup d'avoir perdu 1/3 de la première dose, ça me permettra de mieux appréhender. Bref, tout ça pour dire que je prends entre 10 et 15mg sur cette première dose. Niveau nez, ça a "bon goût" (autant que ça peut l'être) qui m'a un peu fait penser à de la 4-MMC/Méphédrone.
T+5mn : Montée rapide
Les effets sont rapides, beaucoup plus rapides que prévus ! J'avais en tête le tableau provisoire de PsychonautWiki qui faisait état de 30mn avant la montée et 1h pour atteindre le pic. Vous verrez plus tard que personnellement, c'est allé beaucoup plus vite pour moi.
T+30mn : Phase de plateau de la première dose
Globalement, je me sens assez high avec un bon headspace, légèrement dans le brouillard. L'effet est surprenamment stimulant alors que je m'attendais un peu à une sédation comme avec la kétamine mais ça se rapproche finalement plus du PCP et analogues dans ce cas-là. Je danse beaucoup et ai l'impression de mieux apprécier la musique. Ca fait longtemps que je n'ai pas essayé de stimulants en soirée et même si ce n'en est pas un à proprement parler, je me sens quand même très énergique. Côté psychique, je ressens une euphorie que j'aime à décrire comme une euphorie "active" comparée à l'euphorie "passive" des opiacés. Je me sens heureux mais dans un sens énergique et motivé et non pas dans une forme de plénitude ou de mise en adéquation avec le Monde.
T+1h30 : Deuxième bonne dose
Je suis donc sur cette phase de plateau mais je laisse quand même 1h30 passer dans le doute (PsychonautWiki parle jusqu'à 1h45 pour atteindre le pic). Me sentant bien, je me dis que je peux encaisser davantage et en comptant les heures, je me rends compte qu'il s'agit certainement de mon unique redrop. Je décide donc d'ouvrir mon caps le plus important, le "T3". Ah ! En l'ouvrant, je vois que y'en a quand même beaucoup donc j'improvise en me disant que je vais juste taper les 3/4 de la dose. Je sens dans mon nez que y'a quand même bien plus de produit qui passe à l'intérieur que lors de la première dose. J'estime la dose prise entre 15 et 20mg ce qui fait qu'avec les deux doses, je pense être entre 25 et 35mg.
T+1h40 : À nouveau, une montée spectaculaire
Là aussi au bout de 5-10mn post-prise, je sens que ça agit vite sur mon cerveau et le brouillard mental s'épaissit rapidement comme quand on boit trop vite. La montée dure 30mn et la pente est plutôt raide, je sens que je monte minutes après minutes mais très étrangement, ce n'est pas spécialement angoissant car je me sens plutôt calme.
T+2h : "La cuillère n'existe pas" mais elle a ses raisons que la cuillère ignore
Alors que je retourne dans le son et que je m'amuse bien avec mon pote et d'autres qui sont venus avec nous, je déréalise. Comme avec la 3-HO-PCP, tout se passait bien et puis en l'espace de quelques secondes, j'ai l'impression qu'on m'a extirpé à ma chair, que quelqu'un a mis un crochet à mon âme ou ma conscience puis m'a violemment tiré en arrière pour m'arracher à mon corps. Ce dernier se vide presqu'instantanément de son énergie et sa motivation et j'arrête de danser pour finir droit comme i. Je rentre en pilote automatique comme si j'étais devenu un minuscule humain dans mon cerveau et que je le pilotais comme un robot. Le temps se ralentit légèrement ou en tout cas ma vision donne l'impression d'avoir perdu en FPS. Les lumières stroboscopiques ont l'air plus rudes et laissent des impressions plus vives sur mes rétines et j'ai l'impression de voir des photos devant moi qu'on fait passer rapidement comme dans ces flipbooks où on fait passer les images rapidement pour créer l'illusion d'un mouvement.
Mais c'est au niveau mental que ça ce se joue davantage. Je commence à tout analyser et à me poser des questions sur tout. Qui sont tous ces gens ? Pourquoi sont-ils là ? Ils ont tous une raison. Pourquoi dansent-ils comme ça, de cette manière là et pas une autre ? Pourquoi danser d'ailleurs ? Et qu'est-ce que la danse après tout ? Je sais pas si vous voyez cet état mais j'ai l'impression de revenir à mes cours de sociologie et sciences politiques où je me pose des questions sur absolument tout jusqu'aux piliers qui soutiennent le bâtiment. Car tout a finalement une raison d'être et d'exister ici et maintenant. Mais même si tout a une raison, tout à l'air faux en même temps. J'ai littéralement l'impression d'être dans le film Matrix ou ce que je vois n'est qu'artificiel. J'avais l'impression de voir les motivations d'existence des choses autour de moi. Comme si je voyais les "codes" qui régissaient les objets et les personnes autour de moi. Je sais pourquoi ce bar est là et pas ailleurs, pourquoi cette personne s'est habillée comme ça, pourquoi ci et pourquoi ça. Je ne danse pas vraiment, je me marque le rythme de la tête mais dans un pur et unique désir de conformisme. La musique est bien ce n'est pas la question mais elle est destructurée, comme si on l'avait démonté comme des pièces d'une horloge. Je ne l'apprécie plus pour ce qu'elle est mais pour l'emboitement de ses différentes parties.
Au niveau extérieur, je suis juste debout les yeux grands ouverts, la mine grave, observant tout autour de moi comme si je cherchais le meilleur endroit où poser une bombe. Quand on me parle par contre, je tiens des conversations normales et enjouées même si mon cerveau observe tout dans la coiffure, position, habits, etc. de mon interlocuteur. J'ai l'impression d'être quand même un peu plus lent dans mes réponses et paradoxalement, moins cohérent ou approfondi que ce qui se passe dans ma tête.
T+3h30 : L'atterrissage
Au bout d'une heure et demie de déréalisation, ma conscience finit par revenir dans mon corps en environ 5 à 10 minutes, là aussi plutôt bref. Je me sens bien mais sans énergie. Je ne suis pas non plus fatigué, je suis juste éveillé. J'ai aussi un début de mal de tête à l'arrière du crâne. J'avais pas mal réfléchi à reprendre ou pas une troisième dose mais je me dis que je n'aurai pas mieux que ce que j'ai eu. La musique reprends de ses "couleurs" et je me mets à nouveau à l'apprécier pour ce qu'elle est. Je préfère plutôt rester dans mon coin, tantôt assis contre le mur ou debout derrière pour juste l'apprécier telle quelle comme si je l'écoutais dans mes écouteurs sans danser dessus car je n'en ai pas envie.
T+4h30 : Retour à la baseline
Chose assez marquante au final, je reviens à la baseline au moment où la soirée se finit sans nécessiter une nuit de sommeil entre. Je me sens éveillé mais pas énergique pour autant, juste présent tranquillement. Je me sens un peu ballonné au niveau de l'estomac comme ce que j'avais pu lire en ligne mais étant sujet à l'aérophagie, je sais pas si la DMXE a joué là dedans.
T+1j : Pas d'effets au lendemain
Je me sens bien, tant physiquement que psychologiquement, quoiqu'un peu fatigué après une petite nuit de sommeil.
T+0mn : Première dose et le souffle funeste
A 1h pile du matin (j'aime bien les heures fixes haha), j'ouvre mon caps "T1". Alors que j'approche ma paille, je souffle sans faire exprès et envoie le 1/3 de la dose dans l'évier. Un peu envie de me foutre une patate dans la bouche à ce moment là mais en vrai, ça me convient aussi. Car depuis que je fais tester mes produits, je remarque que je suis davantage inquiet face à un produit dont je ne connais pas la composition de manière indépendante. Et avoir l'un des dissociatifs les plus puissants et addictifs devant moi n'aide pas vraiment non plus. Donc l'un dans l'autre, je me dis que c'est pas si terrible du coup d'avoir perdu 1/3 de la première dose, ça me permettra de mieux appréhender. Bref, tout ça pour dire que je prends entre 10 et 15mg sur cette première dose. Niveau nez, ça a "bon goût" (autant que ça peut l'être) qui m'a un peu fait penser à de la 4-MMC/Méphédrone.
T+5mn : Montée rapide
Les effets sont rapides, beaucoup plus rapides que prévus ! J'avais en tête le tableau provisoire de PsychonautWiki qui faisait état de 30mn avant la montée et 1h pour atteindre le pic. Vous verrez plus tard que personnellement, c'est allé beaucoup plus vite pour moi.
T+30mn : Phase de plateau de la première dose
Globalement, je me sens assez high avec un bon headspace, légèrement dans le brouillard. L'effet est surprenamment stimulant alors que je m'attendais un peu à une sédation comme avec la kétamine mais ça se rapproche finalement plus du PCP et analogues dans ce cas-là. Je danse beaucoup et ai l'impression de mieux apprécier la musique. Ca fait longtemps que je n'ai pas essayé de stimulants en soirée et même si ce n'en est pas un à proprement parler, je me sens quand même très énergique. Côté psychique, je ressens une euphorie que j'aime à décrire comme une euphorie "active" comparée à l'euphorie "passive" des opiacés. Je me sens heureux mais dans un sens énergique et motivé et non pas dans une forme de plénitude ou de mise en adéquation avec le Monde.
T+1h30 : Deuxième bonne dose
Je suis donc sur cette phase de plateau mais je laisse quand même 1h30 passer dans le doute (PsychonautWiki parle jusqu'à 1h45 pour atteindre le pic). Me sentant bien, je me dis que je peux encaisser davantage et en comptant les heures, je me rends compte qu'il s'agit certainement de mon unique redrop. Je décide donc d'ouvrir mon caps le plus important, le "T3". Ah ! En l'ouvrant, je vois que y'en a quand même beaucoup donc j'improvise en me disant que je vais juste taper les 3/4 de la dose. Je sens dans mon nez que y'a quand même bien plus de produit qui passe à l'intérieur que lors de la première dose. J'estime la dose prise entre 15 et 20mg ce qui fait qu'avec les deux doses, je pense être entre 25 et 35mg.
T+1h40 : À nouveau, une montée spectaculaire
Là aussi au bout de 5-10mn post-prise, je sens que ça agit vite sur mon cerveau et le brouillard mental s'épaissit rapidement comme quand on boit trop vite. La montée dure 30mn et la pente est plutôt raide, je sens que je monte minutes après minutes mais très étrangement, ce n'est pas spécialement angoissant car je me sens plutôt calme.
T+2h : "La cuillère n'existe pas" mais elle a ses raisons que la cuillère ignore
Alors que je retourne dans le son et que je m'amuse bien avec mon pote et d'autres qui sont venus avec nous, je déréalise. Comme avec la 3-HO-PCP, tout se passait bien et puis en l'espace de quelques secondes, j'ai l'impression qu'on m'a extirpé à ma chair, que quelqu'un a mis un crochet à mon âme ou ma conscience puis m'a violemment tiré en arrière pour m'arracher à mon corps. Ce dernier se vide presqu'instantanément de son énergie et sa motivation et j'arrête de danser pour finir droit comme i. Je rentre en pilote automatique comme si j'étais devenu un minuscule humain dans mon cerveau et que je le pilotais comme un robot. Le temps se ralentit légèrement ou en tout cas ma vision donne l'impression d'avoir perdu en FPS. Les lumières stroboscopiques ont l'air plus rudes et laissent des impressions plus vives sur mes rétines et j'ai l'impression de voir des photos devant moi qu'on fait passer rapidement comme dans ces flipbooks où on fait passer les images rapidement pour créer l'illusion d'un mouvement.
Mais c'est au niveau mental que ça ce se joue davantage. Je commence à tout analyser et à me poser des questions sur tout. Qui sont tous ces gens ? Pourquoi sont-ils là ? Ils ont tous une raison. Pourquoi dansent-ils comme ça, de cette manière là et pas une autre ? Pourquoi danser d'ailleurs ? Et qu'est-ce que la danse après tout ? Je sais pas si vous voyez cet état mais j'ai l'impression de revenir à mes cours de sociologie et sciences politiques où je me pose des questions sur absolument tout jusqu'aux piliers qui soutiennent le bâtiment. Car tout a finalement une raison d'être et d'exister ici et maintenant. Mais même si tout a une raison, tout à l'air faux en même temps. J'ai littéralement l'impression d'être dans le film Matrix ou ce que je vois n'est qu'artificiel. J'avais l'impression de voir les motivations d'existence des choses autour de moi. Comme si je voyais les "codes" qui régissaient les objets et les personnes autour de moi. Je sais pourquoi ce bar est là et pas ailleurs, pourquoi cette personne s'est habillée comme ça, pourquoi ci et pourquoi ça. Je ne danse pas vraiment, je me marque le rythme de la tête mais dans un pur et unique désir de conformisme. La musique est bien ce n'est pas la question mais elle est destructurée, comme si on l'avait démonté comme des pièces d'une horloge. Je ne l'apprécie plus pour ce qu'elle est mais pour l'emboitement de ses différentes parties.
Au niveau extérieur, je suis juste debout les yeux grands ouverts, la mine grave, observant tout autour de moi comme si je cherchais le meilleur endroit où poser une bombe. Quand on me parle par contre, je tiens des conversations normales et enjouées même si mon cerveau observe tout dans la coiffure, position, habits, etc. de mon interlocuteur. J'ai l'impression d'être quand même un peu plus lent dans mes réponses et paradoxalement, moins cohérent ou approfondi que ce qui se passe dans ma tête.
T+3h30 : L'atterrissage
Au bout d'une heure et demie de déréalisation, ma conscience finit par revenir dans mon corps en environ 5 à 10 minutes, là aussi plutôt bref. Je me sens bien mais sans énergie. Je ne suis pas non plus fatigué, je suis juste éveillé. J'ai aussi un début de mal de tête à l'arrière du crâne. J'avais pas mal réfléchi à reprendre ou pas une troisième dose mais je me dis que je n'aurai pas mieux que ce que j'ai eu. La musique reprends de ses "couleurs" et je me mets à nouveau à l'apprécier pour ce qu'elle est. Je préfère plutôt rester dans mon coin, tantôt assis contre le mur ou debout derrière pour juste l'apprécier telle quelle comme si je l'écoutais dans mes écouteurs sans danser dessus car je n'en ai pas envie.
T+4h30 : Retour à la baseline
Chose assez marquante au final, je reviens à la baseline au moment où la soirée se finit sans nécessiter une nuit de sommeil entre. Je me sens éveillé mais pas énergique pour autant, juste présent tranquillement. Je me sens un peu ballonné au niveau de l'estomac comme ce que j'avais pu lire en ligne mais étant sujet à l'aérophagie, je sais pas si la DMXE a joué là dedans.
T+1j : Pas d'effets au lendemain
Je me sens bien, tant physiquement que psychologiquement, quoiqu'un peu fatigué après une petite nuit de sommeil.
***
Conclusion : Le seul dissociatif que j'ai jamais aimé
J'ai vraiment beaucoup apprécié la DMXE au final et ai vécu ma plus grosse dissociation avec lui. Je trouve qu'il a une couleur vraiment particulière. Comparé à la kétamine, c'est vraiment au niveau physique que l'on sent la différence avec cette absence de sédation et d'endormissement. Comparé à la PCP, l'euphorie de la DMXE écrase à pieds joints l'anxiété que m'a généré la 3-HO-PCP. Je pense que j'ai vraiment compris à ce moment là le vrai intérêt des dissociatifs et j'en garde un excellent souvenir surtout avec une telle absence de bodyload. Le monde semblait si irréel et si faux. Je n'ai pas eu trop d'introspection mais c'est peut-être parce que je n'ai pas orienté mes pensées vers moi. En effets négatifs, je dirais quand même que ça pousse bien à redoser de manière compulsive, j'ai bien senti cette envie de sans cesse retaper comme de la cocaïne donc ça m'a l'air pas mal addictif. En ce qui me concerne, le tableau de montée, pic et descente de PsychonautWiki était totalement faux en ce qui me concerne. Dans mon expérience, les montées étaient de 5 à 30 minutes avec une phase de pic/plateau au bout de cette demi-heure. Peut-être que j'ai une sensibilité particulière avec cette molécule.
Je ne suis pas descendu avec le lapin blanc tout au fond du gouffre mais c'est l'une des très rares drogues dans toutes mes expériences qui me laisse un souvenir aussi bon et dont je me dis que je retaperai bien un jour. Je pense que je comprends un peu pourquoi les "anciens" plaçaient la MXE aussi haut dans leurs classements et en parlent avec une telle nostalgie.
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