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Guest
J'ai demandé le sujet de la prochaine dissert' qu'à faire une amie en terminale littéraire, je vous poste ma réponse
La connaissance de soi est elle plus facile que la connaissance des choses ?
Déjà tu peux spécifier que la connaissance est un mélange de croyance et de vérité, on peut croire en quelque chose sans qu’elle soit vraie, comme quelque chose peut être vraie sans qu’on y croie. Je t’invite à lire cette page wikipédia, ça peut être instructif : http://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9or ... nnaissance
Dans le grand 1 on peut parler de la connaissance de soi, d’introspection, si tu veux on peut parler de conscience et d’inconscient, ça devrait scotcher ta prof, mais là faut faire un truc béton, pas seulement exploiter des idées par ci par là comme je te donne ci-dessous…
La connaissance de soi est personnelle, personne ne peut mieux se connaître que soit même, alors que l’apport des connaissances en générale ne sera jamais autant bénéfique qu’en groupe, partager les idées, contredire, argumenter, développer les réflexions…au final tu obtiens la « vérité » sur la chose quand le sujet a été bien retourné dans tous les sens.
L’envie de se connaître soi même est propre à certaines personnes qui ont un réel besoin de savoir. La quête de la connaissance est un but courant, et elle implique la connaissance de soi le plus souvent
Perso je pense à l’égo lorsque l’on parle de connaissance de soi, jusqu’où peut-on analyser sa propre personne (dans le bien comme dans le mal) ?
Se féliciter d’avoir fait une bonne action, en conclure qu’on est une bonne personne, s’avouer un tort, ou se voiler la face pour ne pas blesser son propre égo…jusqu’où sommes nous prêt à nous avouer nos erreurs, sommes nous prêts à nous remettre en cause pour mieux se connaître, accepter que l’on a eu tort pour en émerger plus fort : la connaissance sur soi en sera d’autant plus gratifiante !
La difficulté est de savoir dissocier son esprit de son égo afin d’avoir une analyse critique neutre et sans jugement personnel qui influerait sur les découvertes de sa personne.
Mais on a quand même besoin des autres pour se découvrir, les mécanismes de défense de l’égo sont très puissants, et certains individus sont incapables de se rendre compte de leurs propres défauts, non pas qu’ils ne soient pas apte à les admettre, avant ça il faut qu’ils en soient conscient. Pour cela prendre du recul est nécessaire, ne pas se laisser envahir par les émotions, ce sont elles qui faussent les jugements et les perceptions. Se laisser du temps est nécessaire pour prendre du recul, lorsqu’on est face à une vérité blessante, la meilleure solution est de ne pas la prendre en compte en se sentant offenser, mais de laisser redescendre l’intensité de l’impact qu’à eu la révélation pour ensuite faire la part des choses et accepter le fait.
Certaine personne sont prêtes à tout entendre, à réfléchir aux critiques pertinentes et constructives qui leurs permettront d’avancer dans leur propre recherche de soi. D’autres personnes se vexent très rapidement et ripostent aux constatations qu’ils interprètent come des accusations. Il est clair que ça n’est jamais agréable d’être mis à nu par des paroles percutantes, le ruminement psychologique qui suit peut être très douloureux.
L’introspection qui permet la découverte personnelle de mauvais comportement, de pathologie ou de névrose peut aussi être amenée en douceur si ces prises de conscience sont acheminées par une longue analyse, on découvre un coup ceci, puis cela, ensuite on trouve un lien qui relie plusieurs idées, on progresse petit à petit. Ce n'est pas comme si la prise de consciente provenait de l’extérieure et qu’elle était brutale. Si une personne nous apprenait une vérité que l’on ne voulait pas entendre (il y a que la vérité qui blesse) sans que l’on n’est jamais pensé au sujet évoqué, il est clair qu’être subitement confronté à la vérité est assez choquant. Être un minimum préparé à l’adversité de la chose permet de mieux accepter la réalité des choses.
Donc l’égo est une parade à la connaissance de soi, facile de se congratuler, plus difficile de percevoir ses défauts sans un avis extérieur. Mais il est le protecteur de notre intégrité mentale, il saura trouver des solutions, des pensées qui feront que la faute sera toujours attribué à autrui et jamais à ça. C’est pour cela qu’il faut savoir le dissocier de sa pensée afin d’explorer sans fausse croyance sa personne (généralement les gens qui fonctionnent comme ceci ne s’intéresse absolument à tout ce qui a un rapport avec l’introspection).
Pour en revenir à la croyance, on peut croire que l’on se connaît, toute sa vie l’on va se dire « désormais je sais qui je suis », mais comme l’évolution dans le temps est perpétuelle, on en se connaît au final jamais, tout n’est qu’illusion et croyance. Les vérités propres à chacun que l’on découvre valident nos connaissances, mais il y a toujours moyen de pousser l’introspection plus loin, l’inconscient est infini. Analyser les apparences est une chose facile, commencer une psychanalyse démontre que l’on est prêt à franchir le cap du conscient pour pénétrer les couches de l’inconscient, l’envie d’explorer sa propre personne. Exemple (ouai faut toujours donner plein d’exemple en philo) : tu as analysé chez toi un fait, tu crois que tu es comme ceci, tu penses connaître une vérité sur Toi, mais il te faut maintenant la prouver concrètement. Tu vas pouvoir soit en parler à des gens proches qui te connaissent suffisamment pour pouvoir te répondre, soit te comparer aux autres gens en analysant leur caractère et en essayant de retrouver le comportement que tu as perçus chez toi dans leur attitude. L’appui extérieur est indispensable à notre propre progression pour ne pas rester au stade de la croyance (attention de ne pas croire que l’on détient une connaissance alors que ce n’est qu’une perception qui se limite au statut de « croyance », rien n’est vrai puisqu’elle n’est pas validité par un exemple concret).
En résumé se connaître soi même est une volonté personnelle facile d’accès aux gens qui aiment l’introspection et qui sont motivés par la recherche de la connaissance d’eux-mêmes. Cette exploration de soi sera par contre très difficile aux personnes qui ne s’intéressent pas du tout à ça (refus d’une réalité en désaccord avec ses croyances et espérances, des fois vaut mieux ne pas savoir…)
Dans le deuxième paragraphe on peut parler de la connaissance des choses.
Selon moi la connaissance des choses se résume à des perceptions. Consciemment on se pose des questions, pourquoi ceux-ci, pourquoi cela.. ? et toutes les réponses seraient enfouis dans notre inconscient (cf l’inconscient collectif).
En gros toute la journée notre pensée évolue dans un système de boucle. Le cerveau humain fonctionnerait sur un raisonnement de boucle, il tourne et tourne infiniment de la naissance jusqu'à la mort. Imagine toutes tes pensées et idées qui gravitent sur de grands anneaux au fond de ta tête dans ton inconscient, tu ne penses pas du tout à tout ça, c’est bien caché derrière des barrières psychologiques qui séparent ta conscience de ton inconscient. Malgré ces barrières il arrive que les perceptions de ta conscience permettent de libérer des pensées provenant de ces boucles et c’est alors que tu as l'idée en tête, elle est devenue consciente (elle sort de ton inconscient).
La conscience c'est elle qui perçoit les émotions, l'intensité, elle gère tes 5 sens, elle analyse.
Ton inconscient c'est ton caractère, ta personnalité, tes envies, tes pulsions, tes désirs, c’est cela que tu as envie d’explorer.
Nous percevons donc une croyance lorsque l’on a connecté notre conscience à une des boucles de notre inconscient, la croyance devient alors une impression, elle est désormais consciente, on sait ce qu’il en est, on a compris la chose, mais on ne saurait l’expliquer. L’analyse est là pour décortiquer cette impression, elle permet de poser des mots sur cette impression. On a alors la possibilité d’exprimer cette chose via les moyens humains que l’on a mis en place dans notre société, ici l’écriture : j’ai lu le sujet demandé par mon professeur de philo, des idées me sont venues en tête, je les ai analysés afin de pouvoir les expliquer, et une fois que je les ai bien comprises je les ai apposées par écrit.
Cultiver son esprit sans s’intéresser à sa propre personne est assez facile, il suffit de s’intéresser à tout ce qui n’est pas en rapport avec l’être humain et la psychologie. Pour emmagasiner de telles connaissances il suffit de lire des livres, regarder des émissions, écouter des personnalités parler, il faut se confronter au plus de chose possible afin d’ouvrir son esprit, de lui permettre de pousser la réflexion toujours plus loin. L’apport de connaissance sans remise en question personnelle est donc possible et facilement réalisable.
FACILE, la connaissance des choses ça vient tout seul, la connaissance de soi faut aller la chercher, des gens on un besoin de se connaitre comme d’autres fui leur personne pour ne pas voir la réalité des choses et ne pas être en contact avec leurs émotions et leurs sentiments les plus profond.
...voila, kisS
La connaissance de soi est elle plus facile que la connaissance des choses ?
Déjà tu peux spécifier que la connaissance est un mélange de croyance et de vérité, on peut croire en quelque chose sans qu’elle soit vraie, comme quelque chose peut être vraie sans qu’on y croie. Je t’invite à lire cette page wikipédia, ça peut être instructif : http://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9or ... nnaissance
Dans le grand 1 on peut parler de la connaissance de soi, d’introspection, si tu veux on peut parler de conscience et d’inconscient, ça devrait scotcher ta prof, mais là faut faire un truc béton, pas seulement exploiter des idées par ci par là comme je te donne ci-dessous…
La connaissance de soi est personnelle, personne ne peut mieux se connaître que soit même, alors que l’apport des connaissances en générale ne sera jamais autant bénéfique qu’en groupe, partager les idées, contredire, argumenter, développer les réflexions…au final tu obtiens la « vérité » sur la chose quand le sujet a été bien retourné dans tous les sens.
L’envie de se connaître soi même est propre à certaines personnes qui ont un réel besoin de savoir. La quête de la connaissance est un but courant, et elle implique la connaissance de soi le plus souvent
Perso je pense à l’égo lorsque l’on parle de connaissance de soi, jusqu’où peut-on analyser sa propre personne (dans le bien comme dans le mal) ?
Se féliciter d’avoir fait une bonne action, en conclure qu’on est une bonne personne, s’avouer un tort, ou se voiler la face pour ne pas blesser son propre égo…jusqu’où sommes nous prêt à nous avouer nos erreurs, sommes nous prêts à nous remettre en cause pour mieux se connaître, accepter que l’on a eu tort pour en émerger plus fort : la connaissance sur soi en sera d’autant plus gratifiante !
La difficulté est de savoir dissocier son esprit de son égo afin d’avoir une analyse critique neutre et sans jugement personnel qui influerait sur les découvertes de sa personne.
Mais on a quand même besoin des autres pour se découvrir, les mécanismes de défense de l’égo sont très puissants, et certains individus sont incapables de se rendre compte de leurs propres défauts, non pas qu’ils ne soient pas apte à les admettre, avant ça il faut qu’ils en soient conscient. Pour cela prendre du recul est nécessaire, ne pas se laisser envahir par les émotions, ce sont elles qui faussent les jugements et les perceptions. Se laisser du temps est nécessaire pour prendre du recul, lorsqu’on est face à une vérité blessante, la meilleure solution est de ne pas la prendre en compte en se sentant offenser, mais de laisser redescendre l’intensité de l’impact qu’à eu la révélation pour ensuite faire la part des choses et accepter le fait.
Certaine personne sont prêtes à tout entendre, à réfléchir aux critiques pertinentes et constructives qui leurs permettront d’avancer dans leur propre recherche de soi. D’autres personnes se vexent très rapidement et ripostent aux constatations qu’ils interprètent come des accusations. Il est clair que ça n’est jamais agréable d’être mis à nu par des paroles percutantes, le ruminement psychologique qui suit peut être très douloureux.
L’introspection qui permet la découverte personnelle de mauvais comportement, de pathologie ou de névrose peut aussi être amenée en douceur si ces prises de conscience sont acheminées par une longue analyse, on découvre un coup ceci, puis cela, ensuite on trouve un lien qui relie plusieurs idées, on progresse petit à petit. Ce n'est pas comme si la prise de consciente provenait de l’extérieure et qu’elle était brutale. Si une personne nous apprenait une vérité que l’on ne voulait pas entendre (il y a que la vérité qui blesse) sans que l’on n’est jamais pensé au sujet évoqué, il est clair qu’être subitement confronté à la vérité est assez choquant. Être un minimum préparé à l’adversité de la chose permet de mieux accepter la réalité des choses.
Donc l’égo est une parade à la connaissance de soi, facile de se congratuler, plus difficile de percevoir ses défauts sans un avis extérieur. Mais il est le protecteur de notre intégrité mentale, il saura trouver des solutions, des pensées qui feront que la faute sera toujours attribué à autrui et jamais à ça. C’est pour cela qu’il faut savoir le dissocier de sa pensée afin d’explorer sans fausse croyance sa personne (généralement les gens qui fonctionnent comme ceci ne s’intéresse absolument à tout ce qui a un rapport avec l’introspection).
Pour en revenir à la croyance, on peut croire que l’on se connaît, toute sa vie l’on va se dire « désormais je sais qui je suis », mais comme l’évolution dans le temps est perpétuelle, on en se connaît au final jamais, tout n’est qu’illusion et croyance. Les vérités propres à chacun que l’on découvre valident nos connaissances, mais il y a toujours moyen de pousser l’introspection plus loin, l’inconscient est infini. Analyser les apparences est une chose facile, commencer une psychanalyse démontre que l’on est prêt à franchir le cap du conscient pour pénétrer les couches de l’inconscient, l’envie d’explorer sa propre personne. Exemple (ouai faut toujours donner plein d’exemple en philo) : tu as analysé chez toi un fait, tu crois que tu es comme ceci, tu penses connaître une vérité sur Toi, mais il te faut maintenant la prouver concrètement. Tu vas pouvoir soit en parler à des gens proches qui te connaissent suffisamment pour pouvoir te répondre, soit te comparer aux autres gens en analysant leur caractère et en essayant de retrouver le comportement que tu as perçus chez toi dans leur attitude. L’appui extérieur est indispensable à notre propre progression pour ne pas rester au stade de la croyance (attention de ne pas croire que l’on détient une connaissance alors que ce n’est qu’une perception qui se limite au statut de « croyance », rien n’est vrai puisqu’elle n’est pas validité par un exemple concret).
En résumé se connaître soi même est une volonté personnelle facile d’accès aux gens qui aiment l’introspection et qui sont motivés par la recherche de la connaissance d’eux-mêmes. Cette exploration de soi sera par contre très difficile aux personnes qui ne s’intéressent pas du tout à ça (refus d’une réalité en désaccord avec ses croyances et espérances, des fois vaut mieux ne pas savoir…)
Dans le deuxième paragraphe on peut parler de la connaissance des choses.
Selon moi la connaissance des choses se résume à des perceptions. Consciemment on se pose des questions, pourquoi ceux-ci, pourquoi cela.. ? et toutes les réponses seraient enfouis dans notre inconscient (cf l’inconscient collectif).
En gros toute la journée notre pensée évolue dans un système de boucle. Le cerveau humain fonctionnerait sur un raisonnement de boucle, il tourne et tourne infiniment de la naissance jusqu'à la mort. Imagine toutes tes pensées et idées qui gravitent sur de grands anneaux au fond de ta tête dans ton inconscient, tu ne penses pas du tout à tout ça, c’est bien caché derrière des barrières psychologiques qui séparent ta conscience de ton inconscient. Malgré ces barrières il arrive que les perceptions de ta conscience permettent de libérer des pensées provenant de ces boucles et c’est alors que tu as l'idée en tête, elle est devenue consciente (elle sort de ton inconscient).
La conscience c'est elle qui perçoit les émotions, l'intensité, elle gère tes 5 sens, elle analyse.
Ton inconscient c'est ton caractère, ta personnalité, tes envies, tes pulsions, tes désirs, c’est cela que tu as envie d’explorer.
Nous percevons donc une croyance lorsque l’on a connecté notre conscience à une des boucles de notre inconscient, la croyance devient alors une impression, elle est désormais consciente, on sait ce qu’il en est, on a compris la chose, mais on ne saurait l’expliquer. L’analyse est là pour décortiquer cette impression, elle permet de poser des mots sur cette impression. On a alors la possibilité d’exprimer cette chose via les moyens humains que l’on a mis en place dans notre société, ici l’écriture : j’ai lu le sujet demandé par mon professeur de philo, des idées me sont venues en tête, je les ai analysés afin de pouvoir les expliquer, et une fois que je les ai bien comprises je les ai apposées par écrit.
Cultiver son esprit sans s’intéresser à sa propre personne est assez facile, il suffit de s’intéresser à tout ce qui n’est pas en rapport avec l’être humain et la psychologie. Pour emmagasiner de telles connaissances il suffit de lire des livres, regarder des émissions, écouter des personnalités parler, il faut se confronter au plus de chose possible afin d’ouvrir son esprit, de lui permettre de pousser la réflexion toujours plus loin. L’apport de connaissance sans remise en question personnelle est donc possible et facilement réalisable.
FACILE, la connaissance des choses ça vient tout seul, la connaissance de soi faut aller la chercher, des gens on un besoin de se connaitre comme d’autres fui leur personne pour ne pas voir la réalité des choses et ne pas être en contact avec leurs émotions et leurs sentiments les plus profond.
...voila, kisS