Cabotin
Elfe Mécanique
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Ceci est une réflexion à propos de la traînée que laisse un trip derrière soi.
Chacun digère au mieux, du moins comme il le pense ses trips, ses expériences. Qu'on en parle ou qu'on écrive, on partage ses expériences, car tout du long de la vie, on ne fait que parler de soi ou presque.
On pourra opposer une solennité face à une récreativité. Les partisans de cette première approche pourront sembler barbants pour certain et quant à cette deuxième futiles pour d'autres.
Dans mon cas, j'ai penché pour cette première, je dis bien pencher, sans abandonner la deuxième bien sur. L'une n'excluant pas l'autre. Mais la première était ce qui résonnait avec ma manière d'être (soit dit en passant quelle ineptie de binéariser le monde).
Cependant le sérieux est une sorte d'attente. Comme si on attendait quelque chose en retour de notre gravité. On se prépare à recevoir quelque chose d'important. Mais n'est ce pas cela même une erreur ?
Je veux dire, qu'on se tape un virevoltement cosmique, une gifle orgasmique ou alors un gros bad balèze de ses cent kilos, le mieux n'est pas t'il d'en rire, oui d'en rire de bon cœur ?
Car s'attacher à ses propres expériences (bonnes ou mauvaises, flatteuses ou honteuses) n'est-il pas la preuve d'un trop grand attachement à soi ? De quelque chose d'égocentrique ? (non ici mon propos n'est pas de promouvoir la perte de l'égo)
Je veux dire par là, nous considérant nous mêmes comme important, comme quelque chose de quasi sacré auquel le monde devrait se plier.
En d'autres termes vouloir changer n'est il pas la résultante d'un comportement égocentrique en ignorant qu'on est un petit bout de rien dans ce chaosmos.
Mais revenons à nos premiers moutons. Les trips sont quoi dans une vie, du plus beau au plus sale ? Quel pourcentage ? Quel infime grandeur ?
Bien sur la durée n'est pas que linéaire, elle est s'inscrit aussi dans la profondeur mais quand bien même, et si LE trip c'était la vie, celle que tu connais en te réveillant tous les jours ?
C'est peut être pour ça que des trips dans LE trip, nous rendent quelque peu skyzos, paranos et azimutés à se demander qui est qui, quoi est quoi, où est où ?
En somme, une mise en abîme de grand luxe.
Entendez ici ma parole, de ce jour, ce sept décembre deux mille quinze, et si pour vraiment profiter d'un trip il faudrait une posture d'être, au plus grand ouvert, diminuer ses attentes, ses espoirs, ses lueurs, ses présomptions, ses prérogatives, ses peurs, ses calculs, ces "on dit", ses "j'ai entendu", ses "j'ai lu", et laisser faire , naïvement, comme les yeux d'un nouveau né découvrant une onde de lumière chatoyer à travers la fenêtre pour enfin essayer de le vivre comme il s'amène lui, là, le plus dévêtu possible
et surtout quoi qu'il se passe,
d'en rire,
certainement,
d'en rire à cœur joie.
Chacun digère au mieux, du moins comme il le pense ses trips, ses expériences. Qu'on en parle ou qu'on écrive, on partage ses expériences, car tout du long de la vie, on ne fait que parler de soi ou presque.
On pourra opposer une solennité face à une récreativité. Les partisans de cette première approche pourront sembler barbants pour certain et quant à cette deuxième futiles pour d'autres.
Dans mon cas, j'ai penché pour cette première, je dis bien pencher, sans abandonner la deuxième bien sur. L'une n'excluant pas l'autre. Mais la première était ce qui résonnait avec ma manière d'être (soit dit en passant quelle ineptie de binéariser le monde).
Cependant le sérieux est une sorte d'attente. Comme si on attendait quelque chose en retour de notre gravité. On se prépare à recevoir quelque chose d'important. Mais n'est ce pas cela même une erreur ?
Je veux dire, qu'on se tape un virevoltement cosmique, une gifle orgasmique ou alors un gros bad balèze de ses cent kilos, le mieux n'est pas t'il d'en rire, oui d'en rire de bon cœur ?
Car s'attacher à ses propres expériences (bonnes ou mauvaises, flatteuses ou honteuses) n'est-il pas la preuve d'un trop grand attachement à soi ? De quelque chose d'égocentrique ? (non ici mon propos n'est pas de promouvoir la perte de l'égo)
Je veux dire par là, nous considérant nous mêmes comme important, comme quelque chose de quasi sacré auquel le monde devrait se plier.
En d'autres termes vouloir changer n'est il pas la résultante d'un comportement égocentrique en ignorant qu'on est un petit bout de rien dans ce chaosmos.
Mais revenons à nos premiers moutons. Les trips sont quoi dans une vie, du plus beau au plus sale ? Quel pourcentage ? Quel infime grandeur ?
Bien sur la durée n'est pas que linéaire, elle est s'inscrit aussi dans la profondeur mais quand bien même, et si LE trip c'était la vie, celle que tu connais en te réveillant tous les jours ?
C'est peut être pour ça que des trips dans LE trip, nous rendent quelque peu skyzos, paranos et azimutés à se demander qui est qui, quoi est quoi, où est où ?
En somme, une mise en abîme de grand luxe.
Entendez ici ma parole, de ce jour, ce sept décembre deux mille quinze, et si pour vraiment profiter d'un trip il faudrait une posture d'être, au plus grand ouvert, diminuer ses attentes, ses espoirs, ses lueurs, ses présomptions, ses prérogatives, ses peurs, ses calculs, ces "on dit", ses "j'ai entendu", ses "j'ai lu", et laisser faire , naïvement, comme les yeux d'un nouveau né découvrant une onde de lumière chatoyer à travers la fenêtre pour enfin essayer de le vivre comme il s'amène lui, là, le plus dévêtu possible
et surtout quoi qu'il se passe,
d'en rire,
certainement,
d'en rire à cœur joie.