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Guest
Le but de ce texte qui se veut concis est de comprendre certaines de mes actions aujourd’hui, en cherchant des liens entre différents faits passés et présents. Il s’agirait en quelques sortes de l’exposé d’une libre association d’idée, j’apprécie l’introspection en y ajoutant une part de psychanalyse, en d’autres termes j’essaye de mieux comprendre ma personne en me remémorant mon passé afin de ne pas répéter des erreurs admises, et donc anticiper mes réactions futures pour vivre plus sereinement.
J’ai beaucoup déprimé étant enfant, j’aimais me replier sur moi même pour me perdre et me retrouver dans mes réflexions et mon imagination. J’ai toujours su que j’irai mieux quand je serais plus grand et que je comprendrais enfin ce monde qui m’entoure, tout simplement parce que je pourrais poser des mots sur ce que je percevais et sur ces émotions que je ressentais, je ne nagerais plus dans un bouillon de sensation et je me ferais alors une raison sur ma propre personne, ce qui me permettrait de comprendre ce que je fais sur cette terre et donc de me faire ma place au lieu de la trouver comme je le pensais naïvement.
C’est cette volonté de compréhension qui m’a sauvé de moi même, qui m’a fait tenir quand je ne voyais plus d’intérêt de vivre, et ça parce que je sais que plus je grandis, plus j’ai de connaissances et plus je satisfais mon besoin de contrôler ma vie et les différents intérêts que je lui porte.
Il y a un intérêt que je partage avec pas mal de monde qui est la drogue. Je sais que l’on en consomme tous pour diverses raisons qui nous sont propres à chacun, même si je me doute que ces raisons sont aussi propres à tous parce que dans le fond on a tous cette envie ou ce besoin de décrocher de nos réalités, mais je veux surtout me pencher sur un trait en particulier et que je ne retrouve pas chez tout le monde, où tout du moins pas à mon niveau, c’est le besoin de perdre mes repères et de décrocher au point d’en oublier qui je suis.
J’ai pendant longtemps eu la fâcheuse tendance que de me défoncer le crâne pour m’oublier en éteignant mon esprit, même si je n’y arrivais que très peu vu la ténacité de celui-ci, j'ai toujours cette petite voie qui me parle et me permet de me contrôler alors que je suis juste bon à exploser ou à mettre à la poubelle. Que ça soit avec de l’alcool et du cannabis au début, puis avec des médicaments et diverses drogues toujours agrémentées d’alcool et de cannabis, là où les individus cherchant à se désinhiber pour se mettre bien, moi j’allais un peu plus loin pour me perdre, voir jusqu'où je pouvais aller quitte à oser franchir mes limites. J’ai donc pendant 5 ou 6 ans cherché à comprendre le pourquoi du comment de mes agissements, d’un côté ça me donnait un sens à ma vie que de la comprendre, quitte à tourner en rond, mais aujourd’hui après avoir fait plusieurs overdose en mélangeant des produits non recommandés, j’ai l’impression d’être sorti de cette boucle et de rentrer dans une autre en abordant le problème sous un autre angle, en prenant en compte de nouveaux éléments de mon passé.
Non pas que je n’y avais pas réfléchi avant, mais ne m’étant rien arrivé de particulier dans mon enfance à part avoir reçu une éducation peu être plus autoritaire que la moyenne dans certain cas, je n’étais pas allé plus loin que ma propre personne en analysant mon comportement actuel et les souvenirs que j'avais de moi même jusque là. J'ai beaucoup réfléchi à comment mon caractère avait façonné ma personnalité, et pourquoi celle-ci faisait que j’étais tel je suis aujourd’hui. Je ne cherche pas ou plus à me trouver d’excuses, je tends à m’assumer et je pense qu’en comprenant qui je suis et dans quel monde je vis, cela m’aide à me responsabiliser.
Pour en revenir à ce besoin de perdre mes repères, qui semble me quitter de plus en plus et c’est surement pour cela que je prends du recul sur celui-ci, j’ai essayé de comprendre d’où venait mes envies de trauma et d’anéantissement de ma conscience, pourquoi j’ai choisi de consommer des drogues en excès et des manières les plus destructrices. Je pense notamment à la consommation de cannabis en douille, et à la prise de drogue dissociative, souvent mélangée avec de l’alcool et au cannabis, ce qui n’aide pas à marcher très droit...en fait j’ai focalisé mon attention sur ce type de consommation en particulier parce que j’y vois une ressemblance dans le besoin d’oubli dont il est question, ce type de consommation n’est pas anodin et en phasant je me suis demandé de quelle genre de peur il en découlait. Surement une peur où la perte de repère est très présente et où celle-ci peut assez submergé l’esprit au point de le perdre dans ses méandres avec une lucidité très réduite, un peu comme lorsque je coule une douille et que dans le noir le plus complet je me laisse aller à des transes musicales, ou que sous dissociatif je perds la raison en ne sachant plus n’y où je suis, ni comment je m’appelle...
En fait c’est en me souvenant récemment d’un épisode qui m’avait terrifié étant enfant que j’ai fais un lien entre mes consommations actuelles et le plaisir que je trouvais dans la perte de mes repères identitaires et spatiotemporels. Je me suis souvenu que vers l’âge de 5 ans chez ma grand mère, je m’étais réveillé en pleine nuit dans le noir complet, je me savais dans un lit mais il m’était impossible de trouver le moindre repère solide autour de moi puisqu’en avançant mon bras fébrilement dans l’inconnu je ne parvenait à toucher ni le mur, ni l’oreiller, ni le sol de la chambre, bref j’étais complètement perdu et j’en suis venu à appeler timidement ma grand mère dormant dans la pièce à côté. Elle a bien mit 5 longues minutes pour mon esprit apeuré (ce qui m'a semblé une éternité comme lors d'un bad trip) avant d’entendre mes appels et de venir me rassurer, et même si une fois qu’elle a été au près de moi j’ai compris que je m’étais tourné un film pour pas grand chose en plus de me sentir un peu honteux de l’avoir dérangé dans son sommeil, je sentais que j’étais encore appeuré, que l’émotion avait été si forte que j’étais encore dedans le temps que ma raison reprenne ses repères et qu’elle me rassure par moi même.
C’est donc 20 ans après que je me demande si cette peur oubliée depuis, n’avait pas été comme refoulée et cherchait à se manifester au travers de prises de drogues abusives, comme pour retrouver cet état de solitude et de peur enfantine qui m’a franchement foutu les boules sur le moment je l’avoue. A quel point un petit traumatisme lambda comme celui-ci pourrait influencer ma vie actuelle et m’amener à des comportements auto destructeurs, non pas que cet évènement soit la cause des mes abus, mais en accumulant tout un tas de micros évènements de la sorte, est-il possible qu’ils aient comme je l’évoquais précédemment, façonné mon identité d’adolescent borderline et prêt à risquer sa vie de différentes manières pour revivre des peurs refoulées il y a des décennies ?
Je sais que tout cela peut paraitre scabreux et que c’est ce que quelques vaniteux appèleront de la branlette intellectuelle, mais je suis comme ça et j’ai besoin de réponse, quitte à m’en trouver comme je vous l’ai présenté ici. Je ne sais pas ce que vaut ce genre de réflexion, il n’empêche que ce que j’ai relaté est vrai, et cela expliquerait bien certains de mes comportements. Bien que je n’aime pas trop l’idée de fouiller dans mon passé pour y déceler des raisons à mes problèmes actuels, j’ai toujours apprécié la psychanalyse jusqu’à un certain point et comme j’y crois en partie, je me laisse le temps de juger par moi même si ce que je viens d’écrire ne sont que des histoires que je me raconte lorsque j’ai un peu de mal à m’endormir, ou si c’est l’histoire de ma vie..
J’ai beaucoup déprimé étant enfant, j’aimais me replier sur moi même pour me perdre et me retrouver dans mes réflexions et mon imagination. J’ai toujours su que j’irai mieux quand je serais plus grand et que je comprendrais enfin ce monde qui m’entoure, tout simplement parce que je pourrais poser des mots sur ce que je percevais et sur ces émotions que je ressentais, je ne nagerais plus dans un bouillon de sensation et je me ferais alors une raison sur ma propre personne, ce qui me permettrait de comprendre ce que je fais sur cette terre et donc de me faire ma place au lieu de la trouver comme je le pensais naïvement.
C’est cette volonté de compréhension qui m’a sauvé de moi même, qui m’a fait tenir quand je ne voyais plus d’intérêt de vivre, et ça parce que je sais que plus je grandis, plus j’ai de connaissances et plus je satisfais mon besoin de contrôler ma vie et les différents intérêts que je lui porte.
Il y a un intérêt que je partage avec pas mal de monde qui est la drogue. Je sais que l’on en consomme tous pour diverses raisons qui nous sont propres à chacun, même si je me doute que ces raisons sont aussi propres à tous parce que dans le fond on a tous cette envie ou ce besoin de décrocher de nos réalités, mais je veux surtout me pencher sur un trait en particulier et que je ne retrouve pas chez tout le monde, où tout du moins pas à mon niveau, c’est le besoin de perdre mes repères et de décrocher au point d’en oublier qui je suis.
J’ai pendant longtemps eu la fâcheuse tendance que de me défoncer le crâne pour m’oublier en éteignant mon esprit, même si je n’y arrivais que très peu vu la ténacité de celui-ci, j'ai toujours cette petite voie qui me parle et me permet de me contrôler alors que je suis juste bon à exploser ou à mettre à la poubelle. Que ça soit avec de l’alcool et du cannabis au début, puis avec des médicaments et diverses drogues toujours agrémentées d’alcool et de cannabis, là où les individus cherchant à se désinhiber pour se mettre bien, moi j’allais un peu plus loin pour me perdre, voir jusqu'où je pouvais aller quitte à oser franchir mes limites. J’ai donc pendant 5 ou 6 ans cherché à comprendre le pourquoi du comment de mes agissements, d’un côté ça me donnait un sens à ma vie que de la comprendre, quitte à tourner en rond, mais aujourd’hui après avoir fait plusieurs overdose en mélangeant des produits non recommandés, j’ai l’impression d’être sorti de cette boucle et de rentrer dans une autre en abordant le problème sous un autre angle, en prenant en compte de nouveaux éléments de mon passé.
Non pas que je n’y avais pas réfléchi avant, mais ne m’étant rien arrivé de particulier dans mon enfance à part avoir reçu une éducation peu être plus autoritaire que la moyenne dans certain cas, je n’étais pas allé plus loin que ma propre personne en analysant mon comportement actuel et les souvenirs que j'avais de moi même jusque là. J'ai beaucoup réfléchi à comment mon caractère avait façonné ma personnalité, et pourquoi celle-ci faisait que j’étais tel je suis aujourd’hui. Je ne cherche pas ou plus à me trouver d’excuses, je tends à m’assumer et je pense qu’en comprenant qui je suis et dans quel monde je vis, cela m’aide à me responsabiliser.
Pour en revenir à ce besoin de perdre mes repères, qui semble me quitter de plus en plus et c’est surement pour cela que je prends du recul sur celui-ci, j’ai essayé de comprendre d’où venait mes envies de trauma et d’anéantissement de ma conscience, pourquoi j’ai choisi de consommer des drogues en excès et des manières les plus destructrices. Je pense notamment à la consommation de cannabis en douille, et à la prise de drogue dissociative, souvent mélangée avec de l’alcool et au cannabis, ce qui n’aide pas à marcher très droit...en fait j’ai focalisé mon attention sur ce type de consommation en particulier parce que j’y vois une ressemblance dans le besoin d’oubli dont il est question, ce type de consommation n’est pas anodin et en phasant je me suis demandé de quelle genre de peur il en découlait. Surement une peur où la perte de repère est très présente et où celle-ci peut assez submergé l’esprit au point de le perdre dans ses méandres avec une lucidité très réduite, un peu comme lorsque je coule une douille et que dans le noir le plus complet je me laisse aller à des transes musicales, ou que sous dissociatif je perds la raison en ne sachant plus n’y où je suis, ni comment je m’appelle...
En fait c’est en me souvenant récemment d’un épisode qui m’avait terrifié étant enfant que j’ai fais un lien entre mes consommations actuelles et le plaisir que je trouvais dans la perte de mes repères identitaires et spatiotemporels. Je me suis souvenu que vers l’âge de 5 ans chez ma grand mère, je m’étais réveillé en pleine nuit dans le noir complet, je me savais dans un lit mais il m’était impossible de trouver le moindre repère solide autour de moi puisqu’en avançant mon bras fébrilement dans l’inconnu je ne parvenait à toucher ni le mur, ni l’oreiller, ni le sol de la chambre, bref j’étais complètement perdu et j’en suis venu à appeler timidement ma grand mère dormant dans la pièce à côté. Elle a bien mit 5 longues minutes pour mon esprit apeuré (ce qui m'a semblé une éternité comme lors d'un bad trip) avant d’entendre mes appels et de venir me rassurer, et même si une fois qu’elle a été au près de moi j’ai compris que je m’étais tourné un film pour pas grand chose en plus de me sentir un peu honteux de l’avoir dérangé dans son sommeil, je sentais que j’étais encore appeuré, que l’émotion avait été si forte que j’étais encore dedans le temps que ma raison reprenne ses repères et qu’elle me rassure par moi même.
C’est donc 20 ans après que je me demande si cette peur oubliée depuis, n’avait pas été comme refoulée et cherchait à se manifester au travers de prises de drogues abusives, comme pour retrouver cet état de solitude et de peur enfantine qui m’a franchement foutu les boules sur le moment je l’avoue. A quel point un petit traumatisme lambda comme celui-ci pourrait influencer ma vie actuelle et m’amener à des comportements auto destructeurs, non pas que cet évènement soit la cause des mes abus, mais en accumulant tout un tas de micros évènements de la sorte, est-il possible qu’ils aient comme je l’évoquais précédemment, façonné mon identité d’adolescent borderline et prêt à risquer sa vie de différentes manières pour revivre des peurs refoulées il y a des décennies ?
Je sais que tout cela peut paraitre scabreux et que c’est ce que quelques vaniteux appèleront de la branlette intellectuelle, mais je suis comme ça et j’ai besoin de réponse, quitte à m’en trouver comme je vous l’ai présenté ici. Je ne sais pas ce que vaut ce genre de réflexion, il n’empêche que ce que j’ai relaté est vrai, et cela expliquerait bien certains de mes comportements. Bien que je n’aime pas trop l’idée de fouiller dans mon passé pour y déceler des raisons à mes problèmes actuels, j’ai toujours apprécié la psychanalyse jusqu’à un certain point et comme j’y crois en partie, je me laisse le temps de juger par moi même si ce que je viens d’écrire ne sont que des histoires que je me raconte lorsque j’ai un peu de mal à m’endormir, ou si c’est l’histoire de ma vie..