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Demande d'infos sur le sevrage de l'héroïne grâce à l'opium (et tout autre méthode)

  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion Omalley32
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Omalley32

Matrice Périnatale
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15/11/21
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Salut, j'ai lu dans un topic un message qui aborde le sujet du servrage de l'héroïne grâce à l'opium et ce sujet m'intéresse car je suis en ce moment en train de chercher à me sevrer de l'héroïne, consommateur depuis 3 ans à environ 1g à 1g 1/2 par jour d'une héro faiblement dosé après des années de consommation de divers opiacés (codéine, tramadol, oxycodone). Avant d'opter pour le recours a un CSAPA et la prise de méthadone j'aimerai en savoir plus sur cette approche car il permettrait un sevrage complet par diminution des doses beaucoup plus rapide et simple. Pourriez-vous si possible m'en dire plus sur cette technique de sevrage, quel dosage serait l'idéal rapport à ma consommation, etc...  Et bien sûr si vous avez des expériences de sevrage réussis avec d'autres méthodes toutes infos me permettant de décrocher est la bienvenue ! J'ai lu a plusieurs reprises que la méthode chinoise semble assez efficace mais je ne sais pas exactement comment l'appliquer à l'héro.

Sinon voici le post qui parle du sevrage via opium :
" Tu poses la question pour l'opium ? Si elle a la possibilité de mettre la main dessus je dis jackpot, certainement un des moyens le plus efficace... En tout cas celui qui marche le mieux pour moi... Trouver son dosage de confort, en ingestion, à jeûn... qu'elle peut accompagner avec de la weed ou du hasch, si elle en est friande. Et plus d'opiacés jusqu'à ce que les symptômes de manque reviennent, (cela peut-être 12, 24, ou même 36h plus tard selon les métabolismes...), lorsque cela devient difficilement supportable on reprend une dose, mais cette fois 50mg de moins, voire 100mg si elle se sent d'attaque, en évitant tout de même que la baisse ne dépasse 20%. Certains diront que c'est beaucoup trop... pour moi c'est efficace... Peut-être est-ce le fait de switcher de la diamorphine au totum des alcaloïdes de l'opium de pavot qui facilite ceci, je ne sais pas... ".

Je vous remercie d'avance pour vos réponses.  ;-)
 
Salut,

Je sais pas si passer d'une drogue très addictive à une autre drogue très addictive va t'aider,

Tu pourrais peut-être réduire graduellement tes doses ou opter pour drogue étant pas ou moyennement addictive?

Tu peux aussi essayer d'en prendre 1 jour sur deux au lieu de tous les jours, tout en contactant un professionnel.

Je te conseille de te renseigner en profondeur sur ces deux médicaments aussi ( méthadone & buprénorphine )

Bon courage et à la prochaine!
 
Salut, je te remercie pour ta réponse, oui effectivement penser sevrage en remplacant un produit par un autre peut paraître une mauvaise idée mais de ce que j'ai compris l'avantage du sevrage de l'héroine par l'opium est que l'effet de l'opium par voie orale est très long ce qui permet de ne pas redoser jusqu'à max. 36 plus tard (d'après le post que je cite). Ainsi le sevrage par diminution des doses apparaît plus facile, car pour exemple si je tape ma dernière trace d'héro à midi, dès la fin d'après-midi je commence à ressentir des vagues de chaud/froid, en soirée le bide commencecà gargouiller et à coup sûr c'est réveil en pleine nuit trempé jusqu'aux os de transpiration. Et le lendemain bonjour douleurs musculaires et tout le pack spécial sevrage...
Et tu as raison concernant les TSO (metha et sub) je sais qu'ils sont efficaces mais la méthadone est aussi hautement addictive. J'ai déjà consulté en CSAPA il y a quelques années pour dépendance à la codéine, je vidais des boîtes de klipal à la pelle en utilisant l'extraction a froid tout de même pour virer le max de paracétamol (merci psychonaut d'ailleurs où j'ai trouvé cette méthode à l'époque). J'avais réuissi à arrêter par diminution pour retomber comme un idiot peu de temps plus tard dans le tramadol. Bref je m'égare mais c'est pour dire que le sevrage par TSO avec suivi par un addictologue reste une option que j'envisage mais si cette méthode avec l'opium peut fonctionner cela vaut le coup d'essayer si ça peut m'éviter 5 ans voir plus sous métha dont je devrais au final me sevrer aussi. J'ai le désir et la volonté de me détacher de l'héro, j'ai tenter l'arrêt brutal en mode Cold Turkey mais impossible, douleurs musculaires atroces, nuits interminables avec des jambes douloureuses à s'arracher les cheveux, j'ai jamais tenu plus de 3 jours et encore... J'ai aussi lu que la prégabaline (Lyrica) aidait pas mal. Enfin tout conseils et infos sont les bienvenus et merci encore Eau Precieuse :)
 
Salut ! 
Le sevrage à l'opium a peut-être marché pour certains et tu es sans doute légitime de vouloir essayer ce moyen mais tu as déjà été addict à la codéine, puis au tramadol puis à l'héroïne, et si tu as déjà essayé un traitement de substitution de longue durée comme la méthadone qui ça n’a pas fonctionné, consommer de l’opium risque de te coincer dans une nouvelle addiction qui ne va pas forcément te passer le goût de l'héroïne. En plus tu ne bénéficieras pas du remboursement du traitement de substitution, aide qui est non-négligeable si tu essaies d’améliorer ton hygiène de vie et si tu veux garder la motivation de te sevrer. Un auto-sevrage par l’Opium a plus de chances d’échouer qu’un suivi médical où tu seras accompagné par des gens qui veulent d’aider. J’imagine que c’est difficile de demander de l’aide IRL, ça fait peur et ça demande de mettre son orgueil de côté mais c’est vraiment le moyen le plus efficace.
Bon courage !
 
Omalley32 a dit:
Sinon voici le post qui parle du sevrage via opium :
" Tu poses la question pour l'opium ? Si elle a la possibilité de mettre la main dessus je dis jackpot, certainement un des moyens le plus efficace... En tout cas celui qui marche le mieux pour moi... Trouver son dosage de confort, en ingestion, à jeûn... qu'elle peut accompagner avec de la weed ou du hasch, si elle en est friande. Et plus d'opiacés jusqu'à ce que les symptômes de manque reviennent, (cela peut-être 12, 24, ou même 36h plus tard selon les métabolismes...), lorsque cela devient difficilement supportable on reprend une dose, mais cette fois 50mg de moins, voire 100mg si elle se sent d'attaque, en évitant tout de même que la baisse ne dépasse 20%. Certains diront que c'est beaucoup trop... pour moi c'est efficace... Peut-être est-ce le fait de switcher de la diamorphine au totum des alcaloïdes de l'opium de pavot qui facilite ceci, je ne sais pas... ".

Bonjour Omalley32... Comme il me semble que je sois l'auteur de ces lignes, je peux peut-être compléter mon propos mais j'ai l'impression que tu as plutôt bien cerné les tenant et aboutissants...

Utiliser de l'opium pour se sevrer d'autres opi, cela fonctionne pour certains oui mais n'est pas une formule miracle bien entendu....  je m'en suis servi plusieurs fois pour des sevrages rapides ne voulant pas repasser par la case TSO... cela a fonctionné pour le sevrage physique, mais sans un minimum d'accompagnement psy et ayant accès à l'époque à une quantité conséquente d'opium brut je suis vite retourné à mes anciens travers et me retrouve à nouveau aujourd'hui sous substitution à la morphine...

T'as plutôt bien compris le principe, l'idée étant de baisser dans un court laps de temps, en partant d'un dosage où tu sois un minimum confortable et espaçant au max les prises en baissant tes doses à chaque fois d'un bon 20-25%... cela peut prendre une semaine ou deux et il faut bien comprendre que cela ne diluera pas autant les symptômes de manque que le ferait un sevrage dégressif sur plusieurs mois ou années, mais ça peut fonctionner oui, le plus difficile étant de tenir sur la longueur... Mais sans vouloir t'influencer je pense aussi que tu ne perds pas grand chose à essayer avant d'embarquer pour la métha ou la bupré...

L'avantage de l'opium - à mon avis - est comme tu l'as bien compris sa longue durée d'action qui s'apparente presque à une libération prolongée (tant qu'on ne surconsomme pas), et aussi le fait que si tu possède un bloc d'opium ses concentrations en morphiniques soit homogènes, chose plus difficile à garantir avec une héroïne de rue...

Concernant les dosages, je suis navré mais ne te connaissant ni toi ni la pureté de tes produit tu comprendra que c'est difficile de t'en donner, mais avec ta conso je commencerai par prendre 100 mg d'opium le matin en manque et augmente un peu si pas d'amélioration après une bonne heure jusqu'à  trouver un dosage ou tu te sentes bien sans être défoncé...

J'espère t'avoir aidé un peu, courage !
 
Après une longue période de conso d'opiate, c'était pour moi logique de me tourner vers la rach et l'op pour me réguler.
La rach que je compare plus à une médecine à cause de son coté euphorique faible mais que je trouve d'une très bonne aide pour le sevrage ou les douleurs.

J'ai plus un tempérament " autonome " et je voulais garder à terme une consommation occasionnelle ( que je ne recommande pas du tout suite à un sevrage ! ).
J'ai donc commencé par restreindre le dosage petit à petit et j' ai procédé avec comme schéma d'1j prise très raisonnable/ 2/3 jours repos etc.. Je te cache pas que c'est assez physique, j'estime simplement que ça me convenait et je ne conseille cette " méthode " à personne.
Je suis ensuite passé à une conso d'une fois par semaine.
Je me suis également servi d'autres plantes mais c'est une autre histoire.

La régulation a pris du temps...

J'ai hésité à poster ce témoignage quant à la méthode peu orthodoxe... C 'est plus pour montrer que tout reste ouvert  même si je pense que la substitution et son encadrement demeure la meilleure approche pour la plupart ( je ne suis jamais passé par cette case ).
Beaucoup de paramètres entrent en ligne de compte, c'est vraiment très personnel.

Si tu te sens d'encaisser les premiers jours jusqu'à trouver ta dose de confort et que tu disposes d'une quantité suffisante et de qualité constante, ça peut se tenter.
je serais plus dans l'idée de diminuer très progressivement... Peut être plus 10% pour être à l'aise dans la démarche... A toi de voir. avec ton ressenti.
Je précise que l'op chez moi tient 30h +/- et 1.5h environ pour bien se libérer.
 
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