MindWindow
Neurotransmetteur
- Inscrit
- 6/1/15
- Messages
- 76
Salut tout l'monde !
J'ai l'impression de passer ma vie sur ce topic bordel, c'est terrible. Mon dernier post avec du contenu ici, c'était ma "rédemption". J'avais vaincu. La codé m'avait mis KO quelques fois de suite, et je n'ai pas trouvé bon de donner suite à cette consommation finalement inutile. Et tout c'était plutôt bien passé. Je réapprenais à apprécier le soleil, la chaleur, le travail, mes potes, bref la simplicité la plus essentielle dans une vie.
Ça a duré 3 putains de mois. Un trimestre. Un trimestre sur lequel on pourrait écrire un bulletin, ou il serait marqué "Des progrès fous, bravos tiens la barre !".
Et comme a chaque fois que je progresse, je me saborde.
Comme d'habitude ça a été très con, et rapide. Presque anodin. En même temps que ma tolérance, l'abstention m'avait rendu ma naïveté face à la codéine. "Juste une boite, pour se souvenir" me glissait les voix du passé. Ca ne m'a même pas paru louche d'entrer dans une pharmacie dans l'optique de me défoncer, ni de demander une boite de t******x comprimés. Les signaux d'alerte, je les ignorais sous couvert du "Je gère c'est juste une détente, comme un pétard ou une bière, un petit plaisir innocent".
Et on le sait tous, on gère pas ce genre de chose.
Avant de gober, j'ai hésité. Je me suis posé des questions, sur l'utilité, l'efficacité, et mon envie. Finalement j'ai dropé 200 qui m'ont bien claqué.
Cette sensation progressive de chaleur, ce bien-être physique, ce bonheur qui coule dans le corps, ce sourire et cette bonne humeur intense que seule la codéine sait m'offrir si fort et si longtemps, cela faisait trop longtemps que je m'en étais séparé. Finalement mes vieux démons ne s'étaient pas enfuis. Il s'étaient tapis dans l'ombre, ils attendait juste une occasion, que je leur ai offert sur un plateau.
.
La replonge a été progressive, de temps en temps, je suis passé à régulièrement. Puis j'ai accéléré le rythme. En ce moment je tape quasiment tous les soires, entre 250 et 200 mg. J'me force à instaurer une discipline, de pas taper plus de 2 jours de suite, mais souvent je n'y arrive pas. La ça fait 3 jours, et je pense déja à ma boite de demain soir. Je pensais pas en arriver là à 20 ans bordel. D'autant qu'en dehors de ça je vais plutôt bien. J'réussis mes études, mes projets artistiques marchent bien, j'ai retrouvé un petit taf et ma vie de famille n'est pas trop pourrie.
Et justement, quand je tape j'ai la sensation d'être meilleur en tout. J'suis un brin dépressif, ou au moins extrêmement émotif comme on veut. Ça me mène a pas mal de confrontations avec moi même, a des petites crises, du doute, de la parano parfois, et un gros manque de confiance perso. Seulement, quand j'suis sous codé, je me sens bien. J'ose des trucs, je suis bon en musique, je trouve l'inspiration, bref la majorité de mes points d'ombres gênants disparaissent le temps d'un soir.
Bref, tout ça pour en arriver là, retour case départ, et plus encore.
J'me répète, si vous avez l'occasion de ne jamais goûter à ce produit, faites le.
Merci de m'avoir lu, et désolé si c'est inutile. J'avais besoin de m’épancher là ou je sais être compris, et aidé.
Merci, hâte d'avoir quelques réponses et idées pour en sortir, bisous
J'ai l'impression de passer ma vie sur ce topic bordel, c'est terrible. Mon dernier post avec du contenu ici, c'était ma "rédemption". J'avais vaincu. La codé m'avait mis KO quelques fois de suite, et je n'ai pas trouvé bon de donner suite à cette consommation finalement inutile. Et tout c'était plutôt bien passé. Je réapprenais à apprécier le soleil, la chaleur, le travail, mes potes, bref la simplicité la plus essentielle dans une vie.
Ça a duré 3 putains de mois. Un trimestre. Un trimestre sur lequel on pourrait écrire un bulletin, ou il serait marqué "Des progrès fous, bravos tiens la barre !".
Et comme a chaque fois que je progresse, je me saborde.
Comme d'habitude ça a été très con, et rapide. Presque anodin. En même temps que ma tolérance, l'abstention m'avait rendu ma naïveté face à la codéine. "Juste une boite, pour se souvenir" me glissait les voix du passé. Ca ne m'a même pas paru louche d'entrer dans une pharmacie dans l'optique de me défoncer, ni de demander une boite de t******x comprimés. Les signaux d'alerte, je les ignorais sous couvert du "Je gère c'est juste une détente, comme un pétard ou une bière, un petit plaisir innocent".
Et on le sait tous, on gère pas ce genre de chose.
Avant de gober, j'ai hésité. Je me suis posé des questions, sur l'utilité, l'efficacité, et mon envie. Finalement j'ai dropé 200 qui m'ont bien claqué.
Cette sensation progressive de chaleur, ce bien-être physique, ce bonheur qui coule dans le corps, ce sourire et cette bonne humeur intense que seule la codéine sait m'offrir si fort et si longtemps, cela faisait trop longtemps que je m'en étais séparé. Finalement mes vieux démons ne s'étaient pas enfuis. Il s'étaient tapis dans l'ombre, ils attendait juste une occasion, que je leur ai offert sur un plateau.
.
La replonge a été progressive, de temps en temps, je suis passé à régulièrement. Puis j'ai accéléré le rythme. En ce moment je tape quasiment tous les soires, entre 250 et 200 mg. J'me force à instaurer une discipline, de pas taper plus de 2 jours de suite, mais souvent je n'y arrive pas. La ça fait 3 jours, et je pense déja à ma boite de demain soir. Je pensais pas en arriver là à 20 ans bordel. D'autant qu'en dehors de ça je vais plutôt bien. J'réussis mes études, mes projets artistiques marchent bien, j'ai retrouvé un petit taf et ma vie de famille n'est pas trop pourrie.
Et justement, quand je tape j'ai la sensation d'être meilleur en tout. J'suis un brin dépressif, ou au moins extrêmement émotif comme on veut. Ça me mène a pas mal de confrontations avec moi même, a des petites crises, du doute, de la parano parfois, et un gros manque de confiance perso. Seulement, quand j'suis sous codé, je me sens bien. J'ose des trucs, je suis bon en musique, je trouve l'inspiration, bref la majorité de mes points d'ombres gênants disparaissent le temps d'un soir.
Bref, tout ça pour en arriver là, retour case départ, et plus encore.
J'me répète, si vous avez l'occasion de ne jamais goûter à ce produit, faites le.
Merci de m'avoir lu, et désolé si c'est inutile. J'avais besoin de m’épancher là ou je sais être compris, et aidé.
Merci, hâte d'avoir quelques réponses et idées pour en sortir, bisous