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De l'impact de la conso sur le renouvellement cellulaire

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psychotrique

Holofractale de l'hypervérité
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12/11/13
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Salut à tous!

Attention : Je ne suis en rien biologiste, et ne considère pas y connaître quoi que ce soit. Aussi, il y a de grandes chances pour que certaines informations de ce post requièrent correction. Merci ^^
J'ai eu une petite réflexion avec ma douce concernant l'impact de la stimulation des neurotransmetteurs sur du long terme, et j'aurais besoin d'éclaircissement de la part de connaisseurs.

Je crois savoir qu'un prod agit par stimulation/blocage de différents transmetteurs (ex : sérotonine, dopamine, ...).
Je pense également savoir que la saturation des transmetteurs entraine une destruction des cellules (la cellule étant programmée pour avoir une durée de vie X à 100% de fonctionnement, 200% ne peut que faire diminuer cette durée).

Malgré le fait qu'il y ait renouvellement des cellules (notamment nerveuses, ce qui a récemment été prouvé par un labo suédois), il semble qu'il y ait un stock prédéfini de cellules disponibles au renouvellement (comme les ovaires).

Alors ma question, toute bête et toute conne.

A force de saturer ses neurotransmetteurs, n'y-a-t-il pas un risque non négligeable d'épuisement de ces ressources en cellules nerveuses? I.E. -> Grillage du cerveau de manière irréversible, et ce un peu plus à chaque prise?

Je tiens à rappeler que n'y connaissant que dal en biochimie, il y a de grandes chances pour qu'un grand nombre d'aberrations se trouve au sein de mon raisonnement, d'où l’intérêt de vous le présenter ... Uh uh ... Merci à tous ;)
 
Bah oui et non. Par exemple, les SSRI, a long terme, ca fini par poser problème (mais genre 5 ans) parce qu'a force de "surcharger" certains neurones, et qu'ils ne soient jamais en état "normal" (et c'est là la clé), ca peut faire une apotose en effet. Maintenant, c'est un truc spécifique aux SSRI qui se produit à long terme. Je pense que pour les antagonistes NDMA, c'est la même chose. (vu qu'il faut un usage quotidien d'après les études qui ont trouvé des dommages liés à la ké chez l'Homme)

(jai plus trop les détails en tête à cette heure ci ^^).

Mais en usage ponctuel, normalement, le renseignement sur la neurotoxicité des différents produits "suffit". Ca serait plus du cas par cas disons.
 
Au bout d'un moment (donc de conso répétée et/ou intensive) d'un produit agissant sur la séroto/dopamine, il y'a effectivement destruction...selon certaines études.

C'est pas encore bien clair, les scientifiques se disputent sur la dégradation des cellules du cerveau, certaines théories en affrontent d'autres.

A mon avis, pour connaitre des gens qui ont "pris" comme des porcs pendant plusieurs années, oui,il y'a perte de capacités cognitives (le sujet est moins vif, genre calcul mental/reflexion,etc) et surtout, c'est la mémoire qui est impactée..
 
Merci pour les réponses!

Donc en fait, le côté destructeur cellulaire vient vraiment d'une utilisation régulière, si tu laisses le temps à ton système de revenir à la "baseline", ça réduit considérablement les risques?

J'parle vraiment au sens neurobio du terme, on se doute plus ou moins qu'il y a des impacts notoires sur les sujets ayant consommé des prod' (apres, chaud de faire un test sur un témoin qui a pris qu'un seul et unique prod' tout au long de sa vie).

Parce que l'apoptose encore, c'est comprehensible. Mais ce dont je parle, c'est vraiment de l'épuisement de tes ressources cellulaires. Parce qu'une fois le process d'apoptose réalisé sur une cellule, il semblerait qu'il y ait renouvellement de cette dernière.

En dehors du phénomène d'apoptose, y-a-t-il d'autres éléments (tel la stimulation "anormale") qui entrainent la diminution de la durée de vie d'une cellule neurale?
 
psychotrique a dit:
Merci pour les réponses!

Donc en fait, le côté destructeur cellulaire vient vraiment d'une utilisation régulière, si tu laisses le temps à ton système de revenir à la "baseline", ça réduit considérablement les risques?

J'parle vraiment au sens neurobio du terme, on se doute plus ou moins qu'il y a des impacts notoires sur les sujets ayant consommé des prod' (apres, chaud de faire un test sur un témoin qui a pris qu'un seul et unique prod' tout au long de sa vie).

Parce que l'apoptose encore, c'est comprehensible. Mais ce dont je parle, c'est vraiment de l'épuisement de tes ressources cellulaires. Parce qu'une fois le process d'apoptose réalisé sur une cellule, il semblerait qu'il y ait renouvellement de cette dernière.

En dehors du phénomène d'apoptose, y-a-t-il d'autres éléments (tel la stimulation "anormale") qui entrainent la diminution de la durée de vie d'une cellule neurale?

bah en gros le fait que tes cellules soient TOUT LE TEMPS en overload, donc en utilisation modérée, c'est pas un phénomène qui peut te concerner ...
 
@ psychotrip : qu'est-ce que tu entends par épuisement des ressources ? C'est le fait qu'elles soient tout le temps en activité ?
Parce que si oui ce n'est pas tellement ça qui est neurotoxique, dans le sens où tant que tu as des nutriments qui peuvent supporter cet effort, les cellules continueront de fonctionner, c'est pas comme si elles avaient besoin de dormir, c'est juste des réactions chimiques à ce niveau là (je parle pas la conscience hein^^).
En revanche ce qui peut être délétère pour l'organisme c'est le stress oxydatif, à savoir que le corps n'arrive pas ou n'est plus capable d'éliminer la molécule en question ainsi que les produits formés dans es fentes synaptiques par dégradation des MAO, ou encore les résidus de synthèse de protéines.
Et là c'est relativement problématique, parce que bien que le corps soit relativement en capacité de ne pas se faire altérer par des molécules (je parle au niveau de l'ADN, donc au coeur de chaque cellule, à savoir qu'il y a plusieurs checkpoints lors de la division cellulaire permettant de préserver l'intégrité de l'ADN), concernant l'intégrité des cellules hors noyau, à savoir cytoplasme etc il faut savoir que si le pH change ne serait-ce que de quelques centièmes ça peut être extrêmement grave -genre le sang doit être compris entre 7,38 et 7,42 par exemple.

Bon ceci dit le corps est fait pour gérer tout ça, et comme dit plus haut par Gleekstory c'est plus une histoire de cas par cas et de chronicité que cela joue.
Il n'y a pas de règle absolue concernant la neurotoxicité.
J'ai récemment eu ce genre de conversation où certaines personnes parlaient de neurotoxicité pour tel produit mais pas pour tel autre, ce à quoi j'ai rétorqué que c'est pas tout ou rien.
Tel produit n'est pas totalement inoffensif (je pense à l'héroïne notamment qui est souvent decrite comme pas du tout neurotoxique), ça dépend vraiment de la chronicité et de la dose.

En ce qui concerne les réserves que tu évoquais, je suppose que tu veux parler de nutriments, dans ce cas tant que tu peux en apporter à ton organisme et à supposer que tu disposes d'un bon métabolisme, ce n'est pas là que ca coince.
 
il semble qu'il y ait un stock prédéfini de cellules disponibles au renouvellement (comme les ovaires).

Cette affirmation m'étonne un peu, si t'as une source hésite pas. J'y connais pas grand chose, mais l'idée qu'il y ait une réserve me paraît peu cohérente, vu qu'il y a des millions (milliards?) de neurones, de quelle taille devrait être une réserve de renouvellement pour avoir une utilité concrète au cours de la vie du sujet. Je pensais aussi, bêtement, que c'est la nutrition qui apporte les ressources nécessaires au renouvellement si celui-ci se fait.

Sinon, bien que ton topic soit orienté neurologie, mais en restant tout de même dans les clous du sujet si je me fie uniquement au titre : de parole de tatoueurs / perceurs, le processus de cicatrisation de la peau est très sensiblement plus rapide et efficace chez un sujet totalement sobre.
 
Lotre a dit:
Cette affirmation m'étonne un peu, si t'as une source hésite pas.
Bon en fait c'est pas tout à fait vrai mais c'est pas tout à fait faux non plus.
En réalité, tu n'es pas sans savoir que les nouvelles cellules se créent par division d'une cellule mère. Une cellule mère --> 2 cellules filles.
Le problème est qu'au bout d'un certain nombre de divisions cellulaires et malgré les précautions énormes et les mécanismes de protections propres à nos cellules, il est possible que des erreurs surviennent à cause d'une mauvaise copie du matériel génétique de la cellule mère vers les cellules filles.

Cela engendre des malformations ou disfonctions de la cellule (regardez les excroissances que les vieux ont sur les oreilles ou bien leur peau, et bien cela provient d'une mauvaise synthèse de protéines dû à une altération de l'ADN chargé de les produire).
Ça c'est dans le meilleur des cas, le pire étant un cancer.

Pour éviter ceci, et toujours dans l'objectif de la perpétuation de l'espèce dans un état non métastasique, le corps crée un programme de mort cellulaire programmé, aussi connu sous le nom d'apoptose (terme dont beaucoup d'entre vous sont friands visiblement).

Eh oui mes biens chers frères et sœurs, sachez qu'au bout de X divisions cellulaires -chaque division incrémentant une fonction sur un gène spécifique lors de la mitose afin de pouvoir la situer sur sa ligne de vie -, nos chères cellules se donnent la mort afin d'éviter que la corruption de ses gènes ne deviennent trop importante au point de menacer la transmission de gènes sains et ainsi de nuire à l'espèce -judaïsme notamment.

Donc en gros le fait que les gens vivent plus ou moins vieux pourrait grossièrement se résumer, à patrimoine génétique et conditions de vies identiques (ainsi que tous les facteurs environnementaux que j'oublie) au nombre max de divisions cellulaires acceptables par la cellule codé dans notre ADN.

Cetipabo.
 
5tr4t0 a dit:
nos chères cellules se donnent la mort afin d'éviter que la corruption de ses gènes ne deviennent trop importante au point de menacer la transmission de gènes sains et ainsi de nuire à l'espèce -judaïsme notamment.

Donc en gros le fait que les gens vivent plus ou moins vieux pourrait grossièrement se résumer, à patrimoine génétique et conditions de vies identiques (ainsi que tous les facteurs environnementaux que j'oublie) au nombre max de divisions cellulaires acceptables par la cellule codé dans notre ADN.

Cetipabo.

Valar Morghulis

Sinon j'arrive toujours pas à capter ce que la religion des cellules viens faire la dedans ^^ (judaïsme notamment?)
 
Chamhan a dit:
Sinon j'arrive toujours pas à capter ce que la religion des cellules viens faire la dedans ^^ (judaïsme notamment?)

Laisse tomber c'était de l'humour très douteux quant à la faiblesse d'un hypothétique gène du judaïsme.
 
J'ai kiffé la vanne, même nos cellules la jouent martyrs xD

Bon, je vais débrief avec ma douce, elle est bien mieux calée que moi en neurobio, ça m'évitera d'embrouiller tout le monde.
En tout cas merci pour vos réponses, notamment strato.

A la base je parlais vraiment du nombre de divisions génétiquement prédéfini par ton génotype. En gros, (tel que je l'imagine), pour une cellule donnée, tu vas avoir un potentiel de division. Genre la cellule X est génétiquement destinée à se diviser Y fois si elle a une activité de 100%.

Quand tu prends un prod, tu augmentes l'activité de la cellule, donc, dans la superbe logique psychotriquienne, le nombre de divisions programmé diminue.

M'enfin j'me doute que c'est pas si simple, d'où la necessité du débrief ;)

J'reviens vers vous dès que j'ai matière à rebondir!!
 
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