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Le daridorexant est somnifère un antagoniste de l'oxerine. C'est le premier de cette famille à être autorisé en Europe, c'est donc un tout nouveau produit.
L'orexine (ou hypokrétine) est un neurotransmetteur. Elle semble jouer un rôle fondamental dans le sommeil. Par exemple, la détérioration des neurones à orexine produit des symptômes de narcolepsie. À l'inverse, le modafinil (connu comme traitement de la narcolepsie) semble stimuler le système orexinergique, ce qui stimulerait indirectement les systèmes dopaminergiques et sérotoninergiques.
Assez logiquement, on a donc inventé une classe de somnifères antagonistes des récepteurs à orexine, c'est-à-dire qui bloquent sa transmission entre les neurones, le but étant de simuler temporairement le principal symptôme de la narcolepsie : le sommeil. Le daridorexant en fait partie.
Un ami, amateur de nootropiques (il aime bien s'optimiser et essayer des trucs nouveaux), s'est intéressé au modafinil. Par ricochet, à force de se tenir informé, a appris l'existence du daridorexant. C'est ainsi qu'il me l'a présenté : "l'inverse du modafinil". Un jour, il m'en a apporté deux comprimés. C'était vraiment un cadeau parce qu'il sait que je galère avec l'insomnie et que c'est une lutte constante pour ne pas retomber dans les benzodiazépines. Lui aussi souffre d'insomnies, et il m'a dit : "c'est life-changing" (oui, il parle comme ça). Il m'a aussi dit que 50mg (dosage des comprimés, non sécables) c'est parfait. Assez curieuse, j'ai attendu quelques jours de n'avoir pas d'obligation le lendemain pour essayer ce nouveau produit.
Drop à minuit. Je suis fâchée contre quelqu'un.
À minuit 20, je sais que je suis toujours fâchée mais ce qui est rigolo, c'est que je m'en fous maintenant. J'appelle une amie. Salutations d'usage. J'ai l'esprit clair mais pas efficace, j'ai du mal à suivre ce que dit l'amie. Je sens que quelque-chose se décale en moi, que je ne dois plus essayer de coordonner des trucs, ce n'est pas le moment. Je vais m'allonger, espérant profiter d'une bonne petite discussion détente-fonfon. La gravité est forte. J'ai un vertige intérieur. Je ferme les yeux. La voix de l'amie m'apparaît lointaine. C'est comme si je rêvais d'elle... outch. J'écourte l'appel, qui aura duré 24min : "déso je suis foncedée salut". À l'autre bout du fil, l'amie se demande si elle doit s'inquiéter - puis hausse les épaules. C'est Sorence, elle va gérer.
Je me pelotonne, attendant le coton. À la place, surviennent des vagues inconfortable : la pression s'exerce inégalement sur mes hanches, mes épaules, sur mon corps recroquevillé. Je me déplie et m'allonge sur le dos. Je sens alors comme une chute... bruyante. C'est, je crois, la déformation sonore propre au rêve - sauf qu'au lieu de glisser, de s'installer, elle accélère et acquiert un son propre. Ça fait : ZIOUM, comme un sac qu'on zippe, un siphon qu'on referme... dans mon crâne. Sans ce son, je crois que j'accepterais la chute. Ça me rappelle : être bourrée, ou encore la kétamine. Mais ce son m'angoisse et me réveille : mon cœur bat, l'adrénaline fuse et me ramène à la surface. Plusieurs fois. Je plonge et replonge... ZIOUM ! Et respirer devient pénible. Je commence à avoir peur. Dépression respiratoire ? Est-ce que je suis en train de mourir ? Je vais paniquer ! C'est pourtant pas un dépresseur, si, non, je me suis trompée ??
Je repense à la fiche d'évaluation de la HAS : 0 effet indésirable grave. Je vais pas mourir. Je rouvre les yeux, les referme. Alors cette gêne c'est quoi, de l'angoisse ? J'essaye de ne pas forcer, de laisser libre la respiration. Si c'est pas un dépresseur, alors la respiration reviendra d'elle-même, parce que c'est un réflexe vital. [Un temps] Bon, je suis pas sûre de respirer mais je n'étouffe pas non plus. ZIOOUUM. Putain, je vais pas mourir mais par contre quelle angoisse... Je peux pas me laisser aller à cette chute, à ce bruit qui est tout sauf apaisant. Est-ce que je vais passer la nuit à lutter contre les effets du produit... Ah non, l'enfer ! Pas question ! Je pense à Psychonaut, parce que je suis défoncée ; et je me récite ce mantra des moments difficiles : c'est intéressant. Je vais m'y intéresser, et ensuite je saurai ce que c'est et je pourrai en parler. Je suis déjà très défoncée et je rêve à moitié, alors pour tenir le mantra, je pense aux avatars des membres que j'aime bien. ZIIOOUUU.... J'en vois deux, trois - dans ce demi-rêve, je sais qu'ils sont avec moi : je ne suis pas seule dans la mélasse du rêve, je flotte dans le dissolucéan - et quelque-part nous sommes connectés, au moins dans le futur du récit que j'écrirai.....
Je flotte. L'air est lourd. Je bouge un pied - ah non je ne bouge rien, je suis paralysée. C'est pas la peine de forcer. Je replonge.
Je flotte. L'air est lourd. Je bouge un pied, je bouge une main - ah non, pas la main. Me voilà paralysée à moitié, c'est original. Je replonge.
Je flotte. Je me lève. Je vais pisser. Ah mais je peux bouger maintenant ? Ça ne fait plus effet ? J'espère que je vais me rendormir. Je replonge.
DRRIIIIINNNNG ! Je zieute le réveil, il me répond "huit heure et demie sale tchouin". Je titube jusqu'à la porte d'entrée, trop stone pour être véner, et l'entrebaille. Un type que j'ai déjà vu sursaute. Je suis en culotte, j'ai de tous petits yeux, et une petite voix tout faible.
-Hé bien c'est pour le produits insecticide, mais... hum, c'est pas obligé.
<Non, je ne peux pas gérer ça maintenant> Je marmonne :
-Mh zetes déjà passé, y'a encore le papier...
-Pas de soucis !!!! Signez juste ça, bonne journée.
-Hon hon.
Je me repieute. 5min plus tard (1h d'après le radio-réveil) :
DRRIIIIINNNNG ! Je zieute le réveil, il me répond "neuf heure et demie sale tchouin". Je titube jusqu'à la porte d'entrée, résignée, et l'entrebaille. Un type que je n'ai jamais vu sursaute. Je suis toujours en culotte, mes yeux sont minuscules et ma voix n'a pas gagné en force.
-Heu... C'est pour mettre le produit, mais...
-Vot'collègue est déjà passé...
-Pas de soucis !!!!! Bonne journée.
-Hon.
Je me repieute. Pas de troisième chasseur de cafard, mais un chat insistant que j'entends à peine. À midi, j'ai repris mes esprits et me fais un café. Ce produit m'a éclaté la gueule. Coton le matin, mais matraque la veille au soir. Je me sens mal d'y repenser.
Bref, on est sur une nouvelle classe de produits, et ça se sent. J'avais jamais vécu ça avec un somnifère. Et 50mg, c'était trop pour une première fois. Environs 11h d'effets sensibles, trop long aussi. Je regarde avec méfiance le deuxième comprimé... Toi mon coco, sécable ou pas tu vas finir en deux. Ou trois. Ou quatre.
Quelques jours plus tard, en descente de gabapentine, je me contente d'en croquer une moitié. Niglo avale l'autre et s'effondre aussitôt. Je tournicote un peu, dans une demi-veille indéfinissable. Une demi-heure plus tard, un de mes mouvements heurte Niglo, qui émerge. Nos regards se croisent. Il marmonne : "Désolé je m'endors, bonne nuit..." et replonge. Je lui souris, dans le vide. Plus loin, ce vide m'attrape et je m'endors à mon tour.
Je flotte. J'ai mal. Je bouge le pied - ah tiens, c'est là que j'ai mal. Je replonge.
Je flotte, mais j'ai super mal. J'étire le pied, putain c'est pire ! Je lutte pour replonger.
Je ne flotte plus, j'ai trop mal. Je me lève, c'est le matin, je ne sais pas si je boîte parce que je suis défoncée ou parce que j'ai mal. Je fais couler de l'eau chaude dans une bassine. Trop chaude - ça brûle, la douleur masque la douleur, ouf. J'ai un peu peur, parce que je ne sais pas ce qui m'arrive. Puis l'eau refroidit, et j'ai à nouveau mal. ENCORE PLUS ! Ça doit être une sorte de foulure. Mais wtf ? Logiquement, je vais chercher le seul glaçon du congélo. Chaque pas est pire que le précédent, je me tiens au mur, et finalement je ne peux retenir un juron de douleur, qui réveille Niglo. Tenant fermement le glaçon, je lui demande de trouver de l'ibuprofène. Je nage en pleine confusion parce qu'à part la douleur, très forte, rien ne me permet d'évaluer la gravité du dommage. Je n'ai même pas souvenir d'une chute ! Internet ne me donne que des conseils hors-sol, tels que faire une IRM alors qu'on est dimanche, que je ne peux pas me déplacer et que je n'ai pas d'argent à jeter par la fenêtre.
Heureusement l'ibuprofène, dernier de sa boite, réduit rapidement la douleur. C'est une simple foulure, et je me contenterai de clopiner les deux prochains jours. Niglo refait le stock d'AINS à la pharmacie de garde et me laisse, presque contente de ne pouvoir l'accompagner acheter des trucs. Mais le grand mystère, dans cet histoire : comment je me suis blessée ? Seule hypothèse crédible : faux pas somnambule, ce qui ne m'était jamais arrivé. La faute au daridorexant ?
Conclusion : produit efficace, bonne alternative aux benzodiazépines, mais je suis pas certaine d'y survivre.
L'orexine (ou hypokrétine) est un neurotransmetteur. Elle semble jouer un rôle fondamental dans le sommeil. Par exemple, la détérioration des neurones à orexine produit des symptômes de narcolepsie. À l'inverse, le modafinil (connu comme traitement de la narcolepsie) semble stimuler le système orexinergique, ce qui stimulerait indirectement les systèmes dopaminergiques et sérotoninergiques.
Assez logiquement, on a donc inventé une classe de somnifères antagonistes des récepteurs à orexine, c'est-à-dire qui bloquent sa transmission entre les neurones, le but étant de simuler temporairement le principal symptôme de la narcolepsie : le sommeil. Le daridorexant en fait partie.
Un ami, amateur de nootropiques (il aime bien s'optimiser et essayer des trucs nouveaux), s'est intéressé au modafinil. Par ricochet, à force de se tenir informé, a appris l'existence du daridorexant. C'est ainsi qu'il me l'a présenté : "l'inverse du modafinil". Un jour, il m'en a apporté deux comprimés. C'était vraiment un cadeau parce qu'il sait que je galère avec l'insomnie et que c'est une lutte constante pour ne pas retomber dans les benzodiazépines. Lui aussi souffre d'insomnies, et il m'a dit : "c'est life-changing" (oui, il parle comme ça). Il m'a aussi dit que 50mg (dosage des comprimés, non sécables) c'est parfait. Assez curieuse, j'ai attendu quelques jours de n'avoir pas d'obligation le lendemain pour essayer ce nouveau produit.
Drop à minuit. Je suis fâchée contre quelqu'un.
À minuit 20, je sais que je suis toujours fâchée mais ce qui est rigolo, c'est que je m'en fous maintenant. J'appelle une amie. Salutations d'usage. J'ai l'esprit clair mais pas efficace, j'ai du mal à suivre ce que dit l'amie. Je sens que quelque-chose se décale en moi, que je ne dois plus essayer de coordonner des trucs, ce n'est pas le moment. Je vais m'allonger, espérant profiter d'une bonne petite discussion détente-fonfon. La gravité est forte. J'ai un vertige intérieur. Je ferme les yeux. La voix de l'amie m'apparaît lointaine. C'est comme si je rêvais d'elle... outch. J'écourte l'appel, qui aura duré 24min : "déso je suis foncedée salut". À l'autre bout du fil, l'amie se demande si elle doit s'inquiéter - puis hausse les épaules. C'est Sorence, elle va gérer.
Je me pelotonne, attendant le coton. À la place, surviennent des vagues inconfortable : la pression s'exerce inégalement sur mes hanches, mes épaules, sur mon corps recroquevillé. Je me déplie et m'allonge sur le dos. Je sens alors comme une chute... bruyante. C'est, je crois, la déformation sonore propre au rêve - sauf qu'au lieu de glisser, de s'installer, elle accélère et acquiert un son propre. Ça fait : ZIOUM, comme un sac qu'on zippe, un siphon qu'on referme... dans mon crâne. Sans ce son, je crois que j'accepterais la chute. Ça me rappelle : être bourrée, ou encore la kétamine. Mais ce son m'angoisse et me réveille : mon cœur bat, l'adrénaline fuse et me ramène à la surface. Plusieurs fois. Je plonge et replonge... ZIOUM ! Et respirer devient pénible. Je commence à avoir peur. Dépression respiratoire ? Est-ce que je suis en train de mourir ? Je vais paniquer ! C'est pourtant pas un dépresseur, si, non, je me suis trompée ??
Je repense à la fiche d'évaluation de la HAS : 0 effet indésirable grave. Je vais pas mourir. Je rouvre les yeux, les referme. Alors cette gêne c'est quoi, de l'angoisse ? J'essaye de ne pas forcer, de laisser libre la respiration. Si c'est pas un dépresseur, alors la respiration reviendra d'elle-même, parce que c'est un réflexe vital. [Un temps] Bon, je suis pas sûre de respirer mais je n'étouffe pas non plus. ZIOOUUM. Putain, je vais pas mourir mais par contre quelle angoisse... Je peux pas me laisser aller à cette chute, à ce bruit qui est tout sauf apaisant. Est-ce que je vais passer la nuit à lutter contre les effets du produit... Ah non, l'enfer ! Pas question ! Je pense à Psychonaut, parce que je suis défoncée ; et je me récite ce mantra des moments difficiles : c'est intéressant. Je vais m'y intéresser, et ensuite je saurai ce que c'est et je pourrai en parler. Je suis déjà très défoncée et je rêve à moitié, alors pour tenir le mantra, je pense aux avatars des membres que j'aime bien. ZIIOOUUU.... J'en vois deux, trois - dans ce demi-rêve, je sais qu'ils sont avec moi : je ne suis pas seule dans la mélasse du rêve, je flotte dans le dissolucéan - et quelque-part nous sommes connectés, au moins dans le futur du récit que j'écrirai.....
Je flotte. L'air est lourd. Je bouge un pied - ah non je ne bouge rien, je suis paralysée. C'est pas la peine de forcer. Je replonge.
Je flotte. L'air est lourd. Je bouge un pied, je bouge une main - ah non, pas la main. Me voilà paralysée à moitié, c'est original. Je replonge.
Je flotte. Je me lève. Je vais pisser. Ah mais je peux bouger maintenant ? Ça ne fait plus effet ? J'espère que je vais me rendormir. Je replonge.
DRRIIIIINNNNG ! Je zieute le réveil, il me répond "huit heure et demie sale tchouin". Je titube jusqu'à la porte d'entrée, trop stone pour être véner, et l'entrebaille. Un type que j'ai déjà vu sursaute. Je suis en culotte, j'ai de tous petits yeux, et une petite voix tout faible.
-Hé bien c'est pour le produits insecticide, mais... hum, c'est pas obligé.
<Non, je ne peux pas gérer ça maintenant> Je marmonne :
-Mh zetes déjà passé, y'a encore le papier...
-Pas de soucis !!!! Signez juste ça, bonne journée.
-Hon hon.
Je me repieute. 5min plus tard (1h d'après le radio-réveil) :
DRRIIIIINNNNG ! Je zieute le réveil, il me répond "neuf heure et demie sale tchouin". Je titube jusqu'à la porte d'entrée, résignée, et l'entrebaille. Un type que je n'ai jamais vu sursaute. Je suis toujours en culotte, mes yeux sont minuscules et ma voix n'a pas gagné en force.
-Heu... C'est pour mettre le produit, mais...
-Vot'collègue est déjà passé...
-Pas de soucis !!!!! Bonne journée.
-Hon.
Je me repieute. Pas de troisième chasseur de cafard, mais un chat insistant que j'entends à peine. À midi, j'ai repris mes esprits et me fais un café. Ce produit m'a éclaté la gueule. Coton le matin, mais matraque la veille au soir. Je me sens mal d'y repenser.
Bref, on est sur une nouvelle classe de produits, et ça se sent. J'avais jamais vécu ça avec un somnifère. Et 50mg, c'était trop pour une première fois. Environs 11h d'effets sensibles, trop long aussi. Je regarde avec méfiance le deuxième comprimé... Toi mon coco, sécable ou pas tu vas finir en deux. Ou trois. Ou quatre.
Quelques jours plus tard, en descente de gabapentine, je me contente d'en croquer une moitié. Niglo avale l'autre et s'effondre aussitôt. Je tournicote un peu, dans une demi-veille indéfinissable. Une demi-heure plus tard, un de mes mouvements heurte Niglo, qui émerge. Nos regards se croisent. Il marmonne : "Désolé je m'endors, bonne nuit..." et replonge. Je lui souris, dans le vide. Plus loin, ce vide m'attrape et je m'endors à mon tour.
Je flotte. J'ai mal. Je bouge le pied - ah tiens, c'est là que j'ai mal. Je replonge.
Je flotte, mais j'ai super mal. J'étire le pied, putain c'est pire ! Je lutte pour replonger.
Je ne flotte plus, j'ai trop mal. Je me lève, c'est le matin, je ne sais pas si je boîte parce que je suis défoncée ou parce que j'ai mal. Je fais couler de l'eau chaude dans une bassine. Trop chaude - ça brûle, la douleur masque la douleur, ouf. J'ai un peu peur, parce que je ne sais pas ce qui m'arrive. Puis l'eau refroidit, et j'ai à nouveau mal. ENCORE PLUS ! Ça doit être une sorte de foulure. Mais wtf ? Logiquement, je vais chercher le seul glaçon du congélo. Chaque pas est pire que le précédent, je me tiens au mur, et finalement je ne peux retenir un juron de douleur, qui réveille Niglo. Tenant fermement le glaçon, je lui demande de trouver de l'ibuprofène. Je nage en pleine confusion parce qu'à part la douleur, très forte, rien ne me permet d'évaluer la gravité du dommage. Je n'ai même pas souvenir d'une chute ! Internet ne me donne que des conseils hors-sol, tels que faire une IRM alors qu'on est dimanche, que je ne peux pas me déplacer et que je n'ai pas d'argent à jeter par la fenêtre.
Heureusement l'ibuprofène, dernier de sa boite, réduit rapidement la douleur. C'est une simple foulure, et je me contenterai de clopiner les deux prochains jours. Niglo refait le stock d'AINS à la pharmacie de garde et me laisse, presque contente de ne pouvoir l'accompagner acheter des trucs. Mais le grand mystère, dans cet histoire : comment je me suis blessée ? Seule hypothèse crédible : faux pas somnambule, ce qui ne m'était jamais arrivé. La faute au daridorexant ?
Conclusion : produit efficace, bonne alternative aux benzodiazépines, mais je suis pas certaine d'y survivre.