Lunatic
Glandeuse Pinéale
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Salut,
C'est pas à proprement parler un trip report, je sais pas si c'est la bonne catégorie, j'ai pas trouvé d'endroit parfaitement adéquat.
Pour mettre le contexte, j'ai un syndrome post-hallucinatoire depuis maintenant 1 an. Ça s'arrête jamais, c'est continuel. Impossible de dire avec quelle substance ça a commencé. Il est assez mouvant en termes d'intensité par contre; il y a des imprimés psychédéliques sur les murs, des couleurs qui se mélangent, des formes qui se déforment... Comme dans une montée, ou comme dans une descente. C'est assez classique. Là où ça devient malsain avec moi, c'est que ça m'obsède. C'est complètement lié à ma psychologie, et si je suis en train de penser à triper, me retenir de triper, ça augmente.
Si j'essaie de réduire ma consommation de psychédélique, je me fais presque harcelée par les visuels; je me sens monter, sans arrêt, j'ai même quelques symptômes physiques ( frissons sur la nuque, vertiges, mal de tête ) et résultat je suis obsédée par l'idée de triper, et ça devient impossible de me retenir. Du coup, après la prise, c'est pire encore, évidemment.
J'en viens à être accro à tout ce qui donne des hallucinations; il n'y a pas vraiment d'incapacité à être heureuse ou en bonne santé sans ça, je n'ai pas de symptômes de sevrage, simplement c'est impossible de ne pas y penser. Je suis littéralement obsédée, les hallucinogènes sont genre... Toujours là.
Évidemment, me prend alors la bêtise de vouloir voir si je peux pousser le syndrome plus loin, histoire de se droguer sans se droguer. Bingo.
Pour essayer de décrire, ça commence généralement par une sensation dans le cerveau, comme si quelque chose le traversait et changeait son "architecture". Comme si il était soudain tout en feu, tout hyper sensible, ou hérissé de pic. y a aussi un déplacement de l'intensité, c'est-à-dire que je sens plus intensément le haut -arrière de mon crâne.
Et puis ensuite, il y a vraiment des couleurs - n'importe lesquelles - et des imprimés très précis qui se taillent dans les surfaces. En général ça m'effraye de voir ça sobre, alors je veux m'arrêter, mais je suis comme hypnotisée. J'arrive pas à résister, je suis juste émerveillée. Et ça monte comme dans une montée. Et moi, au fur et à mesure, je deviens parano, comme si c'était des personnes, ces visus. Après faut bouffer, fermer les yeux, se concentrer sur sa respiration, pour arrêter la montée. Mais ça descend pas avant d'avoir dormi - et encore, disons que j'espère, à chaque fois, que ça descendra avec le temps.
A part la parano, il n'y a pas trop d'effets cognitifs. C'est surtout visuel.
Tout ça peut paraître assez cool en soi, peut-être que j'ai un talent inné pour l'hypnose, la méditation ou un truc du genre - ceci est un sarcasme - mais ça devient difficile. J'ai besoin de me reposer, de plus voir des trucs, de penser à autre chose. Je suis devenue complètement obsédée, et en même temps, mes sens me poussent à l'être. Ou alors c'est moi qui les pousse, mais c'est pas complètement conscient. En gros, j'ai l'impression de ne pas descendre, drogue ou pas drogue. Que je ne retrouve pas mon ancien moi, ça me dérange pas, mon moi a jamais été stable, mais disons que je ne retrouve pas mon corps, je ne retrouve pas ma "sobriété". Et puis je deviens obsédée, incapable de m'arrêter, comme si j'étais accro mais de manière un peu différente. Fanatique malgré moi plutôt je dirais.
Je suppose que je panique un peu à la suite du confinement qui évidemment, m'a un peu coupée de mes distractions habituelles, donc ça favorise l'obsession sur les petites images psychédéliques du quotidien. J'aimerais chercher de l'aide, mais je ne sais pas trop où; je voulais me renseigner sur l'addictologie, voir une personne sur ce sujet, mais à ce qu ej'ai compris c'est pas exactement destiné aux drogues psychédéliques... Je veux dire j'ai jamais eu de symptôme de sevrage avec ça, qu'est-ce qu'il va me dire le gars? Je lis tout le temps qu'il n'y a pas d'addiction à ces choses, alors je veux bien, mais putain y a une bonne obsession des familles par contre.
Je viens demander des conseils, pour essayer d'y penser un peu moins. Essayer de réduire le syndrôme post-hallucinatoire, ou ne pas le laisser me dominer. Arrêter d'être obsédée. Ignorer les rappels quand j'essaye de ne pas y penser. Ah, et non, les anxiolytiques n'arrêtent pas le syndrôme.
Je voudrais, en somme, ne tripper que quand je consomme, même si il n'y a pas vraiment de solutions magiques.
C'est pas à proprement parler un trip report, je sais pas si c'est la bonne catégorie, j'ai pas trouvé d'endroit parfaitement adéquat.
Pour mettre le contexte, j'ai un syndrome post-hallucinatoire depuis maintenant 1 an. Ça s'arrête jamais, c'est continuel. Impossible de dire avec quelle substance ça a commencé. Il est assez mouvant en termes d'intensité par contre; il y a des imprimés psychédéliques sur les murs, des couleurs qui se mélangent, des formes qui se déforment... Comme dans une montée, ou comme dans une descente. C'est assez classique. Là où ça devient malsain avec moi, c'est que ça m'obsède. C'est complètement lié à ma psychologie, et si je suis en train de penser à triper, me retenir de triper, ça augmente.
Si j'essaie de réduire ma consommation de psychédélique, je me fais presque harcelée par les visuels; je me sens monter, sans arrêt, j'ai même quelques symptômes physiques ( frissons sur la nuque, vertiges, mal de tête ) et résultat je suis obsédée par l'idée de triper, et ça devient impossible de me retenir. Du coup, après la prise, c'est pire encore, évidemment.
J'en viens à être accro à tout ce qui donne des hallucinations; il n'y a pas vraiment d'incapacité à être heureuse ou en bonne santé sans ça, je n'ai pas de symptômes de sevrage, simplement c'est impossible de ne pas y penser. Je suis littéralement obsédée, les hallucinogènes sont genre... Toujours là.
Évidemment, me prend alors la bêtise de vouloir voir si je peux pousser le syndrome plus loin, histoire de se droguer sans se droguer. Bingo.
Pour essayer de décrire, ça commence généralement par une sensation dans le cerveau, comme si quelque chose le traversait et changeait son "architecture". Comme si il était soudain tout en feu, tout hyper sensible, ou hérissé de pic. y a aussi un déplacement de l'intensité, c'est-à-dire que je sens plus intensément le haut -arrière de mon crâne.
Et puis ensuite, il y a vraiment des couleurs - n'importe lesquelles - et des imprimés très précis qui se taillent dans les surfaces. En général ça m'effraye de voir ça sobre, alors je veux m'arrêter, mais je suis comme hypnotisée. J'arrive pas à résister, je suis juste émerveillée. Et ça monte comme dans une montée. Et moi, au fur et à mesure, je deviens parano, comme si c'était des personnes, ces visus. Après faut bouffer, fermer les yeux, se concentrer sur sa respiration, pour arrêter la montée. Mais ça descend pas avant d'avoir dormi - et encore, disons que j'espère, à chaque fois, que ça descendra avec le temps.
A part la parano, il n'y a pas trop d'effets cognitifs. C'est surtout visuel.
Tout ça peut paraître assez cool en soi, peut-être que j'ai un talent inné pour l'hypnose, la méditation ou un truc du genre - ceci est un sarcasme - mais ça devient difficile. J'ai besoin de me reposer, de plus voir des trucs, de penser à autre chose. Je suis devenue complètement obsédée, et en même temps, mes sens me poussent à l'être. Ou alors c'est moi qui les pousse, mais c'est pas complètement conscient. En gros, j'ai l'impression de ne pas descendre, drogue ou pas drogue. Que je ne retrouve pas mon ancien moi, ça me dérange pas, mon moi a jamais été stable, mais disons que je ne retrouve pas mon corps, je ne retrouve pas ma "sobriété". Et puis je deviens obsédée, incapable de m'arrêter, comme si j'étais accro mais de manière un peu différente. Fanatique malgré moi plutôt je dirais.
Je suppose que je panique un peu à la suite du confinement qui évidemment, m'a un peu coupée de mes distractions habituelles, donc ça favorise l'obsession sur les petites images psychédéliques du quotidien. J'aimerais chercher de l'aide, mais je ne sais pas trop où; je voulais me renseigner sur l'addictologie, voir une personne sur ce sujet, mais à ce qu ej'ai compris c'est pas exactement destiné aux drogues psychédéliques... Je veux dire j'ai jamais eu de symptôme de sevrage avec ça, qu'est-ce qu'il va me dire le gars? Je lis tout le temps qu'il n'y a pas d'addiction à ces choses, alors je veux bien, mais putain y a une bonne obsession des familles par contre.
Je viens demander des conseils, pour essayer d'y penser un peu moins. Essayer de réduire le syndrôme post-hallucinatoire, ou ne pas le laisser me dominer. Arrêter d'être obsédée. Ignorer les rappels quand j'essaye de ne pas y penser. Ah, et non, les anxiolytiques n'arrêtent pas le syndrôme.
Je voudrais, en somme, ne tripper que quand je consomme, même si il n'y a pas vraiment de solutions magiques.